Reprise du message précédent :
C’est la canicule ici

 
La différence, mon cher, c'est que tu n'as jamais expliqué nulle part comment tu as accompli cette remarquable performance. Tout le monde serait intéressé. Moi j'ai intégralement partagé mes choix d'actions (et j'ai eu bcp de retours intéressants), ce qui peut être intéressant pour ceux ici qui s'intéressent au stock-picking. Ce qui, après tout, est un peu le coeur du sujet.
 
Cela dit, désolé que tu trouves mes messages HS. Je vais un peu ralentir / arrêter, alors.

Sinon pour revenir au sujet, mon tracker GRE (qui a changé de nom depuis ) reprend doucement mais surement des couleurs, et semble bien parti pour rester durablement au dessus des 1€.
Le renouveau grec est en marche ?
Avec mes A/R sur la valeur depuis mes premiers achats vers les 1.06€ en 2014, je suis à +15% dessus (PRU actuel vers les 0.9), auquel il faut rajouter environ 1%/an de dividendes. C'est pas terrible vu le risque associé, mais ça commencerai presque à ne plus être honteux

Hehe après c’est toujours mieux que -100%

 
Toujours aussi faux, les posts relatifs à mes achats de KO, VF, TGT et SBUX sont ici entre octobre 2016 et mars 2017. Voltz je n'ai plus la date en tête mais c'est ici aussi   . Mon post de vente des actions US est en avril-mai de cette année.
Ford je dois bien avoir une cinquantaine de posts relatifs depuis 1 an avec les options    
Et l'autre partie c'est de l'ETF World en DCA pour baisser un peu la perf insolente  

 
  Désolé alors, je n’avais pas vu. Je ne savais pas que tu investissais sur le long-terme, au contraire je pensais que tu tradais sur options à court-terme.
 
En tout cas à quelque chose malheur est bon, maintenant on a une idée de ton portefeuille, qui performe bien. J’envisage d’ajouter Starbucks à mon portefeuille ces prochains mois. Target j’ai regardé un peu, mais j’ai décidé de rester à l’écart ; je pense acheter Costco (https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t56239813) en fin de mois.

Et en effet ça risque fort de ne pas durer
 
« Natixis renvoyée en procès pour sa communication en pleine crise des « subprime » »
 
https://www.cbanque.com/banque/actu [...] s-subprime
 
Rendez-vous demain ?

Belle remontée de Voltz suite à une publication.
(Pas lu mais visiblement cela a plu à mister market)

Juillet on achete du freshpet ?

Lol ceci dit c’est la question que je me pose  

Les banques sont fortement pondérées dans l'indice (4 sur les 10 premières valeurs). Elles ont bien progressé cette année. Je pense qu'elles bénéficient de la baisse continue des rendements obligataires souverains grecs (le 10 ans grec est maintenant à 2,3%, ce qui est remarquable compte tenu du niveau de la dette publique grecque). On peut avoir une explication optimiste ou pessimiste de ce bas niveau des rendements obligataires souverains grecs : (1) la Grèce se relève peu à peu économiquement, et à terme la dette publique redeviendra soutenable, ou bien (2) la  Grèce va continuer à rester sous assistance respiratoire de l'UE, du FMI, et indirectement (via une reprise possible du QE) de la BCE - et donc il n'y aura pas de nouveau PSI (Private Sector Involvement = restructuration / rééchelonnement de la dette, accepté "volontairement" par les détenteurs d'obligations).

Un facteur technique supplémentaire expliquant la baisse de la probabilité perçue de PSI grec, c'est que désormais la BCE, quand elle achète de la dette publique grecque (QE), est pari passu (sur un pied d'égalité, juridiquement) avec tous les autres détenteurs obligataires - contrairement à 2011-2012, quand la BCE avait échappé au PSI en swappant ses obligations grecques "normales" avec de nouvelles obligations grecques hors du champ du PSI. La BCE a compris que ce genre de manoeuvre était néfaste à l'efficacité de ses interventions sur le marché obligataire, donc elle accepte désormais d'être pari passu. Et comme la BCE est très rétive aux pertes, on peut imaginer que cela fait baisser la probabilité d'un nouveau PSI.

En tout cas, il est clair que le risque politique en Grèce a nettement baissé et ça c'est bon pour l'investissement (obligataire et actions) en Grèce, en général.

