Reprise du message précédent :
Deja lu

Pas particulierement fan d'ailleurs. Les trucs trop perchés j'accroche moins que de la SF grand public avec des vaisseaux "réalistes" et des gunfights et autres joyeusetées

Travis ? Carmen McCallum ?

Ou alors les 2 magnifiques tomes de 2001 Night Stories.

 
J'en ai quelques uns, mais c'est trop long... les séries sans fin c'est plus ma tasse thé

Je regarde ca

 
J'ai aimé les 2, mais je les ai lus à des moments très différents (UW1 vers 20 ans, Aama vers 30 ans )

J'aime bien les deux   bon pas franchement au même niveau quand même  

Frontier de Singelin ?

 
Le dernier de Valette : L'Heritage Fossile

Kaijumax sinon

Top !

Moins top !

Ca le dessin me plait bien!  
Merci

La guerre éternelle.

 
 
Tu cherche du space opera ?
 
Sinon ça c'est pas mal : Urban
 

 
 
Et aussi Lazarus
 

Ouaip, j’ai les deux
L’aspect géopolitique et tout le background de Lazarus sont pile dans ce que j’adore  
 
Et oui, Space opéra est peut-être plus approprié que sf
 
J’hésite à me prendre les Valerian et Laureline

 
 
Alors difficile d'être honnête ça fait parti des BD que j'ai découvert au fur et à mesure de leurs parutions.
 
Les premiers albums sont des one shoot apparents mais tisse un fond.
 
Ça prend de l'épaisseur avec l'accumulation et il  la trame qui s'enrichie sur la deuxième partie qui fait une suite.
 
C'est très riche en faune avec pas mal d'idée sympa.
 
Je trouverais dommage que tu passes à coté si tu aimes la SF / Space Op.

Je les ai lus étant gamin à la médiathèque, les relire me ferait plaisir je pense, côté nostalgie toussa
 
Y’a une intégrale?

Les propales de mon dealer local (merci à lui)
 

 
Pas mal de choses en commun avec vos propositions

J'imagine que tu as lu Delirius (Druillet) ?
 
 
La route ...  C'est bien, bien plombant, Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir

Nope pas lu ça  
 
La couv fait années 80/90

1973 même

Si tu n'as pas peur du vintage, il y a aussi les Naufragés du temps de Paul Gillon - je me demande si ça a bien vieilli

Je sais pas si ça rentre dans la SF, mais quand j'étais ado, le groupe de JDR ne jurait que par "les gardiens du maser" en terme de dessin
https://www.bdtheque.com/series/453 [...] s-du-maser
Je dois en avoir un qui traine dans mon stock et que j'ai toujours gardé, mais jamais rouvert depuis l'achat en occase il y a fort fort longtemps.

J'étais assez fan des gardiens du maser. Mais je ne pense pas que ça soit de la très bonnes BD. Ca fait 20 que j'ai pas relu.

Alors oui en effet, c'est magnifique. Massimiliano Frezzato était un grand illustrateur. J'ai deux énormes portfolio de ce style, j'adore :
https://www.fnac.com/a1399251/Les-g [...] x-Frezzato

Massimiliano est décédé il n'y a pas si longtemps, bien trop jeune.

Ca a fait parti des trucs que j'ai lu étant gamin a la médiathèque

Il y a aussi La guerre éternelle, en 3 tomes (terminé).

 
 
Oui, trés marquant à l'époque, plus de case, des desseins très denses et fouillés (c'est pas la ligne claire, là pour le coup), et aussi totalement destructurés (à la Escher), un héros radicalement anti-héro, de la violence.
 
Pour la BD SF c'est intéressant à lire comme du Van Vogt en nouvelles ou livre et il y a beaucoup de choses dans Delirius.

En SF, pas tout neuf mais bien quand même :
https://www.bedetheque.com/serie-37 [...] Cyann.html
Le cycle de Cyan de Bourgeon. Surtout si on aime les donzelles court vêtues.

Merci à ceux qui ont parlé de Saint elme, c'est trop bien !

