Reprise du message précédent :
Pour info, les fourmis en question sont de ce type: https://fr.wikipedia.org/wiki/Paraponera
 
https://upload.wikimedia.org/wikipe [...] a_MHNT.jpg  
 
Et font autour de 2 cm.
 
Et pour m'être fait piquer par une je peux témoigner que ça fait très mal

Moi j'ai marché dessus pied nu par accident j'étais pas volontaire  
 
Mais il y a pas mal de vidéo de types qui se filment en se faisant piquer par ce machin.

De nouveaux gens Bienvenue !

J'ai beaucoup entendu parler des musées suisses mais, en ethno, surtout de Neuchatel (qui a l'air d'être un exemple récurrent dans les cours d'histoire de la muséologie).

De mon côté, j'ai vu Artistes et robots (Paris, Grand Palais) hier et Daimyo (Paris, musée Guimet et Palais de Tokyo), je ferai de vagues CR quand j'aurai moins mal aux pieds

Mais est-ce que tu es à présent doté de la force proportionnelle d'une fourmi Clavata ?
 

Blague à part, 2 cm, c'est du bestiau  

Artistes et robots (Paris, Grand Palais, jusqu'au 9 juillet 2018)
 
Je suis un peu hors de mon élément, donc je vais surtout parler de ressenti personnel par rapport aux œuvres. L'objet de l'exposition est un peu fourre-tout et parfois résumé à la truelle sur certains sites, comme Sortir à Paris qui dit :  
 

 
   
 
C'est donc plus compliqué que ça (et encore je résume) : des machines créant des œuvres dans la première partie, des programmes créant des œuvres dans la seconde, et, euh, j'ai pas trop compris la troisième. Pour moi, cette exposition est une déception d'un côté : beaucoup d'œuvres qui ne marchent pas bien, qui fonctionnent mais ne sont pas opérantes sur moi visiteur, des œuvres racoleuses ou un peu foutage de gueule. Par contre, j'en sors avec quelques œuvres que j'ai trouvées intéressantes ou amusantes, au-delà de ma frustration générale.  
 
C'est dans la première partie que la nécessité de la maintenance se fait le plus sentir, avec des robots qui ne fonctionnent plus (plus de batterie ?) ou ne dessinent pas (la feuille était couverte de dessins et ils tournaient mais n'abaissaient pas le crayon, j'imagine qu'ils doivent cesser de dessiner à un moment donné et qu'il faut rebooter l'installation). Le robot tagueur n'avait plus de peinture.  
 
Les robots dessinateurs anciens (Tinguely, etc.) étaient présentés pour eux-mêmes, et c'était une des questions intéressantes à se poser pour le visiteur, à savoir qu'est-ce qu'on considère comme l'œuvre là-dedans : l'installation, le résultat produit ? Parfois ils ne font qu'un, comme cette griffe de grue énorme qui saute et égratigne aléatoirement une dalle de béton, mais parfois on se pose la question, comme pour les robots dessinateurs de Patrick Tresset :
 

 
C'est l'œuvre que j'ai trouvé la plus marrante dans cette première partie : de petits robots qui n'ont qu'un bras et un œil, sur des pupitres d'écoliers, dessinent à petits traits (et plutôt bien) ce qu'ils perçoivent d'une nature morte. Ils ne sont pas humanoïdes, et pourtant ils génèrent une sorte d'attachement, ils sont « mignons », et ils sont une œuvre qui produit un autre objet.  
 
J'en avais besoin, parce que le message de début d'expo paraît un peu too much (« une expérience sensible du corps augmenté, du temps et de l'espace bouleversés » ) et le graphisme des citations au mur est sacrément racoleur donc on partait sur un mauvais pied :
 

 
La deuxième partie de l'expo cause d'art généré par des programmes, là aussi avec des choses inégales mais deux œuvres qui fonctionnent très bien ensemble. Dans l'escalier à mi-expo, un mobile d'Élias Crespin bouge et passe de forme régulière en forme régulière au son d'une musique planante, qui est une autre œuvre présentée, une musique générée à partir de la respiration perçue par des capteurs sur le corps de Jacopo Balboni Schilingi. Ça marche, en raison d'un certain classicisme : la musique est douce, harmonique, le mobile est fait de segments qui dessinent des triangles et des hexagones, c'est pas de l'art contemporain qui t'agresse.  
 
