Reprise du message précédent :

Il doit exister un juste milieu  

Vives?

A la FNAC il est en préco pour sortie le 25 avril mais sur la zone il est annoncé pour le 31/12/2099 (je sais, ça surprend la première fois mais c'est la date par défaut quand l'éditeur n'est pas encore sûr ). Sur le topic BDGest, Afranio a posté :
 

 
Pareil pour Achille Talon.
Les planches de gag étaient très inégales, alors que Greg (et non Turg) se surpassait dans les albums complets.

 
 
Ah, ça, "l'Archipel du Sanzunron" ...
 
Et aussi, le premier album après le rachat par la maison d'édition bien catho : "Le monstre de l'étang Tacule", était-ce taquin.

 
Ah, amen...
 
 
Afranio est le plus grand spécialiste mondial de Blueb', donc, dont acte
 
Normal d'ailleurs, si la plus grande BD western de tous les temps est française, que son plus grand fan soit Brésilien.
 

Question de goût ; je me marrais beaucoup plus sur les recueils de gags que sur les albums complets
En revanche c'était clairement très inégal car quand on suivait les numéros des planches, on constatait énormément d'élagage, et quand ils ont voulu gratter plus de pognon en rééditant les planches élaguées dans les derniers recueils, on a compris pourquoi elles avaient été retirées dans un premier temps

Attention tout de même, le tome 2 est retardé de 6 mois en 6 mois depuis longtemps déjà.  La parole de Blain est loin d'être évangile.

Relu Partie de Chasse, et là je ré-attaque Les phalanges de l'ordre noir.
 
C'était quelque chose les collab' Christin/Bilal.

Ah oui bien sûr,  j'actais juste la confirmation du retard, pas la énième nouvelle date promise  

Qu'est-ce que ça aurait été avec un bon dessinateur !

C'est vraiment pas mon mug de chocolat mais s'il y en a qui aiment le travail d'Emmanuel Civiello, je signale une copieuse expo du 10 avril (jour du vernissage en présence de l'artiste à partir de 18h30) au 15 mai.
 
La galerie : https://www.galerienapoleon.com/
 
La catalogue en ligne : https://www.canva.com/design/DAGi7b [...] 33c3aa11#1

Très intéressante interview d'Yslaire avec des anecdotes sur ses débuts et sa rencontre le même jour mais pas au même endroit avec Hergé et Franquin. C'est un auteur auquel je ne m'étais jusqu'alors pas vraiment intéressé. J'avais lu le premier Sambre, peut-être le 2ème mais ce n'était pas allé plus loin en dehors d'images vues à droite à gauche. Attention, il spoile quelque poil la fin du prochain Sambre, qui sera aussi le dernier, presque 40 ans après le début de la série : https://www.youtube.com/watch?v=q3lyoaIJZ9Q
 
Les médias parlent abondamment des 50 ans de Fluide et de Métal. Tout ça ne nous rajeunit pas.

Sfar seul, j'ai arrêté après Tokyo. On se fout de ma gueule qu'une fois en général

 
Tir à balles réelles !
 
Perso je trouve que ça va, faut pas oublier que ces œuvres ont plus de 40 ans.
 
 
Je viens de voir une nouvelle collab' Nury/Brüno en allant sur bedetheque => https://www.bedetheque.com/BD-Elect [...] 16976.html
 

 
Insta-buy ?

 
Oui pour ma part, comme toujours avec Brüno.
 
Et Bonhomme, et Blain. Voire Blutch

Y a des chances, oui. Comme le Sergent.
 
Bilal j'ai jamais aimé ses dessins statiques et ses visages figés.
 

 
Je sais pas mais je me baladais par hasard avec un amateur de BD qui a découvert l'album en vitrine, cinq minutes plus tard il ressortait avec. Un tragique accident de librairie

Et donc l'expo Marvel à la cité de la BD d'Angoulême. J'ai pas trouvé ça ouf. Après j'ai jamais été un grand fan de Marvel malgré les strange qui passaient dans mes mains gamins. Un vrai seul souvenir marquant, Kamandi de Kirby dont j'avais quelques chapitres que je relisais et relisais. Pour revenir à l'expo, du coup j'ai pris plaisir à voir pas mal de planches de l'artiste, ainsi qu'une planche de Mignola et quelques unes de Sienkiewicz.
Surement que les fans apprécieront plus. Mais en dehors des planches originales, j'ai trouvé à très moyen en terme de scénographie et de thématiques qui visent à mon avis un public très large. Bref j'avais surement le cul entre deux chaises.

