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Auteur Sujet :

Vous écrivez ? Postez ici vos nouvelles ou chapitres.

n°9465985
Mattier
Posté le 11-09-2006 à 09:03:02  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
La dernière chose que j'ai écrite était ma liste de courses et il y avait deux fautes...
Alors je préfère lire vos beaux textes.

mood
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Posté le 11-09-2006 à 09:03:02  profilanswer
 

n°9471907
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 11-09-2006 à 22:52:43  profilanswer
 

Vous n'avez toujours pas d'avis à donner ? Ni de conseils ? Je pense pourtant que mon texte est loin d'être parfais lol. A moins que ce topic n'est plus visité, seul mattier le visite ??? Mattier si tu as lu mon texte tu peux me dire s'il t'as plu ? stp


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http://RitzJessy.bloguez.com
n°9478886
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 12-09-2006 à 19:19:16  profilanswer
 

T'inquiètes epherimeRJ je vais m'occuper des critiques même si personne n'en a fait sur mon texte (lol). Mais faut me laisser un peu de temps.

n°9479005
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 12-09-2006 à 19:30:37  profilanswer
 

Merci Arwen, c'est sympa...


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http://RitzJessy.bloguez.com
n°9482965
Gugus2000
Profil : Rien
Posté le 13-09-2006 à 02:30:33  profilanswer
 

Le jeune homme est assis sur son banc glacé
Ses yeux bleus grands ouverts, plein de larmes salées
Son cœur est vide et sec personne ne l’a aimé
Il n'a que vingt cinq ans, il va pourtant se tuer
 
Ses yeux vides et froid reflet de vos pales sourires
Vous glace et vous foudroie vous qui êtes aimés
Qui marchez dans le froid heureux d'être choyés
Qui ne regardez pas ce visage de noyé
 
Le lendemain matin quand on le retrouvera
Petit cadavre bleu dont le sang versé
Forme deux grandes étoiles autour de ses poignets
 
Souvenez vous qu'hier vous auriez pu l'aimer
Pleurez et priez donc cet enfant égaré
Est mort par votre faute de l'avoir ignoré


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Je décline toute responsabilité potentielle pour le contenu de mes propos et contenu multimedia (images, videos et sons) + miroir magic.
n°9483278
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 13-09-2006 à 06:32:12  profilanswer
 

Cher Epherime RJ, à défaut de vous lire sur votre blog, je vais faire une critique (positive) de votre nouvelle.
 
Deux choses importantes :  
 
- La nuit ne peut pas être abyssale si les rayons de la lune, même pâles  éclairent la terre ou les visages des vampires.
Par définition, il n'y a pas de lumière dans les abysses. Utilisez plutôt une métaphore de votre crû.
 
- Dans la fôret de Brocéliande il n'y a pas de vampires. Je sais que cette fôret légendaire est mythique mais, et même si l'écriture nous le permet, il y a des incohérences à ne pas faire : il en va de votre réputation.
 
Voilà pour l'instant


Message édité par dPca le 13-09-2006 à 07:07:18
n°9483301
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 13-09-2006 à 07:06:18  profilanswer
 

Une personne qui se suicide ne "se tue" pas ; elle met fin à une situation : ça ou autre chose, c'est pareil pour elle, c'est une solution comme une autre. Le problème c'est qu'on ne revient pas à la vie, et cela, le suicidé l'ignore...
 
Remettons-nous bien dans le contexte et dans les bonnes positions spatiales :  
 
- De notre point de vue, un candidat au suicide "se tue" ;  
- du point de vue du suicidé, il met fin à une situation négative.
 
Une petite info de psychologie juste pour vous dire que votre texte aura plus d'impact en prenant en compte ce changement de position/ de resenti.
dPca

n°9486248
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 13-09-2006 à 15:22:05  profilanswer
 

A epherimeRJ
J’ai fait une supercorrection qui m’a prit du temps mais qui je l’espère t’apporteras quelque chose de positif.
Je vais te dire les grandes lignes ici sur le topic mais pour toutes les petites choses plus précises je t’envoie un message privé.
Ah euh aussi, je tiens à préciser que ce sont des remarques qui n’engagent que moi, tu as tout à fait le droit de ne pas être d’accord et ne chamboule pas tout à cause de l’avis d’une seule personne.
 
Tout d’abord fais attention aux stéréotypes, aux clichés par exemple pour la description de la sorcière et des vampires, certaines expressions comme « annonça-t-elle d’un rire diabolique » ou « les suceurs de sang » bien que je n’aie pas d’idée pour remplacer ce dernier.
 
Certaines phrases sont simplistes (souvent : sujet verbe complément), cela ne dérangerait pas si elles étaient isolées, au contraire, mais elles se suivent généralement et montrent que tu a du avoir des difficultés sur certains passages, peut-être par manque de vocabulaire. Tu devrais essayer d’en reformuler certaines pour qu’elles soient plus complexes (j’ai dit « complexes » pas « compliqués »). Par exemple, la description de la sorcière qui fait trop « description ».
 
Il y a aussi les passages trop compliqués que tu pourrais expliquer plus clairement. C’est le genre « j’arrive pas à décrire alors je mets plusieurs phrases qui disent à peu près la même chose », le problème c’est que le lecteur s’aperçoit que l’auteur a eu des difficultés à décrire (c’est vrai que parfois c’est pas évident) et on lit la même chose avec 36 formulations différentes. Par exemple : « Les deux vampires passèrent leurs langues sur leurs lèvres à l’unisson. Ce que venait de leur apprendre Morana leur donnait l’eau à la bouche. » tu peux remplacer, et ce n’est qu’une proposition, par « L’idée de pouvoir enfin déguster un mets si délicieux, les faisaient saliver.» c’est juste une proposition qu’est peut-être pas terrible, enfin, c’est à toi de voir comment tu peux améliorer.  
 
Attention aussi à la logique. Je ne dis pas qu’il y a des trucs pas logiques, non en fait je pense qu’il y a certains trucs que tu omets de préciser. «  Morana la sorcière leur avait promis un présent de valeur, en échange ils avaient du la protéger d’un groupe d’humain qui avait découvert son refuge. »  Pour la plupart des gens, une sorcière a des pouvoirs magiques, donc on s’attend à ce qu’elle sache se défendre. Tu devrais aussi préciser que ses pouvoirs sont limités et que le groupe d’humains était trop important. Ou peut-être que tu devrais expliquer quels pouvoirs elle a (brièvement) parce qu’on le sait pas. Si elle sait juste préparer des potions et que les humains étaient 40, qu’elle soit sorcière ou pas, ça allait pas l’aider.  
      « - Humains, sortez de ma demeure et n’y revenez plus jamais ! À moins de vouloir subir mon fléau ! annonça-t-elle d’un rire diabolique. » mis à part le cliché, là aussi y a un problème qui a un rapport avec ce que tu as écrit avant.  Là on se dirait, « elle sait se défendre maintenant ? ». Je crois que le pb pour la sorcière, c’est le nombre qu’ils sont non ? Si y a 2 ou 3 humains elle peut s’en débarrasser facilement, s’ils sont 30, elle n’y arrive pas. C’est ça ce que tu as voulu dire ? Alors faut l’expliquer, car chacun définit une sorcière comme il l’entend et on peut pas deviner sa force.
 
« Ou sinon ? Tu ne peux pas me mordre et tu le sais très bien, Sangsue !    
- Certes, mais je ne sais pas que mordre. Ne l’oublie pas ! »
C’est la cas typique qui montre bien que dans un livre on n’est pas toujours obliger de retransmettre les paroles telles quelles, au contraire. Un petit extrait de « Comment ne pas écrire des histoires » qui s’applique très bien ici je trouve :
« Sous l'influence de la télé et du cinéma, les dialogues sont fréquemment utilisés pour faire passer de l'information au lecteur quand une autre stratégie serait préférable. Signe qui ne trompe pas: quand les deux interlocuteurs savent déjà ce qu'ils se disent. Dans une nouvelle ou un roman, la narration directe peut informer le lecteur de façon transparente; elle est à priori toujours préférable. Exemples:
-- Que se passe-t-il, ingénieure Dandurand? demanda l'homme en uniforme.
-- C'est terrible, capitaine Hébert! Nos huit moteurs interstellaires sont tous tombés en panne! Si je n'arrive pas à en réparer trois d'ici quinze minutes, notre vaisseau, le CosmoCaniche, va s'écraser sur le soleil!  
et
L'ingénieure Andrée Dandurand était terrifiée: les huit moteurs interstellaires du CosmoCaniche venaient tous de tomber en panne. Sans la poussée d'au moins trois des moteurs, le vaisseau sous les ordres du capitaine Nicolas Hébert irait s'écraser sur le soleil dans moins de quinze minutes!
Ce deuxième passage n'est pas particulièrement génial, mais il réussit à faire passer plus d'informations que le premier, sans que l'ingénieure ait à rappeler au capitaine comment il s'appelle et combien de moteurs compte le CosmoCaniche. »
Voilà, pour le reste je t’envoies par message perso.  

n°9488543
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 13-09-2006 à 19:07:32  profilanswer
 

Merci pour vos avis, j'espere que la lecture n'a pas été trop désagréable...


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http://RitzJessy.bloguez.com
n°9493053
lfcclb
Posté le 14-09-2006 à 09:34:39  profilanswer
 

Gugus2000 a écrit :

Le jeune homme est assis sur son banc glacé
(...)
Est mort par votre faute de l'avoir ignoré


 
j'aime bien... comme ça je ne suis plus le seul à poster des sonnets  ;)  
 
ça me fait penser à un texte que j'ai écrit il y'a quelques années. Bonne lecture:
 
"Nicolas est étudiant, brillant même comme on dit, un scientifique de plus, forcément trop rationnel pour ne pas craindre la mort. Il habite un de ces logements universitaires et jamais il ne laisse rien paraître à ses colacataires de cette horrible angoisse qui lui donne la nausée, qu’il calme en se torturant : il se pince comme un con la nuit, jusqu’à ce que les larmes lui viennent, il se plante des objets dans la main, en particulier des stylos dont il fait ainsi grand usage, il se cogne la tête contre le mur derrière son lit…
Finalement il se juge suffisamment ridicule pour en sourire tristement le matin dans le métro après une autre nuit trop courte. Tout le monde le trouve plutôt gai, enfin sympa et cool comme on dit, et personne ne se doute que pour lui la vie s’est arrêtée il y’a trois ans de cela.
 
Il l’aimait cette fille. Elle était belle, non mignonne, non superbe, non jolie, enfin il l’aimait quoi et il le savait déjà. Alors pourquoi n’a-t-il rien dit quand elle lui a expliqué en trois phrases maladroites mais assurées pourquoi il ne fallait plus qu’ils se voient ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien en savoir à ce moment là, qu’est-ce qu’elle peut bien en penser maintenant ?
Malheureusement, lui, s’en est convaincu depuis : elle était son unique chance de bonheur et elle ne l’a pas compris ou elle ne l’a pas voulu ou c’est lui qui n’a rien compris. Plus il y réfléchit, et il y réfléchit tout le temps, plus il a honte de ces certitudes d’adolescent attardé, plus il comprend ce que les autres y voient. Il s’en est ouvert, une nuit d’ivresse, à un compagnon de bière et il a entendu tout ce qu’il redoutait, cette incompréhension totale qu’il éprouve lui aussi face à cette obsession : « oublie-là… ne t’entête pas… ça ne sert à rien de toute façon… tu vois : même toi tu t’en rends compte… crois-moi la vie vaut mieux qu’une fille…». Je vous dirai bien qu’il s’est soudain vu, dans un flou alcoolisé, à la place de son conseiller d’un soir en train de converser avec lui-même. Mais non, tout ce qu’il en a déduit c’est qu’il était stupide mais condamné à souffrir. Alors il supporte et il assume. C’est ce qu’on fait quand on est un jeune garçon du nouveau millénaire.
Quand, le soir, la couette est devenue de trop dans son lit et que son sexe est dur à faire mal, il se masturbe en pensant à elle et désormais ils font l’amour tous les deux, eux qui n’ont jamais échangé qu’un peu de salive et beaucoup d’idées caricaturales sur le monde.
 
