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Auteur Sujet :

Vous écrivez ? Postez ici vos nouvelles ou chapitres.

n°8794468
angie25
Posté le 26-06-2006 à 20:24:41  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
SKYBABYBEL,
Je voudrais savoir si tu as déjà écrit autre chose que des nouvelles ?
Si oui, dis-moi si tu en as déjà posté quelques lignes ?

mood
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Posté le 26-06-2006 à 20:24:41  profilanswer
 

n°8794861
Profil sup​primé
Posté le 26-06-2006 à 21:01:22  answer
 

Oui, effectivement. Regarde à la première page (c'est le second post).
C'est très long, et il n'y en a que deux qui ont réussi à tout lire.  

n°8803227
lfcclb
skydive!!!
Posté le 27-06-2006 à 17:11:48  profilanswer
 

salut à tous  :hello: sympa de partager un peu, ça sert aussi à ça le net...
 
pour ma part voici un petit conte moderne:
 
Il était une fois un crapaud vert et boutonneux, qui vivait seul sur son petit nénuphar crasseux. Le crapaud n'était pas aimé de ses compagnons de mare: la libellule aux longues ailes moquait volontiers ses gros membres courts, le cygne, élégant et pur, se dégouttait de sa bave jaunâtre et même les canards, au chant disgracieux, trouvaient ridicules ses croassements solitaires et pathétiques. Pourtant le crapaud était un animal bon et sage, toujours prêt à partager son nénuphar avec une salamandre démunie, de bon conseil pour tous lorsque survenait l'orage qui transformait la paisible mare en enfer d'eau et de boue ou lorsque venaient les hommes avec leurs appâts et leurs épuisettes.
 
Une petite grenouille timide, qui verdissait à la moindre émotion, vivait non loin de là, sur une jolie berge ombragée, entre deux roseaux que le vent caressait inlassablement de gauche et de droite. Tous les animaux de la mare connaissaient la jolie créature et les plus fiers venaient défiler, l'air de rien, devant les deux roseaux qui pliaient sous le vent. Le cygne, plumes lissées, cou droit, fendait l'onde, le regard porté au loin, à l'horizon de sa vanité ; le brochet, fort et vif, troublait l'eau de ses vigoureux coups de queue, lubriques et imbéciles ; le colvert aussi, venait caqueter et dandiner bêtement du croupion et, parfois, se croyant intéressant, il plongeait gober un ver de vase... Mais la petite grenouille, toujours verdissante de ces audaces, aimait d'un amour vert pomme le vilain crapaud ; bien sûr il n'était pas très beau, mais la grenouille qui avait lu beaucoup de contes savait que la laideur n'est qu'un artifice du Grand Créateur de la Mare pour dissimuler aux petites grenouilles superficielles la grandeur d'âme !
 
Cette histoire aurait pu être un nouveau conte, de ceux que les mamans lisent à leurs enfants le soir pour les endormir de douceur, si n'était venue un jour se baigner dans la mare, une princesse voisine. Grande, belle et peu farouche, son altesse avait plongé nue au milieu de ce petit monde, troublant l’eau de quelques vagues et la sagesse du crapaud de désirs charnels. A la vue de la belle sortant de l'eau, son sein marmoréen, ses jambes infinies, sa blondeur d'ange, notre crapaud perdit toute sagesse et croassant tout ce qu'il pouvait se rua à sa suite :
"Princesse" lui dit-il " je suis petit, vert et laid mais j'ai trouvé l'amour à l'ombre de vos courbes ! Croyez en moi et je vous apporterai ce qu'aucun Prince ne vous apportera jamais". La princesse n'avait pas lu beaucoup de contes car la reine, la négligeant, lui laissait la télévision pour s’endormir et, lorsqu'à ces mots elle vit le cygne, beau et fier, qui passait derrière le crapaud, elle replongea dans l’eau son corps si désirable, loin de notre batracien transi pour aller enlacer ce long cou soyeux autant qu'inutile.
 
Le crapaud fut bien triste de constater que les conteurs l'avaient trompé sur la sagesse des princesses, et la petite grenouille fut bien déçue de voir que la sagesse du crapaud ne résistait pas à la première naïade venue.
Le crapaud finit vieux célibataire, toujours aussi laid mais aigri, la grenouille épousa le colvert inconséquent, qui cocufia son innocence ennuyeuse avec tous les croupions de la mare, quant à la princesse et au cygne ils vécurent trois jours d'idylle imbécile mais torride. Quand le spectacle réciproque de leurs vanités les lassa ils retournèrent à leur quotidien de séduction sans avenir.
 
Morale: les contes sont plus faciles à écrire qu'à vivre  ;)  
 
j'attends vos critiques :bounce:  

n°8819300
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 28-06-2006 à 23:48:51  profilanswer
 

Je le trouve super, et trés humoristique ! franchement pour ma part rien a dire !


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n°8824183
troon93
Posté le 29-06-2006 à 16:12:05  profilanswer
 

epherimeRJ > je suis pas sure de comprendre : sur ton blog, c'est toi qui fait les conseils littéraires ?

n°8826229
cypher04
Posté le 29-06-2006 à 21:26:13  profilanswer
 

Bonsoir à tous, ce que je poste n'est pas vraiment une histoire à proprement parler mais j'ai essayé de raconter une scène que j'ai 'vue' dans un rêve. Je poste déja un premier jet :
 
C'était un soir d'été, chaud et sec. Mes parents avaient invités un couple d'amis à diner, probablement des gens qu’ils avaient connus au travail. D’ailleurs ca devait surement être des connaissances à ma mère, mon père étant relativement anti social, mais passons. Il était un peu plus de  huit heures et je venais de rentrer de mon stage. Mes parents m’avaient dit qu’ils auraient des invités ce soir, mais ca m’était totalement sorti de la tête.  En tout cas j’étais la, plutôt fatigué et affamé, dévisageant ces inconnus qui trônaient dans notre salle à manger. Apparemment mon repas n’était pas prévu pour tout de suite, j’ai donc rapidement décidé d’engager la conversation avec nos chers invités.  
Après avoir discuté de mes études, sujet que j’essaie d’éviter le mieux possible pour sa banalité, je leur ai demandé quel était leurs jobs respectifs. J’avais vu juste : elle était assistance sociale dans l’école où enseigne ma mère. Quant à lui, il était médecin. Ils étaient tout les deux très cools et nous avons discuté ainsi pendant une dizaine de minute.  Soudain, vers huit heures et demie, un portable sonne. La femme répond, et parle quelques  instants :  
- Allo chérie ? Comment vas-tu ? Tu es sure ? Tu n’est pas trop fatiguée ? Ok. Alors à tout de suite. Après avoir raccroché, elle reprend :  
- c’était ma fille. J’avais dit à vos parents que finalement elle ne viendrait pas, mais elle a décidé de passer quand même.  Oh excusez moi, je vous explique : elle est en deuxième année de BTS et elle fait en stage ces vacances, du coup elle rentre plutôt tard en général. J’espère que cela ne dérangera pas vos parents.
Penses-tu. En tout cas c’est cool, je suis pas dans la seule école qui fait faire des stages en plein été. Je suis vraiment à la ramasse avec ces gens, je savais même pas qu’ils avaient une fille …  Sur ce ma mère revient de la cuisine, son amie lui explique alors la situation, en s’excusant plusieurs fois. Immédiatement ma mère s’exclame :  
-  Bien sur que non, elle ne nous dérange pas ! Est-ce qu’elle a déjà mangé ?
Je l’aurais parié, toujours la même question.  Ma mère ramène toujours tout à la nourriture. Son amie à tout juste le temps de lui répondre que non, elle n’a surement pas eu le temps que la sonnette retentit.  Et l’amie de ma mère qui dit :  
- Ah, ca doit être elle !  
Sans déconner, j’ai rarement vu des gens débarqué chez nous au delà de 19 heures. Enfin si, mais pas des amis à mes parents. Bref, dans un élan de galanterie je décide de me lever et d’aller lui ouvrir.  
 
