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Auteur Sujet :

[Topic écriture alternatif n° 5 ] Nouvelle du printemps VOTEZ §§

n°10621390
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 10-02-2007 à 23:34:55  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
MOI NON PLUS ET JE FAIS CHIER PERSONNE AVEC 9A §


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
mood
Publicité
Posté le 10-02-2007 à 23:34:55  profilanswer
 

n°10621404
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 10-02-2007 à 23:37:09  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

MOI NON PLUS ET JE FAIS CHIER PERSONNE AVEC 9A §


 
Une paille :sarcastic:

n°10621518
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 10-02-2007 à 23:50:24  profilanswer
 

Les smileys verts sont interdits ici, Monsieur [:dakans]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10621551
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 10-02-2007 à 23:54:19  profilanswer
 

http://www.psycho-ressources.com/bibli/couvert-interdit-dinterdire.jpg

n°10621836
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 11-02-2007 à 00:31:57  profilanswer
 

On ne met pas de smileys verts.  
On ne parle pas de l'OL.
L'Angleterre ne gagnera pas le Tournoi :o


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10621855
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 11-02-2007 à 00:33:40  profilanswer
 

Ca me semble réglo. Top là !

n°10621899
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 11-02-2007 à 00:39:30  profilanswer
 

Le Quai d'Orsay ne sait pas ce qu'il perd à se passer de mes services :o


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10621911
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 11-02-2007 à 00:41:19  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

>> Thordax, je sais qu'on est dans un forum libre, mais tu n'as rien à faire ici.


Très bien, je m'en vais. http://forum-images.hardware.fr/themes_static/images_forum/1/flagn1.gif

n°10621947
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 11-02-2007 à 00:51:00  profilanswer
 


 
Je m'en vais ou je m'en va, car l'un et l'autre se disent, ou l'un ou l'autre se dit.

n°10631275
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-02-2007 à 00:19:49  profilanswer
 

on ne vais pas se faire foutre, par contre.
jamais.

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 12-02-2007 à 00:20:52
mood
Publicité
Posté le 12-02-2007 à 00:19:49  profilanswer
 

n°10631377
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 12-02-2007 à 00:37:51  profilanswer
 

talbazar a écrit :

on ne vais pas se faire foutre, par contre.
jamais.


Non, c'est vrai. Se faire foutre, ça demande un peu de tendresse, tout de même.


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10632060
Chaos Inte​stinal
Posté le 12-02-2007 à 08:03:52  profilanswer
 

Tombé du ciel, quel heureux présage, j'achète un château en espagne, jamais entendu parler de Manhattan, her facist regime.

n°10632065
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 12-02-2007 à 08:04:52  profilanswer
 

Tu es vivant \o/


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10632273
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 12-02-2007 à 09:36:22  profilanswer
 

Citation :

La date limite de dépôt des textes est fixée arbitrairement au dimanche 18 février au soir [...]


 
Ah ça piaille un peu moins haut, là!!


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°10632392
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-02-2007 à 10:03:04  profilanswer
 

http://img180.imageshack.us/img180/7200/banana3vo7.jpg

n°10632591
Chaos Inte​stinal
Posté le 12-02-2007 à 10:33:31  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

Tu es vivant \o/


 
Ouaaaiiiiis \o/
J'ai encore passé un truc comme le meilleur week-end de ma vie, à vibrer, à trembler, à souffrir, à pleurer, haleter, rugir, jouir.
Un cocktail de sentiments qui pourrait tuer, tellement c'était fort.
 
Alors j'emmerde le Kernel32, vive la République, vive la France.
Et ce Vincent Clerc, quel bel homme!

n°10632702
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-02-2007 à 10:47:03  profilanswer
 

Chaos Intestinal a écrit :

Ouaaaiiiiis \o/
J'ai encore passé un truc comme le meilleur week-end de ma vie, à vibrer, à trembler, à souffrir, à pleurer, haleter, rugir, jouir.


 
quand on ne sait pas tenir un marteau, il n'est pas prudent de se mettre au bricolage, les wk pluvieux.
IKEA remplit les urgences, le dimanche :c'est du Rimbaud (victor, peintre méconnu)

n°10635368
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-02-2007 à 16:05:30  profilanswer
 

Fini la rigolade, je propose un texte nettement plus poétique :
 

Spoiler :


 
Prologue
 
« Oyez, oyez, braves gens de biens de ce topic béni (oui, oui), portez l’entonnoir à vos ouïes, calés près de vos radiateurs. Lâchez l’aspirateur pour écouter la triste histoire édifiante de mlle Li-Wang, la petite conductrice de tracto-pelles. »
 
