Reprise du message précédent :
Si vous ne savez pas quoi vous faire offrir à Noël et si vous souffrez un peu de collectionnite, un livre (imprimé à la demande) détaillant toute la bibliographie française de SK (probablement exhaustive vu le boulot) est dispo sur Amazon :

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Je sais pas si c est la traductrice ou pas mais j'ai failli refermer le bouquin dès les premieres lignes    
 

Ben c'est un enfant qui parle, normal qu'on ne le fasse pas s'exprimer comme un auteur de roman du XVIIIe, non ?

Ah ça a l'air pas mal, merci.  

+1
J'ai commencé, ça ne me paraît pas très original comme thème mais j'accroche bien.

De mémoire il est plus vieux quand il raconte ses souvenirs d'enfance... "je me la pétais grave"...dans un livre j'adhère pas du tout  
 
Sinon  bientôt on aura quoi dans les livres  "wesh frère !" toute les 2 lignes    

"Je me la pétais grave" m'a fait le même effet, et de mémoire il a la vingtaine quand il raconte son histoire.

J'ai retrouvé des photos de l'intérieur (groupe FB) :
 

 

 

 

Ben tu adaptes le vocabulaire et la syntaxe à ton personnage, je vois vraiment pas le problème  
 
Si tu fais parler une petite frappe de banlieue du XXIe siècle, ben ouais, tu vas lui faire dire "wesh", pas "saperlipopette".
 
Même à 20 ans.

De mémoire Revival (ou Joyland je sais plus) m'avait fait le même effet.
Écrit par un personnage qui est âgé au moment de l'écriture, mais qui s'exprime comme un ado. Affreux.

Merci, le fait qu'il y ait les couvertures de toutes les éditions c'est pas mal pour les collectionneurs, je le prendrai peut-être.

C'est le genre de bouquin qui va devenir obsolète dès la prochaine sortie, dommage, car ça me plairait bien.
A prendre le jour où il ne sortira plus rien (Dieu nous en garde).

Il va bien finir par mourir, tu sais.

Evidemment mais ça fait partie des choses inéluctables auxquelles je ne suis pas encore prêt à me résoudre

On peut parier sur 10 ans pépère Ca le mènera à 84 ans, et je suppose que depuis son accident il est bien suivi et se maintient en forme.
Après, publiera-t-il encore dans 10 ans?

De son propre aveu, le jour où il arrêtera d'écrire, c'est qu'il sera mort    
Bon après, écrire != publier, on est d'accord...
Mais personnellement je préférerais qu'il publie un peu moins et se concentre sur la qualité.
De ceux sortis ces 10 dernières années, il y a eu 22/11/63 et L'Institut qui m'ont vraiment plu.  
Dôme aussi mais pour d'autres raisons (retrouver une histoire avec un souffle épique, une galerie de personnages à la Ça ou Le Fléau), même si au final la qualité n'était pas totalement au rendez-vous.
Et pourtant, j'avoue qu'apprendre qu'un nouveau King sort me provoque à chaque fois le même petit frisson depuis près de 35 ans  

 
 
Tout ce dont je suis persuadé depuis déjà quelques années, c'est que S.King est incapable de bien vivre s'il n'est pas en pleine écriture avec des notes sur des idées à étudier en parallèle. King est esclave de sa passion. Même en vacance avec sa femme, il se réserve quelques moments d'écriture. Je pourrais en jurer!
 
Et ceux (qui ne le lisent pas le plus souvent) qui pensent qu'il ne cherche qu'à s'enrichir ne connaisse rien de cet écrivain moderne.

Par ta montre et ton billet ?

 
Mes excuses je n'ai pas compris ta question.
 

Va relire la Tour Sombre tout de suite  

J'avais lu il y a quelques années je ne sais plus où qu'il écrivait tous les jours, pratiquement sans exception.

De souvenirs, il écrit tous les jours sauf à Noël et à son anniversaire. Et il écrit au minimum 2000 mots par jour.
 
Il estime qu'écrire un livre ne doit pas prendre plus d'une saison, sinon il perd son élan.

Une saison ? Trois mois ? Ça m'étonne, à la fin de certains livres, il y a les dates de début et de fin de rédaction, et de mémoire c'est toujours beaucoup plus long qu'une saison (pour Ça par exemple : 9 septembre 1981-28 décembre 1985).

Il y en a qu'il laisse en suspend. Il doit en avoir plusieurs entamés à la fois.
Et Ça c'est quand même un pavé

J'ai pourtant lu Écritures mais je ne me souviens plus exactement de ce qu'il en dit...

De mémoire c'est le premier jet qui ne doit pas prendre plus d'une saison. "L'editing" peut prendre une vie ensuite

 
C'est ça. Pour lui, le premier jet ne doit pas prendre plus d'une saison. Ce qui fait quand même 180 000 mots si il en écrit 2000 par jour (et qu'on prend des mois de 30 jours, soyons fous ).
 
