LooKooM a écrit :
Question de point de vue ; à titre personnel je trouve la vie bien courte, grisante mais courte.
Selon moi les seules priorités valables sont de construire une famille, d'avoir d'excellentes relations dans toutes les directions, une bonne stimulation intellectuelle à divers niveaux et autant que possible de soigner sa santé. A tous niveaux d'aisance cela se travaille et l'effort est inhérent à ces zones de satisfaction ; rien n'arrive tout seul et l'espoir d'une rente infinie et auto entretenue est un mirage.
Voici pourquoi le FIRE et le mythe de l'ataraxie issue de l'épargne et de la réussite financière me fait autant sourire ; comme si seuls les contraintes financières levées allaient enrichir la vie de l'individu au point d'atteindre le bonheur. Généralement cela ne déclenche finalement qu'une petite sensation de suffisance, de supériorité vis à vis de ses cercles familiaux d'origine qui va plutôt ELOIGNER du bonheur que le lui donner. Riche d'argent mais pauvre de relations de qualité est la conclusion la plus fréquente chez les épargnants obsessionnels. Bien sûr, je connais aussi une petite poignée d'ermites heureux, vivant de passions et d'autarcie emotionnelle ; mais sont ils à envier pour autant ? Rien n'est moins sûr.
Bilan, je suis dans une simple rat race mais en tant que citoyen du monde, mon benchmark étant le californien moyen ou le suisse moyen qui cherche à correctement inserer ses enfants dans le monde de demain. Le cout de la vie est rude, les attentes élevées et à tout moment demeure le besoin de pouvoir s'arracher à son creuset au gré des conflits ou tensions futures. Je suis encore single digit $m, bien loin de la "rich race" à laquelle bon nombre de mes relations se livrent à grand coup de mécénat d'envergure, de sponsoring d'écoles, de lobbying actif et d'enjeux financiers bien supérieurs. Je ne suis qu'un salarié/solo entrepreneur qui pousse fort, il y a vraiment beaucoup de profils plus successful que moi financièrement sur ce forum.
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