Tout ça est un peu trop simple et vous pensez comme moi qu’un sourire rallumera bientôt sa vie, qu’il oubliera un jour que son enfance s’est terminée sur une douleur ou qu’il devrait désormais être un homme sûr de lui, de ses devoirs et de son bonheur. On en sourierait volontiers ensemble parce que, nous, nous avons oublié sans mal ces amours que l’on croyait éternelles, ces séparations incompréhensibles et nous savons que le bonheur a beaucoup de visages. Mais en êtes-vous si sûrs ? Parce que moi je doute aujourd’hui…
 
Regardez-le, avec moi, maintenant : il est assis sur le sol de la douche, le dos reposant contre le carrelage blanc du mur du fond, dont le contact froid le force à se rétracter et à s’appuyer sur ses seuls omoplates en saillie, une jambe recroquevillée et une allongée reposant en porte-à-faux sur l’autre carrelage, le beige, qui forme le sol devant les deux robinets, sur un plan un peu surélevé. Aucun autre bruit que celui de la tuyauterie et de l’eau qui tombe en saccades irrégulières comme celle qui parfois déborde des gouttières après un orage d’été trop violent ; aucune autre odeur que celle, forte, de son corps en sueur et, si l’on voulait bien en approcher le nez, du sperme dans sa main droite. L’eau qui coule sur son visage, le forçant à fermer les yeux et à rester bouche bée pour trouver son souffle, ne le réchauffe qu’à peine, parce qu’elle est trop tiède, parce que la douche est trop haute, pendue au plafond, près de l’applique qui diffuse cette lumière de morgue, parce qu’il est trop seul sur ce carrelage trop froid. Il est mort sans doute car il ne bouge plus, la tête penchée sur la droite qui tire les tendons de son cou. Non, car quelques larmes viennent encore saler les gouttes qui perlent sur sa lèvre inférieure avant de rebondir sur son sexe pour atteindre, en un léger tourbillon rougi par le sang venu des deux entailles aux poignets, la bonde à moitié bouchée par un des talons et qui fait schluuuuuurp…"


Message édité par lfcclb le 14-09-2006 à 09:37:21
mood
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Posté le 14-09-2006 à 09:34:39  profilanswer
 

n°9493625
Merome
Chef des blorks
Posté le 14-09-2006 à 11:15:13  profilanswer
 

Je viens d'auto-publier mon premier roman !
http://merome.net/dotclear/index.p [...] te-cryptee
 
Il est disponible gratuitement en téléchargement sur lulu.com ( http://www.lulu.com/content/341970 ).
 
Notez bien que je n'ai aucun talent littéraire. Je suis un bète informaticien. Je vous livre donc un passage qui n'a (malheureusement) rien du style des précédents posts (dont je félicite les auteurs) :
 

Citation :


1. Evasion
Pour la première fois de ma vie, ou en tout cas, pour la
première fois de façon pleinement consciente, je respire un air
qui n’est ni confiné ni conditionné. Ce moment unique est
pourtant gâché par le stress qui paralyse à la fois mes sens,
mes muscles et mes émotions. Je dois être complètement
concentré et sûr de moi pour traverser le dernier obstacle qui
me reste avant la Liberté. Le jardin, le chien si prompt à
aboyer quand il aperçoit une ombre, une silhouette ou qu’il
entend des pas dans sa propriété. Il fait nuit, la circulation est
quasi inexistante et il me faut donc attendre de longues
minutes avant de pouvoir profiter du passage simultané d’un
bus et d’une voiture pour couvrir le bruit de mes pas dans la
pelouse fraîchement tondue.
Hier matin, je crois, j’ai entendu la tondeuse, alors que je me
répétais une dernière fois les consignes et les repères que je
m’étais fixé pour parvenir à sortir de cette geôle où j’étais
séquestré depuis toujours. Le code de la serrure de ma
chambre d’abord, c’était l’un des plus faciles malgré la
complexité apparente de sa clé numérique de douze chiffres
qui était modifiée tous les mois. Tous les câbles passaient en
effet dans les murs de ma chambre, et avec le matériel qui
était mis à ma disposition, c’était chose facile que
d’intercepter et de décoder les informations qui transitaient
par ces fils. Pour une raison que j’ignore encore, j’avais en
effet accès à bon nombre d’instruments de mesures, de
contrôles, de paramétrages d’installations électroniques et de
réseau qui me permettaient de sniffer tout ce qui était à ma
portée. Depuis ma plus tendre enfance, mes « parents
adoptifs » me retenaient dans cette maison, en m’enseignant,
sans que je sache véritablement pourquoi, l’informatique,
l’électronique et les mathématiques sans lésiner sur les
moyens. Je peine à déterminer mon niveau réel dans ces
domaines, puisque je n’ai jamais été confronté à d’autres gens
de mon âge – j’ai vingt ans -, mais à en croire les ouvrages
que j’avais à ma disposition, je suis bien au-delà des
programmes destinés aux universitaires. Je n’en retire aucune
fierté, j’ai subi cet enseignement plus que je ne l’ai souhaité,
mais j’espérais que ce bagage pourrait m’être utile dans le
monde que j’allais maintenant découvrir. Un monde auquel je
ne connaissais rien, par ailleurs. Mes seuls contacts avec le
monde extérieur étaient déformés par la télévision que j’avais
dans ma chambre et qui ne diffusait que des séries éducatives
ou des vieux feuilletons policiers. J’avais bien tenté de capter
d’autres émissions, j’avais tout le matériel et toutes les
connaissances nécessaires pour fabriquer une antenne et la
brancher sur la télé, mais ma chambre était imperméable à
toute onde extérieure, ce qui m’avait d’ailleurs également
empêché d’envoyer des SOS par voie hertzienne après avoir
passé plusieurs mois à fabriquer un émetteur en cachette.
Déception… Mes geôliers, quant à eux, s’étaient contentés de
m’apprendre les bases de la vie en société « pour ne pas te
faire remarquer » disaient-ils, sans me laisser à aucun
moment l’occasion de mettre en pratique leurs leçons de
savoir-vivre, trop occupés qu’ils étaient à m’apprendre le
principe du cryptage des données et les algorithmes de
compression. Il s’agissait de deux hommes, qui venaient tour
à tour me donner la leçon de mathématique ou
d’informatique pour l’un, et d’électronique pour l’autre. Ils
étaient compétents dans ce domaine, mais assez peu
pédagogues et extrêmement exigeants quant aux résultats. Ils
n’hésitaient pas à se montrer violents ou humiliants en cas
d’échec, allant jusqu'à me priver de nourriture pendant
plusieurs jours. « Si tu ne sais pas résoudre ce problème dans
la vraie vie, tu ne mangeras pas à ta faim, autant t’y habituer
tout de suite » me disaient-ils. J’ignorais tout de leur but, de
leur dessein, je ne savais pas ce qu’était la « vraie vie » et
quand ils allaient me laisser y goûter et dans quelles
conditions.


Message édité par Merome le 14-09-2006 à 11:15:51

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Ceci n'est pas une démocratie
n°9493836
lfcclb
Posté le 14-09-2006 à 11:45:21  profilanswer
 

c'est pas mal... ça aiguise la curiosité en tout cas ! je vais de ce click télécharger la suite...

n°9493928
Merome
Chef des blorks
Posté le 14-09-2006 à 11:56:00  profilanswer
 

lfcclb a écrit :

c'est pas mal... ça aiguise la curiosité en tout cas ! je vais de ce click télécharger la suite...


 
Merci :)
 
Notez que je ne perçois aucune commission sur l'achat du bouquin. C'est le prix de fabrication + le port + la commission de lulu.com qui fait arriver à ce prix là.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°9497997
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 14-09-2006 à 19:37:31  profilanswer
 

Oui c'est pas mal, mais il y a parfois des termes ou des explications techniques qui pour une bête par informaticienne comme moi ne comprend pas trop, ou ne cherche pas à comprendre et c'est dangereux car on pourrait décrocher. Il y a qqc de dommage, c'est que tu expliques en flasch back comment s'est déroulé l'évasion. Alors qu'on aurait voulu la vivre avec le personnage, avoir peur d'être repéré avec lui, transpirer avec lui quand un truc métallique fait un bruit trop caractéristique, sursauter... enfin c'est ce que j'en pense personnellement, p'têt que d'autre seront pas d'accord avec moi. J'ai un peu l'impression d'être dans les coulisses, pendant que l'action intéressante se déroule dehors, même si là c'est pas vrai puisque l'action s'est déjà passée. « Heureusement que je ne suis pas dehors, à me battre contre ces cent mille extra-terrestres dans leurs machines de guerre volantes! Un ou deux sucres avec ton café, Roger? »
C'est un bête exemple exagérant la situation, mais c'est un peu mon impression.

n°9498023
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 14-09-2006 à 19:40:03  profilanswer
 

pour ceux qui auraient lu mon extrait posté un peu plus haut, est-ce que vous pourriez me donnez vos avis, merci d'avance. Ah, et, n'hésitez pas à être cruels avec moi. Je tiendrai le coup quand même. lol

n°9500636
Nausicaa_l​amity
The show must go on
Posté le 15-09-2006 à 00:18:38  profilanswer
 

EpherimeRJ a écrit :

Vous n'avez toujours pas d'avis à donner ? Ni de conseils ? Je pense pourtant que mon texte est loin d'être parfais lol. A moins que ce topic n'est plus visité, seul mattier le visite ??? Mattier si tu as lu mon texte tu peux me dire s'il t'as plu ? stp


 
Bon, je te réponds comme "à tes frères ou soeurs ici" ... :na:  
 
Je suis déjà "basiquement" séduite par les gens qui s'adonnent à l'écriture et y trouvent du plaisir ....
Ensuite mon imagination fertile travaille et se fait immédiatement un petit film du texte lu.... :??:  :love: ...
Donc, le décorticage des critiques et conseils, désolée je suis trop paresseuse pour bouder mon plaisir immédiat par une analyse "pédagogique".... :sweat:  
 
Bon, bref !...ton texte n'est pas parfait mais ....
Je l'ai apprécié  :)  


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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" (Oscar Wilde)
n°9500701
Nausicaa_l​amity
The show must go on
Posté le 15-09-2006 à 00:29:03  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

pour ceux qui auraient lu mon extrait posté un peu plus haut, est-ce que vous pourriez me donnez vos avis, merci d'avance. Ah, et, n'hésitez pas à être cruels avec moi. Je tiendrai le coup quand même. lol


 
Je te réponds la même chose qu'à ephemeride RJ sur ma paresse à jouer les profs... :sweat:  
A part ça... j'ai beaucoup aimé ton iexte  :love:  
 
(tu en fais ce que tu veux  :na: ...)


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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" (Oscar Wilde)
n°9501585
Merome
Chef des blorks
Posté le 15-09-2006 à 08:48:22  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

Oui c'est pas mal, mais il y a parfois des termes ou des explications techniques qui pour une bête par informaticienne comme moi ne comprend pas trop, ou ne cherche pas à comprendre et c'est dangereux car on pourrait décrocher. Il y a qqc de dommage, c'est que tu expliques en flasch back comment s'est déroulé l'évasion. Alors qu'on aurait voulu la vivre avec le personnage, avoir peur d'être repéré avec lui, transpirer avec lui quand un truc métallique fait un bruit trop caractéristique, sursauter... enfin c'est ce que j'en pense personnellement, p'têt que d'autre seront pas d'accord avec moi. J'ai un peu l'impression d'être dans les coulisses, pendant que l'action intéressante se déroule dehors, même si là c'est pas vrai puisque l'action s'est déjà passée. « Heureusement que je ne suis pas dehors, à me battre contre ces cent mille extra-terrestres dans leurs machines de guerre volantes! Un ou deux sucres avec ton café, Roger? »
C'est un bête exemple exagérant la situation, mais c'est un peu mon impression.