Le soir, quand l'Italie est triste, elle ressemble à Rimini. Mais on s’en tamponne, dérogeant ainsi à une règle abondante qui nous fait s’échapper d’une stricte unité de lieu, puisque cette histoire se passe sur le chantier d’un immense barrage, près de la ville de Pékin, d’où ces clébards sont originaires. Ces pékinois qui ont la queue qui leur remplace la tête, vous gueulent dessus sans raison particulière, en roulant les billes de leur petits yeux chiasseux qui leur traversent la frange nouée d’invariables nœud-papillons. Ces derniers constituent d’ailleurs une autre race de chiens, généralement blancs et nettement plus présentables, à la queue en trompette, ce qui devrait rassurer les anciens combattants d‘Indochine. Ce petit chameau de mlle Li-Wang mesurait 1,53 m, une taille normale, dans ces lointaines contrées bolchéviques. A l’opposé d’ailleurs des divas du bassin-méditerranéens, qui sont toutes grées comme des miss-Bretagne, avec des mensurations à vous faire suer la marmite.
 Li-Wang chauffait des pelleteuses. On la croisait sur les terrains-vagues, chaussée de ses crampons. Sa peau délicate, avec une désirable hétérogénéité, était jaune comme la neige, après le passage des 15 tonnes remplis de la boue du chantier. Elle était sans conteste la petite fée mutine des bulldozers, la princesse adulée des scrapers, en un mot la reine des grues. Toujours en missions intérimaires, combien de gîtes, la pauvre gamine habita ! La main s’agitant sur la manette, Li-Wang songeait, car que faire sur ce site à moins que l’on ne songe ? La radio nasillarde, sponsorisée par une droite extrême, bousillait le compte-rendu d’un événement sportif, dont les joueurs blindés d’hallucinogènes venaient, en s’entremêlant dans les toilettes desv vestiaires, jurer de l’apparition du dieu des stades.  
 Jouant au sudoku, soupant de son bol d’encornet vietnamiens, piquant sa sauce marinée de framboises, Li-Wang s’emmerdait à mourir dans le poulailler de sa cabine. Elle aurait mille fois préféré passer le Noël en famille, à se gratter le duvet intime pour d’ultimes téléportations tantriques. Mais elle était de service, veillant comme une forcenée, des hauteurs de son engin, à la réception des blocs de quartz. Ce chameau de Jobic, prénom coréen, dont les vêtements de sécurité lui faisaient comme une cotte de maille, triquait comme un pendu sur le minois bridé de mlle Li-Wang, qui n’en avait rien à cirer. Ce n’était pas demain la veille que son furet de plombier irait visiter ses guenilles. Ors, voilà que, pour faire plaisir à Li-Wang, Jobic lui apporta un matin le plat d’un grand traiteur, où le cuisinier cambodgien secouait les nouilles. Le fumet ravageur suintait du tupperware, et dans les mains de Jobic se voyaient des moules grosses comme des belons. Hélas, le pauvre Jobic était sujet de l’empire du soleil-levant et Li-Wang, elle, native de Shangaï. Tout le monde sait que la chine se soulève à la vue des nippons. Le sang de Li-Wang ne fit qu’un tour dans son sac :
-Cette mayonnaise pue, tu aurais quand même pu te laver les mains avant !
 Jobic pensa que si la femme était bonne, dieu en aurait eu une :
- C’est pas comme si c’était grave !
 Li-Wang était embarrassée des attentions malhonnêtes de Jobic :
- Va plutôt te faire engager sur les plates-formes pétrolières africaines, pour emballer des canicules !
 Le grappin de l’amour radieux avait choisi Li-Wang dans le petit cœur de bambou de ce pauvre Jobic. Il n’en démordrait pas :
- Arrête de toujours dire ça… et tourne toi quand je te cause !
 Car elle lui faisait sa tronche de je te regarde si je veux. Mlle Li-Wang craignait ce genre de manœuvre, aussi préféra-t-elle tourner plutôt ses leviers de commande qui remplissaient les mains d’un honnête homme.
- Tu roucoules, tu roucoules en mandarin, mais c’est parce que tu n’as connu que les pigeons de Paris.
-Tu as l’esprit de l’ouvrier charpentier, Jobic.
-Elle m’a menti, la sotte, hurla Jobic dans les bruits du moteur de 700 cv.
 Li-Wang se retourna d’un coup, nullement professionnelle, et accrocha la manivelle qui dégagea brusquement la pelle. En contrebas, Jobic demeura stupidement sur place, les pieds dans la gadoue. La sensibilité de la peau du cou et des deux tétons ressortait du prodige, il resta figé. Trop longtemps, malheur à lui, car la malencontreuse pelle de Li-Wang lui arracha sa gueule de dentiroste avec son beau sourire.  
 
