Reprise du message précédent :

Ah okay. Foin de tout ceci ici

Ca veut rien dire. Tu vas pas enchaîner Guerre et paix et Mémoires d'outre-tombe en une semaine. Par contre, tu peux enchaîner Un Marc Lévy et un Guillaume Musso à l'aise.
 
Sinon, je viens de lire Taras Boulba de Gogol, ça se lit hyper facilement (là pour le coup c'est torché en 1 ou 2 jours) et c'est bien prenant.

J'adore Tarass Boulba, il est à peine moins kitsch que son interprétation dans Cinémastock
 

Prétentieux connard académiste catho-prout-prout. Pour rire (ou vomir) un coup, ne pas manquer sa page de "masterclass" en ligne (3 formules, ne pas manquer celle en promotion à 449,10 € au lieu de 499 € pour avoir le privilège de rencontrer le maître). Ou simplement son site qui pullule d'aphorismes plats, d'auto-célébration à base de fausse modestie à peine déguisée et de poncifs rances qui se veulent "philosophiques" (guillemets obligatoires).
 
Citation du jour à la une de son site :
 

ok, donc c'est le bonhomme que vous aimez pas. Perso je m'en tape de sa tronche, les histoires m'interessent, pas lui

En tout cas j'ai nullement ressenti ça dans son texte, qui est dans tout les cas trop court pour être exhaustif. Mais je cherche pas à vous persuader non plus

Malheureusement, son look de curé pédophile repu se retrouve dans ses exhortations hypocrites à une vie simple et spirituelle et son style est d'une platitude qui frise l'illégalité.

un curé pédophile n'est hélas jamais repu.

Ah oui quand même

Je suis intéressé par ton avis final (quand tu l'auras terminé je veux dire).
Pour une fois que je comprends un de tes posts !

Il m'arrive régulièrement de me demander ce que j'ai pensé de tel ou tel livre lu il y a quelques années, du coup je fais une recherche dans le topic.  
Sur mon ordi je garde que les résumés-en-une-ligne, c'est pas toujours assez.

 
Ces dernières années je notais les titres dans un carnet, mais il y a des expos ou des romans (souvent les tomes dans une série par exemple) avec des intitulés super zarbi pour lesquelles il me faut un moment pour raccrocher les wagons

 
D'accord ok, c'est noté. Une histoire d'adolescents largués dans le sillage d'un sanguinaire, pour le moment bien amenée.
 
Sincèrement, je ne comprends pas cette regrettable opacité qui m'entoure, enfin bref.

En tous cas le mec maîtrise la mise en abyme, ou l'ironie. Son propos est bien snob

Bilan 2018 : 44 livres, plutôt content. Tellement dur de pas laisser la vie quotidienne et les loisirs numériques bouffer tout le reste.
 
Dans mes coups de coeur :
 
- Merfer de China Mieville. J'adore ce mec est c'est comme souvent un bon cru (plus facile d'accès que tout ses autres romans).
- La Disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez. Comment rater un livre sur cette période et ce personnage en même temps ?
- My absolute darling de Gabriel Tallent. Très fort.
- Rien dans les poches de Dan Fante. Son père est mon écrivain préféré, du coup je détestais un peu le "fils de", d'autant plus que le début est horrible.. et j'ai complètement été renversé au final, très touchant.
- L'homme qui savait la langue des serpents, d'Andrus Kivirähk. Je n'avais pas spécialement accroché au papillon mais alors là c'est la révélation. Bien aimé les groseilles de novembre aussi.
- Le pouvoir, de Naomi Alderman. Adoubé par Margaret Atwood, hâte de voir ce que va donner la série en préparation.
- Le club des punks contre l'apocalypse zombie, de Karim Berrouka. Je m'étais jamais senti aussi proche d'une bande de punks à chien.
- Obia de Colin Niel. J'ai appris ce qu'était un bugru.
- La note américaine, de David Grann. Superbe roman/enquête.
- Si par une nuit d'hiver un voyageur d'Italo Calvino. J'ai un peu lutté pour le finir mais j'avais conscience de lire quelque chose de différent. Première fois que j'ai l'impression de lire un livre dont la narration se passe exactement en même temps que je la lis..
- Watership down de Richard Adams. Coup de coeur absolu, j'aurai tellement aimé lire cette épopée à 8 ans..  
 
Dans les grosses déceptions :
 
- Chien galeux, de Don DeLillo. Tellement décousu et brouillon.
- Dans le jardin de l'ogre, de Leila Slimani. Trop froid, osef total.
- Ör, d'Auður Ava Ólafsdóttir. Banal et très plat.
 
Objectif pour 2019 : 50 livres    
Le congé parental de 3 mois devrait aider
 
 

Je ne sais pas si vous avez lu "Le Cri" de Nicolas Beuglet ?  
 