Comment dire. Wow.  Sous mes yeux se dresse une fille superbe, à peine plus jeune que moi, la silhouette fine et élancée … Elle a les cheveux châtains, et surtout de grand yeux bleus profonds. Je reste la pendant quelques secondes, béat et étonné, jusqu'à ce que j’entende d’une voix attentionnée :  
- Salut !
Je répond d’une voix un peu hésitante :  
- Salut. John.
- Stéphanie. Et rajoute en souriant : - Mais appelle moi Steph !
Ensuite, elle est rentrée dans le salon et a salué ses parents et les miens. Ma mère repart à la cuisine pour réchauffer les plats. Mes tensions dissipées, on recommence alors a discuté d’un peu tout : études, actualité, politique … Après quelques minutes, ma mère revient quasi affolée de la cuisine, et s’écrie en nous regardant moi et Steph :  
- C’est une catastrophe.  Je suis vraiment désolée, mais je viens de voir que je n’ai plus assez de restes, il va falloir que je refasse quelque chose. Je suis vraiment impardonnable, vous allez devoir patienter un peu tout les deux.  
La mère de Stéphanie essaya de commencer une phrase, mais sa fille la coupa immédiatement :  
- Laissez madame, je ne voudrais surtout pas vous déranger à cette heure-ci, on va aller au resto John et moi.
Et c’est à ce moment qu’on pense très fort : «  Pardon ?! » C’est dur de décrire le choc que ca m’a fait. Dans le genre je m’y attendais pas, c’était réussi. Je me contente de répondre :  
- Euh oui bien sur, pourquoi pas, … c’est une bonne idée !
Mes parents continuent à se confondre en excuse, j’insiste en disant que c’est pas grave … cinq minutes après, je suis dehors avec Steph. Elle était venue en bus, je lui propose donc de prendre ma voiture. Pendant qu’on se dirige vers ma voiture, elle me demande :  
- pour le resto, tu préfère un Italien ou plus classique ?
- Italien, ca sera parfait .  
On arrive devant ma voiture, elle me dit doucement :
- Très jolie ta voiture !
- Merci !
On monte alors dans ma voiture, je démarre, et je me pose alors la question cruciale : Et maintenant, je fais quoi ?


Message édité par cypher04 le 29-06-2006 à 21:27:17
n°8827103
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 29-06-2006 à 23:05:57  profilanswer
 

troon 93 non, je donne quelques adresses de conseiller litteraire vraiment pas chère. Et je peu donner un avis si vous le voulez, comme n'importe qui pourait le faire. Mais pas de conseil litteraire au sens propre du terme, je suis loin d'avoir les compétence ! Bien sur mon avis est subjectif, cela ne concerne que moi.


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n°8848263
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 02-07-2006 à 11:17:19  profilanswer
 

Wouahh!!!!!!! :sol: La classe!!! J'adooooooooooore ton bout d'histoire Cypher04. :love:  :love:  :love:  J'ai tout de suite été prise dedans rien qu'a la première phrase "C'était un soir d'été, chaud et sec." Franchement y a rien à redire perso, super bien raconté.Même si ça fait un peu chelou la fille qu'invite le mec à dîner comme ça là, mais en même temps c'est un rêve alors c'est normal, tous les rêves sont un peu zarbi, quoique celui-là reste assez logique (à côté des miens qui partent dans un délire fou).  
Je sais que faudrait que je développe un peu ce que je raconte, oK c'est bien mais quoi? Mais bon tu l'auras compris je crois que j'aime tout dans ton histoire. Alors je vais pas trop m'étendre là-dessus.
Moi qui d'habitude n'aime pas trop les histoires à la première personne bah là, j'ai plus qu'à revoir mon jugement. Sinon j'ai pas lu tout le forum (j'avais la flemme :whistle:  eh oui c'est comme ça) mais t'en a mis d'autres histoires? Ou tu comptes en mettre d'autres? Car si c'est le cas dis le moi stp, j'ai trop hâte de les lire.  
Bon bah, une fan de plus quoi!

n°8850570
cypher04
Posté le 02-07-2006 à 16:55:59  profilanswer
 

Hello, tout d'abord merci pour tes compliments :jap:
Par contre désolé de te décevoir mais c'est la première fois que je poste ici, et pour l'instant j'en ai pas d'autre en stock, mais ca viendras :)
 
Je suis vraiment débutant dans l'écriture, j'ai souvent plein d'idées qui me passent par la tête mais j'ai jamais écrit, la faute à pas assez de temps et surtout manque de style :( D'ailleurs c'est surtout pour qu'on juge mon style d'écriture que je poste ici :)
 

n°8868559
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 04-07-2006 à 21:13:52  profilanswer
 

:hello:


Message édité par EpherimeRJ le 14-07-2006 à 03:17:55

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Posté le 04-07-2006 à 21:13:52  profilanswer
 

n°8871438
la bounine
Le mieux est l'ennemi du bien
Posté le 05-07-2006 à 01:35:27  profilanswer
 

Bonsoir epherimeRJ, je viens de lire ta nouvelle et j'avoue que j'aime assez l'ambiance qui se dégage de ton texte. Cependant (hé, oui, il y a toujours un "mais" ), ton récit devient difficile à lire du fait des fautes d'orthographe et de syntaxe. Je pense que tu devrais faire attention à cet aspect des choses parce que le lecteur peut être vite rebuté.  
J'avoue que j'ai eu du mal à entrer dans ton récit, notamment par la description que tu fais de la caverne. Je te cite : " Tout était de pierre, seul un petit étang à peine visible par l’obscurité remplissait l’endroit. Aucun rayon de lumière ne pouvait y pénétrer, la roche était épargnée de toute ouverture possible, à part l’entré." Il serait peut-être utile de revoir l'entrée en matière, quitte à la développer un peu plus.
 
Voilà, c'est tout. J'espère t'avoir été utile dans mes commentaires.  ;)  
 
Au plaisir de te lire  :hello:


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"Vis chacun de tes jours comme si c'était le dernier, et tu finiras bien par avoir raison"
n°8871667
EpherimeRJ
la naissance: début de la mort
Posté le 05-07-2006 à 02:30:02  profilanswer
 

la bounine a écrit :

Bonsoir epherimeRJ, je viens de lire ta nouvelle et j'avoue que j'aime assez l'ambiance qui se dégage de ton texte. Cependant (hé, oui, il y a toujours un "mais" ), ton récit devient difficile à lire du fait des fautes d'orthographe et de syntaxe. Je pense que tu devrais faire attention à cet aspect des choses parce que le lecteur peut être vite rebuté.  
J'avoue que j'ai eu du mal à entrer dans ton récit, notamment par la description que tu fais de la caverne. Je te cite : " Tout était de pierre, seul un petit étang à peine visible par l’obscurité remplissait l’endroit. Aucun rayon de lumière ne pouvait y pénétrer, la roche était épargnée de toute ouverture possible, à part l’entré." Il serait peut-être utile de revoir l'entrée en matière, quitte à la développer un peu plus.
 
Voilà, c'est tout. J'espère t'avoir été utile dans mes commentaires.  ;)  
 
Au plaisir de te lire  :hello:


 
Bonsoir, mes fautes d'orthographes sont elles si nombreuses que cela ? Pourtant j'ai relu mon texte et je pensais ne plus avoir de fautes. Je pense que je vais le relire à voix haute, il se peut que je pourais mieux traqué les fautes ainsi. Merci de m'avoir apporter ton avis.


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n°8880801
Profil sup​primé
Posté le 05-07-2006 à 23:27:20  answer
 

Je pense que je posterais une nouvelle avant mercredi prochain.  
J'ai déjà bien l'idée en tête, reste plus quà l'écrire.

n°8902798
cypher04
Posté le 09-07-2006 à 17:16:07  profilanswer
 

Bonjour, ce n'est pas une nouvelle mais juste un court prologue pour mon hypothétique roman de fantasy :
 
Le ciel au-dessus des monts brumeux était gris et sinistre. Depuis l’entrée de la caverne, l’homme avait une vue sur une grande partie de Kerya. Devant lui s’étendait les immenses et arides landes d’Asken. Au loin, les tours majestueuses de la cité d’Isphal se détachaient dans ce paysage lugubre.  Mais même elles avaient un air menaçant et semblaient défier la nature toute entière. L’homme qui contemplait ce paysage était frêle et semblait agonisant. Ses traits montrait qu’il ne devait pas avoir plus d’une trentaine d’année, mais sa peau était blême et il avait les cheveux gris clair, quasiment blancs. Seuls ses yeux d’un bleu sombre et profond contrastaient avec le reste de son corps.  
 
