Reprise du message précédent :
Ah oui j'ai trouvé très sympa l'exposition sur Tarsila do Amaral moi aussi !

Et c'était pas trop blindé de monde pour un samedi aprem accessoirement

Ah il faut être allé au Brésil pour comprendre

Bah c'est comme l'exposition James Cameron, si t'es pas déjà allé sur Pandora n'espère même pas pouvoir accéder à l'expo !

Je suis allé faire un tour à l'exposition Christofle, je vous la recommande :
j'ai noté le surtout du service des cent couverts, survivant de l'incendie des Tuileries : https://flic.kr/p/2quECDu
Je ne savais pas du tout qu'ils avaient utilisé la galvanoplastie pour faire des copies d'oeuvres (trésor de Hildesheim et armure d'Henri II : https://flic.kr/p/2quECFU et https://flic.kr/p/2quFybb.
Je ne savais pas non plus, qu'il existait tant de couverts différents : https://flic.kr/p/2quDcGR

J'ai pris en tout plus de 170 photos....

Ah oui je me rappelle l'avoir vu aux Arts Décoratifs celui-là, avec ses traces de cramé, c'est impressionnant !

Prochaines expos qui me chauffent à Paris
Japon
https://www.telerama.fr/arts-exposi [...] 035870.php

Gaité lyrique
https://www.gaite-lyrique.net/evenement/pulse

Il faudrait que j'aille le voir car il paraît que c'est dingue (mais bon, moi le design et le scéno de théâtre, bon c'est pas ma priorité)
Peduzzi
https://www.mobiliernational.cultur [...] rs-dessins

Si il y a des feedbacks à donner pour tout ça, je suis preneur

On a enfin vu l'expo Caillebotte. Entrés à 9h grâce à la carte d'Orsay, c'était un vrai bonheur de parcourir l'expo dans des salles clairsemées (même si s'être levés à 7h était moins cool ). Je conseille le docu Gustave Caillebotte, héros discret de l'impressionnisme. Héros parce que soutien et mécène indéfectible des impressionnistes même s'il s'en distingue quelque peu par ses propres oeuvres. Quand les beaux jours reviendront, je conseille aussi une balade à la très agréable maison Caillebotte et son parc (ne pas rater les poules rigolotes ).

Un futur musée (privé) à Caen
https://france3-regions.francetvinf [...] 74814.html

"Les nouveaux vitraux de Notre-Dame de Paris confiés à l’artiste peintre Claire Tabouret

Huit artistes, chacun associé à un atelier verrier, avaient été retenus parmi les finalistes candidats à la conception de ces vitraux après le lancement d’un appel à candidatures en avril, auquel 110 équipes avaient postulé. Parmi eux, Jean-Michel Alberola, Daniel Buren, Yan Pei-Ming, Gérard Traquandi, Claire Tabouret, Christine Safa, Flavie Serrière Vincent-Petit et Philippe Parreno, qui s’est finalement retiré en raison de sa charge de travail, selon le communiqué."

"Selon le communiqué, le projet proposé par Claire Tabouret « se situe à la hauteur de ce que réclame la cathédrale, tant par la très grande qualité artistique de la proposition et son insertion architecturale – tout particulièrement son adéquation avec le vitrail représentant l’arbre de Jessé (1864), présent dans l’une des chapelles du même bas-côté de la nef, qui demeurera en place – que par le respect du programme figuratif choisi par le diocèse de Paris relatif à la Pentecôte. »"

Video de présentation du projet de Tabouret sur le site du Figaro https://video.lefigaro.fr/figaro/vi [...] et-le-duc/

J'ai pas trouvé de lien vers les visuels de tous les projets ?

Hier au Petit palais, on a fait le doublé Liljefors et Ribera. Liljefors, j'ai été assez mitigé sur le talent avec quelques tableaux seulement vraiment waouh et la majorité assez plats et pauvres en lumière (je parle pas des spots ). Mais j'ai beaucoup aimé l'expo et j'ai acheté le hors série de Beaux-arts après avoir constaté que le papier couché faisait ressortir les lumières et couleurs des tableaux, mieux que les originaux. Bien la première fois qu'il m'arrive de préférer des repros à des peintures que je viens juste de voir.
 
