Citation :
2.16. Une augmentation du prix très forte de certains actifs
a. Indice boursier
Lorsque la liquidité est investie dans des actifs dont le marché est de
faible taille, la hausse induite de leurs prix d’équilibre est extrêmement
forte, comme le montrent les exemples récents des marchés d’actions des
pays émergents (figure 2.16a) et des marchés à terme de matières premières
(figure 2.16b).
Lorsque le niveau de prix devient (rapidement) excessif, les investisseurs
s’inquiètent et retirent leurs fonds, ce qu’on voit sur les marchés émergents
depuis la fin de 2007. On ne peut donc pas imaginer que la liquidité
soit durablement investie dans de « petits » actifs, car les hausses de prix de
ces actifs deviendraient insoutenables. La liquidité est de moins en moins
utilisée pour financer l’immobilier résidentiel : le seul « grand » actif qui
reste est donc les actions des grands pays de l’OCDE.
Cette hausse des marchés boursiers est d’autant plus probable, qu’initialement,
elle apparaîtra probable du fait de sous-valorisation actuelle des
marchés actions de ces pays (figure 2.17). La remontée des prix des actifs
améliorera, par ailleurs, la situation des banques, conduisant éventuellement
à des reprises de provisions. Quoi qu’il en soit, la remontée n’est
pas prévue avant 2009.
2.17. Une sous-évaluation des marchés boursiers occidentaux
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