Reprise du message précédent :
J'ai entamé une quasi-intégrale de Jaenada et je me régale.

Voyage au bout de la nuit, de Céline c’est cynique et rageur. L’antithèse du bouquin de plage.

J'ai bien ri.
 

Les rois maudits ne seront pas notre seul désaccord alors.

 
J'avais commencé.  
 
Sinon j'ai oublié mais j'ai aussi lu Stalker / Pique-nique au bord du chemin. C'est l'idée que j'me fais de la science-fiction.
J'me suis dit tout au long qu'on retrouve beaucoup (beaucoup) de Stalker dans la horde du contrevent. Je sais pas si ce sont les codes de la SF post apo ou si c'est dû à l'influence des Strougatski.
Je sais pas non plus si c'est uniquement ces deux livres ou si la fin """ ouverte à interprétation """ (foutage de gueule quoi) fait partie du package SF, mais on est pas mal là.
En dehors de ces petites anicroches scénaristiques, ça fait le boulot pour ce que j'attendais. Les dialogues sont très peu naturels, les personnages clichés, l'univers est sympa, l'idée est coule, du charabia post-apo, des scènes de tension très bien rendues. Ça se lit tranquille.
 
La chambre rouge d'Edogawa.
C'est bien, ça. J'suis pas fan de littérature japonaise, mais le format nouvelles (dont je ne suis en temps normal pas fan non plus ) m'a permis d'apprécier les récits sans faire un rejet de greffe.
Une petite descente dans les méandres de la morale niquée de la culture japonaise (et asiatique par extension), de la cruauté, de la crasse, du dégueuli, des salauds, de la torture morale. Tout pour plaire. Même si ça reste soft.
 
Et enfin Clara Militch de Tourguéniev. Je... mouais.
C'est un peu pourri.
Trop de niaiseries, trop de fantastique, trop foutraque, trop halluciné, trop pas pour moi.

Gogole tu as déjà lu le Bruit et la Fureur ?
Les changements de narrateur ça m'a fait penser à ça
Assez illisible, je recommande de lire la page Wikipedia en parallèle pour piger quelque chose (je suis pas bien malin certes)

Le Bruit et la Fureur, c'est très particulier, mais plus structuré.
Quatre parties, quatre narrateurs.
 
Bon, après, ça reste assez particulier, et mieux vaut avoir lu d'autres livres de Faulkner avant.

Ça me branche, merci.

Ce sont les 2 premières parties qui sont « illisibles » dans le bruit et la fureur, parce que les 2 premiers narrateurs sont très perturbés par les événements - et en plus le 1er n’a pas les capacités intellectuelles pour les comprendre. Mais tout est expliqué, clairement, dans les dernières parties.
Je crois qu’on est sensé lire le début sans piger, en ressentant uniquement les émotions et ensuite on nous donne l’explication rationnelle, pour qu’on se sente pas flouté. Enfin, c’est comme ça que j’ai compris le concept    
Ceci dit, je n’ai pris aucun plaisir à cette lecture, j’ai trouvé ça trop conceptuel justement, trop artificiel.

Récemment :
 
- Les groseilles de Novembre, d'Andrus Kivirähk
 
Toujours aussi séduit par son don de conteur et ses inventions, je me régale à chaque livre de Kivirähk.
 
- La tâche, de Philip Roth
 
Mon premier de l'auteur. Très bien écrit, presque sur-écrit (pas le genre de bouquin qu'on lit en 4 heures). Bonne impression en tout cas, et ça tombe bien on a toute sa biblio au taff.
 
- L'échiquier du mal, de Dan Simmons
 
6ème relecture je crois. Le premier tome est toujours une grosse claque dans la gueule : le pitch, les scènes hallucinantes, l'action..  
Bon la deuxième partie reste vraiment en deçà malheureusement (j'ai survolé).
 
- La pire personne au monde, de Douglas Coupland
 
J'adore cet auteur mais là c'est trop léger, juste prétexte à faire des blagues et écrire des vulgarités (on dirait du san antonio hippie moderne).
 