Epilogue
 
La grue en gant gris avait guérit pour la vie l’ogre aigri.
 :jap:  

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 12-02-2007 à 16:26:43
n°10635411
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 12-02-2007 à 16:10:05  profilanswer
 

Oh mon Dieu [:madame mado]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10635588
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-02-2007 à 16:27:40  profilanswer
 

si vous les trouvez toutes, j'épouse vos soeurs.

n°10642265
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 13-02-2007 à 09:49:02  profilanswer
 

je suis scandalisé, stipey vient en catimini de me proposer la sienne, moyennant finance. Je suis outré de ce procédé qui n'est pas très fair-play,  absoluement éffaré, voire pétri de colère non feinte. Je lui rapelle que nous sommes en période de soldes. Il pourrait faire un geste somme toute de bon commerce. Disons de moins 30 %.
Quand même.

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 13-02-2007 à 09:49:55
n°10642565
Nicky_rr
L'art est la manière
Posté le 13-02-2007 à 10:26:45  profilanswer
 

Faut voir sa soeur aussi, pour le prix tu as au moins 50% de rab' :o
Du coup c'est comme si tu avais une ristourne de 30% :jap:


---------------
Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux. - Sur internet si le service semble gratuit, c'est que le produit, c'est vous.
n°10642679
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 13-02-2007 à 10:41:31  profilanswer
 

talbazar a écrit :

je suis scandalisé, stipey vient en catimini de me proposer la sienne, moyennant finance. Je suis outré de ce procédé qui n'est pas très fair-play,  absoluement éffaré, voire pétri de colère non feinte. Je lui rapelle que nous sommes en période de soldes. Il pourrait faire un geste somme toute de bon commerce. Disons de moins 30 %.
Quand même.


ben les -30%, tu les as déjà sur les nichons :o


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°10643226
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 13-02-2007 à 11:43:45  profilanswer
 

quel brocanteur tu fais !
nous attendons ta prose, avec l'impatience du pêcheur surveillant son bouchon de cabernet-sauvignon.

n°10643272
McBerd
BadgerBadgerBadger
Posté le 13-02-2007 à 11:48:54  profilanswer
 

stipey a écrit :

ben les -30%, tu les as déjà sur les nichons :o


Par rapport à quelle base :o ?


---------------
http://www.badgerbadgerbadger.com/ | Lurkeur à temps partiel... |
n°10643418
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 13-02-2007 à 12:04:25  profilanswer
 

McBerd a écrit :

Par rapport à quelle base :o ?


par rapport à la moyenne du tour de poitrine des orléanaises de la tranche d'âge 30-40 ans n'ayant pas eu d'enfants :o


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°10643610
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 13-02-2007 à 12:28:33  profilanswer
 

talbazar a écrit :

quel brocanteur tu fais !
nous attendons ta prose, avec l'impatience du pêcheur surveillant son bouchon de cabernet-sauvignon.


ça ne saurait tarder, mais cette mayonnaise pue encore un peu trop pour être rendue publique.


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°10644277
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 13-02-2007 à 13:42:56  profilanswer
 

Quelle chochote, mon dieu quelle chochote !

n°10645383
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 13-02-2007 à 15:22:26  profilanswer
 

talbazar a écrit :

si vous les trouvez toutes, j'épouse vos soeurs.


c'est embetant, car on a tendance à toute lire en contrepétant.
mais c'est tellement bon quand, tel le garnement se farfouillant dans le nez au pif en ressort avec satisfaction une crotte de la taille d'un demi-poulet, on tombe sur une de celles-ci (et je ne parle pas des crottes de nez) :)


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°10645391
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 13-02-2007 à 15:23:10  profilanswer
 
n°10649122
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 13-02-2007 à 21:59:20  profilanswer
 

Bon, voilà. On fait ce qu'on peut :D
 

Spoiler :


« Le soir, quand l'Italie est triste,  
Elle ressemble à Rimini  
Etroite comme un bikini
Serrée comme un cœur d’artiste »
 
Je sais pas pourquoi ça me vient, comme ça. Je me répète ça : « Le soir, quand l’Italie est triste, elle ressemble à Rimini. Etroite comme… »  
 
C’est nul. Déjà, le début. Qu’est-ce qu’on peut foutre avec ça ? Et puis, étroite, serrée. Ca ne va pas. Enfin, ça va peut-être avec l’Italie, je ne connais pas suffisamment les italiennes pour me prononcer là-dessus. Mais ça ne va pas avec le paysage.
 
J’ai une heure. Putain, quelle plaie ! Elle avait dit qu’elle m’appellerait. « Je t’appelle ! Demain ! ». Qu’elle avait dit. Avant-hier.  
 
Et ce bruit.
 
Le soir, quand l’Italie est triste, elle ressemble à quoi bordel ? Ca ressemble à quoi l’Italie ? Ca doit être comme une sorte de tas de cailloux chauds, avec des pizzas et des vélos pourris à tous les coins de rues. Et du linge aux fenêtres, des mamas qui engueulent les chiares en préparant dans une marmite l’énorme plat de spaghettis qui nourrira les chères têtes blonnnnnndes. Une carte postale, mais en moins bleu.  
 