Il était absorbé dans ses contemplations quand il entendit une voix derrière lui :
- Je savais que je te trouverais ici, Daecon. En se tournant lui aussi vers Isphal, il ajouta : Et dire que cette chose est le symbole du bien en ce monde. Tu as l’air bien triste, mon frère. A quoi penses tu ?
 
L’homme qui venait de prendre la parole était tout le contraire de son frère : il était très grand et ses muscles saillaient sous sa tunique en cuir. Les yeux bleus et ténébreux étaient le seul point commun entre les deux frères.  
 
Sans se retourner, Daecon dit d’une voix brisée :
- Tout … tout devait être si beau ici. Pourquoi, Malrek … Pourquoi ? Il se retourna vers son frère, les larmes au yeux  : Une civilisation entière détruite, au nom de quoi ? Du bien ? Reprenant son calme, il ajouta : Crois tu que nous gagnerons un jour ?
 
Malrek regarda Daecon droit dans les yeux et lui dit sur un ton ferme :  
- Nous y arriverons. Je ne sais pas quand, mais je te promets qu’un jour nous y arriverons. Un jour, nous n’aurons plus à nous cacher et tout cela prendra fin. Elian se tourna alors vers le paysage qui s’étalait devant lui : Oui, mon frère. Un jour nous serons libres.


Message édité par cypher04 le 09-07-2006 à 17:17:41
n°8956558
Profil sup​primé
Posté le 16-07-2006 à 12:31:14  answer
 

Je suis confus ! J'avais prévu de livrer ma nouvelle avant mercredi, nous voici dimanche.
Désolé pour le retard !
 
 
Rouge carmin
 
La pluie dehors. Une belle averse à vrai dire.
Depuis combien de temps est-il ici ? Il ne le sait pas. Tout s’est passé si vite.
Le liquide rouge a coulé, et coule toujours d’ailleurs.  
Il observe la pièce. Toute blanche, pour qu’Elle puisse la sublimer. Mais il a choisi une pièce entièrement blanche, pour que le rouge puisse frapper, par son éclat, sa couleur.  
Et maintenant, il voit que le liquide rouge a taché. Il a coulé sur son livre, juste à côté du canapé. Le titre n’est plus lisible, mais il s’en souvient parfaitement : « Le meurtre comment tuer en sept leçons ». Il l’a lu dans tous les sens, l’a relu plus attentivement et en a appris chaque précepte. Et maintenant…
Et maintenant, qu’en avait-il retenu ? Tout et rien. Il s’en est inspiré pour exécuter un chef- d’œuvre. Son chef-d’œuvre.  
Il lui demande de se déshabiller, de s’allonger sur le canapé sur lequel sont disposés des coussins orange, de maintenir la tête droite. Elle est magnifique ainsi avec ses longs cheveux blonds.
Puis, il commence son tableau. Son pinceau ne tremble pas. La voir nue ne le déstabilise pas. Il peint rapidement, sans trop d’hésitations. Elle ne bouge pas, superbe.
Il voit déjà le tableau, le tableau de la mort. Un tableau splendide, qui fera taire toutes les critiques qui l’ont raillé, moqué. L’une d’elles l’avait particulièrement blessé : « Un peintre en herbe comme on en rencontre un peu partout en France, et qui ne dépassera pas l’exposition du petit village de campagne ». Lui dont le talent débordait sur chacune de ses toiles, comment avait-on pu oser ? Mais bientôt il exposerait partout dans le monde, à Paris, Los Angeles. Et alors, on sera forcé de reconnaître son génie, et alors ce sera à lui de ricaner, et alors…
Il termine son tableau. Superbe, comme Elle. Pourtant, il manque quelque chose. La touche finale, ce qui ferait de ce tableau un chef-d’œuvre, apprécié de tous. La cerise sur le gâteau, en somme.
Alors, il s’approche d’Elle. Il sent l’excitation monter en lui. Il s’agenouille, lui dit qu’Elle a été formidable, la regarde droit dans les yeux. Il n’ose pas les poser plus bas.  
Et c’est alors qu’il plonge sa main gauche sous un des coussins orange et en retire un revolver. Elle ne sent rien venir.  
Et elle ne sent rien non plus quand il place le canon contre son cœur. Il tire, et rattrape sa tête qui bascule vers le sol, la replace dans sa position initiale.  
Il trempe alors deux de ses doigts dans la plaie suintante. Il peut maintenant réaliser la touche finale.  
Le tableau représente une femme nue, aux cheveux blonds, allongé dans un canapé aux coussins orange. Cette femme saigne du cœur et quelques gouttes de sang tachent le canapé.  
Il l’appellera « Rouge carmin ».  

n°8957924
Das schrec​kliche K
j'ai pas trouvé plus simple...
Posté le 16-07-2006 à 16:21:14  profilanswer
 

Pour skybabybel:
 
C'est pas mal, j'aime bien la chute et le titre "rouge carmin", c'est bien trouvé! stylistiquement c'est plutôt agréable à lire malgré des phrases trop hachées (c'est mon point de vue :)) et les répétitions (je pense qu'elles sont faites exprés mais bon...) un peu sordide mais ce n'est que justice héhéhé (rire sadique)

n°8957966
Profil sup​primé
Posté le 16-07-2006 à 16:27:49  answer
 

Moi même, je ne suis pas convaincu par le style un peu haché, mais quand je l'ai écrit, ça m'a paru naturel, être le mieux.  
Je verrais s'il ne faut pas modifier quelques petites choses...
En tout cas, merci pour le commentaire !

n°9010092
Profil sup​primé
Posté le 22-07-2006 à 22:59:07  answer
 

Pour faire vivre ce topic, postons des nouvelles. Dans la semaine, une nouvelle nouvelle (ah, ah,quel jeu de mot!) pour toi cher lecteur.

n°9067864
Profil sup​primé
Posté le 29-07-2006 à 16:56:22  answer
 

Merci pour le commentaire. A vrai dire, c'est la nouvelle que je préfère le moins, des trois que j'ai posté. Pour les titres en italiques, j'ai oublié, merci de me le faire remarquer.
En fait, tu as fait apparaître des points que je n'avais pas vu et qui rendent la nouvelle encore plus détestable.

n°9071832
samy nc
Posté le 30-07-2006 à 08:38:59  profilanswer
 

(Je viens de voir ce post, donc je me permets de poster également, après je lirai vos extraits pour donner mon avis. Donc voici le début d'une aventure menée dans monde arabo-fantasy qui s'intitule "Radjah" :
(Ah oui aussi, la mise en page sur forum est loin d'être efficace, pas de retrait alors je mets des __ pour remplacer et les passages en gras sont des passages qui ont été modifiés suite à certaines remarques sur d'autres forums))
 
 
 
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Le 27 du Sheib 2491
 
Sur ordre du Raïjz, les mentalistes sont désormais considérés comme ennemis de l'état et passibles de la peine de mort. Toute information permettant à nos Séides de mettre la main sur l'un de ces mentalistes hors-la-loi se verra récompensée d'une large prime de délation. Toute personne couvrant la sécurité d'un mentaliste se verra offrir le même statut que son protégé et sera passible d'exécution sur place publique. L'annihilation totale des mentalistes devient la priorité du Raïjz-Khalifà. Nous devons hâter ce processus avec une froide inflexibilité.
 
Mazarus, Vizir du Raïjz-Khalifà.
 
