Reprise du message précédent :
Bon, cette fois-ci je me trompe pas de topic
 
Un pote à mon oncle affectionnait particulièrement le marathon de Paris. A chaque fois qu'il le faisait avec mon tonton, c'était dépassement de soi et repoussage de ses propres limites.
 
Et systématiquement, ce mec poussait tellement dans l'effort qu'il se chiait dessus  

pics

Hélas non,j'ai que dalle    
 
A croire que ce monsieur c'était notre akichiassou, à chaque fois qu'il faisait un effort violent, le crotale tentait de sortir de sa tanière

Yerk

Cela dit, voici ma 2ème honte, mais celle-ci fut plus douloureuse.   On reprend le même contexte et on recommence. A ceci près que cela se passe un soir en semaine, et pas le week-end. En gros je taffais le lendemain matin et ma copine devait aller étudier également, et de fait je ne pouvais pas feinter de la même manière en attendant sagement que la nuit se passe et que les parents partent le lendemain matin.
 
On va dire qu'il est mardi soir. Encore une fois les parents rentrent plus tôt que prévu. Je me rappelle encore de l'épisode précédent, alors je suis encore plus en flippe.   Ma copine aussi et elle me demande alors de me rhabiller instamment, et de trouver un moyen de sortir. Alors que les parents sont encore en train de descendre de leur voiture (nous les entendons dans la cour), nous décidons de tenter le tout pour le tout.
 
Nous sortons de sa chambre et traversons le petit couloir pour aller dans la chambre de son grand frère en face. Le frère n'était bien sûr pas là, parce que ça aurait constitué un motif suffisant pour que je ne puisse pas venir ce soir-là. Il fallait vraiment que personne ne sache... Les parents sont en train de rentrer, ils sont en bas, sur le palier, elle me demande alors de me cacher.    
 
La chambre de son frère étant particulièrement petite, je me cache sur le côté d'une armoire qui est disposé quasiment dans un coin de la petite pièce, le genre de coin que les parents n'iraient pas vérifier même s'ils venaient à se servir de l'unique pc de la maison qui se trouve dans la chambre du frère justement...  
 
Elle me garde donc ici et décide de descendre pour faire diversion, aller dire bonsoir à ses parents, de manière tout à fait normale.  
 
Elle remonte aussitôt après, rentre dans la chambre et m'ouvre la fenêtre de la chambre de son frère. En fait sa fenêtre donne sur une partie du toit de la salle à manger. En y regardant de plus près, même dans l'obscurité de la nuit, on sent que mes pas ne devraient pas faire assez de bruit pour alerter ni ses parents, ni le voisinage. J'escalade le rebord de la fenêtre et pose mon pied tremblant sur une tuile. Elle me dit alors de marcher et de sauter dans le jardin des voisins qui ont une porte en bois ouvrable de l'intérieur. Elle me souhaite bonne chance, en refermant rapidement la fenêtre derrière moi. Je suis donc sur le chemin du "condamné à sauter et à se rétamer".  
 
Je marche alors à grandes enjambées, et me retrouve rapidement sur le rebord du toit, nez à nez avec un poteau électrique planté dans le jardin du voisin. Je ne demande pas mon reste, ayant trop peur que ma posture de rodeur-cambrioleur n'alerte quelqu'un (le quartier étant un tantiner rupin, les cars de CRS patrouillant régulièrement suite à des vols ayant déjà été commis dans le secteur) : je saute en m'accrochant au poteau comme un pompier descendrait une barre dans une caserne suite à une alerte à un incendie.    
 
Sous le coup de l'adrénaline, étant toujours dans l'obscurité, je sens que mes mains ont été légèrement "brûlées" à cause du frottement, mais je ne m'aperçois encore de rien. Je me concentre, j'écarquille les yeux pour capter le moindre rai de lumière qui me permettra de trouver la sortie. C'est chose faite !  
 
Par chance, je n'ai qu'à pousser le petit portail d'entrée pour me retrouver dans la rue, sur le trottoir. Je suis libre !   Je remonte alors dans ma voiture garée dans une rue à côté, prends les clés pour mettre le contact et m'aperçois alors que mes mains sont comme balafrées : ma descente sur le poteau les a salement amochées, j'ai comme ces stigmates d'allumés qui se prennent pour Jesus, qui font toute la largeur des 2 mains. Et ça saigne "bien".
 