Tiens, ça me fait chier l’Italie. Un aspirateur à touristes, coincé dans le bassin méditerranéen, comme un entonnoir à fric. Une botte. Manque que les crampons. Ca doit être presque aussi chiant que la fois ou j’avais été passer une semaine à Sainte Maxime. Ca tombait en pleine fête votive. Super, vraiment, tous ces gens du cru qui vous regardaient passer la viande rougie des pauvres filles, cramées tellement qu’on aurait cru des framboises, gloussantes, riantes. Connasses. On aurait mis un bandeau « Foire aux bestiaux », personne n’aurait été surpris.
 
Y en a qui auraient filé du pognon, sûr, pour les voir défiler. Cramées jusqu’aux seins, avec la marque de leur mikini entre la raie du cul. Je me souviens d’un mec, qui regardait passer la poulaille avec une trique commaque, le type semblait vouloir leur ramoner la raie avec son furet de plombier. Ca aurait au moins mis un peu d’animation, parce qu’entre les pétasses sous hallucinogène qui montraient leurs mensurations de miss Bretagne à tous les passants, et les vieilles sorties du Carmel qui regardaient le spectacle navrant avec des yeux d’encornet mort depuis trop longtemps, y avait de quoi se taper la gueule dans les rochers pour se faire rigoler. La côte d’azur, quel coin pourri !
 
Même les Rolls et les Ferrari, elles ont l’air de se faire chier là-bas. Elles font la gueule, on sent bien qu’elles aimeraient se retrouver sur une belle autoroute, se débrider un peu les bielles. Mais non, faut défiler, encore. Faut rouler à 40 à l’heure, longer la mer, dépasser lentement les tas de femelles bientôt aussi rouges que la carrosserie de la voiture. Faut faire gueuler le moteur, mais en débrayant. Faire chauffer le radiateur, pour faire couler les poufs. Ca vaut mieux que les bielles, remarque. Ouais, même les Ferrari, elles s’emmerdent, là-bas.
 
J’ai mal, putain.
 
Bon. J’en étais où ? Ah ouais, l’Italie. Fait chier. Ce bruit, encore. Il vont l’arrêter leur truc ? Si je pouvais, je fermerais les écoutilles. Foutez-moi la paix ! J’en ai rien à foutre, j’ai une heure ! Tiens, et un Dentirostre, j’en ai quelque chose à foutre, de ça ? D’un dentirostre ? Connerie de piaf ! Ca doit vivre en Italie, ça, au moins. Une sorte de bestiole à l’hétérogénéité improbable, avec du duvet entre les yeux et une couleur de neige diarrhéique. Un truc qui se bouffe pas, évidemment. Ou faut vraiment pas avoir becqueté depuis huit jours, et avoir une envie forcenée de ne pas mourir sans avoir revu ces courses de chameaux dans les rues d’Eindhoven, montés par des bolcheviques en guenille, ayant pour seule protection une passoire sur la tête et courant dans la paille et les déjections des bêtes. Une passoire, comme une côte de maille pour protéger leur cerveau cuit par la bière.  
 
J’ai pas envie de mourir sans avoir revu Eindhoven. J’avais bu du whisky, j’avais volé le verre, évidemment. Tiens, là, je voudrais bien y retourner, d’un coup de téléportation tantrique, paf, émission / réception, je prends la porteuse et j’arrive tranquille au bar. J’ignore le vieux juke-box qui a dû aussi se téléporter, mais pas depuis la même époque, et qui bavouille du Jackie Quartz, et je ne jette pas un seul regard au grand type tout sec qui boit du sudoku en faisant de la bière.
 
Là, j’y suis. C’est mieux que l’Italie, vraiment. J’arrive, je vois une petite. Pas si petite. Y a comme du brouillard dans la salle du bar. C’est dans mes yeux, peut-être. Je vais la voir, je mets la main sur son épaule. Elle prends ma main, mais reste à regarder vers le fond de la salle.  
 
- « Tourne-toi ». J’ai parlé doucement. Plus un vœu, un désir, qu’un ordre. Elle obtempère, je vois ses yeux. Mais ce brouillard, bordel. Dehors, les gens applaudissent aux chameaux surmontés des passoires. J’hésite un instant entre le verre de whisky qu’a posé le serveur sur le bar, et le téton qui pointe à ma droite. J’opte pour le verre, sans toutefois quitter le téton de l’œil. Dieu, qu’ils sont beaux, ses seins ! Qu’ils sont pleins, fiers, ronds, chauds, aimables. Qu’ils remplissent divinement bien la main d’un honnête homme !
 
- « Arrête de toujours dire ça ». Elle me dit ça. J’ai du parler tout haut.
 
- « T’aurais quand même pu te laver les mains avant ! »
- « C’est pas comme si c’était grave. Tu vois bien qu’il est niqué ».
- « Le grappin l’a choisi. Il doit partir ».
- « Hein ? »
- « T’as pas vu Toy Story ? »  
- « Je l’ai en Divx. Mais les mômes préfèrent regarder le sat. Gâtés les gosses, moi j'avais Antenne2 ou tf1, point ».
- « Vieux con !»
 