 
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Chapitre I (extrait début) :
 
__L’enfant pleurait ; sa mère se tenait agenouillée sur le sol, l’oeil humide, maintenue violemment par un soldat du Raïjz qui la projeta, elle et sa petite, à l’extérieur de sa misérable cabane afin qu’elle rejoigne d’une marche piteuse le convoi de prisonniers. Ils embarquaient les gens par centaines dans les quartiers pauvres d’Al Wazat, défonçant les portes, sans même montrer de respect pour ceux qu’ils arrêtaient, pillant et détruisant leurs biens ; torturant ou écrasant leurs animaux domestiques. Parfois les soldats dérapaient et laissaient choir volontairement quelques têtes dans leurs manœuvres pour montrer, à ceux qui résistent ou qui s’opposent, ce qu’est l’honneur d’un séide du Raïjz et jusqu’où il va pour mener à bien son devoir. Ils ne connaissaient ni les tourments ni la pitié et firent tomber les uns après les autres les quartiers d’Al Wazat, par le feu et le sang, comme dans toute ville du Raïjz-Khalifà.
 
__A l’écart des émeutes, les appartements du baron Douareb affichaient la silhouette d’un petit palais dans les beaux quartiers d’Al Wazat ; Le monument régnait sur la magnifique place Neib el fnà d’un éclat de somptuosité face à la lourdeur et à la vulgarité des autres bâtisses. A la différence des grossiers manoirs de pierre blanche, la demeure Douareb était faite de pierre jaune qui n’éblouissait pas la vue lorsque le soleil venait à frapper en son angle. Elevée sur une plate-forme circulaire par onze piliers fondateurs dont les couronnes sculptées représentaient les onze divinités du Rhamâ, elle offrait une flore luxuriante par ses jardins intérieurs boisés de palmiers et rafraîchis par les fontaines en marbre jaune. Mais le ciel des nobles n’était pas plus clair que celui des pauvres ce soir là : le soleil était déjà tombé depuis quelques heures lorsque les séides s’emparèrent du quartier et sévirent dans un tumulte de colère. Les cris qui se soulevaient contre l’autorité furent bientôt étouffés par le vacarme des mamelouks du Raïjz qui embarquaient de force les insurgés et parfois le sang même venait tapisser les pavés des nobles d’Al Wazat qu’aucune révolte n’avait jamais souillé. Le baron Douareb contemplait tristement le massacre du haut de ses quartiers lorsque ses gardes l’avertirent qu’une femme venait de pénétrer l’enceinte de son palais en franchissant un bas muret, sans doute pour échapper aux séides. Dans sa générosité, fut-elle aussi grande que la prestance de ses appartements, Sire Douareb fit cueillir la jeune femme avec dignité. Elle avait le visage estompé d’un voile fin transparent et déclinait un frêle sourire trahi par un regard profondément triste. Vêtue de quelques vieilles nippes et de pauvres escarpins, elle laissait paraître qu’elle n’était pas des nobles ni même une marchande du souk de Nebhezt, mais une femme des quartiers pauvres du sud d’Al Wazat. Elle portait à son bras un berceau et appliquait avec respect un regard conciliant au baron qu’elle savait être un homme de parole et dont la réputation familiale avait été encline à offrir quelques espoirs aux contempteurs du régime de Sarmate. Elle se présenta timidement à lui : Suhaymah et sa fille, Gwaen. Sire Douareb invita la jeune femme à découvrir les salons afin qu’il puisse la servir convenablement et apaiser ce regard terrorisé. Le baron fit dresser deux couverts et, sans faillir à son devoir d’hôte, installa le berceau près de son invitée et s’assura que la petite ne manquait de rien tandis qu’il engageait la conversation :
 
__«  Les mamelouks oublient parfois qu’ils sont issus des lignées d’esclaves ; ils traitent aujourd’hui comme ils ont été traités jadis, exprima le baron sur un ton las. J’ai vu ce dont ils sont capables, mes murs ne me protègent pas de l’indignation que j’éprouve lorsque je vois de telles choses. Pardonnez-moi car je n’ai pas fait vérifier si vous portiez quelconque blessure. Dois-je faire appeler l’un de mes soigneurs ? »
__Elle se contenta d’agiter la tête en un «non » manifeste. Elle n’osait pas s’asseoir ; ses mains tremblaient et son regard ne parvenait pas à se poser. Le baron s’approcha d’elle en lui présentant un verre de thé chaud ; un sourire réconfortant pinçait ses lèvres épaisses. Sire Douareb avait un don pour rassurer son entourage par de simples gestes.
__« Je ne jugerai pas votre don, poursuivit-il. Les mentalistes effraient la majorité parce que leurs capacités ne connaissent pas de raisonnement logique. Elles ne sont ni liées à la génétique, ni liées à l’apprentissage. Qui peut être en droit d’attribuer tel pouvoir à untel et non un autre ? »
__Elle posa ses lèvres sur son verre à thé, séduite par le parfum de la menthe verte et s’abreuvait tout autant des paroles du baron, lancé dans ses explications sur la question des mentalistes.
__« Vous seriez une élue, une déesse pour les peuples de l’orient mais vous êtes une menace pour le Raïjz qui considère avec injustice ce qui vous a été offert par la vie. Ce sont tous ces raisonnements, de haine et de jalousie, qui provoquent aujourd’hui cette vague destructrice. L’injustice... ma chère... l’injustice. Face à de tels pouvoirs...
__- ... mes pouvoirs sont un fardeau, fit timidement la jeune femme.
__- Non, ils sont une récompense, Suhaymah. La récompense de votre existence. Enfin, les séides voient les choses aveuglément, les ordres s’agitent comme étant leur seule source de réflexion. Ce ne sont que des bras articulés d’une machine infernale qui ne tardera pas à emporter ses instructions dans l’enceinte de ma demeure. Vous ne serez pas en sécurité très longtemps ici et votre présence est dangereuse pour tous ceux qui résident ici, alors...
__- Alors quoi faire ? gémit-elle désemparée. Pour ma fille ! »
Le baron s’approcha du berceau, laissant échapper un long soupir avant de se faire surprendre ; la petite chose venait de lui agripper son large doigt de sa petite main potelée tandis qu’elle agitait ses pieds en poussant de petits cris d’excitation :
__« Wa ? ! »
__Sire Douareb écarquilla les yeux, attendri par l’enfant. Il se prit au jeu des grimaces durant quelques secondes et répondit à la mère sur un ton assuré et confiant :
__« Je me suis désigné responsable de votre vie dès l’instant où vos pas ont atteint le sol de ma cour en franchissant le muret. Le peuple n’a pas assez de volonté pour contester la décision du Raïjz, mais je compte parmi mes plus fidèles amis, des gens de valeurs qui sauront vous guider hors d’Al Wazat. Vous cheminerez par les déserts afin d’atteindre la cité Ouadit, dans le royaume des Halevins. »
__Le visage de la jeune fille se referma soudainement. Suhaymah craignait terriblement la traversée des dunes. Elle connaissait les sombres légendes ; ce que l’on disait sur les Skarjens qui peuplent les terres arides de Shazat, les cauchemars provoqués par les effroyables esprits Djinns ; mais encore la difficulté avec laquelle les colons, pourtant investis d’entraînements intensifs, peinaient à survivre dans les limites de l’empire. Le confort n’existait que dans les cités du Raïjz-Khalifà, c’était précisément ce qui permettait au Raïjz Sarmate d’affirmer son autorité en assurant avec fermeté la défense des frontières et des cité-forteresses. Tout en esquivant les nombreuses tentatives de la petite qui cherchait en vain à lui chaparder son monocle ou lui tirer sa longue et fine moustache, le baron reprit :
__« Demain, nous irons au souk de Nebhezt, chez les marchands de kelims sauriens. Ils seront d’une aide précieuse dans le choix des trajets, ce sont des nomades des déserts glacés du Maïzern et des dunes de Shazat. Quant à vos guides... ils vivent en marge, ce sont des hors-la-loi recherchés dans la plupart des califats, sous ordre direct du Raïjz. Que cela ne vous empêche pas de les considérer... car vous êtes comme l’un d’eux. »
__Suhaymah hocha la tête. Le baron lui sourit. Elle doutait, de lui, d’elle, de ce projet farfelu de franchir les déserts avec un enfant de bas âge. Mais elle ne pouvait accepter de se faire saisir par les séides et de risquer la mort de Gwaen : le baron et la jeune femme savaient tous deux que les mamelouks n’épargnaient pas les petits de moins de trente-six mois, incapables de réagir au «test des miroirs » ; un test manipulé par les séides afin de différencier un mentaliste d’un commun.
__« Bien. Il est temps que vous vous reposiez, Suhaymah. » conclut-il.  
 