Une énorme surprise, dévoré rapidement
 

C’est clair...

Bilan de l'année 2018 : une soutenance de thèse, du glandage, une prise de poste dans l'industrie et quarante livres à la louche.
Pour les livres que je n'ai pas commenté :
Vassilis Vassilikos. Alfatride (1978)
Comme souvent chez Vassilikos  dénonce des pratiques des proches du pouvoir, ici des armateurs grecs. On se trouve avec l'épouse d'un armateur en overdose médicamenteuse et avec des bleus. Il nous explique comment l'armateur fait pour arranger les conclusions d'une autopsie.  
 
Loys Price. Revolutionary ride (2017)
L'auteur·e (comment se situe HFR là-dessus ?), habituée des périples à moto (apparemment, elle a déjà fait l'Afrique ), reçoit un jour un petit message l'invitant à visiter l'Iran par elle-même plutôt que d'écouter ce qui est dit sur l'Iran On nous confirme que les gens sont sympas, ca donne (encore plus) envie d'y aller.  
 
Mathieu Neu. IDP 37 (2017)
Dans la lancée de 1984, c'est un peu une application du permis à points de comportement des chinois  
 
William Boyd. Un anglais sous les tropiques (1995)
Si je n'ai pas déjà commenté ici, l'histoire d'un mec frustré qui est en poste en Afrique, vois qu'il ne va pas se marier à la belle puisqu'elle va se marier avec son (jeune) assistant. Bref, pas folichon

Belle liste. Si par une nuit d'hiver un voyageur est un de mes livres fétiches et le Tallent a été l'un des best-sellers de l'année chez nous.

La vacuité du truc  
Tous les gens qui sont allés en Iran récemment : "Ah non mais je n'ai pas la chance de voyager, c'est un choix je fais des efforts pour ça ! Et puis l'Iran c'est vraiment super, les gens sont su-per sympas"
L'auteur du "petit message" adressée à l'auteur-e : "N'écoute pas les idées reçues, viens chez nous vérifier par toi même !"
L'auteur-e de retour de son voyage : "Ah ben dis dont on nous disait pas des conneries, c'est vrai que les gens sont sympa"

 

 
 
Duras, Un barrage contre le Pacifique. C'est le seul lisible, et il est excellent.

Te casse pas, "autrice" existe depuis des siècles, comme éditirice, lectrice, correctrice etc.

 
y a une faute d'orthographe je pense

HFR, qui réfléchit un peu, se dit que la meuf est toute seule à écrire et que le point médian (qui est déjà insupportable à lire quand on parle de plusieurs personnes de genres différents) ne se justifie pas. Tu choisis "une auteur", "une autrice" ou encore "une auteure" ou "une auteuse" (berk personnellement mais apparemment c'est accepté), ou bien "une écrivaine" et ça ira bien je crois.
Le libraire du topic a des arguments très convaincants sur le féminin des noms de profession. Filtre sur son pseudo.

edit : grillé de bien 10 minutes par ledit libraire

Je reprenais les mots de l'auteur-e du message auquel je répondais (voir notamment les guillemets autour de "petit message" ).
 
Cela dit je dis "auteur" dans tous les cas.

 
FYP.
 
Et +1 pour la féminisation des noms.

L'écriture inclusive recouvre bien plus que le point médian, dont justement la féminisation des noms des emplois.

Choisir ce titre quand on a ce patronyme

Jamais lu ou entendu "auteuse" (berk idem). "Auteure" est le compromis bancal (à l'oral, pas de différence avec "auteur" ) et rajoute une nouvelle exception au français. Autrice est le mot logique et existait déjà au 15ème ou 16ème siècle.
 
Tiens, dans mes piles de livres à lire, ce court essai du linguiste le plus haï par l'Académie : Le La Ministre est enceinte
 

Pour ceux qui ont la flemme de lire l’essai
https://www.franceculture.fr/emissi [...] e-querelle

Je vois qu'ils citent celui-là, que j'ai lu :

Savoureux, pour jubiler de l'inculture crasse et/ou la mauvaise foi et (dans tous les cas) la misogynie des académiciens (ou du moins d'une partie d'entre eux, principalement celle qui émarge au Figaro, la plupart n'ayant rien à battre de l'Académie et n'y mettant jamais les pieds une fois élus). Mais pas aussi intéressant que "Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin" (Editions iXe aussi mais entièrement d'Eliane Viennot).

 
Bonne année, bande de lecteurs !

bonne année mes dames et messieurs.

Bonne année
 
Noël est un bon cru cette année !  
 

 
Y a plus qu’à...

