Reprise du message précédent :
Beauty is in the eye of the beholder. Ou la version alcoolisée : beauty is in the eye of the beer-holder. Je vais me resservir en cacahuètes, tiens.

Le musée d'Orsay fait la pub d'un accrochage temporaire sur l'art et l'architecture et poste ce dessin (Louis Boitte, «La Basilique de Constantin et l’église Sainte-Françoise Romaine») :
 

 
Je trouve que, si on s'attend à voir un relevé d'architecture, ce camaieu de sépia avec peu de contrastes est difficile à lire, mais qu'est-ce que je trouve ça joli, ces ombres en aplats d'aquarelle  
 
L’architecture et son décor : une parure urbaine  
Du 11 juillet au 05 octobre 2025
https://www.musee-orsay.fr/fr/agend [...] re-urbaine

 
+1
 
 

Le directeur du musée d'Orsay (Sylvain Amic) qui est mort sans prévenir, 58 ans ptain

Musée d'Orsay qui démarre à la fin du mois une exposition John Singer Sargent, soit dit en passant :  
 

Orsay qui lance aussi une revue annuelle gratuite d'information, dispo en PDF : https://www.musee-orsay.fr/fr/artic [...] rie-296111 On a reçu la version papier dans notre boîte, sans doute parce que notre carte Blanche d'abo était encore valide il n'y a pas trop longtemps. On va le renouveler pour la rentrée des expos.

J"ai reçu aussi la version papier, alors que je n'ai pas la carte blanche.
Mais j'ai fait plusieurs visites cette année.  

Ca n'explique pas comment ils ont eu ton adresse.  

Il faut créer un compte pour acheter les billets et visites guidées en ligne.  

Respire fort

J'en ai un mais ils m'ont jamais demandé mon adresse postale.  

Cette semaine sur France Culture, une série documentaire consacrée à l'état des musées.

Épisode 1/4 : Visiter les musées à l’ère d’instagram https://www.radiofrance.fr/francecu [...] am-7165726

Épisode 2/4 : Un héritage en révolution https://www.radiofrance.fr/francecu [...] on-9375670

Épisode 3/4 : Surfréquentation et financement https://www.radiofrance.fr/francecu [...] on-6636920

Épisode 4/4 : Le temps des restitutions https://www.radiofrance.fr/francecu [...] ns-1421021

J'ai écouté le premier que j'ai trouvé très intéressant parce qu'assez choral : il y a des conservateurs et des visiteurs assidus qui n'ont pas les mêmes points de vue et pas non plus les mêmes contraintes. Par exemple, ça parle du Louvre Lens qui est un cas assez particulier. J'ai aussi trouvé intéressant cet intervenant qui parle du fait que les cartels représentent des injonctions à voir quelque chose en particulier dans une œuvre, même si je trouve qu'il en fait un peu beaucoup. Ça parle aussi en passant de la précarité dans les musées, et ça j'imagine qu'ils vont y revenir.

Le truc qui me laisse sur ma faim est une question à laquelle j'aimerais bien avoir la réponse parce qu'il y a à mon sens un paradoxe pas évident dans la gestion de la fréquentation. En gros, il y a plein d'efforts pour faire venir au musée des gens qui n'iraient pas forcément, et pour autant que je sache (en tout cas ce qu'on m'a dit en cours) beaucoup de ces efforts échouent… alors que les musées sont surfréquentés par ailleurs. Souvent, les gens qui vont venir à des activités de médiation au musée sont déjà des habitués et des gens qui se sentent légitimes dans le musée. J'aurais bien aimé que le documentaire en parle, parce que les musées sont pleins de gens, mais j'aimerais bien savoir quelle est la photo actuelle. Quand on me parle de nouveaux usages avec des musées qui deviennent des lieux de promenade, de rendez-vous, etc., j'aimerais bien savoir quelle proportion ça représente et sociologiquement qui c'est.