 
Le reste du bouquin est plein d'action "en direct". Ca devrait te plaire :)


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Ceci n'est pas une démocratie
n°9506065
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 15-09-2006 à 19:49:28  profilanswer
 

ok Merome. Au fait merci nausicaa, j'ai compris que tu n'aimes pas joué au prof mais si tu pouvais expliquer en deux ou trois phrases ce que tu as aimé ou pas ce serait sympa. Tout le monde n'est pas obligé de faire des supercorrections et j'avoue que ça prend du temps, mais expliqué brièvement ce qu'on aime ou pas ça aide plus que le simple fait de dire qu'on a aimé. Je t'impose rien mais vu que tu l'a lu... Parce que je sais que tout le monde ne lit pas tout ici. Moi, par exemple... j'ai parfois la flemme... C'est comme ça.

n°9507179
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 15-09-2006 à 22:07:21  profilanswer
 

Merci à tous et surtout à Arwen qui a fait un boulot extraordinaire en me conseillant beaucoup de chose sur le style en MP


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http://RitzJessy.bloguez.com
n°9508446
Nausicaa_l​amity
The show must go on
Posté le 15-09-2006 à 23:53:01  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

ok Merome. Au fait merci nausicaa, j'ai compris que tu n'aimes pas joué au prof mais si tu pouvais expliquer en deux ou trois phrases ce que tu as aimé ou pas ce serait sympa. Tout le monde n'est pas obligé de faire des supercorrections et j'avoue que ça prend du temps, mais expliqué brièvement ce qu'on aime ou pas ça aide plus que le simple fait de dire qu'on a aimé. Je t'impose rien mais vu que tu l'a lu... Parce que je sais que tout le monde ne lit pas tout ici. Moi, par exemple... j'ai parfois la flemme... C'est comme ça.


OK, je te réponds en MP ... car cela ne concerne que toi finalement ;)  


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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" (Oscar Wilde)
n°9511158
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 16-09-2006 à 14:38:55  profilanswer
 

EpherimeRJ a écrit :

Merci à tous et surtout à Arwen qui a fait un boulot extraordinaire en me conseillant beaucoup de chose sur le style en MP


 
Pour le boulot extraodinaire en question, je tiens à dire que je le fais pas tous les 4 matins avec les textes de tout le monde. En fait je l'ai déjà fait à Keskiya dans un autre topic et c'est tout. Mais bon, c'est pas non plus une corvée, plutôt un plaisir qui demande du taff.

n°9511164
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 16-09-2006 à 14:40:07  profilanswer
 

J'ai écris hier soir, sous le coup d'une transe, une nouvelle. C'est un peu chelou sur les bords parce que on peu se demander ce que viennent faire certains trucs dans la nouvelle. Mais c'est juste un petit tripp et faut pas trop chercher à comprendre. J'ai pas trop corrigé non plus, c'est un juste un petit texte que je voulais écrire et qui va rester tel quel dans les jours, mois et années qui suivent. Alors je le post comme ça. Je ne le retoucherais sans doute pas. La seule chose que je demande c'est un bref avis de votre part. C'est tout. Alors merci à ceux qui le liront et accepteront de me donner leur avis.  
 
Ecrire est une drogue. Une envie qu’on ne peut contrôler. La limite entre le rêve et la réalité.
 
 « Une bicyclette bleue roule sur les côtes de l’Atlantique, résistant à la tempête qui fait se déchaîner la mer. Les vagues se brisent sur les rochers noirs. Les mouettes s’y posent, puis repartent, fuyant l’eau puissante projetée par la force du vent... »
 Mes paupières se ferment doucement alors que mes doigts ne cessent d’écrire. Bientôt, je tomberai sur le bureau, morte de fatigue. Ou bien continuerai-je, jusqu’aux heures les plus lointaines de la nuit. Un ange viendra alors me chercher, sans parole ni musique. Il m’emmènera dans les nuages. Je visiterais les plus beaux coins du monde et de l’univers. A mon réveil, je confondrai tout ceci à un rêve. A mon réveil, j’aurai oublié. Et la vie reprendra son cour. Mais là-haut, dans le ciel, un ange me surveillera, un sourire malicieux au coin des lèvres. Là-bas à l’horizon, se confondant entre nuages et océans le soleil se lèvera.  
Il poursuivra sa course illuminant les terres. Bientôt, les feuilles des arbres recouvriront le sol de leurs pétales aux couleurs des flammes d’un brasier, cachant mille trésors. Puis, le vent les chassera vers un autre monde. Les cristaux de neige s’échapperont du ciel et recouvriront les horreurs des hommes par un immense drap de soie blanc. Alors le soleil reviendra et les bourgeons réapparaîtront. Les fleurs des champs recouvriront le monde. La rosée du matin perlera les toiles d’araignées argentées. Après les grosses chaleurs estivales, les orages éclateront enfin en de splendides spectacles.
 Au dehors, les raisins mûrissent. Le ciel revêt son épais manteau cotonneux. Les gouttes grises de la pluie viennent s’échouer sur les carreaux d’une fenêtre illuminée. Et dans sa chambre, une petite fille écrit sans interruption, laissant ses doigts courir sur le papier. Trop fatiguée pour continuer mais ne pouvant s’arrêter. Dans un état second, hors du monde réel, elle écrit, condamnée. Un ange viendra la chercher, sans parole ni musique. Il règnera seulement une odeur de rose dans l’atmosphère, un souffle chaud venu des étoiles.
 Plus tard, lorsque le soleil rosira les nuages, donnant un air nouveau aux paysages de vignes et de collines, un oiseau lancera son doux chant, perché au sommet d’un arbre bordant un chemin de terre et de pierres. La petite fille laissera le vent caresser son visage, emmêler ses cheveux. Elle avancera à petits pas sur le chemin tortueux vers un endroit secret, un endroit sacré où elle communique avec les arbres, la nature, avec un autre monde. Un monde en paix balayant soucis et problèmes. Une odeur de rose s’échappera d’un lieu mystérieux et irréel. Enfin, elle lèvera les yeux vers le ciel.
 La petite fille se souvient ; quelques mois plus tôt, un ange est venu la chercher.
 La nuit tombe. L’obscurité embrasse toutes choses. Elle s’enfonce dans le sous-bois et disparaît à jamais. Personne ne la cherche, personne ne la retrouve plus, personne ne la pleure. Elle a disparu de la Terre, et des esprits. Elle a rejoint un monde de son imagination. Un monde créé dans ses histoires.
 
 Je continue d’écrire sans cesse, le sommeil n’est pas venu me chercher, les anges me laissent inventer seule, chez moi, dans ma chambre. La chandelle n’a plus de cire, elle vacille et s’éteint. Je ne distingue rien, mais l’écriture me découvre des facultés insoupçonnées, et continue d’écrire. Je regarde par la fenêtre, les étoiles sont si belles et si nombreuses. L’aube approche, il ne me reste plus que quelques heures pour inventer.  
 
La nuit transforme le monde. L’écriture n’est qu’une porte permettant d’accéder vers des milliers d’autres...
 

n°9513692
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 16-09-2006 à 22:06:57  profilanswer
 

C'est trés beau, j'ai bien aimé...  
 
Fais attention au redondance... Si tu relis ton texte tu vas trés vite t'en rendre compte.  
Et aussi evite d'employer "enfin" "Alors", ils alourdissent beaucoup les phrases...  
 
A pars ça je n'ai pas trouvé grand chose, juste qu'il était beau... Et fais rêver...


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http://RitzJessy.bloguez.com
n°9515942
galaxia_28
Posté le 17-09-2006 à 09:38:35  profilanswer
 

:hello:  coucou, je suis nouvelle sur ce forum, je cherchait un forum de discussion sur l'écritue et la lecture...
 
Arwen, j'aime beaucoup tes deux textes. Le premier est super et émouvant, on a vraiment envie de lire la suite! J'ai pas vraiment de conseil à te donner, sauf que tu sautes un petit peu le moment ou il s'allonge pour contempler les étoiles... Ce serai peut-être bien de rajouter 2 ou 3 phrases de description... Mais bon, cet avis n'engage que moi. Sinon c'est que du bohneur!
 
Le deusième est très beau, ça fait rêver, même si trop de répétitions rendent le texte un poil lourd parfois.
 
Voila, j'èspère que tu nous mettra d'autres textes, j'aime beaucoup ce que tu écris :love:  

n°9516114
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 17-09-2006 à 10:46:53  profilanswer
 

galaxia_28 a écrit :


Arwen, j'aime beaucoup tes deux textes. Le premier est super et émouvant, on a vraiment envie de lire la suite! J'ai pas vraiment de conseil à te donner, sauf que tu sautes un petit peu le moment ou il s'allonge pour contempler les étoiles... Ce serai peut-être bien de rajouter 2 ou 3 phrases de description... Mais bon, cet avis n'engage que moi. Sinon c'est que du bohneur!
 
Le deusième est très beau, ça fait rêver, même si trop de répétitions rendent le texte un poil lourd parfois.
 
Voila, j'èspère que tu nous mettra d'autres textes, j'aime beaucoup ce que tu écris :love:


 
Pour ta critique sur le premier texte, d'autres on déjà dit la même chose et vous avez raison. Je vais rajouter des trucs. Je n'ai pas la suite, en fait, j'ai plutôt des trucs qui se passe avant. J'ai écrit la première partie du prologue mais je ne le posterai pas sur le forum car ça prend trop de place et je ne veux pas non plus qu'on me pique des trucs, question de droit d'auteur.
Pour le deuxième, je ne vais sans doute pas le retravailler. "C'est juste un truc comme ça sans rapport avec rien". en fait je sais pas vraiment je verrais plus tard.  
Je mettrais peut-être d'autres textes mais à mon avis pas tout de suite. Car il faut déjà que je les écrivent. En tout cas merci d'avoir donner vos critiques. :jap:

n°9516147
Simulacra
NNID : Rez | ACNH : Chaton
Posté le 17-09-2006 à 10:57:48  profilanswer
 

Malade…
 
Jour 1
 
- Mamaaaaan  
- Qu’y a-t-il mon cœur ?
- Jme sens pas bien…
 
Un matin comme les autres, un matin de septembre… Sophie se prépare pour une dure journée de labeur, la pauvre, elle s’occupe seule de ses deux enfants… enfin du petit surtout, Dylan, 9 ans, brun, cheveux mi longs, visage d’ange, sourire qui accompagnerait n’importe quel homme sensible dans un autre monde…  le grand lui, math comme disent ses potes, Mathieu, il se débrouille, il a 17 ans, il est grand. Elle est seule car son maris a disparu… enfin c’est ce qu’elle raconte à ses enfants… en fait il est parti, avec une autre… le petit gobe son mensonge, mais pas le grand… il aimerait retrouver son père… pour l’embrasser ou le frapper… qui sait…
 
- Mamaaaaaaaan
- Qu’est ce qu’il y a Dylan ? Dépêche toi de te préparer, tu vas être en retard… la première semaine, ça serait gênant quand même….
 