- Obia, de Colin Niel
 
Un auteur de polar à marquer au stabylo, j'ai vraiment aimé l'atmosphère qui mêle misère sociale et mystique. Et accessoirement j'ai appris ce qu'était un bugru  

C'est un extrait du nouveau "roman" d'Edouard Louis, mis en avant par France culture pour se faire une idée du style, vous lecteurs émérites, que penser du style, j'hésite à l'achat    
 
 
 

 
 
 
https://www.franceculture.fr/emissi [...] uard-louis

J'aime pas.

J'avais lu En finir avec Eddy Bellegueule, j'ai souvenir d'un style et d'un vocabulaire peu commun qui rendait bien vivants les personnages, vs. bien des romans ou tous les personnages parlent avec le même vocabulaire et de la même façon. J'avais aimé ça, même si je n'en ferai pas des folies, cela rapproche d'une histoire 'vrai'.

Eurk...

 
Pareil. On dirait une rédaction de collégien.
 
Et la virgule avant un "et" ça a tendance à m'énerver sévère.

Un extrait comme ça, bah je ne trouve pas ça super représentatif, non plus
Mais je n'ai jamais lu ce mec parce que j'ai peur que ça soit aussi nul que du Joël Dicker

 
Popopo c'est vachement utile parfois.

Et le style du gars là c'est pas pire que ce que je suis en train de lire de Dostoïevski

Parfois ouais. Dans du code

Je vois bien l'utilité dans certains cas, dans l'extrait publié ici ça fait juste collégien qui s'est gourré dans l'utilité de ladite virgule, et ça me gave

Z’êtes féroces. On comprend ce qui est écrit, rien que pour ça, je donne un bon point    
 
Je trouve ta question bizarre Elixir : c’est à toi de juger si ça t’attire ou non, t’en penses quoi toi ?

Ah.
Ouais.

Malepeste.

Pour le moment, la traduction m'irrite plus qu'autre chose. Hier soir je me suis heurtée à des « juste » et à un « jour d'aujourd'hui ». Et surtout il y a beaucoup de dialogues et les personnages ont des façons de s'exprimer horripilantes

Quand on m'en fait trois pages de suite comme ça, surtout que je m'en cogne à fond du débat religieux, je trouve le temps long.

Mais on dirait que le mec fait une attaque.
 
Qui parle saccadé comme ça constamment ?
 
Il avait un forfait virgules à utiliser ?

C'est Smerdiakov qui raconte ça, le style va bien au personnage et à son discours à ce moment-là (un enculage de mouches sur une question de foi et d'abjuration avec des arguments spécieux), mais, n'est-ce pas, donc, c'est, vraiment, n'est-ce pas, super lourd à lire.

Par contre ça semble coller au texte original parce que c'est très différent de traductions antérieures.

 
j'ai lu "Emile Louis" et je suis resté WTF

Mon prof d'assembleur.
Vous voyez, n'est-ce pas, quand on fait une addition au bit à bit, n'est-ce pas, je veux dire en Mips 2000, n'est-ce pas, c'est pourtant simple, en fait.

J'ai fini mon premier Balzac (Ferragus, prêté donc par ma collègue qui a fait des études de Lettres)    
Bah, c'est de la bonne  
Je pense m'intéresser davantage à ce que Balzac a fait et vu tout ce qu'il a écrit, je ne risque pas d'être à court

Sinon, parce que lorsque j'étais ado j'avais commencé et abandonné à plusieurs reprises "Les liaisons dangereuses", je retente le coup depuis ce matin. Ça se passe plutôt bien même si j'ai peur de m'emmerder au bout d'un moment. Qui lira verra.

C'ets vraiment Balzac qui te tente ?  

Plus sérieusement, j'ai commencé le cycle des Vorkosigan de Lois Mc Master, n'est-ce pas, Bujold.
J'en suis au 5ème, et on voit quand même bien la différence entre ceux qui ont eu le Hugo et ceux qui ne l'ont pas eu. Le scénario est plus faiblard, un peu moins d'humour, de réflexion, etc...
Ca se lit super bien, mais c'est pas du tout du space opera avec gros complot intergalactique, mais plutôt une suite de périodes de vie de certains personnages récurrents de la famille (la mère, le fils, le père, le... (je ne spoile pas !)). Une bonne lecture, assez simple et qui ne va pas trop loin non plus !

