Plymouth a écrit :
Non malheureusement c'est faux, et dès les premières lignes. Une personne peut être contaminées plusieurs fois.
La létalité est peut être plus importante si l'on est contaminée une deuxième fois.
Donc théoriquement, il n'y a aucune limite. Il faut prier pour un vaccin rapidement
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Ben désolé, moi je regarde les chiffres : https://gisanddata.maps.arcgis.com/ [...] 7b48e9ecf6
1) la courbe du nombre mondial des cas n'est absolument pas exponentielle, ce qui serait le cas si la contagion n'était pas maîtrisée. Elle n'est même plus linéaire, elle est logarithmique, ça ralentit et ça plafonne.
2) le pourcentage du Hubei (Wuhan) dans le nombre total de cas (81%) ne décroît pas, ce qui serait le cas si la contagion n'était pas maîtrisée.
3) les chiffres de contamination dans les autres provinces chinoises (hors Hubei) suggèrent aussi une efficacité des mesures d'endiguement : pas de raison de penser qu'on soit plus mauvais qu'eux en Europe, aux USA ou au Japon
4) le nombre de nouveaux cas (au niveau mondial) fluctue mais ces derniers jours il tourne autour de 600 nouveaux cas / jour, contre environ 4000 / jour début février
5) depuis une semaine, le nombre de nouvelles guérisons / jour dépasse (et désormais de très loin) le nombre de nouveaux cas / jour -> désencombrement des services hospitaliers
Donc désolé, mais les discours anxiogènes sur cette menace (je parle là des aspects sanitaires et non boursiers) sont juste faux, et pas reflétés par la réalité des chiffres. Après, bien d'accord évidemment pour dire que ce serait cool d'avoir un vaccin.
La forte correction boursière aujourd'hui traduit à mon avis la soudaine réalisation qu'il s'agit (évidemment) d'une menace mondiale, et non sino-chinoise, et, sans doute, la perception plus ou moins consciente que la vie d'un Européen est bien plus précieuse que celle d'un Chinois... alors même que la Chine joue un rôle de premier plan dans l'économie mondiale, alors que celui de l'Italie (que j'aime bien, hein) est tout à fait dispensable. Bref, c'est purement dans les têtes. La foule ne sait ni raisonner ni garder son calme, c'est pour ça qu'elle est foule.