Le rewriting peut être beaucoup plus long. (surtout si sa femme trouve ses écrits moyens, vu que c'est sa première relectrice et que son avis compte énormément pour lui). Sans compter qu'il avait/a quelqu'un chargé de relire pour traquer certaines incohérences (en particulier technologiques) et faire les recherches pour lui afin de ne pas écrire n'importe quoi. (cette personne est décédée il n'y a pas très longtemps, j'ai complètement oublié son nom... mais c'était un ami proche de King).
 
 

Je trouve toujours ça bizarre ce genre de biblio/biographie d'un auteur encore en vie et actif. Il faudra nécessairement faire d'autres éditions...

Les collectionneurs ne vont pas attendre qu'il soit mort pour parfaire leur collection

Et même après sa mort, il peut y avoir des rééditions, donc bon, on en fait jamais quoi

Ah oui, il parle de lui je crois dans la postface de L'Institut.

Puis les collectionneurs sont surtout intéressés par les premières éditions je pense.

J'ai fini après.  Très mitigé, ça se lit bien mais ça avait plus de potentiel.  C'est plus une nouvelle qu'un roman pour moi.

J'ai commencé Shining hier. Meilleur livre du monde Sur 2022 je planifie de lire quelques classiques que je n'ai jamais lus, dont Carrie et The Stand.

 
Les goûts, les couleurs.  
Pour l'instant à choisir, je préfère Simetière
 
Sinon, je me suis enquillé la première moitié du premier volume de poche de Ca    
J'ai les films en tête mais je trouve que le rythme est nickel : un évènement traumatisant dans les années 50, puis on présente les personnages un par un et comment de "loosers" enfants, ils sont devenus des "winners" à l'âge adultes. Et tout ça semble cacher quelque chose.  
Mention spéciale au passage où l'on nous présente le cours d'écriture à la fac    
Avec la branlette intellectuelle académique et le protagoniste qui met les pieds dans le plat    
"Des fois, il faut laisser une histoire juste être une histoire"
 
Attention, 3615mylife :  
Ca me rappelle un souvenir de ma première année de première S.  
Notre prof de français était désabusée par le niveau moyen de la classe : pour elle nous "étions en grève depuis le début de l'année" et étions "trop hermétique"   . En même temps, je devais être l'un des seuls à lire pour le plaisir des romans, les autres se limitant au mieux à l'Equipe.    
Avec le recul, je pense que cette dame n'était pas faite pour enseigner car si elle était capable d'endormir une classe en un rien de temps, elle était incapable de se mettre à notre niveau d'ado pubère qui se contentait de se demander "si elle était toujours comme ça, ou si c'est parce qu'elle était mal baisée"    
Alors que nous mêmes étions pour la plupart    
Bref, j'arrive au point de raccord avec l'oeuvre du maitre ; elle avait décidé que le poème l'Albatros de Baudelaire ferait parti du corpus de textes à préparer pour l'oral de français. Je me souviens d'une prise de bec : car elle partait dans des délires qui a nos yeux ne voulait rien dire. Et à un moment je lui dis "Comment pouvez-vous savoir que l'auteur veut bien dire ça ?"    
Elle hausse les épaules "C'est évident   . J'insiste "Mais, il a produit lui même des commentaires ? Il explique sa démarche ? Qu'est ce qui vous dit qu'en fait il n'a pas choisi l'Albatros pour se venger car il y en a un qui lui avait chié dessus au cours d'une sortie en mer ?"    
/3615mylife
 

Après tu sais, lire des romans ou lire l'Equipe... durant quelques siècles le premier était perçu a peu près comme l'est le fait de jouer en ligne de nos jours.

Ah là là, les souvenirs des cours de français au lycée où il fallait absolument voir des symboles partout, des attaques contre ceci et cela...  

C'est pas sur HFR que quelqu'un avait raconté qu'un prof avait invité un auteur pour parler d'un livre, et que le prof avait exposé ses théories, et que l'auteur avait répondu" Je sais pas, j'étais bourré quand j'ai écrit"?
 
Dans une anecdote documentée, Georges Orwell avait accepté de faire une conférence avec des étudiants, et les étudiants en face de lui insistaient pour démontrer des symboles qu'il aurait mis dans 1984, alors que lui évidemment répondait que "Mais c'est moi qui l'ait écrit, je sais ce que je veut dire" et il s'est barré de là furieux  

 
Il y a le même genre d'histoire sur la chanson "Il est libre Max" d'Hervé Cristiani. Sa nièce avait eu un devoir à faire sur la chanson, et il avait rédigé le devoir à sa place. Il a eu une mauvaise note avec écrit en rouge "n'a pas saisi la pensée de l'auteur".
(source)

Les analyses de texte en français c'est une vaste fumisterie pour moi.
Comme si Hugo quand il pondait des pavés avait du sens caché pour chacune de ses phrases

Bah non pour Hugo, le sens il est écrit en clair, suffit de lire
Après, certains auteurs font des métaphores, en effet, mais tenter de lire du sens dans toutes les phrases de tous les auteurs c'est de la fumette intellectuelle en effet.