En fait j'ai bien plus apprécié l'autre expo temporaire sur la Science fiction francophone (avec un encart artistes étrangers) en BD. J'ai peu y voir des planches de Moebius, Bilal, Druillet, David Lloyd (V pour Vendetta), Dave Gibbons (Watchmen), Liberatore, Peeters, Blain Gess ou encore Bablet. Plus sobre, plus intéressante, une vraie vue sur la BD de SF et son évolution à travers les décennies.

En parlant de Bablet, j'ai lu le premier tome de Shin Zero. C'est sympa, on sent qu'on va vivre une chouette histoire sur les trois volumes prévus. Mais on s'emmerde un peu sur ce premier volume qui sert principalement d'exposition où il ne se passe pas grand chose. Je serai de la suite.

Sinon, à librairie de cité de la BD, je me suis pris Arzak, Corpus Final  

Au passage, il y a un article dans Le Monde
https://www.lemonde.fr/livres/artic [...] _3260.html

Il était temps qu’il termine Sambre ! J’ai l’impression que le dernier tome date d’il y a plus de 10 ans

"Sambre", c'est comme "les passagers du vent", c'est comme "les 7 vies de l'Epervier"...
On distille ça sur plus de 40ans....
Ya même des Spin Off

... et finalement ça finit jamais ?  

Trouvé dans les boîtes aux livres près de chez moi ce matin :
 

 
Je vais aller m'acheter du matos mais j'hésite encore entre la plume et le pinceau.
 

On veut la primeur ici planche 1 et 2, avant tes débuts chez Soleil, et tu nous gratifieras des couvs.

Je poursuis lentement mais passionnément ma découverte d'Akira, j'aborde le 4. C'est toujours aussi excellentissime.
 
Acheté aussi l'intégrale Punisher dont on parlait une ou deux pages plus tôt, j'espère que le scénar est top parce que c'est vraiment pas mon style de graphisme

J'ai saisi un peu au hasard le tome 3 de Commissaire Kouamé.

Bon, j'avais pas vu que c'était un tome 3

Kouamé c'est un vieux commissaire d'Abidjan, aux méthodes énergiques, tendance Dirty Harry. Et de l'énergie, il y en a dans le dessin, qui sert une intrigue à laquelle on se laisse finalement prendre, même si elle n'a a priori rien d'exceptionnelle (un trafic de la mafia nigériane qui vire à l'affaire personnelle).

J'ai tout de même envie de découvrir les premier tomes.  

Tiens, j'ai lu récemment Habemus Bastard (Vallée et Schwartzmann chez Dargaud) et j'ai trouvé ça pas mal du tout.
 

 
En gros, un truand en cavale se reconvertit en prêtre pour échapper aux radars, au milieu d'une guerre mafia vs gitans. On retrouve pas mal de clichés du genre mais ça sent bon les premiers Soda (pour le côté double vie) avec des effluves de 666 (pour le côté rangers dans la gueule), les dessins sont efficaces et même s'il y a quelques facilités scénaristiques, ça fonctionne franchement bien.
 
Bref, j'ai trouvé ça cool.

Aujourd'hui, Druillet est interviewé dans le Monde dans leur rubrique "Je ne serais pas arrivé là si…" Interview intéressante, même s'il ressasse quelques trucs (mais c'est un peu inévitable, vu le principe de la rubrique). Moins de rodomontades qu'à l'habitude et il ne parle à aucun moment de lui à la 3ème personne. Il n'arrive plus à bosser depuis la mort de sa femme il y a 2 ans (un cancer, comme sa première femme décédée pendant qu'il réalisait La nuit) et ne sait pas s'il passera l'année après plusieurs séjours à l'hosto. Bref, une interview pas bien gaie mais un témoignage touchant.
 
Le Fluide spécial 50 ans de ce mois-ci (n°586, ce qui me fait halluciner quand je me rappelle avoir acheté le n°1 avec mon argent de poche, quelques mois avant de commencer à bosser) relève franchement de la commémo et n'est à conseiller qu'aux vieux lecteurs. Les autres risquent de s'emmerder.   Plein de beau linge, cela dit.
 
Je ferai un CR plus tard, mais j'ai adoré les 2 expos du Musée d'Angoulême.  