Dylan vient de rentrer en cm1… cour moyen… le petit n’aime pas cette appellation… « Je ne suis pas moyen, je suis doué ! Je travaille tout les soirs » il faut dire, il s’ennuie en cours… trop facile… alors il bosse… il ne sait faire que ça. Le grand entre en terminale… c’est de son age dit en plaisantant sa mère… Enfin Mathieu fait l’homme à la maison, c’est dur pour elle de voir son fils grandir… Depuis le départ de son mari, il y a tout juste 9 ans… Le jour de la naissance de Dylan,  Math n’est plus le même… du tout. Comme si il avait brusquement grandi, comme si il avait compris.
 
- Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan
- Ecoute, ne fait pas ta chochote, faut aller en cours maintenant, tes copains vont se foutre de toi si tu fais semblant d’être malade…
- On dit pas « foutre » à son fils… et je suis vraiment malade
 
Dylan est très à cheval sur l’éducation… plus que sa mère… son rêve ? Être un fils modèle… mais vu certaines conneries qu’il fait, c’est loin d’être gagné
 
- Maman…
- Plus tard…
 
 
Jour 3
 
- Madame Manouche ?
- Oui ?
- C’est l’infirmière de l’école… c’est à propos de votre fils…
- Il lui est arrivé quelque chose ?
- Il est tombé dans les pommes…
 
Si seulement les mères écoutaient un peu plus leurs enfants… puisqu’il le disait qu’il ne se sentait pas bien…
 
- Maman ?
- Oui ?
- On va ou ?
- On va à Trousseau…  
 
Trousseau, l’hôpital des enfants… beaucoup y rentrent… beaucoup y sortent… d’autres y restent. Trousseau… ce nom devrait faire peur, les enfants y sont pourtant, pour la plupart, complètement étranger…  
 
- C’est quoi Trousseau ? Tu as perdu tes clés ?  
- Non.
 
Sèche est la réponse, grand est l’amour… y a-t-il une relation de cause à effet ? Dieu soit loué non…
 
- Voila docteur, je ne sais pas, c’est à propos de mon fils, il se sent mal… au début je croyais que ce n’était que du cirque pour ne pas allez à l’école, mais ça a duré tout le début de la semaine, et aujourd’hui, il a fait un malaise…  
- Il a des allergies ?
- Oui pollen… mais en septembre docteur…
 
C’est la première fois que Dylan se retrouve dans un hôpital… il n’aime pas trop ça, d’habitude, il va chez le pédiatre… il déteste la pédiatre, et ses vilaines piqûres… c’est pour son bien dit sa mère… un jour, il prendra un stylo plume et le plantera dans le bras de son frère… « pour son bien »… non, il ne le fera pas bien sur… trop peur des représailles.  
 
- Déshabille toi mon petit s’il te plait.
- Non !
- Comment ça non ?
- Ma mère m’a dit de ne pas écouter les messieurs que je ne connais pas bien… et surtout pas de me mettre tout nu…
- Excusez le docteur… il est pudique pour son age… je n’ai même pas le droit de lui faire prendre son bain et c’est son grand frère qui s’en charge… Dylan, ça suffit maintenant, et obéis au monsieur.  
 
Dylan est dans la moyenne de son age… ni grand ni petit, juste mignon… ou beau comme dirait la voisine. Pourtant, il déteste se mettre nu devant les autres… à la piscine c’est l’horreur… le seul devant qui il accepte, c’est son frère…  
 
 
Flashback : Jour -380
 
Eté, Dylan a tout juste 8 ans…
 
- Jveux être seul dans la salle de bain !
- Mais enfin, tu me fais quoi la ?  
- Laissez moi !
 
Dylan s’enferme dans la salle de bain, il pleure… Pourquoi ils le regardent, il est normal… il veut être seul, seul avec lui-même… la salle de bain, c’est le seul moment ou il peut se regarder, voir qui il est, comment il est… il n’est pas question qu’on lui pique ça…
 
- Ouvre Dylan, ordre de ton frère !
- NON
- Allez… chuis fait comme toi, laisse moi rentrer…
- Non… jveux pas, laisse moi…
- Je défonce la porte…
 
Habituellement, c’est une menace… et ça vaut ce que ça vaut… mais quand on a le sang bouillant comme Mathieu, on ne fait même pas attention à tout ces principes la…  
 
- Putain la porte !
- Oups… jvais me faire tuer la… bon, ba voila, jte vois, ça change quoi ?
 
Ca change rien, rien de rien… s’en suivit une très longue conversation entre les deux garçons… une conversation de confiance que l’on ne peut avoir qu’avec son frère… son frère lui avait montré, que lui aussi était pareil… oh, un peu plus poilu, mais bon… pas de quoi casser une porte… ni s’enfermer dans la salle de bain pour pleurer pour rien… ouais, Mathieu avait le droit de le voir, lui et lui seul… pourquoi ? Dylan n’avait même pas encore saisi que cela s’appelait la confiance…
 
 
Jour 3, suite
 
- Allons mon garçon, déshabille toi maintenant…  
 
Dylan n’avait pas le choix… quelle merde… trouver quelque chose… vite…
 
- Je suis pas malade, j’ai menti !
 
Pour mentir, ça il mentait… il ne s’était jamais senti aussi mal… mal à la tête, au ventre, crise de délire, baisse de tension… depuis le début de la semaine cela durait… mais il ne pouvait pas l’avouer, pas devant ce mec qui voulait le voir…  
 
- …
- …
- Aie
- Que cela te serve de leçon
 
Le rendez vous n’avait pas duré plus longtemps, Sophie s’était excusée devant le docteur, platement, puis avait quitté la place avec son fils… la gifle, il ne l’avait pas volé… obliger sa mère à quitter son travail, à aller à Trousseau pour un simple mensonge… Certes, il toussait un peu… un simple rhume des foins pensait elle… mais en fait non… Sophie était rouge de colère, Dylan de honte… Si Mathieu avait vu ça, il aurait fait la blague classique et stupide des deux tomates… mais il n’était pas là, et cela aurait de toute manière énervé sa mère… au dessus des rougeurs, des larmes, celles d’une petit garçon qui avait réellement mal au ventre.  
 
 
Jour 15
 
- Madame Manouche, ça ne peut plus durer… c’est le 3ème malaise en 15 jours ! Votre fils à sûrement un problème… vous êtes sur que c’est de la comédie ?  
- Oui… c’est lui-même qui l’avoue… que voulez vous que je fasse ?
- Je ne sais pas… vous avez essayé le psychologue ?  
 
Le psychologue… Bien sur… quand la maladie ne vient pas du corps, elle vient de la tête… cela est une très bonne idée, encore faut il savoir l’expliquer à son fils…  
 
- Tu vas allez chez un psychologue…
- Un quoi ?
- Un monsieur qui soigne les problèmes que l’on a dans la tête…
- Mais j’ai pas de problème dans ma tête ?  
- Si
 
Une mère surchargé de travail, avec un petit garçon qui fait semblant d’être malade… ça a du mal à prendre son temps pour expliquez les choses…. Pour un petit garçon, apprendre qu’il a un problème de la bouche de sa propres mère, c’est un réel problème…  
 
 
Jour 20
 
- Merci docteur d’avoir accepté ce rendez vous aussi rapidement…
- C’est normal madame Manouche, c’est mon métier… quel est donc le problème de ce petit ?
- Il s’invente des maladies pour ne pas allez en cour…  
- Mhhh… je vois… laissez moi seul avec lui je vous pris…
 
Le couchemar peut commencer… Des tableaux d’un autre siècle, des revues et des livres que l’on croirait encore plus anciens, des meubles qui ont fait la guerre… et un vieux monsieur barbu, avec ses petites lunettes rondes et son halène de tabac froid… vous n’êtes pas dans les années cinquante, juste chez un psychologue… mais il est vrai que la différence entre les deux est bien minime, surtout lorsque l’on a 9 ans, mal au ventre, à la tête, et qu’on ne sait même pas pourquoi on est la, si ce n’est qu’on est malade…  
 
- Raconte moi tout !
 
Dylan voudrait bien, mais raconter à ce pauvre monsieur qu’il sent mauvais ne doit pas être la meilleure des choses à faire… même à 9 ans on peut comprendre ça, et Dylan décide de s’abstenir… mais que lui dire… qu’il est vraiment malade et qu’il n’a pas voulu l’admettre pour ne pas se montrer devant un monsieur ? Ca serait se dévoiler, et devant ce monsieur, ça serait pire… et en plus, ça le conduirait directement à la case hôpital… non, pas question.  
 
- Et bien, tu as perdu ta langue ?
 
Une heure de question sans réponse, c’est sur, ça énerve, et les psychologue n’aiment pas perdrent leur temps, surtout lorsqu’ils se rendent compte de l’inefficacité de leur méthode…  
 
- Madame, votre fils n’est pas un malade imaginaire, il a juste des problèmes comportementaux…  
- C'est-à-dire ?
- J’ai bien peur qu’il ne soit qu’une forte tête… un prémices à la crise d’adolescence…  
- Mais il n’a que neuf ans, vous ne pouvez pas dire ça…
- Je connais bien mon métier… il se moque du monde vous savez, le mieux est de prendre le taureau par les cornes… envoyez le dans un institut spécial, ça le calmera… mieux vaut ça avant qu’il ne dégénère.  
 
Ou avant que le psy ne dégénère… au choix.  
 
 
Jour 22
 
- Il est hors de question que tu envoies Dylan la bas… c’est n’importe quoi, il n’a jamais rien fait de mal…
- Il simule la maladie, je n’en peu plus Mathieu… tu dois comprendre que je suis votre mère et que je veux votre bien… je n’en peu plus, c’est trop dur, par trois fois j’ai du quitter mon bureau pour rien… il me met dans des situations impossibles… avec les médecins, avec son école… Tu dois comprendre qu’il n’y a pas d’autre solution… je ne vais pas me mettre à le taper non plus ?  
 
Certes, cogner n’est pas une solution… ouvrir les yeux en serait une…
 
- Non, il est hors de question, tu peux pas faire ça à mon petit frère…
- C’est déjà décidé, j’ai appelé le centre, ils veulent bien de lui, le temps qu’il faudra… c’est pour son bien…  
 
Vous vous rendez compte du nombre de conneries qu’on peut faire par amour ou pour le bien de quelqu’un ? Dylan lui, continue de pleurer… ce n’est pas qu’au ventre et à la tête qu’il a mal… c’est au cœur…
 
 
Jour 44
 
- Madame Manouche ?
- Il faudrait que vous veniez chercher votre fils au plus vite…
- Qu’est ce qu’il a fait ?
- Rien… on a juste découvert qu’il ne simulait aucune maladie…
- Comment ça ?
- Votre fils est réellement malade…
 
Notez le temps qu’il a fallu pour s’en rendre compte… 44 jours à partir des premiers symptômes, c’est une bonne moyenne….  
 
 
Jour 45
 
- Dylan, il faut absolument que tu ailles chez le médecin !
- Non, je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas… j’ai rien… pas chez lui…
 
Sophie ne savait plus quoi faire… elle ne comprenait pas… pourquoi cette peur du médecin ? Pourquoi cette maladie ? Et qu’était ce ? Pourquoi n’avait elle pas compris ? Elle voulait pleurer toutes les larmes de son corps, mais pas une ne voulait sortir… pas devant son fils, elle n’était pas prête pour accepter ses erreurs…  
 
- Et si j’allais avec toi ?
- Tu ferais ça Math ?
- Bien sur… j’irais partout avec mon petit frère adoré…
-… D’accort alors…
 
Il y a de ces miracles que la science ne peut expliquer… la science ne connaît pas encore la fonction mathématique de la relation confiance, et oui, bien des mystères restent entier pour nos amis scientifiques…  
 
 
Jour 46
 
- Pourquoi n’êtes vous pas venu avant ?
- C’est grave docteur ?
 