__Le baron Douareb se releva avec grâce et ordonna que l’on prépare la chambre de l’aile sud pour Suhaymah et son enfant. L’effroyable calme qui balayait les rues après les émeutes n’effaçait pas les marques de lutte ni le sang noirci par la chaleur. L’air n’était pas plus sain et les inquiétudes commençaient à peser sur les habitants d’Al Wazat, comme ceux de Harab ou de Dioneb et ceux d’Alkhabad, la capitale du Raïjz-Khalifà. Mais trop nombreux parmi les hommes, les sauriens, les psioniques ou les insolites soutenaient Sarmate et sa couronne de fer. Et dans sa chambre où chaque détail, de la penderie au lustre, arbore le luxe, demeurait Suhaymah, une femme pauvre et si fatiguée, si faible, qui prononçait dans ses vœux les plus chers un confort pour sa  petite fille, sa tendre chair, Gwaen. Le témoignage d’un amour parfait mais  éphémère. Une caresse sucrée dans un monde amer. Et de son neuvième mois, elle était déjà capable d’apaiser d’un seul sourire comme d’un seul éclair, les craintes de ceux qui l’entouraient. Elle était un sentiment d’une candeur étincelante. Cette nuit là, comme toutes les autres nuits qui la précédèrent dans son existence, la petite ne dormit pas, le regard éveillé, sa tête appuyée contre le bras de sa mère qui rêvait profondément d’un long voyage dans le désert. La petite Gwaen, calme, souriait tandis que la nuit s’achevait lentement, la lune masquée à nouveau par la poussière de sable rapportée des vents chauds du désert de Shazat.
 
 
---
Kelim : tapis d'orient
Mamelouk : Soldat de la milice constituée d'esclaves affranchis
Raïjz : Se prononce Reich, pas besoin d'en dire plus
Khalifà : Le terme arabe pour Califat
Suhaymah : prénom qui signifie "la récompense"

Message cité 1 fois
Message édité par samy nc le 30-07-2006 à 08:43:11
n°9087459
Biiij
Suck it up, move on.
Posté le 01-08-2006 à 01:40:42  profilanswer
 

lfcclb a écrit :

salut à tous  :hello: sympa de partager un peu, ça sert aussi à ça le net...
 
pour ma part voici un petit conte moderne:
 
Il était une fois un crapaud vert et boutonneux, qui vivait seul sur son petit nénuphar crasseux.  
 
Morale: les contes sont plus faciles à écrire qu'à vivre  ;)  
 
j'attends vos critiques :bounce:


 
Le fond, la forme, tout y est même la morale (parce qu'un conte sans morale...). Réellement excellent.
Un autre, une autre... j'en veux encore...


---------------
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n°9087615
Biiij
Suck it up, move on.
Posté le 01-08-2006 à 02:04:44  profilanswer
 

samy nc a écrit :


 
-------------------------
Le 27 du Sheib 2491
 
Sur ordre du Raïjz, les mentalistes sont désormais considérés comme ennemis de l'état ...


 
Tres beau, tres bien, belle entrée entrée en matière (in medias res ?). Tu nous plonge tres habilement dans un  univers a part et suscite l'interrogation, tu crée le suspense, bref tout ce qu'il faut pour qu'on te demande
 
LA SUITE !!! vite!!!


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n°9093042
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-08-2006 à 16:36:52  profilanswer
 

Biiij a écrit :

Tres beau, tres bien, belle entrée entrée en matière (in medias res ?). Tu nous plonge tres habilement dans un  univers a part et suscite l'interrogation, tu crée le suspense, bref tout ce qu'il faut pour qu'on te demande
 
LA SUITE !!! vite!!!


Ah bon ! Excusez-moi mais pour ma part je trouve l’entrée en matière un peu lourde au niveau des mots inventés. Voilà un extrait d’un site pour illustrer ce que je veux dire :
 
6. N'introduis pas trop de vocabulaire "personnel"  
 
J'ai lu beaucoup d'histoires de jeunes auteurs qui se croient obligés, parce qu'ils sont dans un genre SF ou HF, de créer tout de toute pièce. C'est franchement, de mon point de vue, la pire chose à faire.  
Franchement, un chapitre où on doit se taper dès le début que "le Schpounts dégaina son Zzzlurp et se jeta sur le Yaoaaai des profondeurs qui restait assis à quelques zgligs de là" ne donne pas envie de continuer. Et c'est encore pire si on essaie d'expliquer.  
le Schpounts (reptile humanoïde au cerveau sur-développé) dégaina son Zzzlurp (fouet à monofilament qui peut trancher la roche sans peine) et se jeta sur le Yaoaaai des profondeurs (monstre pédonculé aux yeux vairon) qui restait assis à quelques zgligs (un zglig = 1,2 mètre) de là"
 
Je croyais que l’extrait venait de ce site http://www.revue-solaris.com/special/cnpedh.htm mais je le retrouve pas de dans alors...
En tout cas pour tous ceux qui veulent des conseils pour écrire des histoires, je vous conseille d’aller sur le site que je viens de donner.  
 
Voilà, désolée pour la critique très négative mais il en faut pour améliorer une histoire.

n°9096592
samy nc
Posté le 01-08-2006 à 22:35:31  profilanswer
 

Merci beaucoup biij, ça me fait très plaisir.
 
Ta remarque Arwen est 100% pertinente, c'est une chose à laquelle j'ai réfléchi un long moment avant de me lancer. Sur le fond, je suis entièrement d'accord avec toi, malgré de nombreux contre-exemples tels que Herbert. Je n'aime pas être "noyé" dans les mots inventés. Aussi je vais supprimer dans ce premier chapitre la lourde phrase où j'énonce les différentes races. Mais pour le reste (hormis ces races), dans toute cette intro je considère donc 2 mots réellements inventés :
 
- Raïjz, qui se prononce Reich, d'une sonorité très explicite, qui veut dire "Empereur" dans ce contexte ou parfois "L'Empire", bien que par extension, je dis Raïjz-Khalifà, pour désigner l'empire. Khalifà, de l'arabe, dont on connait Califat en français. Dans ma première ébauche, j'appelais l'empire l'Empire et l'empereur l'Empereur et suite à de grands débats avec de nombreux lecteurs et d'avis, j'en suis venu à changé, pour garder une ambiance orientale. Aussi on m'a suggéré le Calife, Califat etc... aussi le mot "Reich" est venu, en comparaison avec les événements, de Reich->Raïch->Raïjz pour la mesure orientale.
 
- Mentaliste : né de ma conception de la magie, dans un univers qui se veut "fantastique" et du mot "mentalisme" des notions philosophiques. Ce sont deux mots que j'ai inventé et auxquels j'ai bien réfléchi avant de les ajouter.
----
 
Pour la suite, on retrouve les "séides", mais les séides qui ne sont que des soldats, suivent bien la notion fondamentale de fanatisme. Donc ce n'est pas un mot inventé.
 
Pour le reste, mamelouks, medina, kelim, et tous autres mots exotiques, ils font partie de l'univers et sont directement empruntés à la langue arabe, je n'ai rien inventé.  
 
Et enfin les noms propres, qui ne sont pas balancés à tout va, j'ai fait attention à les insérer dans une certaine logique de narration. Il me faut décrire le monde, c'est l'intro la plus dure pour moi et c'est pour ça que je tenais à recevoir vos avis. Même si celui ci est le premier que je conteste bien qu'en réalité je l'appuie et je ne cherche qu'à l'appliquer, je prend en compte tous les avis.  
 