Je ne ressens pas encore une vraie douleur, mais plutôt une brûlure très importante, je mets le contact, mais j'arrive à peine à saisir le volant... Je le manipule du bout des doigts.  
 
Encore sous le coup de l'adrénaline, de l'émotion forte, Il me prend désormais comme une envie de pisser horriblement pressante. Je m'arrête 200 mètres plus loin, le long d'une route assez fréquentée. Je me gare comme aussi bien qu'une gonzesse ayant 2 mois de permis. Mais je m'en fous, j'ai mal, j'ai envie d'uriner, et j'ai peur que cette connerie de blessure s'infecte. Aïe !    
 
Alors je ne sais toujours pas si c'est vrai, mais j'avais entendu dire que la pisse désinfectait. Alors ne pouvant plus me retenir, et effrayé par la vue de mes mains comme sorties de la charcuterie du coin, je baisse mon froc et décide de me pisser sur les pognes. Par chance il n'y a pas de passant, mais des voitures m'ont certainement vu dans la lueur de leurs phares...
Une fois ma vessie soulagée, je décide de prendre le temps de remonter mon falzar, de prendre des kleenex pour les appliquer sur mes mains afin de pouvoir saisir le volant. Je pouvais alors rentrer chez moi.
 
Cet épisode m'a valu des mains complètement écorchées m'empêchant presque de taper au clavier pendant 2 jours (juste du bout des doigts), un jean imbibé de pisse (oui j'en avais mis à côté), une belle frayeur, et un peu d'exhibitionnisme urophile dans une petite ville de la banlieue parisienne...

Comment t'as du flipper

Tu les collectionne  

J'etais en train de me dire que ça fait cher la nuit...
 
Sinon, une autre:
Competition de natation, j'avais 18 ans.
 
Les series se font appeller, les unes après les autres. On encourage les copains de club en attendant notre tour. Après une journée  d'attente, ma serie arrive. Je suis appellé au bureau, je note ma ligne et je vais attendre derriere le plot. Pour ceux qui ont déjà fait de la competition, c'est generalement à ce moment là que l'on sent l'estomac qui se serre .
 
La série juste avant la mienne part. 1 minute plus tard, c'est à moi. Je me met comme les autres derriere mon plot, toujours assez stressé. L'ordre nous est donné de monter, et comme à chaque fois, c'est à ce moment là que le stress disparait. Je vois la piscine, vide, immense devant moi. Un coup d'oeil sur le coté et je remarque ma copine de l'epoque et mes potes qui sont venu m'encourager. Le premier bip retenti. On se met tous en position. Comme à chaque course, je suis hyper concentré, les son arrivent comme etouffés. Le "A vos marque !" est le seul truc que j'entends. Je me penche, pret à plonger. Le coup de feu claque et je plonge.
 
Je sent l'eau glacée contre moi. Je suis à l'aise, je sent que ça va tout seul, j'ai de bonnes sensations, je vais vite et je le sais. Je suis à la moitier de la longueur quand je réalise qu'il y a un probleme. Une sensation que je ne connaissais pas.
 
Là, un eclair de lucidité, je m'arrete au milieu de ma course, je fais demi tour, je reviens vers le mur et je plonge pour recuperer mon maillot que j'avais laissé derriere au plongeon...
 
Bien sur, j'ai fini la course, je suis arrivé bon dernier, j'ai fait le plus mauvais temps de la saison (forcement, j'ai fait plus de distance, je me suis rhabillé et tout...). Par contre, je n'ai jamais été autant applaudi...  

 
Enorme, j'imagine trop la scène : "Bon vas y débrouille toi"  

Pas mal les hontes  

 
Vu que j'avais le Lonely Planet en anglais, le Tchin-tchin n'y était pas

y'a d'la qualité ces temps-ci

Y'a de la grosse honte sur les dernières pages là, c'est du lourd  

Belle histoire.
Mais ils etaient si menacants que ca les parents?

 
Sinon pas vraiment une honte, mais la qualitaÿ est là  

Rôh l'idée de se pisser sur les mains...    
 

Disons que j'avais plus peur que ma copine se fasse démonter. C'était encore relativement nouveau cette relation, ça démarrait bien, et j'avais peur de tout faire foirer.
 