Ca dépend, quand on est inconscient, rien n’est jamais grave…  
 
- Oui… votre fils a une maladie avancé… il va lui falloir du courage… si vous étiez venu au début des symptômes, ça n’aurait pas causé de problèmes, mais la, nous allons devoir le garder en observation… de toute manière, si ça continue, il ne pourra plus se déplacer par manque de forces…  
 
Certes, Dylan était faible… toujours aussi beau, maigre, élancé, toujours le même sourire… mais faible… son ventre, ses jambes qui ne le soutenaient plus… et lui, nu comme un vers devant toute cette agitation… heureusement, son frère était la et lui tenait la main… ça lui suffisait…  
 
Pour le moment…
 
 
Jour 68
 
Cela faisait plus de 20 jours que Dylan était en observation à l’hôpital… le temps passait lentement de cette manière… son frère et sa mère venaient le voir tout les jours, Dylan sentait qu’il allait mieux…  
 
- Regarde petit frère, tu as reçu une lettre de ta classe… ils te souhaitent un bon rétablissement…
 
C’est un classique…
Malgré cette présence fraternelle et maternelle, voir même amicale, il manquait quelque chose à Dylan… quelque chose qu’il lui manquait depuis déjà 9 longues années…  
 
 
Jour 103
 
- Grand frère ?
- Oui ?
- Tu as retrouvé papa ?
- Maman t’a expliqué qu’il avait disparu…
- Tu mens… je le sais… je le sens… il est la quelque part… tu le cherches… je t’ai déjà entendu plusieurs fois te disputer avec maman à cause de lui… il est ou…
- Je ne sais pas…
- Raconte moi…
- Te raconter quoi ?
- Pourquoi il est parti…
 
 
Flashback Jour – plusieurs années… 9 pour être précis…
 
Mathieu avait 8 ans, il venait d’avoir un petit frère… il était là, il a tout vu…
 
-  Je me casse…
- Quoi ? Mais… et les enfants ? Et Mathieu, et Dylan ?
- Démerde toi
- Tu peux pas faire ça, pas maintenant… Tu peux pas abandonner tes enfants… ta femme…
- Laisse moi… Laisse moi pleurer, Laisse moi partir…
 
Mathieu ne savait pas… il ne savait pas que son père en aimait une autre, il ne savait pas que son père était lâche, il ne savait pas qu’il avait peur… il ne savait pas…
 
Que son père n’était pas fait pour être père…
 
Lui le savait… il savait qu’il était incapable, il savait qu’il ne pouvait pas élever ses enfants, il le savait… il le voyait avec Mathieu, il n’y arrivait pas…Il ne voulait pas… plutôt que de donner un mauvais père à Dylan, autant ne pas lui en donner du tout…
 
Il a fait les deux.  
 
 
Jour 227
 
- Grand frère ?
- Oui ?
- Tu m’aimes ?
- Oui
- Tu m’aimeras toujours ?
- Oui bien sur…
 
Un baiser sur le front, une main serrée… d’après les médecins, Dylan allait mieux… pourtant, il était toujours dans son lit d’hôpital…  
 
- Tu crois que je vais sortir ?
- Bien sur… et quand tu seras dehors, je t’emmènerais manger une pizza !
- C’est vrai ?
- Promis… bien sur que c’est vrai…
- C’est cool alors…vivement…
 
 
Jour 342
 
- Je l’ai retrouvé…  
- C’est vrai ?
- Oui, je lui ai parlé, je l’ai vu…
- Il pourra venir me voir ?  
- J’espère… il a peur, peur que tu ne le juges, peur de te décevoir, peur de te mettre en colère…  
- Dis lui de venir… Dis le lui… s’il te plait…
 
Il n’est jamais venu.
 
Jamais.
 
 
Jour 365
 
Un an, un an pile après le début de la maladie de Dylan, un an après toutes ces stupidités… un an… Les médecins lui disent qu’il va mieux, qu’il sortira bientôt… il lui disent ça… Ils disent tous ça…
 
 
Jour 366
 
Ce matin, j’ai reçu un SMS
 
De mathieu.
 
« Ton Fils, Dylan, Est mort dans la nuit, les médecins le pressentaient depuis quelques mois. »
 
Tous des menteurs… mais je le savais…
 
C’est aujourd’hui que j’ai compris que j’avais commis une erreur… une grave erreur…
 
Ecrire tout cela ne sert à rien… strictement à rien… une plume ne répare pas plusieurs années de manque… une plume ne répare pas l’erreur d’un père…  
 
J’ai répondu à Mathieu …
 
«  Tu étais la ? »
 
et lui-même
 
« Oui »
 
D’après ce que je sais, les dernières paroles de Dylan furent : « Papa »
 
Il est mort une larme à l’oeil, et toujours ce même magnifique sourire au visage… lui aussi avait compris… lui aussi savait que c’était fini… il n’avait pas connu son père, mais il avait toujours ce même sourire… toujours…
 
Et moi…
 
J’ai compris ce qu’était le rôle d’un père… mais trop tard…
 
C’est toujours trop tard… Toujours…  
 
Dylan…
 
Pardon.

n°9526661
galaxia_28
Posté le 18-09-2006 à 19:39:15  profilanswer
 

   
Salut! J'aime bien ton texte, il est émouvant et parle d'un des grands malheurs de la vie: perdre un enfant. Mais j'ai deux trois conseils à te donner( bien entendu, ça n'engage que moi, je cherche juste à te donner des conseils objectifs).
 
 Je trouve que tu met trop de "trois petits points". Ca alourdit beaucoup ton style et le rend plus lent, pas vraiment "fini".
 

Citation :

Ecrire tout cela ne sert à rien… strictement à rien… une plume ne répare pas plusieurs années de manque… une plume ne répare pas l’erreur d’un père…J’ai compris ce qu’était le rôle d’un père… mais trop tard…  
C’est toujours trop tard… Toujours…

 C'est très répétitif. Comme ici:

Citation :

Mathieu ne savait pas… il ne savait pas que son père en aimait une autre, il ne savait pas que son père était lâche, il ne savait pas qu’il avait peur… il ne savait pas…  
 
Que son père n’était pas fait pour être père…
 
Lui le savait… il savait qu’il était incapable, il savait qu’il ne pouvait pas élever ses enfants, il le savait… il le voyait avec Mathieu, il n’y arrivait pas…Il ne voulait pas… plutôt que de donner un mauvais père à Dylan, autant ne pas lui en donner du tout…  
 

Tu redit souvent les mêmes idées, ce qui ne les rend pas plus explicites ou émouvantes, au contraire.
 
 Tu sépares quasiment toutes tes phrases par un retour ligne, ce qui donne un coté haché à ton texte.  C'est bien une ou deux fois, mais le répéter tout le temps, ça devient lourd.  Sinon, ce serait bien (selon moi), de rajouter quelques descriptions, de plus étoffer ton texte. Je sais que le but n'est pas d'en faire un texte descriptif, mais ça permettrait de plus s'imaginer les personnage, leurs émotions, leurs mimiques... De faire notre petit film intérieur, quoi.  
 

Citation :

Malgré cette présence fraternelle et maternelle, voir même amicale, il manquait quelque chose à Dylan… quelque chose qu’il lui manquait depuis déjà 9 longues années…


Citation :

 Tous des menteurs… mais je le savais…  
 
C’est aujourd’hui que j’ai compris que j’avais commis une erreur… une grave erreur…  
 
Ecrire tout cela ne sert à rien… strictement à rien… une plume ne répare pas plusieurs années de manque… une plume ne répare pas l’erreur d’un père…


 
Tu laisse beaucoup de phrases en suspence, de sous-entendus. C'est (comme l'effet trois petits points ou répétition) bien qulques fois, mais au bout d'un moment on perd les pédales à devoir tout le temps chercher à quoi se réfère telle ou telle chose.
 
En fait, on dirai même que tout n'est pas très clair chez toi non plus, sur ce qu'il s'est passé entre la mère et le père, les enfants, la maladie de Dylan...ect. Pourtant, c'est indispensable ( à mon sens) de connaitre le déroulement et la fin d'une histoire comme celle-là, pour en dévoiler peu à peu le sens, les rebondissements, l'impact du passé des personnages sur leur présent, et ainsi de suite, au lecteur.
 
Bon, je vais m'arrêter là, quand même  :whistle: lol
 
Mais tu a de très bonnes idées dans ta nouvelle, par exemple le défilement des jours: on a peur avec ton personnage, on se demande si il va s'en sortir, qui est vraiment son père, si il va venir. Le fait que tout le monde (sauf les lecteurs) semble croire que Dylan ne fait que semblant d'être malade, alors qu'il couve une grave maladie (on le préssent depuis le début), va aussi dans ce sens. La relation qu'a Dylan avec son frère est très belle, et il semble avoir une personalité vraiment attachante, bien que je trouve que tu ne mets pas assez de temps pour la décrire, pour vraiment l'explorer à fond.
 
Voilivoilou, avec un peu de travail, ton texte peu devenir très bien! Bon courage ;)  
 
 

n°9546987
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 21-09-2006 à 12:06:02  profilanswer
 


— Vous savez quel jour nous sommes demain ?
— Oui, je sais Allan... Que pouvons-nous y faire, c’est immuable...
 
 
                                               ***
 
 
— « ... ils se marièrent et eurent beaucoups d’enfants. »
Jacqueline referma le livre de contes dont elle lisait une histoire, souvent la même, tout les soirs à sa fille Sarah. « Allez, tu dors maintenant, il y à école demain. »
— Maman ?
— Oui ma chérie.
— Est-ce que les maisons ça pleurent ?
— Quoi ? Qu’est ce que tu racontes ? Bien sûr que non, les maisons ne pleurent pas ! Jacqueline connaissait assez les enfants pour savoir qu’ils posaient beaucoups de questions mais là, celle-ci était... rigolotte venant de la bouche de sa fille. « Pourquoi, tu entends la maison pleurer, ma chérie ? »
— Oui, la nuit et ça me réveille.  
Et sarah s’endormit avant que sa mère ne lui donne le baiser rituel sur son front.
Jacqueline alluma la veilleuse et sortit en laissant la porte entrebaillée.
 
 
                                                      ***
 
 
— Immuable ? Vous avez dit immuable ? Mais c’est une aberration ! ils vont tous se faire massacrer !
— Et bien, allez-y ! Moi je ne bougerai pas le petit doigt. C’est immuable.
 
 
                                                      ***
 
 
Thomas W. Wood rentra tard ce soir là. Il avait eu une crevaison sur la route, une demie heure à peine après avoir quitter Montpelier, la capitale du Vermont où il avait une galerie d’art.
Thomas téléphona à sa femme, Jacqueline, pour prévenir qu’il serait en retard.
 
 
                                                     ***
 
 
— Mais vous n’avez que ce mot là à la bouche ? Immuable, immuable ! Vous êtes le sheriff de cette ville ; vous devez défendre et protéger les citoyens, c’est écrit juste au dessus de la porte du bureau !
— Ecoutez Allan, d’une, vous baissez le ton, je suis encore votre supérieur hiérarchique. Deux, ce n’est pas parce que nous sommes le 27 mars demain que ça va recommencer. Et si c’était le cas, vous aurez beau faire quelque chose, ils mourront. Et tous ceux qui les aideraient par la même occasion.
— Je n’y crois pas à vos conneries de revenants. Ce n’est que superstitions et coïncidences.
— Faites comme bon vous semble. J’ajouterai votre nom à la liste des victimes...
 