- « ARRÊTEZ !!!! »
 
Là c’est moi qui ai gueulé. Dans le bar. J’ai gueulé. Déjà le bruit, depuis tout à l’heure, tout le temps, tout le temps. Et j’ai mal, et si en plus on me bouscule, je vais vraiment me foutre en rogne. Ces voix, je les aime pas. Taisez-vous ! Vous ne voyez pas que je suis avec une petite, là ? Tas de cons ! D’ailleurs, je suis en Hollande. Dans un bar d’une rue de Eindhoven, en pleine fête, avec course de chameaux et passoires à bières.  
 
Foutez-moi la paix, j’ai une heure. Il en reste encore au moins… enfin j’ai encore un peu de temps. Tas de cons. Foutez-vous vos montres au cul.
 
Bon, ma petite. Voilà, c’est tout flou maintenant.  
 
- « …C’est parce que tu n’as connu que les pigeons du Paris Saint Germain »
- « Tu parles, je suis breton moi ! En avant Guingamp, ouais ! »
- «  Hey, t’as vu le moteur ? M’étonne pas. La culasse a explosé comme une bouteille de gaz. Regarde, y a de la mayonnaise plein le capot. »
- « Elle pue, d’ailleurs. »
- « Hein ? »
- « Cette mayonnaise pue. »
- « Ah… Ca sent quoi d’habitude, la mayonnaise de culasse ? »
- « Ca sent pas la viande hachée »
 
Vos gueules, putain. Quelle heure il peut-être ? Elle avait dit qu’elle m’appellerait. Le brouillard, merde. Il caille, aussi. La Hollande, c’est pas les grosses chaleurs, faut dire. J’y vois plus rien, et je sens plus rien. C’est quoi, son whisky, à l’autre ? Il a goût de flotte.
 
Ah si, je vois. Je vois les chiottes du bar. Je vois la glace, et dedans ma tronche de vieille carne. Et l’autre. Salut, Dieu, moi c’est Maldoror. Tu te souviens de moi ? Je t’avais fait la causette, un matin, en revenant d’Amsterdam. Décidément, c’est toujours en Hollande qu’on se croise hein !
 
Je raconte quoi? C’était pas parti de l’Italie ? Bon, elle ne m’appelle pas. J’ai mal. Ce brouillard, et ces sirènes. C’est ça le bruit.
 
- « Il en a pour quelques minutes »
 
Evidemment, connard. J’avais dit une heure, et pas sans revoir Eindhoven. C’est terminé. Fini Eindhoven. La Côte d’azur. L’Italie. La petite.  
 
Petite ? Tu es encore un peu là ? Tu restes avec moi jusqu’au bout, hein ? Tu me lâches pas, ça me fout les jetons, je sais pas où je vais, je sais pas ce qu’il y a derrière. Et puis j’ai mal.
Reste encore, un peu.

n°10649227
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 13-02-2007 à 22:11:11  profilanswer
 
n°10649464
Maldoror
Carpe diem, tu vas mourir
Posté le 13-02-2007 à 22:40:10  profilanswer
 

stipey a écrit :

Maldo \ò/
 
je ne la lirai pas :o


 
Ah mais je ne l'ai pas relue non plus, tu sais :o

n°10649609
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 13-02-2007 à 22:54:31  profilanswer
 

Je vais faire comme stipey. Sinon ça va me contrarier la mienne, là, que je range dans ma tête :o
Mais je suis bien contente.


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10653628
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 14-02-2007 à 14:08:11  profilanswer
 
n°10653735
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 14-02-2007 à 14:17:44  profilanswer
 

Non mais toi tu as fini, faipache.


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10654166
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 14-02-2007 à 15:03:36  profilanswer
 

oui, à l'instant même \o/
et je vais poster, zou!


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°10654255
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 14-02-2007 à 15:15:53  profilanswer
 

Spoiler :

- Le soir, quand l'Italie est triste, elle ressemble à Rimini...
- C'est beau... C'est quoi comme pizza, la Rimini?
- Ta gueule. Suce-moi.
 