Pour Ribera (1591-1652), peintre caravagien espagnol qui a fait fortune en Italie, c'est un peu le contraire : une technique picturale de ouf mais je peux pas vraiment dire que j'ai aimé. Trop emphatique, trop torturé et souvent trop glauque. J'ai suis sorti soufflé mais sans envie d'y revenir plus tard avec un livre.

HS mais pour mon Noël j'ai eu deux grandes reproductions sur toile du Pandemonium de Martin et de Magdalena bay de Briard pour accrocher en face l'une de l'autre
(Oui j'aime les tableaux joyeux )

Je te hais

On a ça dans le salon, un poster acheté à l'expo Krøyer en 2021. un peu plus serein, on va dire.  
 

Hou c'est choli

 
Très bon choix, Martin je suis en train de feuilleter un recueil de ses estampes bibliques/Paradis perdu. Les repros sont bof mais c'est quand même majestueux J'en avais choppé deux originales, je suis très fan.

J'apprends qu'on aura bientôt un nouveau musée parisien (le 3 ème prévu et validé par Dati, après le musée du cinéma et la maison des mondes africains) : le musée Giacometti.
Aux Invalides (l'ancien bâtiment air France)
https://www.lemonde.fr/culture/arti [...] _3246.html

J'avais vu une expo Giacometti au LaM et j'étais déjà soulé à la moitié, en mode "ouais ça va on a compris, t'as pas une autre idée ?"

Je comprends l'idée, mais c'est toujours le problème d'un gars (ou d'une) qui est piègé par son galeriste et sa cote. Autant il peut mettre du temps à trouver son écriture et pour Giacometti elle est intéressante et pertinente, mais après il faut produire des séries, du même genre que les clients/acheteurs/mécènes attendent. Et si tu changes de facture ou d'écriture, bah tu te fais remettre dans le rang vite fait, pas le droit ni le temps d' expérimenter ou de se planter.

Pour Giacometti, c'est un gars qui m'a permis de passer à un autre cap de la compréhension du dessin.
À un certain âge j'étais fan de sa peinture, qui est une peinture de sculpteur. Et ça, ça change tout. C'est pas une peinture de dessinateur ou une peinture de peintre (comme hockney. Même si lui il est aussi au top niveau pour la perspective). C'est ultra lisible, si tu l'étudies bien, tu le copies intelligemment, tu comprends plein de trucs et tu progresses dans ton dessin. C'est pas pour rien qu'un de nos profs le citait sans cesse et notamment ses natures mortes ou ses espaces.
J'ai pas mal lu sur son travail, son process de travail, toutes les strates. C'est vraiment un bon repère.

Ou alors il était consentant, très content de la renommée et de la thune, et n'avait aucune envie de travailler plus pour gagner moins (très courant et n'importe qui peut comprendre pourquoi). Ou alors il était arrivé au bout sa recherche artistique et n'avait plus rien à dire (très courant aussi mais peu d'artistes arrivent à se l'avouer et encore moins à l'avouer à leur clients. cf en littérature le contre-exemple rarissime d'Harper Lee).

Picasso a changé plusieurs fois de style durant ses 70 ans de carrière, mais tout le monde ne peut pas être Picasso...

C'est vrai qu'il faut d'abord être un salopard fini qui détruit les gens autour de lui

Pour la première fois depuis des décennies, la culture va trinquer comme le reste et ça s’explique (Le Monde, pour abonnés). On a beaucoup parlé de Christelle Morançais, la présidente (Horizons) de la région Pays de la Loire qui est allée bien au-delà de ce qui était demandé aux régions (100 millions d'économies alors qu'on lui en demandait 40), a déclaré du monde culturel qu'il était "shooté à la subvention", est restée sourde au dialogue et s'est royalement assise sur les emplois qui vont sauter. Mais la tribune rappelle aussi quelques vérités pas bonnes à dire :
 
* Les villes sont les principales financeuses de la création en France.
 
* Ca sabre partout, pas qu'à droite :

 
* Il y a inflation du nombre de spectacles et d’acteurs culturels sans que le public n’ait augmenté en proportion. La fameuse "surproduction" que l'on connaît si bien dans le monde du livre depuis des décennies, la différence étant que la plupart des auteurs et autrices ne s'attendent pas à vivre de leur traitement de texte.
 