L'œuvre suivante fait revenir à la réalité et on se demande bon sang mais pourquoi se sent-on obligé de faire des trucs aussi moches, avec de grandes fleurs qui ondulent au passage des visiteurs, mais qu'on (Miguel Chevalier) a choisi de dessiner de manière polygonale, avec des traits, sans texturer, pour faire genre c'est de l'informatique du numérique tavu. C'est dommage, je ne trouve pas de photo qui rende vraiment l'aspect criard des couleurs.  
 

 
Beaucoup de déceptions dans cette deuxième partie d'expo, avec des installations spectaculaires, des trucs un peu marrants (le gars qui passe des tableaux classiques à un générateur de cartes en relief, c'est gadget mais c'est marrant). Certaines installations sont déroutantes lorsqu'on est dedans (Michael Hansmeyer) :  
 

 
D'autres sont censées l'être mais échouent lamentablement (Peter Kogler) en n'arrivant pas à faire disparaître la forme de la pièce :
 

 
On arrive ensuite aux robots, à la question (rapidement évacuée) du transhumanisme et à l'homme augmenté, avec ici aussi des œuvres en mal de maintenance comme cet écran tactile HS pour un bras robotisé supposément interactif. Malgré un dysfonctionnement (la moitié de l'œuvre n'avait pas l'air de marcher), le montage de Nicolas Darrot marche très bien sur les visiteurs et il m'a bien fait rire aussi : une petite marionnette souris à la voix suraiguë est censée essayer d'apprendre à parler à un larynx artificiel qui n'y « arrive » pas (on nous la présente comme un dialogue entre des robots de « niveau » différent). Là je vous renvoie à la vidéo sur le site de l'artiste, ça mérite d'être vu, mais dans le contexte de l'exposition le souriceau était incompréhensible (mais son charabia était super drôle) et son interlocuteur ne bougeait pas les lèvres.
 

 
Deux robots à taille humaine dans la dernière salle, le fameux Murakami arhat et l'orlanoïde (un robot en forme d'Orlan). Le premier est vraiment spectaculaire dans le réalisme du visage (à part le fait qu'il a quat'z'yeux ) et le deuxième est un gros foutage de gueule, volontairement moche-pour-faire-robot avec des mouvements saccadés-pour-faire-robot, une voix moche-pour-faire-synthétique et des écrans moches-pour-faire-futuriste. On dirait que quelqu'un qui est resté en 1980 a reçu commande d'un truc qui devait avoir un lien avec les robots et a lu un bouquin de 1953 sur ce à quoi ressemblera le futur.  
 
Bref, j'ai pas trop compris, même ce que j'ai bien aimé ou qui m'a amusé, par exemple je ne vois pas trop ce que le Murakami bot apporte au débat, ce qu'il a de plus qu'un mannequin avec un magnétophone. Je suis contente d'avoir vu tout ça pour ma culture, mais ça m'en touche un peu une sans faire bouger l'autre.  
 
                                                  Site de l'expo
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Daimyo – Seigneurs de la guerre au Japon (Paris, musée national des Arts asiatiques Guimet, jusqu'au 13 mai 2018)

Classe

Le musée Guimet a dû faire jouer le carnet d'adresses du commissaire invité, Jean-Christophe Charbonnier, qui est apparemment un galeriste spécialisé dans les armes et armures japonaises. Au final, une grande partie des armures exposées vient de collections privées et on se dit qu'on aura peu d'occasions de voir autant de choses réunies. Je n'ai pas pris de notes, j'étais là avec des potes en casu, donc CR à la louche.

L'exposition se tient à trois endroits : l'hôtel d'Heidelbach (à côté du musée Guimet), le musée Guimet, le palais de Tokyo. La plupart des visiteurs passe probablement d'abord par le lieu central du musée pour prendre un billet. C'est possible directement à l'hôtel d'Heidelbach mais seulement avec un automate (et il n'y a pas de vestiaire sur place). C'est cette première partie qui est une exposition « traditionnelle » avec de nombreux types d'objets, des panneaux explicatifs et une mise en contexte. Par exemple, on peut voir un paravent représentant la bataille de Nagashino en 1575 (première grande bataille avec une utilisation importante d'armes à feu au Japon), des gants, des carquois, des éventails de guerre, des fourreaux de lance ou du textile, des armures dont les plus anciennes présentées, et pas mal de casques spectaculaires, les kawari kabuto. Un panneau relie tout cela : avec l'arrivée des armes à feu, on place les généraux plus à l'arrière en position de stratèges et pas devant pour se prendre les balles donc ils adoptent ces casques à masques, pour la protection, et cimier fantastique pour être reconnus.