J'ai encore fait fort. Miss Artichaut à la foire aux bestiaux de Plémounec-sors-tes Bottes en 1997. Je me suis laissé abuser par ses mensurations que j'ai estimées à au moins Miss Bretagne 2004. Enfin bon, maintenant que j'ai mes doigts en elle je vais pas pinailler, d'autant qu'elle a des arguments pour me garder la trique au chaud. Elle a des seins, enfin je crois, enfin disons qu'à eux deux ils remplissent la main d'un honnête homme. C'est pas comme si c'était grave, les petits seins. Puis j'aime bien les marques de son soutif, ça fait deux triangles blancs au milieu de cette peau hâlée, on a l'impression de jouer à la Play Station. Elle a une peau qui m'excite, une peau qui rappelle le sable, les dunes, les longues plages. A marée basse. Depuis que je l'ai touchée, que je l'ai sentie, j'ai un plateau de fruits de mer en fond d'écran dans mon cerveau. Elle a les seins comme des encornets et l'entrejambe qui vous fait penser au vendredi, à la cantine. Je lui décortique le bouquet avec les doigts pendant qu'elle me prend en bouche et j'avoue que j'hésite un instant entre la crevette rose récemment épluchée dans mon assiette et le téton qui pointe à ma droite. J'opte pour la crevette sans toutefois quitter le téton de l'oeil.  
Baiser avec elle me donne faim, c'est l'amour élevé au rang d'art culinaire. Et ça m'excite foutrement.  
Je dois faire un effort surhumain pour pas lui servir la mayonnaise tout de suite. J'essaie de penser à autre chose. Le réveillon de Noël chez tata Néné et tonton Nanard. Ils avaient organisé une réception dans leur 3 pièces à Loc-Himouille et j'étais le seul convive. On a regardé Patrick Sébastien un peu et l'heure passer beaucoup. En fin de soirée, vers 21h30, tonton a décidé de jouer à colin-maillard. Il s'est fait un bandeau avec le torchon "Le Gard - les arènes de Nîmes" de Tata, cadeau estival de pépé Dadou. Elle  n'a pas osé moufter, mais on sentait que sur le principe elle émettait quelques réserves. Tata est allée se foutre derrière le canapé et moi derrière le canapé. Tonton est allé se foutre les pieds dans le tuyau de l'aspirateur, il a fait 3-4 pas approximatifs en faisant des moulinets avec les bras dans l'espoir d'un improbable rétablissement de son équilibre, il est allé se coller la truffe contre la fenêtre, il a traversé celle-ci sans l'ouvrir, en braillant "Touché! Fenêtre!!", puis s'en est allé se vautrer huit étages plus bas sur le toit d'une BX Sport mais d'où j'étais, j'ai pas pu entendre si il avait reconnu qu'il touchait une BX Sport. Le propriétaire d'icelle est venu sonner pour nous dire qu'on serait bien aimables d'arrêter de balancer nos saloperies par la fenêtre. Puis le shérif attorney, venu constater le décès de la BX Sport, a passé une main dans les cheveux et une autre dans la culotte de Tata, tandis qu'elle se cambrait en arrière, ses deux obus tendant son chemisier. Sa main effleura le sexe turgescent de ce mâle ténébreux qui lui explorait de ses doigts inquisiteurs sa...
- Ah la vache, cette mayonnaise pue!
Et merde...
- Excuse, le coup est parti tout seul. Et ça fait une semaine que j'ai pas pris de douche alors je conçois que je puisse puer du gland...
- Dugland toi-même, ducon! Je te parle du tube que j'ai éclaté en m'asseyant dessus. Ca t'arrive de ranger ta bagnole, des fois?
- Ah ben tiens, je le cherchais partout y'a 3 ans! Ca tombe bien, j'ai faim!
- Ecoute, si jamais je m'assois sur une tranche de jambe ou une cuisse de poulet, je te fais signe!
J'ai encore plus faim. Et encore plus envie de son corps. Mais pas pour le bouffer, hein!
- Tourne-toi, que je te mette le loup dans le poulailler.
Elle est assez incroyable. Elle n'est pas tombée dans la marmite de l'intelligence étant petite, mais elle a de la sensualité à revendre sur eBay. Le duvet qui court de ses fesses à son sexe vous invite à la téléportation tantrique, la sensibilité conjuguée de la peau du cou et des deux tétons ressort du prodige : je reste pensif. Dois-je l'enculer ou lui déboucher la tuyauterie avec mon furet? En guise de réponse, elle me saisit par le trois pièces et l'invite, unique convive, à une réception dans son bassin qu'elle a de méditerranéen. Ca me met d'humeur finale de coupe de France 1997. Parc des Princes, un 10 mai, les niçois se souviennent encore des chants fraternels qui retentissaient de notre tribune:
"En avant, en avant Guingamp!
On n'est pas des glands,
Les crampons en avant,
Vlan, dans les dents!!
Niçois fils de pute, on va t'enculer ta mère sur la promenade des anglais, on va te crever comme un rat, on va baiser ta salope de soeur,  
En avant Guingamp!"