* Les franciliens sont tranquilles, on trouvera toujours assez d'argent pour eux :
 

 
L'article finit sur le délire des nouveaux vitraux contemporains de Notre-Dame à 4 millions pour remplacer ceux de Viollet-Le-Duc qui viennent d'être restaurés.
 
Il y a 2 semaines, c'était un article sur le rapport de la Cour des comptes à propos de ce gouffre qu'est le Pass culture :
 

 
Quand à la gouvernance de la SAS Pass Culture, c'est l'open bar avec 176 emplois temps plein et des dépenses non maîtrisées : 209 millions d’euros budgétés en 2023 pour 240 millions exécutés ; 210 millions budgétés en 2024 pour 244 millions exécutés.
 
On vit une époque formidable.  

Merci pour ce résumé.
Pour les vitraux qui seront remplacés par ceux de Tabouret (soit 5% de la totalité des vitraux de ND), ça n'est toujours pas clair la somme.
https://questions.assemblee-nationa [...] -961QE.htm
Je pensais que le financement serait issu des dons pour la cathédrale.
En tout cas je pourrais tiquer sur le choix de Tabouret qui est dans les petits papiers de Pinault mais j'ai toujours pas vu les différents projets proposés (bon, de toute façon c'est déjà voté), si ça se trouve c'était le meilleur projet possible compte tenu du cahiers des charges.

Pour l'usine à gaz qu'est le pass culture, d'aucun disent qu'il faut une période de rodage, notamment pour le portail d'information qui est censé "ouvrir" les champs culturels et justement faire le rôle de conseiller d' orientation culturel (perso j'ai pas vu à quoi il ressemble ce portail. Faudrait que je vois ça auprès de mes jeunes et leur demander dans quoi ils et elles ont mis leur somme).

Pour rappel, le budget du ministère de la culture c'est 1% du budget de l'État
https://www.budget.gouv.fr/budget-etat/ministere
Le budget du ministère de la culture est détaillé ici
https://www.culture.gouv.fr/dossier [...] la-culture

Et puisqu'on est dans le distinguo IDF/région, dans les écoles d'art on a un souci équivalent : 11 écoles supérieures d'art sont nationales (3 x Paris, Limoges, Nancy, Bourges, Tourcoing, Arles, Nice, Cergy et j'en oublie une), héritage du passé, notamment des manufactures royales, et 33 sont territoriales (métropole et outre-mer).
Donc t'en as 11 qui ont leur budget qui viennent du ministère de la culture et 33 qui doivent se battre pour survivre avec les budgets de la région et des villes. Alors qu'on fait le même travail et qu'on sort autant d'élèves qui auront du boulot. Les profs y sont évidemment moins bien payés dans les écoles territoriales et on fait avec des bouts de ficelle depuis un paquet d'année au niveau technique et logistique.
Le truc qui rend fou aussi, c'est la part de l'administratif dans toutes ces écoles. Il y a des emplois créés pour les postes administratifs d'année en année alors que de moins en moins de profs sont remplacés.
Mais ça j'ai l'impression que c'est partout dans toutes les structures culturelles /éducatives où je suis, public comme privé : la masse administrative qui s'auto-génère. Je peux pas juger, je sais même pas quelles sont leurs tâches, mais à les écouter, ils sont toujours en sous effectif et ont toujours plein de boulot. On s'en rend pas compte, on est sur le terrain au contact du public ou des élèves...

L'idiocratie est sans prix, vive la culture en réseaux financée par la pub. Avec un bon doigt aux Versaillais  

Ce n'est pas le choix de Tabouret que tant de monde conteste, y compris Bern, pourtant proche de Macron, c'est le fait de claquer 3 millions (info du Monde) ou 4 millions (la somme actuellement admise et non niée par le gouvernement qui n'a pas répondu à la question du RN que tu mets en lien) pour remplacer des vitraux en parfait état qui par ailleurs sont protégés et ne peuvent légalement être déplacés. Perso, que ce soit Tabouret ou Tartempion, je m'en cogne.
 

Je ne sais pas qui sont les "aucuns" qui disent qu'il faut continuer à filer 150 millions à une SAS qui se goinfre au passage afin que les jeunes consomment un peu plus d'entertainment qu'avant mais n'étant pas macroniste et goûtant peu la start-up nation je trouve indécent que cette manne profite à quasi-100% aux acteurs privés et aux jeunes les plus favorisés, alors que les services publics, y compris les plus vitaux, sont en déliquescence.
 