L'impression est beaucoup plus confinée, moins lumineuse que dans les photos du site du musée, qui donnent l'impression que la pièce est plus grande et claire :

(Si je me souviens bien, celle qu'on voit devant est celle qui a été achetée par le musée même l'an dernier avec un crowdfunding entre autres. Chouette plastron en galuchat à clous de métal !)

L'un des clous de l'exposition est une armure représentée sur les peintures de la Galerie des Glaces à Versailles, parce qu'elle avait été offerte à Louis XIV et est depuis conservée au musée de l'Armée, mais on peut aussi voir une arme à feu aux armes des Tokugawa par exemple. Visiter l'exposition avec un ou une amie japonais(e) est un plus parce que la traduction des inscriptions (par exemple les listes de conseils sur un éventail de guerre) peut être assez drôle.

À Guimet même, c'est une grande salle ronde tout en haut (partie du musée que je n'avais jamais vue ouverte) qui présente les unes à côté des autres onze armures « assises » sur des coffres comme elles étaient installées chez les daimyo, montrant la présence et le pouvoir du chef même quand il n'était pas là. C'est extrêmement bien fait et spectaculaire, et on peut passer des heures à regarder tous les détails parce qu'il n'y a pas deux armures semblables, entre l'usage de la soie, du cuir, du fer laqué, de la dorure, la façon dont les pièces s'agencent, les emblèmes de casques. Tout est dans un état de conservation parfait et on a la place de bouger dans la pièce pour passer d'une armure à l'autre. On a l'impression de ne voir que des chefs-d'œuvre de maîtres artisans attentifs au moindre détail et à la moindre nuance de couleur.

J'hésitais à aller au Palais de Tokyo ensuite par a priori sur l'art contemporain : voir une armure qui sert de prétexte à une installation chelou, bof. Au final, c'est tout près et on est allés voir et on ne regrette vraiment pas. Il y a de nouveau plusieurs armures à voir, dans une installation chelou certes, mais surtout dans des conditions d'éclairage et d'une différentes et de deux changeantes. On voit alors vraiment à quel point les artisans ont travaillé sur les couleurs (l'une des armures a des liens de soie magenta, une autre a des liens de plusieurs couleurs automnales, orange, vert, marron, c'est très chouette). L'installation de George Henry Longly (« Le corps analogue ») ne me parle absolument pas, mais j'étais vraiment ravie de voir encore d'autres armures et de pouvoir porter un regard différent dessus.

Le billet d'entrée permet de voir les deux et ça vaut vraiment le coup. Il permet aussi de revenir à Guimet une autre fois dans le mois, et ça aussi ça vaut le coup.

Site de l'expo

Enfers et fantômes d'Asie (Paris, musée du Quai Branly-Jacques Chirac, jusqu'au 15 juillet 2018)

Dans la vie, il y a deux types d'expositions : les expositions neutres, où l'œuvre originale est la seule à avoir une importance et où les objets sont alignés sur des cimaises d'un gris clair ou d'un beige discret… et les autres. Ici, on est dans le deuxième cas, et visiblement, les organisateurs se sont fait plaisir. On imagine les réunions de préparation : « Bon, je me suis dit, on pourrait avoir un mannequin de femme éviscérée avec les intestins qui brillent, vous en pensez quoi ? » « Et si on mettait une porte géante en forme de gueule de monstre ? » « Owi owi ! »

                                  Bwaaaaaaaa
                                            /

(Ici par exemple le costume est issu de collections muséales et placé sur un mannequin de vampire sauteur créé pour l'occasion. Saviez-vous qu'il y a un genre cinématographique entier dédié aux films de kung-fu parodiques à base de vampires qui sautent à pieds joints parce qu'on attache ensemble les chevilles des morts ? Moi pas, et je suis vachement contente de l'avoir appris parce que ça a l'air poilant.)