 
C'est Gwendaël Le Guevennec qui avait égalisé d'une frappe décroisée transversale altruiste à la sortie d'un superbe slalom où il avait éliminé une quinzaine de défenseurs niçois. Hop, feinte à droite et double-contact pour repartir à gauche, le niçois était aux framboises que Le Guenervec était déjà en train de faire une roucoulélette à un autre défenseur. Puis hop, une serpillière en osier suivi d'un flip-flap, il s'engouffre dans l'entonnoir, en ressort par un coup du hérisson de toute beauté puis enchaîne avec un passement de jambes rotatif, il arme sa frappe, et bing!! La balle part tout droit, la force de la frappe conjuguée à des tas de paramètres cinétiques - qu'on matérialise habituellement par des vecteurs avec un stylo quatre couleurs en cours de physique à l'école - confèrent  au ballon une forme complètement aplatie qui le mène tout droit au fond des filets dans lesquels il reste plusieurs secondes, tournant sur lui même dans la plus grande tradition olivétomienne. GOAAAALLLLLL!!!
Ca s'est terminé aux tirs Obut : les boules qui cognent contre la cochonne née. Je m'endors.
 
 
     "Pour se rendre l'esprit dégagé, dans l'endroit au monde où tout être humain  
      peut et doit se retrouver seul et isolé de ses contemporains, il devait parfois  
      attendre l'heure de la sieste.
" – [Psaumes, extrait de "La bible aux cabinets"]
 
 
Il est 11h pétanque, je sors de ma léthargie. Il fait un froid à pas mettre un bolchevique à jeun dehors, et me voilà étendu dans la neige, en haillons même pas du dimanche. Je parviens, j'en r'viens pas, à me mettre debout et à me souvenir de la procédure à suivre pour marcher. Je pose mes deux pieds en canard et c'est la guenille qui redémarre.
Je me traîne péniblement depuis environ pas mal de temps. Je jette un coup d'oeil à mon poignet gauche. Appelez ça un tic -tac- si vous voulez, je porte toujours une montre mécanique. Elle m'apprend qu'il est déjà midi et quartz et ça me donne faim, de savoir qu'il est l'heure d'avoir faim. Je suppose que les vautours qui me tournent autour depuis une heure n'en pensent pas moins. Je dis des vautours, c'est parce que je n'ai connu que les pigeons de Paris et que je suis incapable de faire la différence entre un chameau et un dromadaire à deux bosses. Si ça tombe, c'est juste des dentirostres ou ce genre de bestiole avec une tête à porter un nom préhistorique.  
Enfin bon, j'arrive à ce qui doit sûrement être ma dernière demeure. Le chalet du bonheur, dans tout bon dépliant savoyard qui se respecte, mais là j'ai froid, j'ai faim, j'ai envie de dormir, de pisser et je vais rater Téléfoot, c'est sûr. Alors un boui-boui qui sent le renfermé, avec des canettes qui jonchent le sol, de la pisse sur les murs et des rats sous les meubles, ça m'irait tout aussi bien, du moment qu'il y a un radiateur.  
Je frappe à la porte, je n'attends pas qu'on me réponde et j'entre. Ca ressemble à un boui-boui, y'a des canettes qui jonchent le sol, de la pisse sur les murs, des rats sous les meubles, un radiateur, trois barbus enturbanés et le Père-Noël qui sont vautrés, aléatoirement. Je ne suis plus vraiment à ça près, je fais comme si de rien n'était et je vais directement dans ce qu'on pourra appeler l'évêché qui ne sont pas fermés de l'intérieur. Il y a un type endormi sur la cuvette, les bras enlaçant la lunette, la robe souillée, le slip sur la tête.
- Nom de Dieu!!
Dieu sursaute, lâche son étreinte, tombe lourdement sur le coté et se retrouve les jambes en l'air, les burnes à l'air, et l'air d'un con.  
- Oh putain!! Oh pu-tain!, jure-t-il.
Puis, mu par un tsunami qui part de son estomac et remonte à la surface de sa bouche, il envoie valser le contenu de son saint bide sur sa barbe blanche. Dieu se gerbe dessus. Il rote. Puis il pète.
- Oh putain!!!, qu'il éructe.
- Arrêtez de toujours dire ça, quoi!
- Oh didiou, j'en tiens une bonne!! Ah la salope de sa mère!!
- Je peux pisser, oui?
- Oh ben dis, y'a suffisamment de mur pour ça, hein!
Je pisse sur un mur.
- Aide-moi donc à me relever.
J'aide Dieu à se relever.  
- Ben mon cadet! T'aurais quand même pu te laver les mains avant, gros dégueu! Bon, d'où qui sont les copains?  
- J'ai bien vu 4 barbus par là, avec du vomi dans les poils. C'est ça que vous cherchez?
- Ca doit être eux. On a loué ce chalet au fin fond du trou du cul de la Chartreuse pour la galette de la fête de fin d'année de la boîte. Y'a les 3 rois mages Melchior, Talbazar et Ribouldingue. On a invité le Père Noël, pour tirer les rennes. Et y'a des petites stagiaires du carmel qui sont venues avec leur patronne, soeur Emmanuelle. S'appelle pas Emmanuelle par hasard, celle là, crois moi!!  
Bon et toi, qu'est-ce tu fous là? Tu viens livrer les pizzas?