"Le rôle de conseiller d' orientation culturel" est une fumisterie de première et le restera. Faut vraiment vivre dans le déni de réalité intégral pour imaginer que des jeunes (ou plus jeunes, c'est même pas la question) vont aller  grâce à un portail internet vers une forme de culture qui les font chier. C'est mathématiquement le mainstream qui profitera à 99% de la manne.
 
Les intentions proclamées du pass culture sont d'une hypocrisie sans nom, bien dans l'esprit du règne macroniste. On se retrouve dans la situation de ces gens qui filent la pièce à un SDF en lui disant "mais c'est pour manger, hein pas pour boire !" Tu files de la thune, le reste ne te regarde pas. Là on a toutes les bonnes âmes qui font semblant de s'étonner que l'argent aille dans les blockbusters de tout poil et profite le plus à la grande distribution. "Et nous qui pensions que ça permettrait aux jeunes défavorisés d'aller à l'Opéra et de s'acheter les oeuvres complètes de Michaux dans la Pléiade".  
 

 
Culture 1%
Santé et Accès aux soins 0,2 %
 
Voir Justice 1,4 %
 
La répartition me choque...
 
 

 
Ça c'est valable un peu partout et c'est une forme d'aveuglement volontaire pour pas faire face au problème. C'est pareil dans tous les domaines culturels où quand on met un peu de pognon pour faire de la médiation ou des activités (« venez faire un jeu en famille au musée » etc.), on constate que c'est majoritairement les gens qui venaient déjà qui reviennent pour profiter de l'offre, on le déplore, et on passe à la suite.

Y a pas mal d'actualité sur les musées en cette fin d'année, entre articles en forme de bilan et ceux qui découlent mécaniquement des dissolutions gouvernementales. Il y a un article dans le Canard de ce matin sur le futur musée-mémorial du terrorisme, dont j'ignorais la non-existence et qui va probablement continuer à ne pas exister (mal) parti comme c'est, mais je ne l'ai pas encore lu en détail. Et il y a quelques temps j'ai vu passer un article intéressant dans Le Monde sur la grosse souffrance récurrente mais qui s'arrange pas dans les musées : https://www.lemonde.fr/culture/arti [...] _3246.html
 
En résumé (abonnez-vous à des trucs c'est bien) :  
 
Pour des raisons d'économies de pognon, les musées font de plus en plus appel à la sous-traitance, dans des conditions vraiment dégueulasses. Des tâches récurrentes et nécessaires au fonctionnement (accueil du public, gestion des audioguides, visites, etc.) sont faites par des gens qui portent les mêmes uniformes que les agents mais sont des sous-traitants, et :  
 

 
sept s.e.p.t what the fuck
 
Les gens concernés peuvent recevoir leur planning de la veille pour le lendemain, se font virer s'ils font mine de prononcer le mot CDI ou de parler à qui que ce soit, y compris d'autres collègues à eux, que ce soit pour comparer leurs situations ou juste taper la causette. Dans certains cas, interdiction de s'asseoir, ou de boire de l'eau. C'est évidemment la hiérarchie dans le musée qui leur donne les trucs à faire, mais ils n'ont le droit que de se plaindre à leur boîte s'il y a un problème (et ayant travaillé dans une SSII de CHIENS GALEUX je vois tout à fait à quoi ça ressemble).
 
(Évidemment ça s'ajoute à toutes les manières de faire travailler des gens pour moins que dû : les stages plus ou moins légaux, les vacations sous-payées, les services civiques, etc. Le ministère de la Culture dit que #yarien.)
 
Ce qui m'interpelle c'est que (toujours selon l'article) pour la première fois il y a eu des dépôts de plaintes pour travail illégal/marchandage/prêt illicite de main d'œuvre.  
 
Ayant vécu ce genre de situation dans l'informatique, où on fait ça depuis des décennies et on est rodé sur les manières de dissimuler ce genre de choses, je trouve qu'ils ont un peu géré ça comme des débutants et je vois mal comment, avec la description que fait Le Monde, on peut défendre qu'il s'agisse d'autre chose.  
 
D'un autre côté, on sait tous que l'État est le pire employeur du pays et que le droit ne s'applique pas à lui, mais bon, quand même.

Tu peux prendre sur le budget de l'armée et les comptes publics pour équilibrer plein de trucs si tu veux !

