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On reste à bord d’une Porsche contemporaine : pas question donc de faire l’impasse sur un sens certain du raffinement et une qualité perçue de haute volée. Ajustages et matériaux respirent la santé, à fortiori sur notre modèle doté du cuir étendu. Est-ce bien nécessaire finalement?
Comme évoqué précédemment, GPS ( tactile, intuitif à utiliser et couplé à une interface multimédia ), clim auto et radio qui équipaient notre modèle d’essai sont des options. Superflues, diront certains, à qui on ne donnera pas tout à fait tort : le Boxster Spyder est une sportive rude, facile à emmener et généreuse en plaisir, mais inapte à un usage quotidien. Dans ce sens, on pourrait préférer pousser la démarche jusqu’au bout et se contenter d’un équipement minimaliste.
Les baquets fermes, uniquement réglables en profondeur, pourront fatiguer sur les longs trajets. Les irrégularités de la chaussée, pas vraiment filtrées, y sont parfaitement retransmises… Idem pour l’insonorisation, symbolique avec la capote, encore une fois réservée au dépannage en cas de coup de tabac. Dans ces conditions, l’autoroute devient vite fatigante. L’approche est ludique, sans concessions : le Spyder est sans doute la Porsche attendue des puristes depuis longtemps.
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