- C'est à moi de vous demander ça, Monsieur Dieu! Qu'est-ce que je fous là? Pourquoi j'me suis retrouvé à moitié à poil dans la neige alors que j'étais à moitié à poil dans une bretonne?
- Ah c'est toi...
Déjà, appelle-moi Jipé. Ca sert à rien de me donner du "Monsieur Dieu" alors que j'ai mon slip sur la tête. Un peu de respect, quand même!
- Jipé? Comme Alain?
- Non, andouille! Jipé comme J.P. c'est mon prénom, Jean Paul. Jean Paul Dieu, c'est moi.
Te concernant, ben avec les copains on a bu comme des trous sans fond, on a fumé des trucs hallucinogènes à la frangipane et en fin de soirée j'ai un peu joué avec mes super pouvoirs. Je fais souvent ça quand j'hallucine the sky with des glaçons. Déjà à Noël j'ai donné dans l'hétérogénéité : j'ai pris une murge à la gentiane et j'ai sniffé des huîtres au mazout. Après j'me suis amusé à faire mourir des gens au pif. La crise!
- Euh... C'est vous le salaud qui a balancé un type par la fenêtre sur une BX Sport?
- Excuse-moi, jeune homme. La gentiane ça attaque sévère, en plus celle là je l'achète sous le manteau. Elevée en fûts de titane; c'est des moines trappezistes qui la distillent, des vrais forcenés de l'éthanol. A la fin de la soirée, je tapais un peu au pif dans la liste pour envoyer les gens au mouroir.  
Et j'ignorais que vous étiez de la famille de la BX...
- C'est mon tonton Nanard que vous avez tué!
- Oui ben pardon, tu vas pas me pondre une horloge solaire! J'avais 6 grammes dans chaque bras, je te dis! J'ai même dégommé Pierrot, dans ma soulographie. Pierrot, l'abbé Pierre. Là j'ai grave déconné, par contre. La semaine prochaine je lui envoie Anna-Nicole Smith pour me faire pardonner, je sais qu'il adorait se tripoter le cierge en matant ses saints.
- Et moi?
- Toi non, il ne s'est jamais tripoté en pensant à toi!
- Nan mais je veux dire moi dans tout ça, je fous quoi ici? Je suis sûr qu'il n'y a même pas le haut-débit dans ce trou à rats!
- Ben qu'est-ce tu veux que je te dise, toi c'est le grappin qui t'a choisi. On va avoir besoin de quelqu'un pour nous redescendre à la gare de Saint-André-le-Gaz avec le Kangoo. Et c'est toi l'Elu, en quelque sorte…
- Je vois. Et pourquoi vous m'avez collé des fringues toutes déchirées? Et pourquoi me faire atterrir à 2 heures de marche d'ici?
- Oh, ça c'est juste pour le folklore, je trouve que ça fait plus authentique de se retrouver dans la neige au milieu de nulle part sans chaussures ni pantalon, plutôt qu'avec un anorak et des après-skis devant la cheminée.  
- Bon écoute Popol, j'ai autre chose à faire que d'écouter les délires éthyliques d'un gars qui n'existe que dans les églises. Alors tu vas me filer les clés du Kangoo, j'vais retourner voir la bretonne. Elle a du sécher depuis, je peux lui passer la seconde couche.
Allez, mes respects mon colonel, claquez une bise sur le cul à la Marie de ma part et à lundi dans l'taxi!
Dieu me colle un sacré coup de poing. Et on ne plaisante pas avec le sacré, ça fait saigner du nez.
- Dis donc Dugenou, je te laisse pas trop le choix, c'est ça ou je te balance à Vesoul en veste queue-de-pie, bermuda et palmes sur un toit de R5 Kway. Et je m'arrange pour que tu te prennes l'antenne dans l'oeil.
- ...
- Voilà!  
Bon, va falloir t'habiller. On devrait pouvoir te trouver une redingote et une cotte de maille par là. Tu chausses du combien, en chemise?
 
 
On est un peu serrés dans le Kangoo, même si on a rasé la barbe du Père Noël et qu'on a attachés les rennes sur la galerie.
- Vous voyez, vous vouliez pas me croire, mais on a fait entrer tout le monde!
- Houla, t'enflamme pas, gamin!! On n'a pas réussi à caser le sudoku!


Message édité par stipey le 14-04-2009 à 23:08:10

---------------
Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°10654290
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 14-02-2007 à 15:20:33  profilanswer
 

Mais pourquoi j'ai lu les trois premières lignes ? [:sisicaivrai]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°10654293
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 14-02-2007 à 15:20:45  profilanswer
 

et la version Word (parce que c'est quand même moins pénible à lire comme ça) > http://download.yousendit.com/8324308E15F41FEB


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°10654304
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 14-02-2007 à 15:21:48  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

Mais pourquoi j'ai lu les trois premières lignes ? [:sisicaivrai]


pfff, chui sur que tu vas copier, maintenant  [:kramer]


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
mood
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Posté le   profilanswer
 

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