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Le taux de créances douteuses dans les banques espagnoles est reparti à la baisse au mois de février, à 10,39% du total des créances contre 10,78% le mois précédent, grâce au transfert d'actifs toxiques à la Sareb.
Les créances douteuses, principalement des crédits immobiliers susceptibles de ne pas être remboursés, ont atteint 161,87 milliards d'euros en février, contre 170,69 milliards d'euros en janvier.
Au cours du mois de février, quatre banques espagnoles (Liberbank, Caja3, BancoMareNostrum et CEISS) ont transféré leurs actifs problématiques à la Sareb, la structure de défaisance créée pour assainir le bilan des établissements bancaires du pays, plombés par la crise de l'immobilier.
"Le transfert d'actifs des entités du +groupe 2+ à la Sareb, qui comprennent des créances douteuses liées au secteur immobilier, a conduit (...) à une diminution du montant total des créances douteuses dans le bilan de l'ensemble des établissements de crédit en février", explique la Banque d'Espagne dans un communiqué.
Les quatre banques espagnoles nationalisées, Bankia, CatalunyaCaixa, NovaCaixaGalicia et Banco de Valencia, avaient elles-mêmes transféré leurs actifs toxiques à la Sareb en décembre, entraînant une baisse du montant et du taux des créances douteuses pour la première fois depuis 17 mois, à 167,45 milliards et 10,44% du total.
Mais les statistiques étaient reparties à la hausse en janvier.
Indice de la vulnérabilité des banques, les créances douteuses ont commencé à grimper dans le bilan de tous les établissements financiers du pays depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008.
Ce taux a dépassé en juillet le seuil des 10%, à 10,09%, avant d'atteindre en novembre le niveau record de 11,23%
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