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Paradoxalement, le CAC 40 peut regrouper moins de quarante valeurs
FABIENNE BOULOC | JDF HEBDO | 23.08.2008 | Mise à jour : 09H16 Depuis la fusion de GDF et de Suez le 22 juillet, le CAC 40 ne compte plus que trente-neuf membres. Cette situation, qui peut surprendre, s'est pourtant souvent produite dans le passé.
Selon les informations fournies par Euronext Paris, depuis 1998, l'indice parisien a réuni moins de quarante valeurs à douze reprises. Il est même descendu jusqu'à trente-sept titres en 1999, une période particulièrement agitée pour la composition du CAC 40.
En effet, 1999 a été très chargée en opérations de fusion-acquisition. En septembre et octobre de cette année-là, l'offre de Total sur Elf Aquitaine, de Carrefour sur Promodès puis la suspension de Dexia ont réduit l'étendue du CAC 40.
De la même manière, ce sont généralement des opérations entre entreprises du CAC 40 qui provoquent une décrue du nombre de privilégiés.
Cependant, ce cas de figure ne dure jamais éternellement. Les huit experts du conseil scientifique de l'indice sont chargés de rétablir la norme, en désignant un remplaçant au titre partant. Cinq mois peuvent toutefois s'écouler avant qu'une nouvelle valeur ne fasse son entrée.
Pour la place très convoitée libérée par la fusion de GDF et de Suez, cela ne devrait pas être le cas. L'annonce pourrait avoir lieu lors de la prochaine réunion trimestrielle, en septembre, mais rien n'est encore certain. La décision sera difficile à prendre, étant donné les circonstances de marché actuelles.
En attendant, la naissance de GDF Suez a créé un nouveau poids lourd dans l'indice phare de la Bourse parisienne. Le groupe énergétique se place à la troisième place par sa capitalisation, qui avoisine les 83 milliards d'euros. Devant lui, Total et EDF tiennent leur position. .
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