Reprise du message précédent :
 

Non.
C'est pas "au fil du vécu", c'est "au fil de l'apparition, par mutation(s) aléatoire(s), d'un caractère 'peau foncée'".
Et le fait que l'origine de la peau noire doive beaucoup au hasard (et non à la simple volonté d'un gusse de se défendre contre le soleil et de se faire réduire en esclavage) n'implique absolument pas que ce soit un "coup de tête", ou farfelu.
T'as des mecs qui vivent depuis 500 générations dans l'Arctique, et ben ils sont toujours obligés de chopper des phoques pour s'en faire des manteaux. Pourquoi ? parce que, manque de bol (et impossibilité d'une sélection), la mutation qui les transformera en Demis Roussos ultravelus, ils l'attendent encore.

P.S. C'est marrant cette nouvelle mode, de dire "vous êtes tous cons/farfelus" plutôt que "j'ai rien compris du tout"

Désolé, Je t'en prie, vas-y, éblouis-nous

(pouiiiiiiiiiiic)

Les caractères acquis pendant la vie (perte d'une jambe, bronzage, cicatrice au bras gauche, vaccination contre le tétanos...) ne sont pas transmis à la descendance. On le sait d'abord par l'observation directe de ce qui nous entoure (+ expériences fameuses du 18ème siècle : on coupe la queue de 20 générations de souris, la 21ème génération a toujours une queue...), et par ailleurs on n'a jamais mis en évidence de mécanisme biologique par lequel le bronzage de l'épiderme à St Tropez influerait sur la partie du génome à l'intérieur de tes testicules codant la carnation de la peau (et c'est pas faute d'avoir cherché).

Ca te semble farfelu, ben que veux-tu qu'on te dise... moi quand j'avais cinq ans ça me semblait farfelu qu'un avion de 30 tonnes puisse décoller ne serait-ce que de 1 m alors que moi j'avais du mal à sauter une marche d'escalier. Et puis un jour j'ai compris la théorie de l'aérodynamique.

edit: renseigne-toi sur ce qu'est une mutation, et sur ce qu'est la sélection naturelle (c'est très rapide, hein... chaque définition peut n'occuper que 5 ou 6 lignes). Normalement c'est au programme de 2de, mais effectivement tout le monde ne passe pas par là

Et peux-tu nous dire, selon tes préceptes, en quoi le fait de porter un manteau de fourrure ne justifierait pas qu'ils soient malgré tout de plus en plus poilus à chaque génération ? plus pratique quand même pour vivre que de devoir passer du temps à se faire des vêtements... et peux-tu également nous dire si un Européen velu, faisant un séjour de qq années en Arctique, verrait sa pilosité diminuer ? et comment cela pourrait agir ? (pour les poils facteurs de conservation de la température du corps, file-moi ton adresse mail et je t'envoie deux ou trois articles, p.ex. sur la comparaison de l'efficacité du pelage entre les Ochotonidés et les Rongeurs, ça devrait te passionner).
Pour les Tibétains ou les Péruviens, faudrait prouver que leur "acclimatation" à l'altitude est transmise à leurs enfants. Sinon moi aussi, en passant 3 jours à 5000 mètres, je cesse de ressentir un manque et je me sens bien.

(et je maintiens : appeler 'farfelu' qqch que 1/ on ne comprend pas et 2/ sur lequel on ne fait pas l'effort de se documenter, c'est limite de la malhonnêteté intellectuelle mais bon, t'es pas la première sqfp )

www.sqfp.info

Et par quel miracle ? Tu sais comment poussent les poils ? c'est pas en frottant fort les couches supérieures de l'épiderme que tu empêcheras la pousse du poil. C'est même pas en le coupant comme un barbare (!) trois fois par jour que tu l'empêches de pousser.
Donc bon... et j'ai pas l'impression que les papous soient très velus... tu vas me sortir quoi cette fois, que le port de l'étui pénien fait tomber les poils ?

Bah, pendant que j'édite, essaie de te trouver un site qui explique ce qu'est une mutation, comment les mutations se transmettent à la descendance, etc.

Ca reste le hasard, puisque cette mutation n'est pas instantanée/systématique.
 
Si sur 1000 individus, 1 voit ses gènes muter, il faudra de nombreuses générations pour que toute la population présente cette mutation, par le biais entre autres de la sélection naturelle mais également le seul trait réellement inné de toutes les espèces aussi bien animales que végétales ou unicellulaires, la forme de base de l'intelligence: l'adaptation à son milieu.
 
L'environnement agit sur le fonctionnement de l'organisme et provoquera une sélection des gènes lors de la formation de la cellule souche embryonnaire, de même que l'inconscient qui contient tout le vécu pour les formes de vie évoluées (animales).

*pweek*

En France, on a relativement bien echappe au creationnisme, par contre le lamarckisme y fait des ravages
 
 
Edit :  avec cette proliferation de souris qui font pouic, il va peut-etre falloir que je me trouve un nouvel avatar

Le pire c'est la quantité de trucs à déconstruire... Bachelard doit s'en retourner dans sa tombe Les frottements qui font disparaître les poils & autres...