Suis en train de lire La zone du dehors d'Alain Damasio, je crois que je suis un peu touché par le truc, j'ai l'impression de me voir critiquer à chaque page, un mou du slip, docile, qui obéit aveuglement aux ordres/lois pour pas faire de vague.

C'est intéressant comme lecture, même si un peu lourdingue parfois, et le début était très laborieux, le temps que je capte que le symbole > indiquait un changement de narrateur

Bonne année à tous et merci pour vos CR qui me donnent plein d’idées de lecture !
 
J’ai fini l’année avec 2 sagas et leurs drames familiaux.
Le 3e tome de Kristin Lavransdatter, de Sigrid Undset, t3 : La Croix, 1922 : l’histoire familiale se termine en 1349, quand la peste noire fait des ravages en Norvège. Dans l’ensemble, j’ai aimé, parce que c’est très dépaysant de se retrouver dans ce monde pré-industriel, fervent et dans cette nature nordique.
 
 
The Forsyte Saga, John Galsworthy, 1906-1921 : histoire de la famille Forsyte sur 3 générations - de 1886 aux années 20. Pour une fois, il n’est pas question de l’aristocratie dans sa verte campagne mais de la grande bourgeoisie londonienne. Il y a de l’humour, les personnages sont bien campés, assez de retournements de situation pour tenir le lecteur en haleine. Ça m’a plu mais j’ai un reproche : ça manque de subtilité dans la dénonciation de l’instinct de propriété de la bourgeoisie, c’est très intéressant, et pertinent, mais c’est amené avec de lourds sabots.
 
(Il faut que j’explique la construction de l’oeuvre, c’est un peu compliqué : c’est une série de 3 cycles : The Forsyte Saga, qui comprend 3 romans et 2 nouvelles, A Modern Comedy, également 3 romans et 2 nouvelles et End of the Chapter, qui comprend 3 romans. Mais dans certaines éditions le titre The Forsyte Saga désigne l’intégralité de l’oeuvre. En Français, l’édition la plus récente, la seule qui semble disponible hors occasion, est titrée La Dynastie des Forsyte, il y a pour l’instant 3 tomes chez Archipoche, qui semblent correspondre aux 3 romans du 1er cycle, je ne sais pas si les nouvelles sont incluses, n’ayant pas eu l’édition dans les mains).

Bonne année à tous et merci pour tous les conseils de lecture que je découvre grâce à vous.
 
En 2018, ces 5 là m'ont vraiment bien plu :  
Deux bd :  
- Shangri-là de Mathieu Bablet,
- Il faut flinguer Ramirez de Nicolas Petrimaux  
Et trois romans :  
- La Vie devant soi d'Émile Ajar (Romain Gary),  
- Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas,  
- Le rouge et le noir de Stendhal
 
et ces 4 là une vraie déception   :  
- Éloge du carburateur de Matthew B. Crawford,  
- La mort nomade de Ian Manook (Patrick Manoukian),
- Truismes de Marie Darrieussecq,  
- L'envie de Sophie Fontanel.
 
Depuis 15 jours, j'ai terminé Ravage de Barjavel, Lolita de Vladimir Nabokov et Alice aux Pays des merveilles de Lewis Caroll. J'ai pas senti que j'avais lu des chefs-d’œuvre...  

Y'a un topic BD si tu veux
Shangri-La j'ai trouvé ça très moyen perso

salutations,
 
Jamais pu venir a bout des mémoires d'Hadrien, je décroche irrémédiablement, c'est assez triste    
curieux de voir si tu accroches, et ce que tu y trouves

Ça marche
Il me reste 40 pages hors carnet.

Les mémoires d'Hadrien c'est une de mes plus belles lectures    
Et ça me donne envie de le relire  

Salut,

Pour ma part, en 2018, 23 livres commencés, dont 3 abandonnés
Mes bonnes surprises
- Les éditions Agullo, au sens large : Bagdad, grande évasion, Bratislava 68, été brulant, Les ombres de Montelupo, La guerre est une ruse
- Une mort qui en vaut la peine de Pollock et Les Jardins de Sable de Thompson, que je mets ensemble car très proche et jouissifs
- My absolute Darling, de Tallent
Et celle en cours, Le Fils, de Meyer

Mais j'aurais aussi pu mettre Evasion, de Whitmer, Dans les angles morts de Brundage, American War, et autres. Une belle année, en somme

Niveau déception
- Yaak Valley, Montana, trop plat
- Prodiges et miracles, de Joe Meno, chez Agullo. Jamais retré dans l'histoire malgré les critiques
- La danse de l'ours de Crumley, probablement du au rythme de lecture haché que j'ai eu pour sa lecture
- Le Monarque des ombres de Javier Cercas, trop introspectif pour moi
- Brasier noir, après un bon début, se perd et devient un "nanar"