Pour preuve Arwen, j'ai ici même crée le topic "Radjah" sur ce forum plus bas avant de m'apercevoir de ce topic. Tu verras que je ne n'aborde pas la notion de Raïjz par exemple. Je conçois que je peux avoir un style lourd, une écriture naive, c'est normal, je suis loin d'être un expert et je suis preneur de pleins d'avis ! Mais celui-ci, je l'avais déjà étudié pour l'avoir lu d'un livre qui s'appelait "Ecrire de la science fiction", bien que je ne me juge pas capable par manque de références, d'aborder de la sf sans crédibilité.
 
Enfin, je tiens vraiment à dire que je suis d'accord avec Arwen, à 100% d'accord, de manière générale. Voilà, je compte poursuivre, mais je vais pas demander des avis extraits-par-extraits, je reposterai quand j'aurais un extrait délicat, comme ici l'intro. Je vais lire les extraits précédents dans la semaine et poster mes commentaires également. Merci encore Arwen et Biiij :)
 
PS : effectivement, entrée in medias res. Le décret au tout début est indépendant et n'appartient pas à ce chapitre, je jugeais bien de le donner en contexte, il faudra que je réflechisse à comment l'insérer, sa mise en page.
 
PS2 : j'ai rajouté ton lien dans mes favoris Arwen, je n'ai pas tout lu voire à peine parcouru, mais il m'a l'air très concentré sur l'essentiel des grosses erreurs à ne pas commettre. Je pense qu'il s'agit de bons conseil, bien que je juge un conseil toujours accompagné d'exceptions, car sinon on rentre dans le domaine scolaire, et écrire pour moi c'est tous sauf écrire de façon scolaire.
 
PS3 : si je n'affiche pas tous les extraits que je vais écrire ici,  j'invite ceux que ça intéresse à prendre mon msn, s'ils veulent me conseiller sur l'ensemble de l'écriture, et avoir les éventuelles ébauches des suites, m'accompagner dans les idées : samy_nc@hotmail.com merci encore


Message édité par samy nc le 02-08-2006 à 00:22:56
n°9101093
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 02-08-2006 à 13:03:01  profilanswer
 

Je veux juste rajouter un truc, l'adresse que j'ai donné ne vient pas de moi mais de DocWario, donc c'est pas moi qu'il faut remercier

n°9103147
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 02-08-2006 à 15:55:58  profilanswer
 

Au fait pour Samy NC, même si tes noms ne sont pas inventés pour quelqu'un qui ne connait pas l'arabe c'est pareil (comme moi par exemple) désolée.

n°9105870
samy nc
Posté le 02-08-2006 à 20:07:09  profilanswer
 

Oui je comprend tout à fait, aussi évidemment je prévois d'expliquer ces mots au fur et à mesure de la lecture. Les mots inventés eux seront placés dans les annexes, mais il y en aura pas tant qu'avec Herbert ou Tolkien, bien que tlm sait ce qu'est un elfe ou un orc maintenant :s
 
D'ailleurs je l'avais déjà en partie fait pour vous, en bas du texte sont expliqués (très brièvement) ce que signifient les termes. Et je précise que mamelouk/kelim/souk/medina/bazar figurent dans le dictionnaire, du moins le petit larousse en couleur :)


Message édité par samy nc le 03-08-2006 à 15:36:26
n°9117145
Biiij
Suck it up, move on.
Posté le 03-08-2006 à 21:27:18  profilanswer
 

    J'ai peur du jour d'après. De toutes ces choses qui ne sont pas à venir. Car c'est bien cela le plus effrayant: c'est ce qui ne vient pas, ce qui reste un rêve, une brume, une nuit.Car il est dans notre nature de s'aggripper à ce que l'on nous accorde. Or on nous accorde bien peu: un soleil par ici, un chant par là, quelques bonheurs jetés au gré du vent... Tant et si bien que pour ne pas les rater on s'arrime aussi aux larmes, aux cris, aux gouttes de pluie.  
     Je suis aujourd'hui las de m'accrocher. J'ai mal aux doigts. J'ai mal au coeur. Je suis fatigué d'attendre, fatigué d'esperer. J'ai peur des nuits, j'ai peur des jours. J'ai simplement peur qu'ils n'apportent plus rien. Je souhaite tellement, j'obtiens si peu. Des miettes de rêves, des bouts de souhaits, des morceaux de rien qu'on aligne comme on peut. Jusqu'à ce qu'ils n'aient plus rien à dire , plus rien à offrir, plus rien à signifier.  
     J'ai longtemps refusé de fuir, j'ai couru jusqu'à l'évanouissement, j'ai voulu tenir mon dû, concretiser mes souhaits. J'ai simplement voulu poursuivre mes rêves. Pourtant aujourd'hui le souffle se fait court, le coeur se fait lourd, mes désirs ne me portent plus et l'usure mouille mon front.
     Je ne peux plus te suivre, tu cours bien trop vite, et ton ombre s'allonge à chacune de mes pensées. Tu disparais petit à petit, je m'étiole, tu t'évanouis. Une brume insaisissable qui s'éffiloche à chaque souffle, qui s'éloigne à chaque pas.
     Alors moi aujourd'hui j'ai froid. Aujourd'hui j'ai faim. Faim d'amour, faim de haine. Je veux crier, hurler à la mort. Je veux eructer, vomir, exploser. Sentir chaque fibre de chaque muscle se contracter, vibrer, puis mourrir. Laisser chacun de mes nerfs s'électriser jusqu'à l'incandescence.
J'étais mort debout. Maintenant je veux vivre.


Message édité par Biiij le 03-08-2006 à 21:29:12

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n°9133655
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 05-08-2006 à 14:42:32  profilanswer
 

Hélène, une femme dont on ne sait rien d'elle, le premier grand amour d'un homme déjà marié? Cela paraît étrange. Est-ce que l'homme en question s'est marié parce qu'il s'y sentait obligé (si on considère que la femme qu'il avait choisie alors n'était pas son grand amour)? Sinon la nouvelle est interessante, bien même, mais je suis pas une fana des nouvelles donc j'en ai pas lu beaucoup alors peut-être que mon avis n'est pas très interessant. Je ne sais pas au final, moi-même j'ai du mal à me faire un avis sur ton texte. Juste une petite chose "Les commerces acceptent toutes lesmonnaies du monde et toutes les langues du monde" je pense que ça fait un peu trop répétition. Voilà, j'ai pas du trop t'éclairé avec mon avis flou mais j'aurais quand même essayé.

n°9145469
Nausicaa_l​amity
The show must go on
Posté le 07-08-2006 à 00:06:44  profilanswer
 


Ceci n'a pas la prétention d'être "une nouvelle", juste un clin d'oeil  :) ...
 
Mes éléphants roses....
 
Je viens de voir les éléphants roses survoler mon balcon !...  
Mais non, que les nouveaux ne s'imaginent pas des choses extrêmement désagréables sur ma sobriété  :non:  
Les éléphants roses nous rendent visite de temps en temps avec le pouvoir de nous emmener dans des pays imaginaires où tout est possible.  
 
Il se sont doucement posés dans cet espace qui leur est réservé et j'ai vu que leur trompes étaient enroulées autour de rameaux qui m'ont intriguée...  
Je n'avais jamais vu de telles plantes (mais je ne les connais pas toutes....)
Le chef du troupeau a déposé le sien dans ma main et perplexe, je lui ai demandé ce que c'était et ce que je devais en faire....(les éléphants roses comprennent et parlent toutes les langues... )  ;)  
 
- Ce sont des plants de " tomatiers " .... on peut les repiquer à n'importe quelle période de l'année, et obtenir peu de temps après, de grands arbres au feuillage vert tendre s'élançant vers le ciel .  
Les fleurs ne tarderont pas à apparaître, se transformant rapidement en magnifiques tomates juteuses du rouge le plus éclatant et d'une taille inhabituelle.
Une seule tomate sera nécessaire pour faire une salade régalant 5 personnes  
Devant mon air incrédule, il poursuivit,  
- Quant aux tomates farcies !.... si votre échelle est assez grande pour atteindre les branches très élevées (là où se développent les plus beaux spécimen), vous pourrez cueillir des tomates presqu'aussi grosses qu'une citrouille. Personne ne s'étonnera en vous entendant annoncer le menu à 5 personnes affamées,
 "A midi, nous mangeons UNE tomate farcie"
 