 
Le lamarckisme, c'est typiquement LA preuve que le 'bon sens' fait dire beaucoup de betises en Sciences  

 
Des Hammster Dance      

C'est toi qui parle de frottements qui font disparaitre les poils, mais qui te dit que les "indiens d'amérique" n'étaient pas imberbes du fait de normes sociales, de nécessité hygiénique ou d'une alimentation particulière ayant poussé la descendance des habitants locaux à cette bizarrerie?
 
On sait par exemple tous je pense que l'alimentation et le mental peuvent modifier l'équilibre hormonal, dont on ne sait que bien peu de choses à cette heure...

 
Oui, tu viens affirmer des trucs qui n'ont ni queue ni tete (mais tu en es sur !) et tu admet n'avoir jamais mi les pieds dans un cours de bio, mais tu tiens tete a des chercheurs du domaine.
C'est beau    
 
Rien que pour voir ca, je regrete pas d'etre venu tiens.  
Continue, on te regarde.  
 

C'est donc ici le fameux Inek ...

Non, c'est toujours pas ça (à moins d'habiter à côté de tchernobyl)

Le génome "ne s'adapte pas à son environnement". Il mute aléatoirement, et les caractères les plus avantageux sont "conservés" parce que, forcément, étant avantageux ils privilégient une descendance plus adaptée (comprendre : moins de mortalité dans cette lignée que les autres).

Dans ton hypothèse à toi, l'environnement influe sur le génome, et cette influence se transmettrait ensuite à la descendance. C'est le lamarckisme, une théorie du début du XIXe siècle qui a depuis longtemps été réfutée.

Ils sont sélectionnés *par* l'environnement. Le génome propose des tas de trucs au hasard (dans la limite de ce qu'il est possible de faire) ; l'environnement trie entre "ce qui marche bien", "ce qui marche pas mal" et "ce qui marche pas du tout". Mais ce n'est pas l'environnement qui envoie des ondes télépathiques au génome pour dire "tiens, faut faire telles modifs si tu veux être super adapté".

Un peu comme si tu avais 50 gugusses ayant rempli une grille de Loto chacun un peu au pif, et qu'au final un ou deux seulement étaient gagnants. Ce n'est pas le tirage final qui a influencé les joueurs (forcément, ils ne connaissaient pas la bonne combinaison au moment où ils ont coché les cases).

Le cas d'école, proposé au lycée (mon niveau d'études pour les domaines scientifiques), c'est la phalène du bouleau.
En résumé : normalement elle est blanche, adaptée pour être confondue avec l'écorce du bouleau. Donc elle est plus difficile à voir, et se fait moins bouffer par les prédateurs.
Il existe chez cet insecte une mutation génétique, qui fait que la phalène peut parfois être noire. Evidemment, celle-ci ne survit pas bien longtemps, en milieu normal.

Sauf que, dans les grandes villes, avec la pollution, les bouleaux sont noirs. Les phalènes blanches se font bouffer à tour de bras, par contre les noires survivent très bien.
Si tous les bouleaux d'une large région devenaient noirs, l'exception serait la phalène blanche, et le caractère génétique conservé serait le gène de la phalène noire.

C'est un exemple utilisé pour montrer la pression de l'environnement sur les mutations génétiques. A la base, ces mutations sont bien aléatoires, et sont conservées ou rejetées par "la sélection naturelle".

(merci de me corriger si d'aventures j'avais mal retenu mon cours d'il y a quelques années )

Dans l'exemple en question, le truc à retenir c'est que des phalènes noires il en apparaît tout le temps (anomalie type mélanisme, un peu comme les albinos chez nous), y compris quand ça n'a aucun intérêt pour elles (et c'est même plutôt un inconvénient : elles se font vite repérer et bouffer, d'où le fait qu'elles restent minoritaires).

(Par contre cet exemple des papillons du bouleau a été parfois trop méchamment simplifié )

Le génome n'essaye rien et ne garde rien. D'une génération à l'autre des mutations aléatoires ont lieu, si certaines (rarement) permettent à l'individu en question d'être plus adapté à son environnement que ceux qui n'en sont pas pourvus ils auront tendance à mieux survivre et transmettre leurs gènes. C'est l'environnement qui sélectionne, le génome ne sélectionne rien, il est là c'est tout.

Non, ton génome il est fixe et ne bouge plus, dès l'instant de ta conception (un mélange précis du génome de papa et du génome de maman), donc il a rien d'autre en stock, il ne peut rien essayer.
Sauf accident exceptionnel (mutation) survenu dans la couille à papa ou dans l'ovaire à maman - par exemple s'ils ont été pompiers à Tchernobyl - auquel cas tu pourras avoir une particularité que tes parents n'avaient pas (p.ex. des yeux violets, une résistance à un virus des perroquets, une absence de cerveau...).
Ce qui ne te sera a priori d'aucune utilité particulière, voire même mortel ; juste la faute à pas de chance.

 
 
 
Pense a envoyer un mail a charles.darwin@bt.co.uk pour lui dire que la formulation te parrait fausse    

 
Au niveau des gamètes ?

C'est la mutation qui se fait aléatoirement. La sélection se fait après coup par l'environnement, pour autant que la mutation ait un effet significatif.
 
Au moment de la production des gamètes (spermatozoïdes ou ovules dans notre cas), il y a erreurs de copie lors de la réplication du génome.