Si vous voulez voir dans le détails du budget culture

J'ai bien compris ton point.
Moi mon point c'est le choix du Roi x2 : celui du président puis celui du mécène royal.
Après je suis pour la création contemporaine avant le patrimoine. Quand tu lis que c'est la même commission qui s'est opposé à la pyramide du Louvre puis aux deux plateaux, bon, ça se place là aussi.
J'en sais rien pourquoi ça coûte autant (chaque artiste était en partenariat avec un atelier de vitraux. Il y avait même 2 artisane verrière dans les pré sélectionnés, j'avoue que ça me fait mal pour elles).
Ça m'étonne qu'il reste pas un peu de thune des dons pour ça d'ailleurs.

J'avais lu ça dans un rapport !
La question c'est garde t on le passe culture ? Si oui comment mieux l'organiser ?

Autre point culture/budget, la fin du quoiqu'il en coûte post COVID, dans le secteur du jeux vidéos.
Il y a eu un paquet d'aide (via CNC ?) de la part du ministère pour des boîtes de jeux vidéos (je sais pas pourquoi + côté culture que industrie, mais bon). La fin de ces aides + mauvaises décisions managériales, on aboutit à une partie de la crise actuelle dans le JV en France.
J'aurais bien aimé avoir une description des aides, combien à qui à quoi, genre Ubisoft ou don't node, combien de € pour quelles contreparties ?
(Je précise que j'ai entendu ça plusieurs fois dans l'émission Silence on joue, le podcast issu de Libération)

Ton post me fais sourire Biezdomny, parce que j'ai été contractuel jamais régularisé pendant des années, classé excellent en 34 contrats et finalement viré comme un malpropre, probablement pour un critère d'âge, en voyant passer tous les avantages d'un titulaire entre mes guibolles. Oui, l'Etat est bien le dernier des vendus, quand il décide de s'y mettre.

Le budget de la culture ne baisse pas, n'a jamais baissé, contrairement à d'autres ministères, c'est l'un des points soulevés par le Monde et la raison du titre : "Pour la première fois depuis des décennies, la culture va trinquer comme le reste". Celui de l'armée n'a cessé de baisser depuis le début de la Vème république. La guerre, c'est mal, on est tous d'accord avec miss France, mais en 2024 (pour encore quelques heures), l'angélisme baba cool face à la pelletée d'Etats totalitaires prédateurs, faut un peu revenir sur terre.
 
M'enfin c'est même pas la question. C'est plutôt que dire que la culture c'est "seulement" 1% du budget de l'Etat, c'est omettre qu'1% c'est énorme à l'échelle du budget quand on compare avec des budgets vitaux comme la santé et la justice. Je suis à l'opposé du bord politique de Dk59 mais je suis d'accord avec lui sur ce point, c'est carrément choquant. J'ai eu le déplaisir d'aller 3 fois aux urgences cette année et j'ai pu constater de mes yeux pourquoi les personnels médicaux se plaignent et manifestent depuis des décennies (déjà sous Mitterrand, les infirmières descendaient dans la rue). L'état de délabrement seul est simplement effarant.
 

Je suis plutôt démocrate donc pour moi c'est pas un argument et de toute façon le fait que ce soit le choix du roi n'empêche pas de le contester.  

Peu importe puisque de toute façon l'Etat se torche avec les avis de cette commission tout comme il se torche avec les rapports de la cour des comptes. Et on peut être "pour" la création contemporaine sans justifier tout et n'importe quoi en toutes occasions.
 

Des pistes ont été suggérées et sont reprises dans l'article. Elles sont à mon avis toutes bidons mais permettraient tout de même de limiter les dégâts financiers. De toute façon, impossible maintenant d'annuler purement et simplement le pass culture, mesure démago passée dans un contexte d'achat de paix sociale. Ce serait trop impopulaire.

J'ai lu cet article quand il est passé et j'ai failli en parler. C'est totalement révoltant et surtout de pire en pire. L'uberisation généralisée avec la bénédiction de tous les bénis-oui-oui du libéralisme.

 
C'est quoi mon bord politique ?

 
 
   
 
   
 
c'est justement leur projet...

Chez Manet même quand on fait la fête la dépression est jamais loin.

Y a un petit côté Valentin de Boulogne : c'est la fête, youpi, mais en fait non.