Cela dit, la baisse des rendements souverains grecs est à double tranchant pour les banques grecques :
- à court terme, cela réduit la profitabilité de leur carry trade (se financer à la BCE a 0% et investir à 2-3% en obligations souveraines)
- à long terme, cela oblige les banques grecques à chercher d'autres sources de rentabilité - ce qui est bien pour le cours de leurs actions, sur le long terme

Bref, perso je suis nettement plus positif sur la Grèce qu'il y a 2-3 ans : j'hésite quand même à y investir (forte volatilité probable), mais c'est clair qu'il y a un gros potentiel de rattrapage si les banques grecques (par exemple) revenaient à des ratios de valo comparables aux autres pays de la zone euro. En tout cas, l'ETF semble une bonne idée car (1) il faut diversifier l'exposition aux banques et (2) le secteur industriel grec qui a survécu à la crise est de qualité.

EDIT : Il y a aussi un potentiel important de hausse / reprise du dividende pour les banques grecques, si la BCE considère que leurs ratios de solvabilité sont désormais suffisants. Dans le scénario adverse des derniers stress tests européens (http://www.europarl.europa.eu/RegD [...] 515_EN.pdf), les ratios Core Equity 1 des 4 banques grecques systémiques seraient entre 5,9% et 9,7% - pas encore assez pour être confortable, compte tenu du risque souverain. Cela dit, un stock-picker aventureux pourrait s'intéresser à Alpha Bank (CET1 stressé 9,7%, cours +79% YTD, capi 3 milliards EUR), qui semble la plus solide.

Leave natixis alone  

 
 
S1 stratospherique....  
 
"Le chiffre d'affaires consolidé du groupe Graines Voltz au 1er semestre (du 1er octobre 2018 au 31 mars 2019) de l'exercice social 2019 s'élève à 46,93 millions d'euros en hausse de +3,15% .
 
Le résultat opérationnel courant est de 11,44 ME (5,34 ME l'an dernier). Il est en hausse de 114,33%.
 
Le résultat net part du groupe s'établit à 7,61 ME (2,96 ME au 31 mars 2018), soit une augmentation de +156,87%."
 
 
j'en ai meme pris au fixing malgré un+ 17%....c'est une action que j'ai détenue 15 ans puis lachée recemment ,je trouvais la com un peu etrange,mais là chapeau bas!  
 
c'est une action un peu "fétiche" dans ma liste "actions en prevision de l'effondrement"

Je viens de vendre 50% de mes positions de Natixis today : apparemment ça va amortir la chute annoncée

Très juste pour le Japon, mais il était seul au monde. Aujourd'hui, une bonne partie de la planète emprunte à taux négatifs. Tous ceux qui utilisent un taux d'actualisation dans leur modèle doivent bien le mettre à jour à un moment. Et à moins d'augmenter violemment la prime de risque...
 
Cela dit, l'idée que les actions auraient un potentiel "infini" me paraît complètement absurde... tout autant que les taux négatifs en fait    

Peut être pas si absurde si la valeur de l'argent (l'inflation) absorbe l'augmentation infinie des actions : en valeur absolue c'est le statuquo mais en numéraire l'augmentation peut être effectivement énorme (le papier numérique n'est plus très chère )

Je pense que l'on tend vers ça (aux crises près évidemment qui viendront remettre un peu de raison la dedans) d'où peut-être le prix des actifs en pleine explosion pendant l'opération de QE de la BCE alors que le commerce / les biens de consommation sont restés sages en terme de croissance / d'inflation (mais pour combien de temp avec les matières premières qui se raréfient et/ou deviennent plus difficiles à exploiter et/ou les nouvelles tensions commerciales ?)

Honnêtement je ne sais pas trop quoi en tirer. On vie plutôt bien mais contrairement aux années 90 / 2000 on aura pas autant de d'amortisseur pour aider les plus fragiles (classes populaires, métiers les plus dispensables ...) a traverser la tempête

 
Dans la formule de Gordon, P = D1/(r-g), il ne faut pas oublier g, le taux de croissance des dividendes, en gros corrélé au taux de croissance potentielle de l’économie.
 
Une période prolongée de taux ultra bas doit conduire à une baisse du taux de croissance potentielle de l’économie, car elle conduit à une mauvaise allocation du capital.
 