Enfin bon, il m'en est arrivé d'autres avec elle, j'ai pas fini de vous raconter... Surtout une.

mais arrete avec tes teasers quoi, balance les hontes

 
En fait ta copine avait 14 ans c'est ça ?

c etait donc toi

 
19. Mais je vais pas refaire de parenthèse sur les familles asiatiques, et sur la crainte qu'elle avait de ses parents. Et puis bon si tu n'es pas un sale gosse mal éduqué, en général si tes parents imposent des règles de vie, tant que tu vis sous leur toit, en général t'essaies de t'y tenir un minimum.

Tu étais tout nu ?
Ton maillot a glissé lors du plongeon ?

Apparemment oui et oui,  
mais t'aurais eu plus la classe si tu avais fini à poil, que tu ais gagné et que tu étais sorti la bite a l'air en levant les bras....
 

fookooflakman, tu racontes très bien tes histoires, avec les smilies qui vont bien
 
C'est marrant, ces histoires de copine m'ont rappelé celle-ci.
 
Contexte : Je suis avec ma copine, chinoise de chine, depuis 2 ans. C'est le moment de rencontrer les parents... à Canton, donc. J'y ai passé deux magnifiques semaines. Mise à part cette foutu matinée, deux jours avant la fin.  
 
Matin. Les parents et la grand-mère (qui habite avec eux) ont déjà pris leur douche, ma copine aussi. Je suis bon dernier. Je vais dans la salle de bain, me désape, maudit le temps pourri de ce mois de Février (le plus froid depuis cinquante ans, et à Canton le chauffage existe pas vu qu'en hiver il fait normalement 20°C - contre 0°C à ce moment) Ca signifie les pieds glacés, le poil hérissé, et la quequete qui se planque autant qu'elle le peut.    
 
Pour faire chauffer l'eau, il faut allumer, au-dessus de la baignoire, deux gros interrupteurs : un pour l'arrivée d'eau, l'autre pour l'arrivée du gaz. J'ouvre les deux à fond pour avoir de l'eau bien chaude, j'ai ma jolie flamme et le ballon qui se remplit. Youpi. Je commence à prendre ma douche, puis arrête l'eau au robinet pendant que je me savonne. Et là, les emmerdes commencent. Parce qu'il ne faut surtout pas laisser les interrupteurs en route quand on ne fait pas couler...
 
J'entends comme un craquement au-dessus de ma tête, je lève des yeux entourés de mousse, et je me retrouve avec le chauffe-eau dans une drôle de position. De l'eau bouillante s'écoule de quelques interstices, ça me tombe presque dessus, et le plastique qui se trouve autour des vis de maintien au mur a fondu : tout me tombe en gros sur la gueule, mais reste maintenu par les vis du bas.  
 
Je panique, crie, et me rappelle les deux interrupteurs. J'éteins le premier. Je glisse. Je mets trop longtemps à me relever, et le gaz continue à venir. J'ai peur que ça m'explose à la gueule. J'arrête l'arrivée du gaz, regarde le chauffe-eau : des flammes s'échappent par le dessus.    
 
Hou putain, là j'ai les chocottes, quequete n'existe même plus. Allez savoir pourquoi, mais je me dis que les gens, là, derrière la porte, connaissent le problème. Qu'ils sauront quoi faire. Je suis à poil, couvert de mousse ; j'ouvre la porte en grand en appelant ma copine, les beaux-parents juste à côté de moi. J'ai l'air malin, tiens, debout dans le couloir à côté du salon, les parties prises dans une main protectrice, l'autre main m'enlevant frénétiquement la mousse du visage. Elle arrive, les beaux-parents se demandant se qui se passe (je suppose, hein, on a beaucoup de mal à communiquer )
 
En retournant dans la salle de bain, les flammes ont heureusement disparu, ne reste que le chauffe-eau et son drôle d'angle avec le mur. Bon, ben rien, j'explique à ma copine la situation, j'ai super froid, je suis couvert d'eau et de mousse alors qu'il fait 10° dans l'appartement, tout va bien.
 
Je me calme un peu, ma copine ressort, j'ouvre très doucement l'eau et le gaz, ouvre le robinet... Et de l'eau bouillante et noireâtre me tombe sur la gueule. Nouveau cri de surprise, nouvelle glissade. Ma copine rentre encore, me demande ce qui se passe. Je lui dis que non, rien, j'ai juste l'air con.
 
Je me rincerai recroquevillé dans un coin de la baignoire, avec la peur au ventre que le chauffe-eau me tombe complètement dessus, et avec une eau glaciale puisque je n'osais plus mettre en route totalement le chauffe-eau.
 