C'est vraiment super chouette, et sur le groupe tout le monde a aimé (on a peut-être tous les mêmes goûts dépravés ). L'exposition est très scénographiée et on oublie complètement où on se trouve. Entre autres, comme elle se situe dans ce très grand espace d'exposition au bas du musée, dont le plafond est très haut et d'où on voit la grande rampe spiralée qui monte dans le musée, ils ont tendu au-dessus du parcours une toile noire qui isole complètement de l'espace et de la lumière. Cela permet de semer dans l'exposition des projections inquiétantes de personnages qui apparaissent et disparaissent, de petites salles oppressantes avec film d'horreur japonais en toile de fond, ou des espaces complètement kitsch avec film gore thai et éléments de décor à base de types sanguinolents plantés sur des arbres à pointes.

L'exposition explore plusieurs pays et leur imaginaire, et on voit beaucoup de types d'objets différents, depuis les affiches de cinéma aux rouleaux bouddhistes, en passant par des amulettes et des statues. Les juges des enfers chinois, les fantômes affamés, les monstres qui hantent les estampes de Hokusai ou Kuniyoshi, les peintures de femmes fantômes dont découle directement la Sadako de Ring, les statues indiennes de bodhisattvas qui vont vous aider dans l'au-delà, les fonctionnaires fantômes qui combattent le mal aussi après la mort… Bref, un éventail très large à la fois dans les pays et les thèmes, mais aussi dans les objets représentés : certains sont top qualitay@musées, comme les estampes japonaises de maîtres reconnus ou les rouleaux bouddhistes des collections nationales, et ils sont placés sans snobisme dans un imaginaire beaucoup plus large qui va jusqu'aux produits dérivés du cinéma d'horreur, des objets du quotidien à l'art dans les musées, des œuvres anciennes et reconnues aux commandes contemporaines, de la statuaire aux effets spéciaux contemporains.

                                   Bouuuuuhhhhh
                                            /

Ça m'a vachement plu !

Site de l'expo avec diaporama des salles

Une photo sur le compte-rendu du Monde (ici) donne un ordre d'idée des installations :
 

 
Dans la petite salle à droite, projection d'un extrait de film d'horreur sur les Enfers.

Ça a l'air bien sympa !

Au Louvre aussi il y a des fantômes

Il y a même Corbier !

A votre avis dans quel musée londonien je verrai le plus d'œuvres romantiques ?

Edit : bordel on dirait une question de jupiter39, je vous jure que c'est pas fait exprès

Il y en a à la National Gallery, mais c'est un musée assez généraliste donc si tu y vas seulement pour ça, ça va être court.
Après tu cherches quelque chose en particulier ? Un pays ? Un peintre ?

Et je suis tristitude, ils ont fermé plein de salles dont celle avec Patinir au Louvre

Plutôt romantisme anglais, du Turner notamment (Joseph Mallord William) - lui y'en a pas mal au Tate - du John Martin... qui semble aussi être largement représenté au Tate, en fait.
Bon ben je me suis auto-répondu finalement, Tate ce sera

Après c'est gratuit, si tu as du temps, faut pas te priver

J'y suis jamais allée je crois Ça doit être vachement bien, tu nous raconteras ?

Oui
J'essaierai même de prendre des photos, exceptionnellement je vais prendre mon appareil. J'ai jamais fait le Tate Britain non plus, j'ai fait que le Modern (rien que le bâtiment est hallucinant d'ailleurs).
J'ai pas fait non plus la National Gallery d'ailleurs.

Tu l'as bien vendue, l'expo des fantômes asiat' chez Jacques Chirac

 
Si tu aimes Turner, dans mon souvenir il a légué à la National Gallery tout ce qui lui restait, avec quelques conditions d'accrochage (il y en a un qui doit être accroché en face d'un Claude Lorrain). Ils ont des pièces vraiment exceptionnelles.  
 

 
J'espère, elle m'a vachement plu Et mes potes aussi (on était quatre), mais c'est mes potes alors on a un peu les mêmes goûts.