J'avoue que je ne suis pas encore revenue de cette nouvelle rencontre avec les éléphants roses, mais finalement, je sais qu'avec eux il ne faut s'étonner de rien  
Alors vite, je me dépêche d'aller repiquer les plants de tomatiers !
Hummmmm.... j'imagine déjà aller récolter des tomates énormes et délicieuses, obligée de les chercher parmi les feuilles d'un tomatier recouvert de neige !!  :love:  :love:  
 


---------------
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" (Oscar Wilde)
n°9166643
Tostakiste
Posté le 09-08-2006 à 02:08:22  profilanswer
 


J'ai 18ans, et j'écris pas mal de ces nouvelles, sans trop d'histoire profonde, et sans héros.. donc j'en ai pris une.. paraître c'est souvent comparaître, alors n'hésitez pas être sans pitié :)
 
 
 
 
*
 
 
 
   A l'heure qu'il était, le train devait en toute évidence avoir quitté la ville.
   R. claqua la porte, et vérifia de suite l'état général de sa personne qu'il avait mis un soin particulier à habiller, raser et parfumer, tout à l'heure avant de partir. Fixant le regard profond et travaillé que renvoyait le miroir, il déclara : « Je ne sais pas encore ; mieux vaut ne rien prévoir ». Une seconde fois, et une dernière, pour être bien sûr que la scène avait été cruellement parfaite. Il sourit, et quittant son double plaisant, il alla ôter sa veste, qu'il étala sur la table. Souverain de sa petite pièce, il se vautra sur un fauteuil de cuir, s'étira comme un chat et sourit à nouveau, par liberté et par orgueil.
 
 
 
*
 
 
 
   Seule – le mot prenait enfin son sens. Quatre façades immenses tournaient le dos à la place ; le soleil se couchait quelque part au-delà. Dora s'assit un instant sur un des bancs sales qui prêtaient au reste, un peu plus de laideur. Il n'était pas si tard. C'était la fin du jour, un dimanche, pour ne rien cacher de l'échec. Le froid, et les gants de fausses laines qui n'y changeaient rien ; les visages inquiétants, tous inquiétants, dans la pénombre... Dora serra dans sa poche, le paquet qu'elle n'avait pas su offrir. Il était resté tout au fond, témoin de la scène, silencieux et invisible. Elle serrait doucement et de plus en plus fort, ne trouvant pas l'audace des actrices qui l'auraient déjà broyé.
   Les choses toutes entières, le monde réuni, ce plus rien ni personne au devant lui faisaient un mal immense, comme une méchanceté sans visage. Le sort lui avait tendu ce piège qui, en l'espace d'un an, avait changé la sollicitude d'un homme en une cruauté sans nom. Et à la place d'un éloge, d'un murmure ridicule, d'une autre invitation, il y avait à présent l'incommensurable silence, qui laissait passer dans la ville quelques voitures pressées.
   Au carrefour, le feu clignotait, parce que c'était la nuit, et qu'il n'y avait plus personne. Elle attendait dans le froid.
   Où étaient les images assez cruelles pour qu'elle puisse au moins, ce soir-là, en vouloir à quelqu'un ? Où était le geste de trop, avant la parole sentencieuse qui avait signifié mieux qu'un adieu, le vide de l'avenir ? Il n'y avait plus qu'elle, et sa naïveté, pour discourir ainsi sur le non-sens. Quand le taxi arriva, enfin.
 
 
 
*
 
 
 
   R. s'éveilla lentement du sommeil qu'il n'avait pas voulu. Il faisait déjà nuit. La salive épaisse et âcre qui emplissait sa bouche le dégoûta de la simple perspective de manger. Il fixa la fenêtre un moment. La journée et ses coups de théâtre glissaient déjà peu à peu dans un autre temps. Il n'était plus tout à fait celui de tout à l'heure, et celui d'hier, plus du tout. Cela devait durer un an, pensa-t-il. Une photographie témoignait sur le mur adverse, d'un ancien sourire en partage. Il eut un brin de pitié.
En haut de sa tour d'ivoire, il se releva pour changer les vêtements qu'il jugeait à présent inappropriés. L'engourdissement s'estompait à mesure. Par la fenêtre, il aperçut les vies de quelques autres appartements. Bientôt, Dora lui écrirait la douleur du manque. Lui ne répondrait pas, pour qu'elle en soit bien sûre. Il se sentit utile et envahissant, à la mort impensable. Une autre année commençait.
 
 
 
 
**  

n°9166974
Profil sup​primé
Posté le 09-08-2006 à 03:18:17  answer
 

Spoiler :

Acte 1 scene 1
Un con
DANS LA RUE
 
 
Un con : bonjour je suis con
un con : ça fais drole de parler tout seul
un con : bon ben je sais pas quoi dire moi...
un con : *PROUT*
un con : ah ben voila vous connaissez pas le proverbe qui dit : qui ni ne rote ni ne pete se voue a l'explosion ?
un con : ben *GROS BRUIT DE ROT SURPUISSANT* Voilà.
un con : ahah putain qu-est-ce que je suis con...
 
 
Acte 1 scene 2
Un con, une conne
DANS LA RUE
 
une conne : s'il vous plait monsieur j'ai entendu 2 explosions là c'etait quoi ? c'etait azf ??????
un con : oula mais c'est une conne qui arrive la...
une conne : non mais tait toi toi tu sais pas parler je suis pas conne je suis caunne !
un con : ...
une conne : arrete de pas parler on dirai un handicapé
un con ; t'es vraiment conne t'as pas vu que j'etait con et que j'ai pété et roté.
une conne : tain vas y tu veux la guerre, viens connect toi sur caramail ce soir !
 
acte 1 scene 3
un con, une conne
SUR CARAMAIL
 
un con : kikoo alor la conn
Une conne : t tellement con ke tu pu du q lololol
un con : ??? t tailment beth ke té konstipai lolol
une conne : t tro for mdrrrr
un con : t trau konn olooo
une conne : t tailement bete ke kan tu pete c hirochima lololol
un con : é toi t pu telman ke kan touvre ta geul on croi que lé chiott son bouchait
une conne :ahah tré draule é toa kan t'été a lécol t'avé jamé cours car les profs eté tous malades a force de respiré ton odor
un con : heiinnnn tré drol toa ca se voi ke té jamé allé alecol dé kon te voyé il fermé lecol olol
un con : allo ??
un con : tu répond pu ?????
 
 
acte 1 scene 4
un con, une conne, un geek
DANS LA RUE
 
un con : qu'est-ce qui s'est passé hier soir tu reponais plus ?
une conne : je sais pas ça s'est planté...
un geek (en passant) : VIVE LINUX
une conne ; mais qu'est-ce qu'il a a crier celui-la lui? héé revenez monsieur linux !! LINUUUXXX !!!
un geek (s'incrustant au groupe) :  je paris que vous avez windows ,je suis expert en programmation sur linux et ça plante jamais!
une conne : ah ça tombe bien j'ai justement un probleme avec mon velux electrique..
un geek : euh mais velux c'est les fenetres electrique moi c'est linux hein...
une conne : ah booon... bah mon linux s'est planté hier alors avec mon internet explorer pendant que
un geek : internet explorer avec linux ? c'est quel kernel ? celui du bundle dvd de sp3 beta build 221 zippé 945mo open source ?
une conne : c'est avec le kernel de mon pc.
un geek : ?! au revoir !
un con : putain il a l'air intelligent.
une conne : oué mais pourquoi y se barre la ?!


 
 
si vous me chercher je suis dehors  :lol:

n°9199926
Das schrec​kliche K
j'ai pas trouvé plus simple...
Posté le 12-08-2006 à 17:01:30  profilanswer
 

Zouave321:
 
:lol:  
J'adore! Tu devrais persévérer! Je sens le best-seller d'ici!
 
Tostakiste:
 
C'est pas mal mais la lecture est quelque peu entrecoupée, sans doute à cause de la ponctuation. Essaye, soit d'aérer un peu tes lignes, soit de tourner autrement tes phrases, pour l'instant je les trouve encore trop lourdes. Ensuite, pour passer aux détails, tu utilises trop les auxiliaires être et avoir, cela nuit à la lecture (enfin, pour moi en tout cas!)