Mais c'est une question sensible aussi ; si on la regarde de près et qu'on admet les problèmes pour mieux les traiter, c'est un coup à se faire niquer ses subventions par la ministre. En plus, elle déteste les musées.  

 
Pareil, ça m'intéresserait. Et pas juste des "de nos jours on" mais des chiffres, parce que la socio sans étude quantitative ça vole guère plus haut que le comptoir (sans parler de la socio des non sociologues comme Grégoire Bouillier dont je trouve l'ego aussi boursouflé que ses écrits). Il faudrait déjà chiffrer cette surfréquentation parce que comme tu le dis, le Louvre est un cas à part, de même que le duo Orsay/Orangerie. Après, il y a Marmottan-Monet mais c'est le même public qu'Orsay et l'Orangerie et on peut sans doute en citer une demi-douzaine d'autres très parisiens, comme Beaubourg ou le musée Picasso. Il y a aussi l'effet buzz sur 2 ou 3 expos temporaires du moment et puis voilà. Quid des 1200 autres musées français (en ne retenant que ceux qui ont l'appellation Musée de France) ? Comment parler "des" musées alors que l'on ne parle que d'une douzaine d'entre eux et des gens qui les visitent ?
 
S'il fait beau on a projeté d'aller samedi au Musée d’Art et d’Histoire Pissarro à Pontoise (qui n'expose à peu près rien de Pissarro, appellation mensongère mais OSEF ). Je doute que même un samedi, ça se bouscule beaucoup mais je vous dirai. Il y a quelques semaines on était à Ecouen, au Musée National de la Renaissance et il n'y avait pas un chat dans tout le château. Dans les balades de ces derniers mois, passage à Cernuschi : quasi vide. La sortie à Chantilly, là oui il y avait du monde mais l'expo des Riches heures a fait beaucoup de bruit. En avril, le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, presque personne. Le Musée de la BD à Angoulême, en semaine : 3 pékins qui se battent en duel, malgré 2 expos temporaires à assez haut niveau de buzz. Au musée Jean-Jacques Henner, là encore presque personne malgré une très belle expo temporaire. Toute dernière balade il y a une dizaine de jours : le parc de Sceaux. Le château intéresse tellement peu les touristes qu'en août l'entrée est gratuite pour essayer d'attirer un petit peu de monde.    Alors je sais bien qu'on peut éviter la foule du week-end quand on est retraité mais quand on parle de touristes il n'y a pas trop de notion de week-end.  
 
Changement de sujet : puisque je parlais du château d'Ecouen, on a appris lors de notre dernière visite que la Société des amis du Musée National de la Renaissance était certes centrée sur la renaissance (duh !) mais qu'elle n'est pas Ecouen-centrée et qu'elle organise des visites un peu partout, en Ile-de-France, y compris à Paris. Côté réjouissant : le conférencier de la majorité de ces visites est le directeur du Musée himself, qui est non seulement l'un des plus grands historiens français sur cette période mais aussi un homme absolument délicieux et plein d'humour. Quand il ne peut pas, c'est l'un des conservateurs du musée. Bref on a adhéré à l'asso et on s'est inscrit in extremis pour un grand week-end en Val de Loire début octobre avec ze boss en guide conférencier.

Crosspost BD/canards/expos
 
La "vente privée" totalement publique de rentrée de Taschen a commencé et finira dimanche à minuit: https://www.taschen.com/fr/books/sale/ Comme d'habitude, ils sont complètement hors des clous, non seulement vis-à-vis de la loi sur le prix des livres, mais sur celle des soldes puisqu'ils n'indiquent ni le prix d'origine barré ni le pourcentage de réduction. Le plus simple est de copier l'ISBN (cliquer sur "lire davantage" sur chaque page) puis de le coller sur par exemple Place des libraires.
 