 
                                                      ***
 
 
Jacqueline dormait depuis un bon moment déjà quand Thomas rentra. Sa roue de secour était dégonflée et il avait dû faire appel à un dépanneur pour la réparation. Exténué, il monta directement à l’étage, non sans avoir carresser leur chien, Carter, au préalable.
Alors qu’il se dirigeait dans la salle de bain, il entendit la voix de Sarah qui parlait à quelqu’un. Thomas jeta un œil par l’entrebaillement de la porte. Personne dans le lit.
Il ouvrit la porte et entra. Pas de Sarah dans la chambre.
— Je sais où tu te caches, tu veux faire peur à papa, hein ?
Thomas était maintenant face au placard, il mit les mains sur les poignées et tira d’un coups sec vers lui.
— « BOOOUH !»  
 
 
                                                      ***
 
 
Jacqueline se releva brusquement, tendue, transpirante. La détonation l’avait brusquement arrachée de son sommeil. Dans la précipitation, et en voulant allumer la lumière, elle fit tomber la lampe de chevet qui se brisa par terre. Elle se dirigea à tâton hors de la chambre.
Arrivée dans le couloir, elle appuya plusieur fois sur l’interrupteur qui refusait de fonctionner. La maison n’avait plus de lumière.
— Sarah ? Sarah, tu vas bien ma chérie ? Maman arrive, ne t’inqiète pas !
 
 
                                                     ***
 
 
Allan Rosebud, l’adjoint du sheriff, arrivera à la propriété des Wood à 1h54 comme l’indiquait sa main courante.  
Après avoir déposé le sheriff Hubbard chez lui, à la fin de la patrouille, Allan avait voulu faire un tour du côté de chez Thomas W. Wood et sa femme pour « se rassurer », suivant ses termes, avant de ramener la voiture au bureau.
Bien que le véhicule de Thomas soit garée dans l’allée, bien que le calme régnait, Allan Rosebud ne put s’empêcher de vouloir aller faire un petit tour sous les fenêtres. Il prit sa lampe torche mais celle-ci refusait de fonctionner.
— Zut, elle marchait pourtant tout à l’heure. Tant pis, je vais juste voir à la porte d’entrée et je rentre me coucher.
 
 
                                                     ***
 
 
Quand le téléphone réveilla le sheriff  Hubbard à 7h22 le mardi 27 mars 1952, celui-ci savait que la journée serait une journée remplie de cadavres.
On découvrit le sheriff adjoint dans l’entrée, le corps mutilé. Surement attaqué par le chien des Wood car Carter gisait, une balle dans la tête, à côté d’Allan.  
En face de l’entrée, en haut de l’escalier taché de sang, pendait le bras de Jacqueline. Elle aussi était morte d’une balle dans la tête.
Toujours à l’étage, dans la pièce du fond, près de la salle de bain, on retrouva Thomas W. Wood une balle dans la tête également, allongé sur le dos devant un placard ouvert, vide, à l’exception d’un révolver posé là sur l’unique étagère.
On débarassa la maison des cadavres.  
Allan Rosebud était vieux garçon et sans famille. Personne ne réclamerait son corps.
Les Wood, Thomas et Jacqueline, étaient un jeune couple qui avait emménagé un an plus tôt. Sans enfants et sans désir d’en avoir.
 
 
                                                     ***
 
Rupert Hubbard, coroner du comté de Washington s’approcha de son frère , le shériff Hubbard. «  Tu croit que c’est encore elle ? »
— Pas de doute, c’est bien Sarah. Regarde dans le jardin. La balançoire.
Rupert Hubbard regarda dans la direction que son frère lui indiquait et, sans grand étonnement, il vit la balançoire qui se déplaçait d’avant en arrière ; sans personne dessus pour la mouvoir. « Oui, c’est bien Sarah. Elle n’aura jamais fini de se venger ?! »
— À qui le tour maintenant ?

n°9546998
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 21-09-2006 à 12:08:57  profilanswer
 

— Oh non ! Carter ! Vilain chien ! Tu as encore ramené une de tes proies dans la maison !
Lisbeth en avait plus qu’assez de son golden retriever. En fait c’était surtout sa sale habitude de ramener le produit de ses chasses et de les déposer à ses pieds.  
Beurk.
Parce que, dans le fond, Carter était un bon chien. Lisbeth et son mari l’avaient récupérés devant leur boite à lettre un an auparavant. Il était là, assis bien sagement, attendant, comme si ce chiot savait que sa future vie de chien allait se passer dans cette maison.
Lisbeth ramassa le petit cadavre encore tout sanguilonant avec du papier journal et le mit dans un sac poubelle qu’elle referma. Elle carressa son chien et lui donna une friandise ; une de celle qu’elle avait vu à la télé, sur la chaine cablée.
Carter, tout heureux que sa maîtresse lui porte de l’affection pour le cadeau qu’il venait de lui offrir se mit à tourner en rond sur lui-même, puis sur le dos et finalement se coucha non sans avoir pousser un grand soupir de satisfaction.
Pour occuper le temps qui restait avant l’arrivée de son mari, Lisbeth entreprit le nettoyage de l’entrée et surtout d’enlever le sang du tapis avant qu’il ne coagule. Andrew s’occupera d’aller enterrer le cadavre dans le jardin.
Andrew est le sherif de Newfane dans le Vermont et occasionnellement le mari de Lisbeth car son travail l’accapare beaucoup. Surtout ces derniers jours.
Comme Andrew ne rentrait toujours pas, Lisbeth se servi une grande tasse de café, alluma la télévision et s’asseya dans son fauteuil, les jambes sur l’accoudoir comme à son habitude. L’écran diffusait le journal de la chaine locale et on pouvait voir une journaliste interwiever le sherif devant son bureau :
— Sherif, un nouveau né à encore disparu ce matin alors qu’il était sous la surveillance de sa mère. Cela fait le quatrième enlèvement d’enfants en bas âge ce mois-ci et je ...
— oui vous avez raison, il s’agit de la petite Eleonor, le premier enfant des Mc Kinsley et je peux vous assurer que depuis que ses parents nous ont signalés sa disparition, le bureau du sherif a tout mit en œuvre afin de la retrouver.
— Une rumeur semble indiquer que le ravisseur pourrait être une femme qui n’arrive pas à avoir d’enfant et qui ...
— ... comme vous le dites si bien, ce ne sont que des rumeurs. A l’heure actuelle, toutes les routes du comté de Windham sont surveillées soit par des voitures de police ou des bénévoles de Newfane et des patrouilles sont en train de ratisser les bois et toutes les zones où un véhicules ne passe pas.
— Sherif, je crois que vous et votre femme attendez un heureux évènement d’ici quelques jours, ces disparitions ne vous font-elles pas peur pour votre sécurité ?
— Je vois que vous êtes bien renseignée, oui ma femme et moi attendons un enfant et non nous n’avons pas peur ; avant ce soir, le ou les ravisseurs de la petite Eléonor seront arrêtés. Je n’ai plus de déclaration. Merci.
— Voilà, c’était DeeDee Goldwater, en direct de Newfane, comté de Windham pour KBC1.
Lisbeth était folle de rage. « Connasse de journaliste » éructa-t-elle, « qu’est ce que ça peut lui apporter de dire que je suis enceinte ? » « En tout cas, Andrew n’est pas prêt de rentrer avec cette histoire d’enlèvement. ». Lisbeth se releva difficilement de son fauteuil, éteigna la télé. « C’est vrai qu’il y a eu trois autres disparitions d’enfants ce mois-ci. Que des nouveaux nés. D’abord le petit des O’Reilly, juste à côté de chez eux. Puis les jumeaux  Johnson ; l’un après l’autre, à deux jours d’intervalles ! ». « Puisque qu’Andrew ne rentrera sûrement pas avant ce soir, je vais aller moi-même enterrer le butin de Carter ».
Andrew B. Geoffroy bouillait intérieurement. « Quelle conne cette DeeDee. Toujours LA question pour vous destabiliser. Je crois que cette fois ci je m’en suis pas mal sorti. ». Il profita pour s’eclipser dans son bureau afin de donner un coup de fil à sa femme pour prendre de ses nouvelles. Avec l’accouchement qui devait arriver sous peut il était rassuré d’entendre sa voix, et ca me redonnera un petit coups de fouet, pensa-t-il. Mais il n’eut que la tonalité qu’en retour. Déçu, il raccrocha et se remit au travail ; il n’y avait pas de temps à perdre avec la disparition de la petite Eleonore.
Quand Lisbeth décrocha le téléphone son correspondant raccrochait au même moment...
— Si c’est important il rappelera et ... Elle ne finit pas sa phrase, une grosse contraction était en train de la plier en deux. Respire, respire, voilà, oui, comme ça... Elle resta encore quelque minutes accroupie, le temps de constater si il n’en arrivait pas une deuxième et jeta machinalement un coup d’œil sur la petite valise qui était à côté de la porte d’entrée, celle contenant ses affaires pour la maternité.
Une fois l’alerte passée, Lisbeth sorti dans le jardin et se dirigea vers la grange pour aller chercher la pelle. Elle n’entrait pas souvent dans cette partie de la maison qui était plus le domaine d’Andrew ; en tout cas elle constata que le rangement n’était vraiment pas la première qualité de son mari. Lisbeth avait beau chercher du regard, elle ne trouvait rien qui puisse ressembler à une pelle dans ce capharnaüm. Tout en cherchant et en faisant un peu de rangement, Lisbeth s’interrogea sur la manière dont il fallait creuser pour enterrer un cadavre : grand, profond ? Et est ce que Carter n’irait pas le re-deterrer ? Oh là là, je risque d’accoucher d’une minute à l’autre et je suis en train de chercher une pelle pour creuser un trou. Tout serait si simple si Andrew était là. Et puis zut, ça attendra.  
Lisbeth fit demi-tour et tout en continuant à jurer sur le rangement de la grange elle se prit les pieds dans un seau, tomba en avant.  
Andrew reposa sa tasse de café sur le bureau, il relisait le rapport des premières constatations de la patrouille de police qui était intervenue chez les Mc Kinsley et une chose l’intriguait. Il avait dû lire une bonne dizaine de fois ce rapport et c’est seulement maintenant qu’il voyait ce détail . Mme Mc Kinsley avait signalé la présence d’un gros chien qui trainait dans le quartier, ce matin très tôt. « Sûrement un bâtard de vagabond » avait-elle précisé.
Andrew reprit sa tasse de café et avala le liquide bouilland sans s’en apercevoir. Il étudia les autres rapport des enlèvements qui étaient étalés sur son bureau. «  Bingo ! C’est cela, oui ! tous signalent la présence d’un chien le jour même ou la veille des disparitions. » Andrew appela son adjoint et lui demanda d’interroger de nouveau touts les témoins qui avaient vu le chien : « il y a des chances que ce clebs ai un propriétaire et je mettrai ma main au feu qu’on tiendra le coupable des rapts ».
Ce n’est pas la douleur de la chute qui réveilla Lisbeth, oh, non. Cette douleur là, c’était celle d’un bébé qui a décidé de sortir. Lisbeth s’asseilla contre le mur de la grange et se rendit compte que le travail avait commencé. « Que faire, je suis toute seule, assis comme une idiote dans une grange poussiéreuse, incapable de bouger et personne qui puisse m’entendre si j’appelle à l’aide. » Lisbeth se mit à pleurer, incapable de réfléchir, elle commencait à paniquer. Quand elle releva les yeux, Carter était assis devant elle, sa tête penchée sur le côté comme si il essayait de trouver une solution.
— Carter ! Mon chien ! Va chercher, va chercher du secour mon chien ! Allez !  
Carter ne bougait pas. Il pencha juste la tête de l’autre côté et remua sa queue plus vite.
— Bordel de chien ! s’époumona Lisbeth, qu’est ce qui m’a foutu une bête pareil. Incapable ! Va donc aboyer pour prévenir les voisins !  
Et Carter ne bougea pas plus malgré les insultes de sa maîtresse.
Puis Lisbeth cria. Fort. Très fort. Son bébé commençait à sortir.  
Lisbeth accouchait là, assise par terre avec comme spectateur un gros chien idiot qui penchait la tête, tantôt à droite, tantôt à gauche.
 