Dans la même série, j'ai commencé à écouter cette émission sur Arzach
https://www.radiofrance.fr/francecu [...] us-8996320
Avec plein d' anecdotes de l'inénarrable JP Dionnet.
Faut que je me refasse la série des vidéos tournées pour son expo à la fondation cartier.

L'Extraordinaire Traversée de Julius Crèvecœur de Julian Voloj et Xu Chendi.
 
L'aventure d'un détective raté à Hambourg dans les années 1930.  
Tout est vaporeux dans ce livre, le dessin, les personnages, l'histoire. Ce détective paumé dans une ville aux prises avec les premières exactions des nazis puis on se retrouve dans une banale histoire de bijoux volés sur un transatlantique. On se dit que le scénario ne peut pas être juste ça. Ce n'est pas très original, la qualité du dessin est inégale, il y a de belles planches, mais les visages sont moches, les dialogues trop simples ou mal amené (la traduction ?).  
 
Mais cette ambiance particulière, un peu enfantine, l'intrigue floue, le marionnettiste, le héros tout mou, le dessin mignon, m'ont tout de même accroché jusqu'à la fin. Ce fut agréable à lire malgré tout.
 

Je relis les deux tomes de Lovecraft version Tanabe que j'avais acheté et lu il y a un moment (AdC et Montagnes hallucinées), bah je trouve ça toujours aussi moche : les corps nus (ça c'est vraiment le pire), les visages, certains espaces, certains effets ou lumières (on dirait du Sorel sur certains tics d'effets). Il a des plans et visions pas mal mais dans la majorité je trouve ça assez moche.
J'hésite à revendre.

J'ai jamais compris l'engouement pour ce manga  

Encore une vente internationale de planches chez Heritage, encore du régal visuel en abondance. Comme d'hab, cliquez pour la hachedé.
 
Coïncidence de l'ordre alpha, c'est le génial argentin Breccia qui commence avec une planche de El Delirio de Lope de Aguirre de 92. Coïncidence parce qu'il a lui aussi adapté Lovecraft.
 

 
Deux strips de 41 par Alex Raymond : en haut Jungle Jim, en-dessous Flash Gordon.
 

 
Une page de Marvels par Alex Ross, la mini-série qui a lancé sa carrière de belle manière sur un scénario de Kurt Busiek.
 

 
Une curiosité : Gaston fait une apparition dans un mini-récit Spirou, une collaboration entre Franquin et Noël Bissot.
 

 
Chris Ware, Pandemic Chronicle, paru en 2019-2020 dans M, le magazine du Monde.
 

 
Pedrosa, une page de Portugal en 2011.
 

 
David Lloyd, V for Vendetta en 83.
 

 
3 planches de Don Lawrence, si délicieusement kitsch et tellement virtuoses. Respectivement 1978, 1970 et 1967.
 



 
Quand Doug Braithwaite est colorisé par Alex Ross, forcément, on dirait du pur Alex Ross.    
 

 
Ce que je peux aimer Eduardo Risso.   Une variante cover de 2006 et c'est bien sûr Red Sonja.
 

 
Enrique Torres-Prat, alias Enric. Une couverture de paperback de 79, sans doute de romance. J'ai un faible très prononcé pour cette école espagnole au style 60's/70's tellement caractéristique.
 

 
Marini, une affiche pour le festival d'Amiens.
 

 
Une planche qui m'a accroché l'oeil par un artiste dont je n'avais jamais entendu parler : Eric Larnoy. Je vois sur bédéthèque qu'il est mort en 1996 à 36 ans, sale temps. La planche vient de Thanéros (Thanatos + Eros, j'imagine ?) en 1991.
 

 
 

Fernando Fernandez, encore un Espagnol qui a bossé pour Warren aux USA comme Enric et Pepe Gonzales. La planche est tirée de son adaptation de Dracula en 84.
 

 
George Pichard, aujourd'hui totalement oublié, avec Blanche Epiphanie, parodie sexy des feuilletons tire-larmes du début du siècle et en quelque sorte pendant français à Little Annie Fanny qui parodiait Little Orphan Annie (cf plus bas). Planche de 79 parue dans Métal Hurlant.
 

 
Guillaume Sorel, la jaquette de l'intégrale de Bankgreen chez Bélial.
 

 
Hal Foster qui en 62 ne voyait toujours pas l'intérêt des bulles mais était au sommet de son art.
 