On voit ainsi que le Frazetta XXL à 70 € est normalement vendu 150 €, que les sketchbooks de Crumb à 25 € sont vendus le reste de l'année à 40 € (du moins le tome 6, vérifier quand même pour les autres), que le Mickey XL à 20 € est normalement à 60 €, le fabuleux Little Nemo à 40 € coûte 75 € non soldé, l'enchanteur East of the Sun and West of the Moon illustré par Kay Nielsen 20 € au lieu de 30 € et le somptueux Sixty-Nine Stations along the Kisokaido d'Hiroshige à 70 € au lieu de 125 €. Bref, les remises varient énormément d'un livre à l'autre.
 
Autre piège potentiel : nombre de livres de Taschen existent en différents formats, y compris des éditions numérotées qui parfois ne diffèrent de l'édition standard que par la couverture. Donc vérifier qu'il n'y a pas une édition non soldée moins chère et tout aussi belle. Ou simplement de dimensions moins imposantes parce que bon... leurs éditions XXL sont des splendeurs mais un lumbago ça fait très très mal.
 
Pour les canards : le Donald n'est pas encore soldé. Par contre, le The Walt Disney Film Archives. The Animated Movies 1921–1968 l'est et c'est une beauté.
 
Pour les BDistes : à part la réimpression de certains sketchbooks de Crumb je n'ai rien vu de neuf depuis leurs précédents soldes. Donc toujours les mêmes recos : Krazy kat, Little Nemo, Frazetta (la XXL). Les volumes de la Marvel Comics Library sont superbes, des scans impeccables d'exemplaires mint des comics originaux mais pour moi sont trop grands (un format album français tradi m'irait très bien) et trop chers (100 € en solde, sinon 175 €). A 30 balles en solde dans un format maniable, j'hésiterais pas.
 
Pour les arteux : tellement de livres qui me sussurent à l'oreille achète-moi, achète-moi...   Cette fois j'ai très envie des 100 vues d'Edo d'Hiroshige et des Trente-six vues du mont Fuji d'Hokusai mais les bibliothèques débordent et j'ai trop de retard de lecture donc je vais passer mon tour et attendre leur prochaine "vente privée".

A quoi servent les musées ? Ben à prendre des selfies    
 
Sinon même dans les grands musées les visiteurs sont répartis de manière inégale : à Orsay les (belles) salles Art nouveau sont souvent vides, surtout les salles d'Art nouveau étranger où je suis en général le seul visiteur...
Même en IDF des musées très intéressants sont déserts, comme le Conservatoire des Arts et Métiers à Paris ou le musée des années 30 à Boulogne-Billancourt.
Tant mieux pour les initiés...

Ce que j'ai trouvé le plus surprenant dans cette histoire moi c'est le musée comme lieu où se retrouver avec ses amis, faire une petite promenade, etc. Pour moi, c'est quelque chose qui est possible quand on a la gratuité donc ça limite pas mal le public. Genre, si je paie vingt euros au Louvre, je vais essayer de rentabiliser en y restant jusqu'à ce que j'aie mal aux pieds  
 
Pour le musée selfie, ce que je me demande c'est : qui fait des selfies. C'est-à-dire que dans la pratique des touristes qui sont là pour cocher la case « j'ai vu la Joconde » ou bien « j'ai vu telle œuvre volée à mon pays » je vois bien la logique, mais ça n'interdit pas pour autant de regarder des trucs. Je sais qu'il y a des gens qui ne visitent qu'en mode selfie (leur visite n'est qu'une suite de selfies devant les œuvres majeures du musée) et qu'il y a des gens qui au contraire n'en font jamais (j'en fais partie). Je me demande, au-delà des idées préconçues qu'on peut avoir, à quel point des visiteurs vont changer de mode au cours de la visite et superposer plusieurs expériences différentes de la visite au musée.

Les musées n'auront de valeur que lorsqu'on pourra y dormir !