Tu peux aussi prendre les 6 voyages de Lone Sloane, du même auteur et avec le même héros (la "série" Lone Sloane se poursuit après Delirius, mais il faut apprécier les évolutions du dessin et de l'esprit de la BD qui sont particulières).
Et pour Valérian et Laureline, c'est du tout bon en termes de space-op du Pays sans étoile aux Héros de l’équinoxe. Après c'est plutôt du voyage temporel, et dans les tomes de space-op, dessin, scénario et dialogues baissent en qualité.

 
Lui j'arrive pas à le prendre au sérieux avec la Rubrique-à-Brac et les aventures de Lone Slonono (par Wuul !)

Bienvenue à Pandemonia : BD plutôt marrante : que se passe-t-il lorsqu'un expert en manipulations fini en Enfer, qui, comme toute entreprise, fait face à des problèmes de gestion, grèves syndicales, etc... ?

Ça ne casse pas trois pattes à un canard, c'est plutôt prévisible mais ça se laisse lire.

Je l'ai prise car le héro ressemble à mon patron

Lu ces derniers temps :
 
1907 Les vendanges rouges par Nicolaï Pinheiro (Etudes & Communication éditions). Contrairement à un certain forumeur qui fait la promotion de beignets des Yvelines, je n'ai rien contre les docus en BD. J'ai été initié à l'écologie dans les années 70 par Reiser et je chérirai jusqu'à la fin de mes jours mon édition super-luxe-collector-ta-belle-deuche de Love in Vain par Dupont et Mezzo. J'ai même dévoré Dans la combi de Thomas Pesquet de Marion Montaigne alors que je n'ai rien, mais vraiment rien à carrer des astronautes et me suis régalé avec En cuisine avec Alain Passard de Blain alors que mes légumes préférés sont le riz et les nouilles et que je n'ai de toute façon pas les moyens d'aller bouffer chez un chef étoilé.
 
Bon là, par contre, c'est un concentré de tout ce qu'il ne faut pas faire dans un docu. Mais vraiment tout. Le thème, des révoltes de vignerons au début du siècle dernier, me rappelait quelque chose, peut-être une évocation dans un musée. J'aime bien les histoires de gueux qui se révoltent, même si ça finit hélas toujours mal, donc allons-y. On sent une recherche dans le dessin qui évoque par moments du Gibrat années 70/80. Ca reste malheureusement laborieux et surtout répétitif avec un gimmick de plongées/contre-plongées qui au bout de 10 pages devient ridicule. Mais surtout la narration est catastrophique, une suite de vignettes avec des textes didactiques et quelques bulles censées sans doute procurer une ambiance.
 
C'était son 1er album en 2007 et je vois sur BDGest qu'il en a fait depuis plus d'une douzaine. A voir pour les autres mais celui-ci est affligeant.
 
 
#lesmémés de Sylvain Frécon (Fluide glacial, 4 tomes). Le vieux ressort comique, le décalage entre des personnages et leur attitude. Dans le genre, et puisque ça passe dans Fluide, on pense forcément à Sœur Marie-Thérèse des Batignolles de Maëster (mais pas à Carmen Cru qui plane largement au-dessus de ce type d'humour unidimensionnel). Seulement c'est moins drôle que Maëster. C'est pas nul, j'aime bien le dessin sans en être fou, ça m'a arraché quelques sourires par-ci par-là mais globalement c'est vraiment très bof. A lire sur place à la médiathèque.
 
47 cordes de Timothé le Boucher (Glénat) (bizarre, je connaissais que Timothée avec un e final ). Le pitch :
 

 
Ca fait 400 pages et ce n'est que la 1ère partie. J'ai abandonné aux environs de 100 pages. Je n'aime pas le style graphique typé Illustrator mais ça peut plaire et au moins il y en a un, de style, même s'il n'a rien de renversant ou de fabuleusement original. Mais punaise que c'est chiant.   A classer dans la catégorie "observer de l'herbe pousser" ou "surveiller de la peinture qui sèche".
 