En sortant de la salle de bain, encore un peu paniqué, j'ai pas dit bonjour aux beaux-parents, juste un "euh... salut"    en français de France, alors que c'est un des rares mots que je savais dire correctement. L'air malin jusqu'au bout
 
J'ai vaillamment laissé ma copine expliquer que j'avais exploser le chauffe-eau pendant que je me cachais dans la chambre  
 
 
 
EDIT : désolé pour le pavé un peu indigeste

c'te loose

Ces dernières pages de qualité

 
Oui et oui...
 
Et en finale de departementale, je peux te dire que c'est vraiment très très classe    
 
Ca doit etre ma plus grosse honte je pense...

Putain merci je chiale

 
Tu penses que tu aurais un bon temps en finissant sans le maillot ?
Ça aurait pu être pas mal  

 
       
 
Je comprends mieux certains reflexes    (crosstopic private joke toussa   )

Petite hontounette au travail,

Nous avons l'habitude d'utiliser MSN pour nous transmettre divers informations et faciliter les demandes d'informations. Nous avons donc une liste de contact d'un fort beau gabarit qui mélange aussi bien les collègues que les supérieurs.

Naturellement, nous l'utilisons aussi pour bavarder entre collègue et se raconter quasi à longueur de journée nos états d'âmes  

Étant peu en forme aujourd'hui je me sens dans l'obligation d'en informer un de mes collègues en lui annonçant fièrement que j'ai une grosse envie de dormir et d'en faire le moins possible.  

Machinalement je clique sur son nom et tape mon message, j'envoie le tout et la horreur   ... je l'ai envoyé à mon supérieur  qui à un prénom qui commence par la même lettre

Me suis fait tout petit le reste de la journée.

Merde, t'es là toi
 
Il devient dangereux de poster par ici

petite honte racontée déjà sur le topic tag:
je suis photographe dans une grande boite aui aujourd'hui présentait son véhicule électrique devant des invités. Les invités essayent les trois voitures mises a dispo, font un tour dans le parc où se déroule la sauterie. A la fin, on me demande si je veux tester moi aussi, je réponds gentiment que je n'ai pas le permis (eeeeh oui mais je le vis bien). là on me répond que ça se conduit comme une grosse auto tamponneuse. Bon un peu forcé, j'embarque, le démarrage se fait bien jusqu'au premier virage où par contre je coupe trop serré par la diagonale, en coupant direct  à travers un parterre de gazon, devant le regard médusé de l'assistance, c'est à dire un prefet et 30 commissaires de la réigon parisienne. qui d'un coup arborent tous cette tête: quand j'ai fais mon tour je me suis bien fait vanné j'avais pas fait gaffe en fait au début et effectivement une bonne trace de pneu dans le gazon tout propre ...

 
Ça va, relax ton supérieur    

Joli!
 
Bon pas vraiment de honte, t'a prévenu dès le début que t'avais pas le permis
Mais avec la précision "ça se conduit comme une grosse auto tamponneuse" j'ai attendu le moment ou tu allais t'emplâter un arbre ou autre chose  

Bon ben mini honte hier soir rien d'exceptionnelle. Nous étions invité a manger chez l'oncle de ma copine, ainsi que des amis a sa tante que ne nous connaissons pas trop pratiquement pas même. Son oncle est Portugais mais pas pro-portugais, justement il pourrait se foutre de la gueule d'eux.  
Les invités eux sont portugais aussi. on en vient avec son oncle a parler des écharpes et autre fanions made in portugal qui sont posé dans la voiture, avec les housses vert et rouge, etc... bref gros foutage de gueule. Soirée fini, on sort, je monte dans la voiture et la je vois dans la voiture des invités l'attirail portugais, appuie tête etc...
 
j'ose pas les revoir, c'est une mini honte mais ça m'a bien fait marrer dans la voiture

J'ai rien compris

En gros, il est invité à une soirée chez l'oncle et la tante de sa copine, portugais. Des amis portugais sont là aussi, et il commence avec l'oncle à se moquer de l'attirail du parfait supporter portugais présent dans une des voitures, qui ferait palir d'envie un Gwendoule, et ce devant les amis.
 
Et il se trouve que c'était la voiture des amis qui contenait les echarpes/fanions, donc foutage de gueule devant eux sans le savoir, honte, toussa toussa