Un gros chien.
Le même que celui qui avait été apperçu tôt ce matin devant la maison des Mc Kinsley. Ce même gros chien qui vagabondait dans le quartier la semaine où les jumeaux des Johnson avaient disparus.
— Carter ? Carter, recule ! Doucement mon chien ! Gentil ! Carter arrête !
Non Carter, NOOOONNNN !!!
 
 
 
 
 
 
 

n°9713339
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2006 à 15:34:42  answer
 

up!

n°9720118
Profil sup​primé
Posté le 15-10-2006 à 19:00:38  answer
 

:hello:  
Un petit texte!!!

Citation :


Quand elle se réveilla, Laure était allongé sur un sol dur et froid. Sa tête la faisait souffrir et elle ne pouvait plus bouger son bras. Elle ne se souvenait pas de ce qui s’était passée. Juste quelques bribes de souvenirs lui revenaient en mémoire : elle était dans un train puis elle voyait quelqu’un dans une chambre froide lui tirait dessus ; c’était tout.  
 Elle se releva, en s’appuyant sur son bras valide, et chercha dans sa poche arrière droite un briquet. Une fois allumée, la lueur que produisait la petite flamme lui permit de distinguer sur sa gauche des barreaux et sur sa droite un mur. Elle s’approcha des barreaux et discerna, de l’autre coté, une forme humaine, assise sur une chaise. Ce semblait être un homme assoupit. Elle l’appela mais il ne répondit pas.
 Elle dut attendre une heure pour que, ce qu’elle pensait être son garde, se réveilla. Il se leva et s’approcha de l’endroit où était emprisonné la jeune femme.
« Alors ? Tout se passe comme vous voulez ma p’tite dame ?
- Vous êtes enfin réveillait ! hurla presque Laure. C’est pas trop tôt ! Mais je voudrais d’abord savoir ce que je fais là ! Et qui vous êtes !
- Qui je suis vous ne le saurez pas ! Et de toute manière cela ne vous servirez à rien. dit-il calmement. Ce que vous faites là, je ne le sais pas. J’ai juste reçu l’ordre de veillait sur vous contre une coquette somme de mille € par jour. Mais il semblerait bien, il termina sa phrase dans un long soupir, que tout le monde a déserté. » Un long silence s’installa. Au bout de quelques minutes l’homme reprit :  
«  Je vais vous ouvrir ! Mais je vous préviens vous ne quitterait jamais cette île vivante ! » dit-il « Cette île ? » pensa Laure.
 Il ouvrit la porte et laissa sortir la prisonnière. Puis il s’assit et s’endormit pour ne plus jamais se réveiller. Laure inspecta la pièce. Elle conclut, après avoir tout examiné, qu’il n’y avait rien d’intéressant à récupérer ici à part un vieux couteau à la lame effilée et une boite de premiers secours qu’elle glissa dans un sac. Elle regarda une dernière fois cet homme, qu’elle ne devait plus jamais revoir, et sortit de la salle par une porte dérobée.
 Elle se trouvait désormais dans un couloir, éclairé par un vieux lustre, qui se terminait par un coude sur la droite. Elle avança sereinement sans se poser de questions. Elle se sentait étrangement calme, presque rassurée. Pourtant elle savait qu’elle n’était pas en sécurité dans cet endroit mais cela ne semblait pas l’inquiéter. Elle arriva au fond du couloir et tourna à droite. Elle se trouva alors face à un mur. « Un cul de sac ? » se dit-elle. « Non ! Il y a forcément une sortie ! » Le seul élément, qui ressortait, était une tapisserie accrochée au mur de droite. Laure l’observa un moment puis la souleva, révélant une porte cachée. Elle ne semblait pas fermée. La jeune femme tourna la poignée et put alors admirait, en face d’elle, un magnifique escalier en colimaçon qui descendait dans l’obscurité. Elle ralluma son briquet et s’aventura sur les marches de marbre. Elle continua sa descente pendant une heure. Une fois en bas, elle se retrouva encore devant une porte. Porte qu’elle ouvrit sans aucune difficulté. Mais ce qui se trouvait de l’autre coté l’effraya. Plusieurs corps étaient crucifiés sur des croix de bois. La pièce elle-même ressemblait cependant plus à une salle à manger qu’au laboratoire de M. Foldingue. Elle marcha au milieu des cadavres pendant un long moment et aperçut au fond de la salle un évier remplit de sang. A coté il y avait un petit morceau de parchemin. Dessus on pouvait lire, écrit d’une écriture fine et soignée :
Vous ne trouverez le pardon que dans la mort,
Et si vous n’avez rien a vous reprochez c’est de toute façon le seul moyen de quitter cette île
 
Laure prit le morceau de papier et le glissa dans l’une de ses poches. « Que voulait dire celui qui avait écrit ces mots ? » se demanda-t-elle. L’idée de devoir se tuer pour abandonner cette île ne la réjouissait guère. Elle retourna vers la porte par laquelle elle était entrée, s’assit, et observa les cadavres pendant de longues minutes.  
 Elle sortit la trousse de secours de son sac. Dedans il n’y avait que du désinfectant, une paire de ciseau, des bandages et de l’aspirine. Elle se dit qu’elle n’irait pas loin avec cela.  
 Elle regarda autour d’elle cherchant une quelconque issue. Mais il n’y avait rien d’autre que le morts, l’évier… et elle. Elle leva les yeux au ciel espérant y trouver un dernier espoir, un signe de dieu. Mais, selon elle, elle trouva quelque chose d’encore mieux. Une fenêtre, et juste en dessous une croix de bois qui lui permettrait d’y accéder. Elle se leva et s’approcha de son « échelle ». Elle caressa doucement le cadavre et lui souffla des mots à l’oreille, comme pour le rassurer, lui demander pardon pour ce qu’elle allait faire. Elle sortit le couteau et le planta dans le corps. Elle s’appuya dessus et grimpa le long du mort.


Voili, voilou! :)                                  

n°9735709
Profil sup​primé
Posté le 17-10-2006 à 18:13:24  answer
 

Y'a pu personne?????!!!!!?

n°9738784
addtc
AuDessusDeToutCa
Posté le 17-10-2006 à 23:09:10  profilanswer
 

Un sourire.
Un sourire venait juste d'éclairer son visage. C'était suffisamment rare pour que je le remarque.
"— Tiens, tu souris"
Son sourire se fit plus large encore. Pour venir me voir aujourd'hui, Camille avait mis mes boucles d'oreilles. C'était bien là la seule marque de féminité qu'elle daignait afficher. Aujourd'hui, j'avais de la chance. Certes, elle était vêtue de son habituel survêtement peau de pêche Adidas, marié de longues noces avec un immonde pull en laine trop grand, dont le but était sans doute de faire passer Camille pour un jeune garçon. Mais là, exceptionnellement, elle avait mis mes boucles d'oreilles. Je les lui avais offertes contre la promesse d'essayer de ressembler un peu plus à une femme. Un soir, j'étais venu la voir chez elle, et elle tint promesse. Elle avait passé une magnifique robe rouge qui mettait ses formes superbes en valeur. J'étais tellement impressionné qu'il m'avait fallu un long moment avant que je ne me mette à lui parler.
"— Ouais, t'es le seul qui arrive à me faire faire ça !"
C'est toujours un peu banal d'écrire ça, quand on pond un texte, mais Camille n'avait connu que l'enfer. Enfant non désirée, sa mère la rejetait et elle le lui faisait savoir en permanence. Tout était occasion pour charger Camille de toutes les misères du monde, et en particulier les siennes. Son père, quant a lui un pasteur adventiste, était un homme d'une rigueur morale inflexible, sauf quand il obligeait Camille à le sucer, et ce dès l'âge de 6 ans. Commencer mon récit ainsi devrait pouvoir me dispenser de poursuivre, en me contentant d'une belle métaphore telle "Camille est passée par les chemins les plus boueux et les plus rocailleux de l'existence". Je la regardais, ses yeux brillants plongés dans mon regard. Comme tu es belle Camille !
" — Ton regard est brillant, quand je t'ai connu il était plutôt éteint".
C'était vrai. Son regard était vide et fixé dans le lointain. Camille était aussi accro à la drogue. Je l'ai aidée à s'en sortir. Ca a été difficile, mais je n'ai pas de mérite. Elle a fait tout le travail. Je la regarde encore. Merde, comme tu es belle Camille ! Après m'être surpris à laisser mes pensées vagabonder, je poursuivis :
" — Mais bon. Qu'est-ce qui t'amène ici ? Léon te fait encore des misères ?
— Oh non, lui, ça fait un bail que je l'ai plus revu ! Non, je suis venu pour te voir, tout simplement".
Ma respiration se faisait plus forte. Evidemment, je suis fou d'elle. Mais je ne peux surtout pas me permettre de tomber amoureux. D'ailleurs, pour une relation, il faut être deux. Je souris.
"— Ha ? C'est gentil ça.
— Ben ouais. Cool, non ?
— Mouais, et t'aurais pas besoin d'un autre petit service ?"
— Nan, enfin…
— Ha ?
— Voilà, je suis allé voir une voyante"
Je poussais un gros soupir et m'écrasais dans mon siège. Une voyante. Camille tu t'accroches vraiment à n'importe quoi
"—Et elle t'a dit que tu allais tomber amoureuse d'un flic ?
— Mais non, arrête ! Arrête avec ça"
Je me dissimulais derrière un sourire amer. Camille, tu n'as pas à essayer de me faire croire que tu es amoureuse de moi pour couvrir ton petit trafic. Tu l'as appris assez durement d'ailleurs. Camille dealait un peu pour s'en sortir. Elle avait un petit bizness de shit. Elle a bien essayé de me manipuler, comme elle le faisait avec tout le monde, et au début je dois bien avouer que ça marchait. Mais je m'en suis rendu compte assez vite. Avoir vécu ce qu'elle a vécu n'excuse rien. Je l'ai fait tomber, en flag. Par contre, j'ai voulu lui laisser une chance. Je me suis arrangé avec le proc pour qu'il se montre indulgent. Elle m'a rencardé sur quelques gros poissons de son quartier, et on a laissé filer, contre l'obligation pour elle d'aller en désintox. Ca a été dur. J'allais la voir de temps en temps, et on parlait longtemps. On est devenus amis et depuis je continue à l'aider comme je peux.
"—Ben quoi ? Y'en a des biens ! La preuve !
— Oui mais toi t'es pas pareil. Arrête de dire nimp !
— Ok, je me la ferme. Allez raconte.
— C'est une amie qui m'a indiqué son adresse. Au début je la croyais pas trop, mais j'ai été la voir.
— Tu sais, je t'ai déjà dis, ton avenir tu te le prends en main, c'est pas une…
— Je sais ! Mais écoute ! Donc, je vais chez elle, et là elle me raconte que j'ai beaucoup souffert...
— Tu sais, vu la façon dont tu es habillée, toujours en mec, et la façon dont tu sers les mâchoires, on peut facilement deviner que tu n'es pas née avec une petite cuiller en argent dans la bouche.
— Avec une quoi ?
— Ca veut dire qu'on voit que t'es pas bourge et que t'en as chié !
— Ha ! Ben pourquoi t'utilises toujours des mots compliqués aussi ? Mais bon, attends voir ! Elle tire des cartes et elle me dit qu'y a des gens qui veulent me faire du mal, et d'autres qui veillent sur moi.
— Ho ! Super ! Elle est vraiment douée ta voyante.
— Attend ! Elle me parle d'un rouquin dans la police, ça te la coupe ça ?"
Effectivement, j'étais roux, et on est pas nombreux dans la police, même si on l'appelle "la rousse".
"— Mouais… Et elle t'a dit que t'allais gagner au Lotto ?
— Non, mais elle m'a dit que j'allais rencontrer un type qui me ferait oublier tous les malheurs que j'ai connus, et que j'attendrais un enfant de lui très prochainement !
— Voyez-vous ça ?
— Ben ouais !".  
Et la son sourire illumina de nouveau mon bureau. Je n'ai pas pu le lui rendre, malheureusement. Un enfant ! Elle avait déjà son petit René, qu'elle a eu avec son ex, Léon. Oh, elle l'aime, c'est sûr. C'est peut-être même la seule chose qui la relie à la vie, mais elle a d'autres problèmes à régler avant d'avoir un autre gosse. Et maintenant, elle s'en va gober ça !
 