En effet, avec des taux ultra bas maintenus très longtemps, les entreprises zombies, lourdement endettées, et qui devraient normalement subir la destruction créatrice schumpétérienne (notamment en période de récession), peuvent survivre indéfiniment. Elles continuent d’absorber du capital, mais aussi du travail (des employés payés à accomplir des tâches peu productives). Tout ce capital et tout ce travail ne sont pas alloués à des entreprises vraiment créatrices de richesse. Au contraire, les entreprises innovantes peuvent même souffrir d’un accès insuffisant au capital du fait de la concurrence des entreprises zombies.
 
Parmi ces zombies, la sphère publique figure en bonne place : l’Etat peut s’endetter indéfiniment, aggravant encore la mauvaise allocation du capital.
 
Cela explique pourquoi le Japon, encore leader dans de multiples domaines au début des années 1990, n’a pas produit d’entreprises innovantes et leaders mondiales depuis très longtemps (hormis éventuellement SoftBank ?).
 
Normalement un taux sans risque ultra bas, conduisant à un r bas dans la formule de Gordon, est donc associé à un g très bas (voire négatif en cas de spirale déflationniste). C’est ce qui explique l’apathie des marchés boursiers nippons pendant 20 ans (ça va un peu mieux depuis 5 ans avec la sortie de la déflation).
 
Le rêve trumpien, c’est de maintenir indéfiniment un taux sans risque bas (défini par la banque centrale) et un taux de croissance élevé, donc une croissance continue des marchés actions. Son argument étant qu’il n’y a pas de menace inflationniste. Il est vrai qu’il n’y a pas vraiment de risque d’inflation, mais le vrai risque de taux ultra bas maintenus trop longtemps, ce n’est pas l’inflation : c’est la zombification de l’économie conduisant à une croissance potentielle de plus en plus amorphe. Terrible sur le long terme dans une monde de plus en plus compétitif.

 
Oui, il y a un lien, l’économie c’est avant tout de la psychologie collective : la conjoncture économique dépend avant tout des anticipations collectives. Si tout le monde pense que les lendemains seront radieux, tout le monde consomme, investit, fait des projets – et l’économie va bien.
 
La déflation c’est un état psychologique collectif dépressif, des anticipations auto-réalisatrices que les lendemains seront moroses. On ne consomme pas, on n’investit, on se contente de son pseudo job mal payé dans son entreprise zombie. J’ai rendu visite à plusieurs banques japonaises à Londres au début des années 2010, tous les traders étaient déprimés, les salaires étaient gelés depuis Mathusalem.
 
C’est très difficile de casser cette psychologie collective une fois qu’elle s’est enracinée. Le vieillissement de la population, la peur d’une apocalypse environnementale, la culpabilisation de la consommation, la solitude, les divorces, la fragilisation des liens familiaux, peuvent contribuer à cette psychologie déflationniste.
 
Le rôle de la politique économique, notamment de la banque centrale, c’est de maintenir le patient bipolaire qu’est la population à égale distance de la dépression (qui conduit à la déflation) et de la manie (qui conduit à l’hyper-inflation). On sait beaucoup mieux soigner la manie que la dépression.

Wat ?  

J’ai déjà placé mes ordres pour la vente. J’espère que les limites seront atteintes  

 
Pareil  

En juillet, ca va TT

La séance d'aujourd'hui s'annonce palpitante

oops  

Dommage pour la VA qu'apportait Scipion. On va devoir être plus assidu à IH  

-0,58    

À mon avis c'est pas fini, on chiffrera les dégâts en fin de journée.

Vu le ton de MERDE qu'il employait, non merci.
 
Le topic Bourse peut s'arrêter à de l'analyse de valeur, plutôt que de la supposition d'analyse macro-économiques au doigt mouillé comme il le faisait.

Je suis d'accord, pas (assez) agréable à lire dans la majorité des cas.
Et messages bien trop longs pour avoir sa place ici

Mais au moins il était dans le sujet, ses posts restaient intéressants à lurker.
Contrairement à ceux de Mevo uniquement composés d'attaques personnelles.

Ouais mais il lachait les pepites pour les frr dans la galere  

 
En juillet, ca a TT

Yes, après le secteur bancaire à l’air d’être  Bien rouge aujourd’hui