 
Alger-retour de Fred Neidhardt (Marabulles) Marabulles, c'est Marabout qui ont lancé il y a quelques années une collection BD avec une ligne éditoriale axée docus, récits de vie, auto-biographie/auto-fiction et quelques adaptations de romans pour faire bonne mesure. C'est généralement très moyen, avec une mentalité de suiveur qui exploite les modes et produit le plus souvent des trucs oubliables. C'est le cas ici.
 
Un fils de pied-noir part pour Alger sur les traces de la jeunesse de son père qui de son côté ne veut plus entendre parler de l'Algérie. Le dessin est OK, rien de spécial et par endroits très limite mais adapté à ce type de récit. Le scénario comporte un twist à un moment qui relance le maigre intérêt mais l'album retombe tout de suite dans le côté "je sais pas vraiment ce que je veux dire dans cet album". Creux.
 
Sur ce thème, j'avais lu L'Algérie c'est beau comme l'Amérique d'Olivia Burton chez Steinkis en 2015, qui est nettement plus intéressante à tous points de vue. Et Morvandiau, déjà en 2007, avait fait D’Algérie, que je n'ai pas lue mais qui est certainement aussi plus consistante.
 
 
50 nuances de Grecs par Jul & Charles Pépin (Dargaud, 2 tomes). Alternance de textes explicatifs sur la mythologie grecque et de pages de BD signées Jul. Je n'ai à peu près rien appris sur la mythologie et je suis pas un grand fan de Jul dont le seul album qui m'ait vraiment amusé est Le guide du moutard. Alors, forcément, j'étais pas la cible. M'enfin ça se laisse lire et Jul est tout de même parfois un peu drôle.

 
T'avais lu ses précédentes BD ?

Non c'est la première. Et probablement la dernière si elle est représentative de son oeuvre.

Ah ? Le bouquin finit d'une façon tiède et philosophique, pas la BD ?

Cette mise à mort, ça donne envie  

Le flair de Bora n'est plus ce qu'il était  

C'est pas fini.
 
A quoi pensent les Russes de Nicolas Wild (La boîte à bulles). L'auteur est surtout connu pour le multi-primé Ainsi se tut Zarathoustra et pour Kaboul Disco que je n'ai pas lus. C'est un reportage sur commande de Qanvas dans la Russie de 2022, quelques mois après l'invasion de l'Ukraine. Les journalistes occidentaux ne peuvent entrer en Russie mais les artistes si, d'où l'idée.
 
Pour ceux qui ont suivi les infos dans des médias un minimum sérieux, c'est zéro intérêt. Ca aurait pu à la limite en avoir à la sortie de la BD en 2023 mais je l'ai lue le mois dernier et j'avais déjà pu me faire une bonne idée de ce que pensent les Russes vu qu'on nous en parle toutes les semaines depuis des années. Le dessin bâclé et la narration sans intérêt n'arrangent pas les choses. Du sous-sous-Delisle.
 
L'agent double par Voro et Lapierre (Paquet). Un procédé qui a beaucoup été utilisé en littérature mais c'est la 1ère fois que je le voyais appliqué à une BD : les mêmes scènes vues par des personnages différents. Si ce n'est que l'on a tout au long de l'album :
 
* page de gauche, la "réalité" (le narrateur omniscient, donc) dessinée par Voro.
* page de droite, la même scéne du point de vue du personnage principal qui est schizo/parano (mais il est représenté dans la page ce qui rend le truc plus bancal qu'en littérature avec l'emploi du "je" ) dessinée par Lapierre.
 
C'est complètement raté. Déjà, l'alternance des deux dessinateurs est une fausse bonne idée. Au lieu de créer un simple décalage qui pourrait être malaisant (ce qui est le but, vu le perso torturé), on a 2 styles différents et l'impression de passer d'un style réaliste à un style plus caricatural, le tout sans justification. Ensuite, l'histoire est naze et c'est bien le plus gros problème. Sur un album de 46 planches dont la moitié seulement raconte l'histoire, ça laisse juste l'impression d'un gimmick à 2 balles. Quant au dessin, il est compétent sans plus pour Voro et plus intéressant chez Lapierre mais ça ne rattrape pas la sauce.
 