 
Kurtzman et Elder dans Playboy avec Little Annie Fanny, la BD qui a sauvé leur compte bancaire (cf plus haut )
 

 
Hiroshi Kaizuka, une illustration de 1970.
 

 
Jack Davis, ce génie, affiche du film Five on the Black Hand Side en 1973.
 

 
Kirby et son encreur préféré, Mike Royer. The Forever people en 1972.
 

 
Les Shadoks de Jacques Rouxel qui passaient dans France-Soir en 70. Comment un concept quasiment dada a pu devenir aussi grand public reste un mystère insondable mais qui s'en plaindrait ?
 

 
Mézières en 76 dans Métal hurlant.
 

 
Mais qui est ce fier cow-boy sur son fringuant destrier ?    
 

 
Signé Gyr, dans Pilote annuel 1972 (gros recueils qui parurent pendant 4 ans et comportaient inédits et rééditions de l'hebdo)
 

 
En exclusivité mondiale et pour la 1ère fois sur le marché, mise en vente de la première planche d'un petit western sympathique appelé à un grand destin.  
 

 
Sérigraphie tirée de son port-folio pour Europe Assistance.
 

 
Le garage hermétique en 92.
 

 
La colorisation originale de cette planche de La mine de l'Allemand perdu.  
 

 
 
Je posterai le reste demain, je retourne au nouveau Michael Connelly (les livres sans images, des fois c'est bien aussi )

Suite et fin...
 
Le grand Joe Kubert, une planche de Fax from Sarajevo, le récit de sa correspondance par fax avec le dessinateur Ervin Rustemagić durant le siège de Sarajevo en 92.
 

 
John Buscema encré par son frère Sal, en 69, avant que son dessin devienne routinier.
 

 
L'Argentin José Luis Salinas, surtout connu pour The Cisco Kid. Une illustration pour l'Ile au trésor de 1972 suivie d'une planche d'Hernán el Corsario de 1941.
 


 
Loustal sur Les frères Adamov en 1991.
 

 
Une édition luxe du premier Gil Jourdan de Tillieux.
 

 
1990, quand Mignola se cherchait encore mais était déjà pas loin de se trouver. Deux planches de Fafhrd and the Gray Mouser (adaptation de Fritz Leiber).
 


 
De Crécy, une illustration de 2013.
 

 
Paolo Mottura, que je ne connaissais pas et qui n'a qu'une fiche wiki en italien malgré des travaux publiés en France et aux USA. Ca s'appelle Les peintres de Montmartre et s'ils en vendent des tirages à Disneyworld ça doit faire fureur auprès des touristes.    
 

 
Le plus doué de tous les dessinateurs espagnols de sa génération, Pepe Gonzalez, avec une illustration de Niagara, le film avec Marilyn. Je le redis à chaque fois : lire sa vie racontée en 4 albums ou une intégrale par Gimenez (Carlos, l'auteur séminal de Paracuellos, pas Juan, l'auteur de plein de foutoirs qui piquent les yeux avec Jodo ) qui bossait dans le même studio dans les années 60. La vie d'un type qui faisait de la BD le jour et chantait travesti la nuit dans l'Espagne franquiste des années 60, ça dépote.    
 

 
Raymond Poïvet, Les pionniers de l'espérance dans Pif Gadget en 71. Il avait déjà 61 ans, vache.  
 

 
Un lot de 4 sérigraphies de Loisel édité en 2019.
 

 
Sandy Plunkett et Dave Stevens en 1995. La classe américaine, l'héritage d'Alex Raymond via Russ Manning.
 

 
Toppi avec une illustration de "Taras Bulba en Ukraine". Le portrait en gros plan fait penser à un personnage de Kaamelott.    
 

 
Conan par Tony DeZuñiga en 1974, dans Savage Sword of Conan, ce qui va faire plaisir à un ami lurker.
 

 
L'un des maîtres de l'underground US, finalement plus connu pour ses affiches de concert psychés des années 60 que pour ses BDs. Une planche de 1973 parue dans le mythique Zap Comix.
 

 
Eisner, A Contract With God en 1978, historiquement l'une des plus importantes BD américaines.  
 

 
Winsor McCay, ce génie, une planche d'une modernité folle de 1905 pour son strip Dream of the Rarebit Fiend.
 

Oh oh très belle série  

Merci pour cette belle fournée !

C'est bô.

C'est bath !

Si j'étais riche, je serais pauvre tellement vite