Reprise du message précédent :
Salut,

Pour ma part, en 2018, 23 livres commencés, dont 3 abandonnés
Mes bonnes surprises
- Les éditions Agullo, au sens large : Bagdad, grande évasion, Bratislava 68, été brulant, Les ombres de Montelupo, La guerre est une ruse
- Une mort qui en vaut la peine de Pollock et Les Jardins de Sable de Thompson, que je mets ensemble car très proche et jouissifs
- My absolute Darling, de Tallent
Et celle en cours, Le Fils, de Meyer

Mais j'aurais aussi pu mettre Evasion, de Whitmer, Dans les angles morts de Brundage, American War, et autres. Une belle année, en somme

Niveau déception
- Yaak Valley, Montana, trop plat
- Prodiges et miracles, de Joe Meno, chez Agullo. Jamais retré dans l'histoire malgré les critiques
- La danse de l'ours de Crumley, probablement du au rythme de lecture haché que j'ai eu pour sa lecture
- Le Monarque des ombres de Javier Cercas, trop introspectif pour moi
- Brasier noir, après un bon début, se perd et devient un "nanar"

Pareil  
Pareil

Bonne année    
 
Après avoir regardé l'antre de la folie et pour vraiment débuter cette année dans la joie, je m'attaque aux œuvres de Lovecraft  

+2
 
C'est un chef-d'œuvre, ce roman... Allez, hop, encore un truc à relire en 2019  

Ça fait deux bons points pour My absolute Darling alors qu'il n'a pas l'air super bien noté ailleurs. Quelqu'un pour raconter un peu sans spoiler ?

 
Han    
Tu commences par quoi?

   Mais OSEF des spoilers !  

Et bonne année aussi !  

 
Disons qu'il traite d'un sujet délicat (l'inceste et l'emprise d'un père sur sa fille) et d'une façon crue. Certaines scènes sont très rudes.
Rien à voir, par exemple, avec les scènes incestueuses du Jardin de sable de Thompson, que j'ai lu ensuite.
 
Donc certaines crient au voyeurisme, à la provocation gratuite (ce que je peux comprendre). Mais si l'on supporte cela, le livre en devient magistral et très puissant.  
Personellement, je n'ai pas trouvé que cette violence desservait le récit.

J'en ai vendu dans les 100 ex et les retours de clients étaient aussi unanimes que les critiques pros, ce qui est rare : une claque. C'est aussi le mot qu'a employé ma femme, d'ailleurs (qui a une fille et n'est pas portée sur les livres glauques). C'est un putain de roman, le meilleur paru cette année chez Gallmeister, dans un catalogue où la barre est pourtant déjà haute.

J'ai les "Memoires d'Hadrien" dans ma liste de lecture.
Livre conseillé par des collègues qui m'ont aussi fait l'éloge du livre "Les faux-monnayeurs".
Je n'aime pas ne pas finir un livre mais j'en suis à la moitié et il me tombe des mains.

Suis-je la seule ?
Pourtant, j'avais bien aimé le début mais les passages du journal d'Édouard m'ennuient

J'ai fait une recherche sur le topic et je n'ai trouvé aucun avis sur ce livre !

J'ai bien aimé "my absolut darling" mais purée, les escapades dans la nature m'ont paru un peu trop longue..et le vocabulaire de la flore, je me croyais en cours de svt.
Je suis beaucoup allée sur internet me renseigner du coup et grâce à google earth j'ai suivi le parcours de turtle à Mendocino et ses environs.

Les faux-monnayeurs, j'ai essayé de le lire à l'été 2013 si mes souvenirs sont exacts, j'ai pas réussi à le finir en effet. J'avais beau essayer, la vie des personnages ne m’intéressait pas (pourtant je partais avec un a priori hyper positif sur le livre et l'auteur - ça m'a fait pareil avec Huysmans).

Ca me rassure un peu
Vu l'enthousiasme de mes collègues, je me dis que je dois passer quand même à côté de qielque chose  

Tient, ça me fait penser que j'ai fini hier la première reliure sur Lovecraft de chez bragelonne https://www.babelio.com/livres/Love [...] e-I/790144
 
9 nouvelles formidables, mais à lire petit à petit sans enchainer pour pas saturer

 
Je comprends pas le reliure, tu veux dire relecture ?
 
Sinon pour ceux qui aiment Lovecraft, il y avait cela :
 
https://fr.ulule.com/lovecraft-prestige/

Vous êtes plutôt convaincants.  
(Mais il est trop cher. )

Ah ben c'était bien la peine.

Ça baissera bien un jour.
Je suis pas particulièrement pressé.

Attends le poche totem oui

Je viens de finir le deuxième tome de 1Q84 de Murakami. J'avais hésite à continuer la trilogie après le premier tome qui était m'avait assez peu intéressé, avec un fantastique discret. J'ai bien fait, car l'histoire se développe plutôt bien ensuite.  
Je suis impatient de recevoir le troisième maintenant!