Caca rente par Martin Veyron (Albin Michel). J'adorais tout ce qu'il faisait dans les années 80 puis, sans raison particulière, j'ai cessé de suivre ses sorties. J'y suis revenu en 2016 avec l'excellent Ce qu'il faut de terre à l'homme, d'après une nouvelle de Tolstoï et complètement différent de ce qu'il faisait autrefois. Caca rente est un album de 2000, donc la période où je ne le lisais plus.
 
Le titre nullissime m'a surpris, venant de l'auteur de Personnellement je ne veux pas d'enfants (mais les miens feront ce qu'ils voudront), de Ce n'est plus le peuple qui gronde mais le public qui réagit ou de L'amour propre (ne le reste jamais très longtemps). La lecture a atténué la surprise : ce n'est pas juste le titre qui est nullissime, c'est tout l'album. Au moins c'est cohérent. Bon, dans tout ce que j'ai raté faudra quand même que je me procure Cour royale, un album de 2005 dessiné par Rochette, mais seulement parce que j'aime Rochette. Pour le reste de sa biblio je vais juste garder mes bons souvenirs des années 80.
 
 
Charlotte et Nancy par Christin et Annie Goetzinger (Dargaud). J'aime bien Christin, j'aime bien Goetzinger mais je me suis fait chier.   L'histoire va un peu nulle part et on arrive à la fin en se demandant si on a vraiment lu quelque chose. Bof.
 

Love me Please : une histoire de janis Joplin par Finet et Christopher (Marabulles, again) Je hais les biopics et je connaissais déjà l'histoire de Joplin sur le bout des doigts il y a 50 ans donc c'était sans doute pas une bonne idée. La BD est bel et bien un biopic avec des dialogues et une mise en scène imaginées, même basées sur des faits connus. En contrepoint, des textes sur fond noir s'adressent à Janis, ce qui donne des trucs niais au possible comme :
 

 
Le ton général est hélas le même que celui de beaucoup de docus musicaux : du respect figé, des images d'Epinal, du cliché usé jusqu'à l'élastique. Ca sonne souvent faux et c'est au mieux de l'eau tiède. Le passage sur Woodstock est d'un ridicule achevé. Le dessin est pas mal dans les premières pages, dans un style belge années 60 avec des couleurs de Degreff sympas. Mais ça se dégrade très vite pour se stabiliser entre médiocre et bâclé.

Lectures gratuites, je suis plus exigeant quand j'achète.

J'avais oublié : pour ceux qui voudraient un docu sur Janis, oubliez les BD et trouvez ce docu de 2015 Janis: Little Girl Blue

Eloge de la surface : dans les profondeurs de la téléréalité par Stella Lory et Tilila Relmani (Dargaud). Une fiction présentée comme un docu mâtiné d'essai avec une énorme dose d'égo par là-dessus. L'album est intrigant avec une autrice qui passe son temps à se justifier pour ce choix de sujet et son addiction à la téléréalité tout en s'autoglorifiant d'être une intellectuelle (elle est psychologue ) qui a du recul et de la culture, pas comme ces cons qui adorent la téléréalité, oui, comme elle mais pas de la même manière, mais aussi tout en avouant avoir un côté cagole et tout en cassant la téléréalité, spectacle dégradant.
 
Le tout est un genre de fourzitou vraiment très très confus où l'on dit tout et son contraire, souvent dans la même page, et où l'on passe de Bourdieu à la pulsion scopique en passant par le test Bechdel-Wallace, pour ne finalement enfoncer que des portes ouvertes illustrées par un dessin assez générique dans le style blog féminin aux codes mangas. On en retient principalement que la scénariste aimerait bien culpabiliser tout le monde, ce qui lui permettrait de se sentir moins seule. La 4ème de couv' donne le ton :
 

 
Voilà, tous coupables de ce plaisir honteux ! Cette interview enfonce le clou :