"— Ok, tu vas rencontrer le prince charmant, vous allez vous marier, vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants, mais qu'est-ce que je suis censé faire là dedans ?
— Ben rien, je te le dis, c'est tout !
— Tu veux avoir mon avis ?
— Ben ouais !
— Tu ne l'auras pas. En fait, tu sais exactement ce que je pense, mais bon si tu veux entendre ' Ouais ! Super ! Ok, alors Ouais ! Super
— Ho, tu fais chier !
— Excuse-moi. Mais ça m'énerve. Tous ces gens qui se raccrochent à n'importe quoi pour essayer de s'en sortir. Tu sais, ton avenir tu te le construis, et c'est pas parce qu'une voyante va te dire ' Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil' que tout va s'arranger !
— Ok, c'est bon. Arrête de te prendre pour ma mère. Bon, ben faut que j'te laisse, Léon a le gamin aujourd'hui, et faut que je lui amène."
Je fis une grimace, recula mon siège et me leva. Camille m'embrassa sur les deux joues.
"—Tu veux que je t'accompagne ?" Léon a eu la main lourde dernièrement. Camille m'avait demandé d'être présent lorsqu'elle lui confiait le gamin.
"—Non, c'est bon, y s'est calmé. Allez à plus".
Camille mit son bonnet de laine, je la raccompagnais jusqu'à la porte de mon bureau. Elle me fit signe de la main et disparût dans l'escalier.
Je rentrais dans mon bureau, et jetais un coup d'œil à l'horloge murale, elle indiquait 18 heures. C'est bon, je rentre chez moi. Je mis ma veste, je me promis de ranger le bordel sur mon bureau, comme tous les soirs.
 
Mon portable. Mon foutu putain de bordel de merde de portable. Je déteste quand il me réveille. Je regarde mon radio-réveil : 3:04 am. Merde. Je tâtonne, je le trouve, j'essaye de reprendre mes esprits, suffisamment en tout cas pour appuyer sur la bonne touche. Je vois que c'est Ludo qui m'appelle. Ludo à 3 heures du mat, c'est rien de bon ça. Je suis complètement réveillé.
" – Oui ?
— Alex ? C'est Ludo.
— Je sais.
— Ecoute, j'aurais préféré pas te réveiller, mais il vaut mieux que tu viennes. C'est Camille."
Images, sons, odeurs, souvenirs me viennent à la tête au fur et à mesure que Ludo me briefe. Le point du réveil ne clignote plus. Mon thorax ne se soulève plus. Des larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse rien y faire.
" – Alex ? T'es toujours là Alex ? Bon, écoute, on t'attend"
Je raccroche. Je hurle, je n'arrive pas à contrôler ce hurlement. Je ne contrôle plus rien. Je reste ainsi en caleçon agenouillé sur mon lit, à chialer comme un nourrisson.
 
3:24. Je suis sorti de la douche. J'ai encore mal. Je m'habille en vitesse. Jean, pull, baskets. Je sors, je cherche mes clefs. Merde, je sais jamais où je les fourre. J'appuie sur la télécommande pour déverrouiller les portes de la Mégane. Je m'installe au volant, je démarre, je mets le deux tons et le gyro. J'essaye de me calmer, je roule trop vite. La route défile, les quartiers les plus sordides passent devant moi. Je tourne à gauche, ligne droite. A droite. Les pompiers sont là, les collègues aussi. Ludo m'a vu, il a une sale tête. Je me range. Je respire. Je sors. Ludo vient vers moi, il ne dit rien.
" – OK Ludo, quel est le topo ?"
Il se retire. Les gars de la scientifique en combinaison blanche prennent leurs photos, et quelques échantillons. Camille est sur le sol. Son visage est bleu. Un filet de sang séché barre ses lèvres. Son survet est baissé sur ses genoux. Je m'approche, je m'agenouille. Rien de ce que je vois n'est réel. C'est un cauchemar. Je vais trouver le bouton reset. Mais là, curieusement, je ne montre aucune émotion. Le professionnel a repris les commandes sans doute. Je suis en mode automatique.
" – le décès a eu lieu il y a deux heures environs".
Le type de la scientifique me parle.
" – En fait, elle n'est pas morte tout de suite. Elle est resté comme ça pendant une bonne heure. Une ambulance du SAMU social l'a repérée, mais il était déjà trop tard."
Le type doit être savoir que Camille était ma protégée.
" – Je suis désolé inspecteur, c'est peut-être le genre de détail que vous ne voulez pas connaître pour le moment ?"
Je le regarde. J'ai pas encore la force de trouver mes mots, mais mon regard doit être suffisamment pro pour qu'il se décide à poursuivre.
" — Celui qui lui a fait ça est une brute ! Il l'a d'abord tabassée, à coups de poings. Ensuite, il l'a violée alors qu'elle était inanimée. Elle ne pouvait plus rien faire."
Je ne trouve toujours pas mes mots.
"— Non, mais elle m'a dit que j'allais rencontrer un type qui me ferait oublier tous les malheurs que j'ai connus, et que j'attendrais un enfant de lui très prochainement !".
Cette phrase, je l’entends encore. On a retrouvé le type un peu plus tard, ça n'a pas été difficile, avec l'analyse ADN de son sperme. Un petit caïd de banlieue. Cette salope de voyante avait raison, il lui a fait oublier tous ses malheurs. Et avec ce que Camille avait vécu, elle ne pouvait pas utiliser de moyen de contraception. Techniquement, elle était enceinte.
Je déteste les voyantes.
 
Je déteste les voyantes.

n°9761122
druduss
Posté le 20-10-2006 à 23:53:32  profilanswer
 

@epherimeRJ
 
d'abord 2 fautes :
- … Votre dût, je le sais. coupa t-elle.    
- Je t’interdis de me couper la parole vielle ensorceleuse ! s’emporta Matias de colère.    
 

vieille
 
j'ai trouvé ton texte excellent, malgré la description des vampires trop lourdes au début.
tu as fait la suite ? où puis-je trouver ça ?
(j'ai aussi commencé un récit sur les vampires, mais plus dans le style anne rice).
 
 
ps :
il m'est impossible d'accéder à ton blog.
le lecteur windows media player dans les pages web fait un bug qui me ferme toutes mes fenêtres...


Message édité par druduss le 20-10-2006 à 23:55:04
n°9761298
+skAArj+
Love Peace and Gatlings
Posté le 21-10-2006 à 00:16:32  profilanswer
 

Salut à tous.
 
Petite question : j'ai pas mal écrit il y a quelques temps et ce topic m'intéresse, je trouve le style de certains assez bien fait.
Mais bon pour le moment je suis plus dans un style de "poésie" ( si on peut l'appeller comme ça :o )
éventuellement, avant de le faire, j'aurais aimé savoir si je pouvais poster un texte ou deux sur ce topic?
 
Merci d'avance :)

n°9762683
Neltharion
Posté le 21-10-2006 à 10:40:32  profilanswer
 

bonjour je suis nouveau et je voudrais savoir si je peux poser un extraits d'un livre que j'essaies d'écrire :sol:  :whistle:

n°9762719
Neltharion
Posté le 21-10-2006 à 10:51:50  profilanswer
 

voila mon premier éssaie:
La forêt de Gargoson était immense, elle surplombait tout le paysage de ses gigantesques arbres. Au  bas de cette forêt il y avait un petit village du nom de Kroasuk. Ce village était tout petit mais assez grand pour accueillir en plus de ses habitants, de nombreux voyageurs qui passaient tous par là pour se reposer ou faire des provisions. Dans tous ces voyageurs venues de un peux partout ce trouver un petit garçon  de petite taille d’environ une dizaine d’année, ses yeux d’un bleue cristallin reflétait sur lui un air malicieux. On pouvait remarquer qu’à ses habits ses parents n’étaient pas remplis de richesse.  

n°9765210
Profil sup​primé
Posté le 21-10-2006 à 19:13:59  answer
 

Bienvenue! :) Vous pouvez bien entendu postez vos textes.

n°9767881
+skAArj+
Love Peace and Gatlings
Posté le 22-10-2006 à 03:07:27  profilanswer
 


 
Ok :)
 
 
Tu es la brume, je suis l'être égaré
Tu es la passion, je suis ta victime
Tu étais la force qui soutenait mon coeur délabré
Celui qui sourit aux abîmes
 
Je perd l'essence de la vie
Et je cours après un fantôme sans répit
Comme, par un espoir aveugle, intoxiqué
Celui qui, dans des images perdues, trouve sa tenacité
 
Il est virulent, enchaîne mes sentiments
Et continue de plus belle à faire couler mon sang
Pardonne-le, c'est toi qui l'as mis au monde !
Entends ses appels, écoute ce besoin qui gronde !
 
Il répète ton nom sans cesse à travers mon coeur
Il voudrai que tu reviennes pour étouffer sa rancoeur
Car il est plus fort que moi, pour toi il me détruirai !
Sauve moi de ses larmes, pour toi il me tuerai !
 
Rends grâce à ma haine
Ce sont de fausses étoiles qui l'ont agacée
Son désir de les tirer au sommet de la peine
Disséquer la vanité dont elles se sont gavées !
 
Libérez-la ! Qu'elle crève vos yeux brillants de prétention !
Elle aimerai posséder le fléau de vos vies futiles !
Dominée par une malédiction !
Renégocier les dettes des êtres inutiles !
 
Et toi... tu les regardes... tu combles leur fierté !
Quand tes yeux se dilatent devant cette apparence perlée !
Quel est le mérite? Il n'y a qu'un être qui en subit la blessure !
Une onde le pénètre, lui chuchotant ses ratures
 
Sauve le de la détresse...
Assèche cet étang de tristesse...
Ce n'est qu'un enfant gisant dans un berceau de glace...
Dans ton foyer intérieur, laisse lui une place...
 
Le temps de s'en aller...
Loin de la réalité...
 
 
Voilà. Je dois encore peaufiner. C'est le dernier, j'en ai d'autres que je posterai peut être après. :)

Message cité 1 fois
Message édité par +skAArj+ le 22-10-2006 à 03:15:56
n°9777423
Merome
Chef des blorks
Posté le 23-10-2006 à 14:49:07  profilanswer
 

Neltharion a écrit :

voila mon premier éssaie:
La forêt de Gargoson était immense, elle surplombait tout le paysage de ses gigantesques arbres. Au  bas de cette forêt il y avait un petit village du nom de Kroasuk. Ce village était tout petit mais assez grand pour accueillir en plus de ses habitants, de nombreux voyageurs qui passaient tous par là pour se reposer ou faire des provisions. Dans tous ces voyageurs venues de un peux partout ce trouver un petit garçon  de petite taille d’environ une dizaine d’année, ses yeux d’un bleue cristallin reflétait sur lui un air malicieux. On pouvait remarquer qu’à ses habits ses parents n’étaient pas remplis de richesse.


 
Si je peux me permettre, au delà des fautes (j'ai pas tout mis en gras, j'avais pas le temps  :D ), le style est à parfaire...  :heink:


---------------
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