Déjà fait, avec les partenariats avec AirBnB

En vrai ça aurait de la classe de rénover genre les combles du Louvre et d'en faire quelques chambres qu'on louerait pour un euro symbolique à des étudiants en histoire de l'art pauvres

 
Pour ça qu'il faut une étude chiffrée bien conçue puis bien analysée. Le phénomène du selfie et la visite pour cocher une case, c'est pas nouveau, ce qui est nouveau c'est a priori l'ampleur du phénomène et le fait que ce soit rendu grand public grâce aux smartphones et plus visible à travers les réseaux sociaux. Dans les années 70, on se moquait déjà du monsieur et sa batterie d'appareils et d'objectifs dont il se servait pour immortaliser madame et les gosses devant les pyramides ou le Parthénon. On ironisait aussi sur les gens qui disaient cet été on a "fait" Venise ou on a "fait" le Machu Picchu, précisément parce que ça désignait cette mentalité de cocher une case : c'est fait, c'est plus à faire. La différence c'est que la série de photos posées devant tel ou tel lieu ou objet iconique ne donnait lieu qu'à une séance photo pour 2 ou 3 unhappy few qui faisaient semblant de s'extasier.
 
Il faudrait aussi voir l'évolution des modes de transport et de la durée et fréquence des vacances. On sait bien que l'usage de l'avion a explosé, ce qui facilite le tourisme de masse, et qu'en France au moins on prend plus souvent des vacances mais elles durent de moins en moins longtemps. Les éditeurs de guides se sont adaptés à cette nouvelle demande et j'étais toujours halluciné par ces guides type "Un grand week-end à New York". Faire un aller-retour Paris-New York pour 3 jours, c'était autrefois un caprice de riche star ou un déplacement de businessman. Il y avait bien déjà les voyages de groupe en bus en Europe qui alignaient genre 7 destinations en 7 jours, mais ce n'tait pas la norme. Aujourd'hui ces visites flash sont une grosse proportion des voyages touristiques.
 
Coïncidence, je lisais hier "Le coeur froid", un amusant petit conte radiophonique de Walter Benjamin qui a été diffusé à la radio allemande en 1932. A un moment le personnage principal voyage et des voix appuyées de bruitages saluent l'arrivée à chaque ville : Francfort, Londres, Constantinople, Rome et Paris :
 

Ce que tu dis sur la moquerie du souvenir de voyage Bidochon est tout à fait exact et colle à la mentalité d'une certaine époque, elle explique en particulier le fait que j'ai bourlingué la planète en ce temps-là sans aucun appareil photo. Mais bien évidement, à mon soir vieillissant, je le regrette un peu tout de même !

Je viens de vérifier. Y'a bien l'adresse au niveau du compte. En non obligatoire.  
 
Ça a dû se remplir automatiquement avec Chrome.  

A Limoges certains visiteurs ne sont pas venus pour faire des selfies.... La Chine récupère t-elle ses trésors indûment acquis ?
 
https://france3-regions.franceinfo. [...] 11409.html

Oui, j'ai vu passer ça  
Collection privée prêtée pour une exposition si j'ai bien lu dans l'article que j'ai vu ? Ça doit la foutre mal quand même

Et dans le genre feuilleton que la réalité dépasse la fiction tout ça, est-ce que vous avez suivi l'histoire du tableau volé par les nazis et retrouvé dans une petite annonce ? 

Le contexte : des gens qui matent les petites annonces immobilières. Y a même des forums pour ça, où les gens passent leur journée à regarder les maisons farfelues ou exceptionnelles et à se partager les photos.

Et là, sur une photo, un tableau fait tiquer quelqu'un : il est connu pour avoir disparu pendant la Seconde Guerre Mondiale. En fait, pas vraiment disparu : il a été acheté de force par Goering lui-même à un marchand d'art juif, avant d'être revendu à d'autres nazis. La dernière fois qu'on l'a vu, c'était dans les années 40. Et justement, des journalistes étaient en train d'enquêter sur la question.

Le type signale le tableau, qui est dans les bases officielles de l'art spolié tout ça. Coïncidence intéressante : la maison en vente est en Argentine et appartient à la fille d'un honnête immigrant européen ex-SS venu se mettre au vert.

Quand la maison est inpectée, pas de tableau au mur mais une innocente tapisserie et les occupants font genre elle a toujours été là (on sait jamais, ça pourrait passer).