Genre celui-là en vrai il tue tout :

Edit : je trouve les questions de Daphne plus marrantes que celles de jupiter39

Je confirme qu'il y avait masse Turner à la NG
Au fait, j'ai vu le Pandémonium de Martin au Louvre, je ne l'avais jamais vu, il est trop bien ce tableau

Tu t'es approchée ? Tu as vu le visage du diable ?

Pas bien, j'aurais dû ?
L'ambiance de ce tableau  

Oui, le détail du visage, son regard, son rictus... Je m'en remets pas !

Ah zut. J'y penserai la prochaine fois que j'y vais.

Je n'ai jamais fait le Tate Britain (contrairement au Modern). J'aurais dit National Gallery. Sinon le V&A et la Wallace Collection (IIRC) sont pourvus.

« Tiens c'est vrai, j'ai jamais été voir d'expos de la Gaîté Lyrique, que se passe-t-il en ce moment ? »
 

 
... un spectacle pour les 2-4 ans ?
 

 
Je passe mon tour. Lien pour les intéressés : http://gaite-lyrique.net/evenement [...] pernature.
 
Quelqu'un a été voir l'expo sur la dataviz à la fondation EDF ? Ça aussi c'est trendy (et ça me tente, j'irai jeter un œil).

Tiens regarde, pour compléter ton triptyque
https://lavillette.com/evenement/teamlab/

J'ai vu ça oui, ça a l'air plutôt rigolo, en tout cas j'ai un prof qui est vraiment à fond là-dedans et qui a adoré  
 
La description est moins buzzwordesque aussi

Ca a l'air chouette !  
Mais je me dis qu'avec plein de monde dans les salles, ça doit être moins fun.  
A votre avis, il faut viser plutôt quel jour / heure pour que ça ne soit pas blindé (hors jours d'école ) ?  

Vite fait, retour de Londres, comme il faisait beau et chaud on a surtout été dehors, on a donc seulement fait deux musées.
 
Natural History Museum
Hé ben nom de dieu ça a pris un sacré coup de vieux
Le bâtiment est très beau, la galerie des dinosaures est très chouette, l'étage géologie/minéralogie aussi mais ça se voit que ça date des 90s...
Les parties "Mammals", "Creepy Crawlers" et "Human biology" sont sans intérêt pour les premières, à totalement immonde pour la dernière, qui rappelle les vieux manuels scolaires moches de notre enfance :
 

 
Pas mal de choses pas à jour, également, malheureusement.
 
On voulait ensuite aller au Science Museum mais il avait exceptionnellement fermé pour privatisation. Il était trop tard pour voir le Tate ou la National Gallery, on s'est rabattu sur celui en face
 
Le Victoria and Albert Museum
Très chouette musée, avec un peu de tout dedans, un genre de mini-Louvre dans son agencement, plus axé sur l'art populaire, art décoratif, artisanat d'art. C'est classé par région et par période, et dans chaque aile on peut voir aussi bien des peintures, que des meubles, des habits ou des objets d'art. J'ai vu des théières de toute bôté    
Et le Venezia de Turner. On a pas fait grand chose, l'heure trop tardive nous a permis de faire une seule aile et de passer vite fait dans une ou deux salles (on a quand même vu les Raphael monumentaux).
Gros regret : tout ou presque est sous verre, même les peintures, ça m'a empêché d'apprécier les reliefs
 
A charge de revanche donc pour les autres musées...

Le NHM j'avais trouvé ça kitschouille aussi au rayon biologie, mais comme j'adore la caillasse, j'avais passé des plombes au rayon géologie. Pas besoin de scénographie compliquée.
Vous êtes à Londres pour combien de temps ?

On est rentrés

Avant le weekend et son cortège de parisiens mal élevés en goguette ? Quel dommage

 
 
C'est le plus gros contingent étranger dans le musée de Londres, les touristes français ?

Ben, semaine avec deux fériés, tu penses bien que les français étaient tous en vacances. Et guess what, ils étaient à Londres
Mais autant le NHM c'était à la limite de l'invivable, autant le V&A c'était désert. C'est moins accessible aux enfants et aux pécores d'une part (dont je fais partie, je vous cache pas que les meubles en acajou, ivoire et marbre, j'y comprends rien ), ensuite ils interdisent l'accès aux poussettes à l'entrée ; forcément, ça filtre.