math3006 a écrit :
Bon je l'ai lu, je comprends bien ton point de vue concernant la formation lente et continue, et la partage assez largement. Je comprends également l'intérêt pédagogique de ne pas laisser d'ouverture à l'élève qui pense le contraire de ce que tu veux lui enseigner au risque qu'il plonge dans dedans. Mais quand tu dis ça :
Citation :
Pour espérer être prêt en moins de 20 heures, il faut vraiment avoir pratiqué la moto à bon niveau (entraînement régulier ou compétition) ou circulé pendant au moins un an en continu, sur des machines d’au moins 125 cm3.
|
C'est un peu extrémiste quand même. J'ai eu le permis en 20h sans avoir jamais touché à une moto avant. A vrai dire, j'ai appris l'emplacement des commandes en visionnant une vidéo 2h avant mon 1er cours
Bon évidemment ça se fait pas tout seul, j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente formation : 2 (rarement 3) motos par cours et par moniteur, autant de parcours (de chaque type, on pouvait être tous les 3 sur 3 parcours lents différents), plateau à 5 minutes du garage, directeur passionné...
Cela n'empêche que tu as raison sur le fond du message. D'aucun diront que j'étais un danger public en sortant du permis, ça m'a valu un certain nombre de chutes avant de comprendre. Et c'est donc là que je veux en venir : tu cherches à faire peur avec le couperet de l'examen, mais du coup il paraît comme un Saint-Graal qui te déclarerait apte à conduire une moto en sécurité. On sait tous ici que c'est faux.
Bref tout ça pour dire qu'il serait peut-être bienvenu d'insister un peu plus sur la prise d'expérience après l'examen. En particulier pour Roger, 25 ans, qui fait de l'enduro depuis ses 14 ans. Roger va torcher le permis sans trop de soucis (sauf s'il a une tête de Nazi), et obtenir le permis A d'office. A lire (très) bêtement ton article, il est tout aussi prêt et apte à rouler que les autres. Enfin, c'est mon sentiment, je suppose que tu auras d'autres retours demain.
|