La bonne nouvelle du jour : ils ont fini par admettre que le tableau était bien là, et l'ont restitué. Et l'histoire n'est pas finie : 

Comme je lis que c'est leur avocat qui est venu déposer le tableau, j'imagine qu'ils ont essayé de négocier genre « on le rend et vous nous laissez tranquille ».

Oué, j'ai lu ça dans le Monde.     J'étais pas au courant du dernier rebondissement, par contre.  

Je comprends même pas la logique à garder ça chez soi, papa leur a jamais rien dit et ils se sont jamais posé de questions ? Ou alors ils en ont rien à foutre ?

C'est quelque peu loupé, maintenant la fille est inculpée de recel, avec interdiction de quitter le pays pendant 6 mois : https://www.courrierinternational.c [...] uit_234828

Mince zut rholala

 
  Et pas remise en question de ce qui était reçu en héritage. J'aimerai savoir où et comment papa avait réussi à cacher son petit trésor avant son départ pour l'Amérique du Sud.
 

 
Un simple avocat qui faisait honnêtement son travail.

 
Il est pas parti direct en catastrophe, il a d'abord vécu en Suisse

Je viens de voir ça. Il a courageusement traversé la frontière en mars ou avril 45. Très efficace la douane.
La suite en son parcours en Amsud fait pensait à ses "doktor" à cheveux grisonnants, tout ce qu'il y a de respectable, que l'on peut croiser dans "Odessa" de Frederick Forsyth et autres romans / films de cette période.
Il fallait bien reconstruire et faire tourner le pays.

Oui ben rigolez pas, j'ai chez moi des artefacts Kenyans/kikuyus fin XIX hérités d'un grand oncle missionnaire. Je fais déjà dans mon pantalon.

Perso j'ai enquêté sur l'histoire de mon piano du Bon Coin parce qu'il y a une quantité incroyable d'instruments qui ont été volés, et c'était un peu un soulagement de voir qu'il avait une histoire sympa

Edit : l'histoire du piano

Les pianos, ça reste pratique pour faire la cuisine.

J'ai trouvé un Modigliani dans une poubelle    
 
Est-ce que les cinq toiles qui ont été volées au Musée d'Art Moderne en 2010 y reviendront un jour ?
https://www.tf1info.fr/traditions-e [...] 35737.html

On nous en avait parlé lors de la visite de la tour Jean sans peur il y a quelques mois : une conf' de Michel Pastoureau dont ils sont les co-organisateurs. Ca ne va sans doute pas faire beaucoup de bruit donc pour ceux que ça pourrait intéresser :
 

 
Les jours raccourcissant, ils vont sans doute reprendre leurs très sympas visites en nocturne comme celle que l'on avait faite. En attendant, allez voir leur programme de rentrée sur leur site, ils organisent pas mal de choses (je rappelle que c'est une asso et qu'elle ne touche pas un rond de la ville de Paris) : https://tourjeansanspeursite.wordpress.com/

Appeau à Biez, of course, mais il est toujours passionnant, Pastoureau.

Un long article d'Artnet sur l'explosion de la bulle de l'art contemporain et la chute de nombreuses galeries...  

 
 
https://news.artnet.com/market/inte [...] 25-2684512

c'est bien...
et c'était nécessaire.

Merci pour cet article, c'est très intéressant à lire. Je me disais avant de cliquer « est-ce que c'est du catastrophisme comme d'hab ou bien est-ce qu'il se passe vraiment un truc » et il se passe vraiment un truc.  
 

 
Je trouve intéressante l'histoire de la galerie au début de l'article, qui tente un truc en louant une maison plutôt qu'un petit stand à Art Basel. Et aussi que les auteurs de l'article essaient de regarder toute la chaîne, en partant des grandes foires d'art ou des galeristes, mais en passant aussi par les vendeurs de fournitures qui voient une baisse de commandes assez énorme.
 

 
Encore merci pour cette lecture