Citation :

Où étaient les images assez cruelles pour qu'elle puisse au moins, ce soir-là, en vouloir à quelqu'un ? Où était le geste de trop, avant la parole sentencieuse qui avait signifié mieux qu'un adieu, le vide de l'avenir ?


Cette phrase me parait étrange, j'ai du mal à saisir son sens. C'est surtout le "Où étaient les images assez cruelles pour qu'elle puisse au moins, ce soir-là, en vouloir à quelqu'un ?" qui me gêne, essaye vraiment de modifier ta phrase pour l'éclaircir (AMHA).
Dernier reproche (aprés j'arrête, promis ;)): on ne comprend pas toujours ce que tu veux dire, par exemple:

Citation :

Fixant le regard profond et travaillé que renvoyait le miroir, il déclara : « Je ne sais pas encore ; mieux vaut ne rien prévoir ». Une seconde fois, et une dernière, pour être bien sûr que la scène avait été cruellement parfaite.


il se regarde une seconde fois et une dernière dans le miroir? Si oui, alors il faudrait supprimer le "." qui marque une coupure dans le texte, sinon... bah... je ne sais pas!
Bref, des corrections à faire sur la forme mais le fond me parait agréable, tu places bien ta scène et, malgré les erreurs, le mystère donne envie aux lecteurs de lire la suite, la chute est interessante.
 
Nausicaa_lamity:
 
viiive les éléphants roses!  :lol:


Message édité par Das schreckliche K le 12-08-2006 à 22:26:32

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The Riders come with the rain clouds, you will hear the thunder of their hooves in the sky.
n°9210494
salebete
Posté le 14-08-2006 à 15:13:02  profilanswer
 

Hello!!!
Bon, ben moi aussi, j'ai un roman... en fait, il ets déjà écrit, et je le publie par petits épisodes sur mon blog...
Alors avis aux amateurs, allez voir et faites moi vos commentaires, agréables ou pas, je serai contente de pouvoir m'améliorer...
 
Sale bête
 
http://attentionheroicfantasy.blogs.letelegramme.com

n°9210506
salebete
Posté le 14-08-2006 à 15:14:36  profilanswer
 

Hello!!!  
Bon, ben moi aussi, j'ai un roman... en fait, il ets déjà écrit, et je le publie par petits épisodes sur mon blog...  
Alors avis aux amateurs, allez voir et faites moi vos commentaires, agréables ou pas, je serai contente de pouvoir m'améliorer...  
 
Sale bête  
 
http://attentionheroicfantasy.blogs.letelegramme.com
 

n°9224222
Profil sup​primé
Posté le 16-08-2006 à 14:36:12  answer
 

[:drapal]

n°9224913
Profil sup​primé
Posté le 16-08-2006 à 16:05:21  answer
 

Das schreckliche k j'ai beaucoup aimé :love: . Je n'ai aucune critique a te donné. A part que j'ai envie de lire la suite.  :)
 
Ps: Est-ce que quelqu'un sait où on peut apprendre du vocabulaire a part dans le dictionnnaire. (pas envie de le lire tous les soirs)

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 16-08-2006 à 16:06:52
n°9231792
vacnor
...
Posté le 17-08-2006 à 12:08:23  profilanswer
 


Dans les livres, tout simplement... (suffit de varier sa lecture)

n°9232165
Profil sup​primé
Posté le 17-08-2006 à 13:00:04  answer
 

Salut! je poste moi aussi un texte.
 

Spoiler :


Derek Morlock était arrivé à Mlowryk comme bûcheron. Les forêts de son village natal avaient été ravagées par un incendie. Il s’était retrouvé sans travail et ne pouvait plus nourrir sa famille. Un ami lui avait alors proposé de venir travailler pour son frère qui habitait Mlowryk. Derek n’avait jamais quitté son patelin mais la situation ne lui permettait pas de refuser.  
 C’était un homme de forte corpulence, aux cheveux courts et aux yeux bleus. Il traitait sa barbe de la plus belle manière qui soit et ses habits n’avaient aucuns plis. Il aimait se parfumer, portant souvent Lorn Carpice de Mareek. Il était doux, généreux et ne laissait jamais ses proches dans le besoin ; sauf peut-être son cousin qu’il l’avait toujours méprisé. Il s’était marié à vingt-trois ans et sa femme en avait alors dix-neuf.
Maria n’avait jamais travaillé, cherchant toujours l’âme sœur. Lorsqu’elle rencontra son futur mari elle le trouva d’abord naïf. Mais, peu à peu, elle apprit à le connaître et tomba éperdument amoureuse de lui. De petite taille, elle se sentait en sécurité auprès de lui et elle n’avait jamais réussit à le quitter plus de deux jours. Ses cheveux, coupés à hauteur d’épaules, étaient très soyeux et n’étaient jamais décoiffés. Son armoire ne contenait que des robes, des chaussures à talon et autres vêtements chics. Lorsqu’elle se promenait dans la rue, nombreux étaient ceux qui ne pouvaient s’empêcher de la regarder et, heureusement pour elle, son mari n’était pas jaloux ; car il savait qu’elle l’aimait plus que tout et que jamais elle ne le quitterait.
Huit ans après leur mariage, Maria attendait un bébé. Quand le médecin lui apprit la nouvelle, elle n’y croyait pas. Depuis son plus jeune âge, elle voulait un enfant. Mais, maintenant, elle doutait. Elle se demandait si elle était capable de l’élever correctement. Derek, qui pensa que sa femme se moquait de lui en apprenant la nouvelle, essaya de la rassurer. Une fois remis du choc, ils se concertèrent sur le sujet.
Le trois octobre de l’An 426, Maria accoucha, enfin. Le bébé était un garçon ; ses parents décidèrent de l’appeler Elrik.
 Derek et Maria n’avaient eu aucun problème pour élever leur enfant et ils avaient décidé d’en avoir un autre. Ainsi, cinq ans après la naissance de leur premier bambin, ils eurent Lucia. Leur vie était paisible et, tous ensemble, ils étaient heureux.
 A quatorze ans, Elrik attirait déjà les jeunes filles de son village. Mais c’était un garçon très distant et il n’avait qu’un seul ami ; Damian. Elrik était grand et intelligent, avait les yeux verts et des cheveux longs et bruns. Il s’occupait en aidant son père au travail ou, mais plus rarement, en jouant avec son camarade.
 Sa sœur était plus ouverte que lui et avait déjà beaucoup d’amies. Petite, pour son âge, elle n’en était pas moins courageuse et ses longs cheveux blonds lui valaient les compliments des villageois.
 Mais les Morlock étaient aussi connus pour leurs réceptions. Chaque année, la famille organisait une grande fête de fin d’année, que personne n’aurait raté pour rien au monde, dans le village.


 
Voilà!  :)  

n°9233005
Nausicaa_l​amity
The show must go on
Posté le 17-08-2006 à 14:26:25  profilanswer
 

Das schreckliche K a écrit :


Spoiler :

Tu es une ombre, un frémissement, un souffle. Tu es la mort.
Une silhouette enveloppée d’ombres sauta par-dessus les remparts crénelés.  
(....)  
- Tu es morte, cesse de me hanter, mère, cracha-t-il en prenant le ciel à témoin.
Kael quitta la chambre ; Enad, lui, ne bougerait plus jamais.
 



 
  [:chapi-chapo]  
 
J'ai particulièrement apprécié le style fluide et le très bon rendu de l'atmosphère fantasmagorique. Personnellement j'en redemande  :love:  
 
 


---------------
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" (Oscar Wilde)
n°9233516
Profil sup​primé
Posté le 17-08-2006 à 15:12:08  answer
 

Est-ce que quelqu'un connait un livre ou un site pour tout apprendre sur les Elfes, les nains, les hobbits... :)
 
Tout ce qui a un rapport avec la Hf, quoi.


Message édité par Profil supprimé le 17-08-2006 à 17:15:50
mood
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Posté le   profilanswer
 

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