Ah moi ça m'avait fait l'inverse. Plus j'avançais moins j'aimais. Mais je suis quand même allé au bout!

 
Oui, pareil. Par contre j'ai adoré les Les Caves du Vatican, qui est d'un style assez différent.

La couleur tombée du ciel et la chose sur le seuil    
 
 
Je voulais l'acheter mais mon côté radin à dit non  

Alors, en 2018,  
  26 bouquins  
dont :  
La fille automate de P.Bacigalupi (je me suis relu 2x )
Les rois maudits, les 3 derniers tomes
Attila de E.Deschodt : très intéressant petit bouquin d'histoire, mais raconté à  la mode pageturner. Chapitres de 3-5 pages maxi, phrases courtes, ça semble être sérieux, et au moins quand l'auteur sait qu'on ne sait pas, il l'écrit : "De cette décision, on ne sait rien", "de cette période, on ne sait pas". En clair, on ne sait pas grand chose en détail, mais j'ai appris des tas de trucs sur cet Attila finalement très méconnu !
L'attentat de Y.Khadira : une histoire qui met un peu mal à l'aise. En tout cas, qui permet de se poser la question : "et si la personne que je connais n'était pas celle que je crois ?". A lire, au moins pour avoir un peu de recul.
La saga Vorkosigan (9 tomes lus) : très sympathique saga SF, mais sans les combats spatiaux à la Honor Harrington, le personnage de Miles Vorkosigan notamment est assez savoureux, sa mère au moins autant (Cordelia).
Cheasapeake de J.A. Michener : trouvé seulement en occasion, car déjà vieux, ce pavé retrace l'histoire fictive de la baie de Cheasapeake aux USA depuis la colonisation (1600 environ) jusqu'à aujourd'hui, quoique le 20ème siècle soit escamoté. Tout ça au travers de la vie de plusieurs dynasties (les bourgeois, les quakers, les pauvres, les esclaves). Ca apprend des tas de trucs sur les USA d'avant 1865 surtout, Michener aimant asséner un peu (trop) ses idées anti-esclavagistes. Mais à part ça, ça se lit super bien et on s'attache aux persos (ou on les déteste !).  
Roma Aeterna de Robert Silverberg : un roman dont je ne sais quoi faire... Imaginez que Rome n'ait pas été détruite par les Ostrogoths. Et qu'elle ait survécu. Et qu'elle ait évolué. Voilà le thème du bouquin. Alors, au fil des siècles qui passent, on se dit : "Ah oui, ça correspond à la bataille de Poitiers, ou à la chute de Byzance, etc..." Finalement, il ne reste rien sauf à se dire : "Ok, l'auteur s'est fait plaisir". Un peu comme quand je rêve d'une autre vie, ou encore "et si j'avais passé ce bac là plutôt que celui-là, etc... C'est assez vain à l'arrivée, je trouve.
L'arabe du futur 4 de R.Sattouf : moi, j'aime bcp cette manière de raconter, sauf que ce tome-ci n'est plus sur le même ton que les 3 premiers, la faute à l'histoire familiale et à l'âge de l'ex-tête blonde qui grandit et comprend mieux...
L'art de perdre de A.Zeniter : roman historique, ou disons plutôt retour sur les ascendants de l'auteur. Ca se passe donc dans les années 50-60 en Algérie au temps des "évènements", vus du côté d'autochtones, et surtout vus depuis les années 2000-10, quand l'auteur recompose l'histoire familiale. Moi qui ne connait pas grand chose de cette époque (pas de guerre d'Algérie dans la famille proche), ça permet de s'y retrouver un peu et d'avoir un point de vue un peu différent de celui de la métropole (pro ou anti FLN d'ailleurs). Goncourt des étudiants 2017 je crois.
 
 
Merci au topic (ainsi que celui des romans historiques) pour toutes les découvertes !  
Et bonne année 2019 !

L'arabe du futur c'est un putain de chef d'œuvre.
 
Mais alors putain, cette fin du tome 4, putain il faut attendre la suite putain.

Celui-là est un bijou

 
Même avis globalement. A chaque nouvelle, je me disais "tout ça pour ça..."

Bonjour,
 
Je suis à la recherche d'un bon polar assez réaliste et détaillé si possible.
 
Avez vous une référence ?
 
Merci

Ça me fait penser au bouquin de Kate Summerscale, L’Affaire de Road Hill House, c’est tiré d’un fait divers de 1860 et c’est très historique comme approche (réalité respectée, faits racontés en détail, considérations sur les débuts du roman policier, de la presse à scandale...).
Tiens, je vois qu’elle en a écrit 2 autres depuis, je vais les commander de ce pas.
 
Sinon, il y a De sang-froid, de Truman Capote, dont on a parlé récemment.

Attila me branche bien.

J'entends parler de temps en temps de Yasmina Khadra, du coup j'ai été voir vite fait sur Wikipedia et j'ai appris que c'était un homme, je me sens moins bête.
Il a écrit de bonnes choses ?

J'ai lu L'attentat et j'ai vraiment vraiment adoré (oui, 2 fois vraiment). Par contre j'ai été déçu par Ce que le jour doit à la nuit.

Edit : je vais sans doute participer à un club de lecteurs où chacun présente une œuvre, je ne sais pas encore laquelle je vais défendre, mais L'attentat a des chances d'être celle-ci.

Edit#2 : faut pas que je le survende trop, tu risquerais de m'en vouloir si le lis et es déçu  

Tu me l'apprends, je croyais aussi que c'était une femme !!
J'en ai reçu 3 en cadeau de ma soeur, qui a tout lu d'elle de lui et qui m'avait conseillé celui-là en premier, même si l'ordre n'avait pas d'importance selon elle (je n'ai pas encore lu les 2 autres).
Pour Attila, c'est pas un roman historique, attention. Mais c'est vraiment un truc facile à lire.

Ca fait plusieurs fois que je lis des avis négatifs sur ce bouquin, que j'ai lu cette année (découverte hfr). Personnellement, c'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée. Il s'agit, pour schématiser à la truelle, d'un essai sur le rapport de l'homme au travail dans les sociétés occidentales depuis le XXe s. J'ai trouvé intéressants les points de vue développés par l'auteur sur l'évolution des professions intellectuelles depuis le Fordisme (la rationalisation des processus de production) et leur perte progressive de sens au niveau des individus qui les pratiquent et, en perspective, le regain d'intérêt des professions "artisanales" permettant à ceux qui les pratiquent d'en retirer un enrichissement personnel et social.
 
Le tout avec un regard aiguisé, loin du boboïsme dégoulinant et du "c'était mieux avant" nostalgique.
 
Bref, je vois que les avis sont partagés, et c'est tant mieux, mais je m'en voulais de ne pas apporter mon petit éclairage positif sur cet essai facile d’accès (ce que ne sont pas, loin de là, tous les livres traitant plus ou moins de philosophie sociale).
 

Mouais... et pourtant j'ai passé mon enfance entre la France et la Syrie, mais je trouve que Sattouf n'explique rien, ni ne contextualise rien, finalement mis à part l'aspect exotique, pays étranger, ça reste des souvenirs d'enfants, comme tout le monde en a.
Je sais que c'est un mauvais procès, qu'il y a marqué "récit" et pas "essai psycho-socio-géographique" mais le racisme du père par exemple on pourrait donner quelques infos pour qu'un lecteur français puisse le contextualiser et comprendre le lien avec la société syrienne au lieu de se dire "mais quel gros beauf".
Alors il y a bien quelques infos mais données au compte-goutte de façon très subtile, au détour d'une case, pour ne pas détourner le propos des souvenirs perso (par exemple la forte natalité syrienne sous entendue par "tiens plein de nouveaux enfants" lors du retour au village)...
Et puis il y a ce ton extrêmement détaché, le Riad de 40 ans regarde le Riad ado... malgré le côté extrêmement intime de ce qui est dit, tout est tenu à distance et très vite je trouve celà bien ennuyeux alors qu'il y a des péripéties, des rebondissements...
 
Seul l'aspect graphique faussement enfantin m'a vraiment intéressé, et le changement de couleur entre la France et la Syrie est bien rendu, d'un côté des teintes douces et ternes, un ciel souvent gris, de l'autre une intense lumière agressive qui vous attaque la rétine à peine sorti de l'avion.
 
quota : me suis remis à lire du Serge Brussolo, auteur qui aurait gagné à ne pas tout publier pour mieux se concentrer et travailler ses univers. Mais quand même quelle imagination, quelle maîtrise des mots ! Des univers cauchemardesques emprisonnent des personnages pleins de défauts. J'aime le côté jusqu'au boutiste et cohérent de son écriture. Malheureusement c'est très inégal. Je conseille le syndrome du scaphandrier où il est possible de ramener des objets de ses rêves, objets qui peuvent se vendre très chers. Une nouvelle catégorie d'artistes contemporains se développe rémunérés par les musées selon la qualité des objets ramenés, mais rêver est une activité dangereuse...

Je commence La foire aux vanités de Thackeray, dont il a été dit du bien ici.
 
Rendez-vous dans 1000 pages.  

Oh, j'espère que tu y prendras autant de plaisir que moi, c'est un très bon souvenir !

Pour ma part après beaucoup d'hésitation entre les Murakami, c'est la taille qui a compté et comme il me fallait un gros gros bouquin ça sera 1Q84.

Nooon!
Tu seras déçu.
A+,

Ca fait 3 gros bouquins.

 
 
/ inB4 archerosond
 

Oh noze !  
 
/ inB4 Gilou ©
 
   
 
Autant je n'ai pas eu envie de lire IQ84, en partie à cause de Gilou mais pas que, autant le Meutre du commandeur me tente... J'attendrai qu'il sorte en poche.