Voici un bref retour sur mes dernières lectures :
 
 
Frankenstein de Mary W. Shelley, Nouvelle tentative de lire des classiques de science-fiction, le résultat est toujours le même, je n'accroche pas. Même si je me doute qu'à l'époque où c'est sorti il y avait un côté disruptif comme on dit (malheureusement) aujourd'hui. Mais la lettre d'un frère à sa sœur, racontant le récit d'un naufragé... Bof...  
   
Le testament Français d'Andreï Makine, J'ai vraiment bien accroché au deux premières parties du livre, moins à la troisième (qui est aussi la dernière). C'est l'histoire d'un petit-fils  que l'on suit entre sa propre vie et ces échanges avec sa grand-mère. Grand-mère qui lui raconte sa jeunesse durant la première partie du XX eme siècle entre Paris et la Russie.  
 
Les temps sauvages de Ian Manook - Patrick Manoukian, nettement moins bien que le premier. Deuxième tome d'une trilogie d'un flic, l'inspecteur Yeruldelgger. Cela se passe en passant en grande partie en Mongolie. le premier tome m'avait vraiment emballé. Il était plutôt originale, assez violent. Ici on perd une partie de l'originalité. Une partie se passant dans la feu Haute-Normandie. Les passages sur la nourriture me laissant ce coup-ci très sceptique.
 
La vie sans principes de David Henry Thoreau, un essai pas super fluide relativement dense. Un des précurseurs du mouvement minimaliste, zero déchet, vivons proche de la nature et tout le toutim. C'est très bref (environ 30 pages).  
 
1Q84 - Avril - Juin de Haruki Murakami, mon premier Murakami. Ca se laisse lire même si la fin du premier tome est quand même assez violente. un conte pour adulte.
 
La mort nomade de Ian Manook - Patrick Manoukian, troisième et dernier tome. Moins bien que le deuxième tome,  je ne le conseille pas. J'avais pourtant été emballé par le premier tome et pas qu'un peu. Une succession d’invraisemblances.
 
Truismes de Marie Darrieussecq, je n'ai pas compris comment ce livre avait pu avoir du succès. Sûrement pas fait pour moi. Ce roman est bref aussi (moins de 150 pages en poche). Par contre ce n'est pas du tout aéré et moi ça me crispe.    
 
1Q84 - Juillet - Septembre de Haruki Murakami Tome deux, je viens de le commencer.

Pour Asimov, d'abord le Cycle des robots puis Cycle de Fondation.
Cycle Robots
- Les Robots (recueil de nouvelles)
- Un défilé de robots (recueil de nouvelles)
- Les Cavernes d'acier
- Face aux feux du soleil
- Les Robots de l'aube
- Les Robots et l'Empire
 
Les 2 recueils de nouvelles n'ont pas de lien avec le "vrai" cycle des Robots (= les 4 suivants). Pas obligé de lire.
 
Cycle Fondation :
- Fondation
- Fondation et Empire
- Seconde Fondation
- Fondation foudroyée
- Terre et Fondation
- Prélude à Fondation (préquelle)
- L'Aube de Fondation (préquelle)

C'est le seul Dan Simmons que je n'ai pas fini. Y'a un je ne sais quoi qui me gêne, j'arrive pas à accrocher...

les Liaisons dangereuses c’est bôô    la langue du XVIIIe ça me fait toujours grimper au rideau    
 
Et, que Dieu me maudisse, dans toute sa miséricorde   mais c’est, juste, pas au jour d’aujourd’hui que je vais me remettre à Dosto, même si, n’est-ce-pas, y a des personnes qui disent que c’est que du bonheur.

 
Y a bien des gens qui aiment Marguerite Duras, ce qui prouve bien que tous les goûts sont dans la nature

Ceci dit, les Dosto que j’ai lus ne ressemblaient pas du tout à ça. Pour Crime et châtiment et l’Idiot, c’était des Folio avec un style XIXe académique. Carnets du sous-sol c’était la nouvelle traduction Acte Sud, ça faisait stream of consciousness un peu décousu mais c’était tout à fait lisible.
J’admire ta patience en tout cas...
 
De Duras, je n’ai lu que Moderato cantabile, j’avais trouvé ça joli. Vide, mais joli. Modiano et Fitzgerald m’ont fait le même effet d’ailleurs. Il ne se passe rien, y a juste une jolie petite musique d’ambiance.
Et maintenant je me déconnecte avant que les amateurs de Modiano ou Fitzgerald me jettent des cailloux  

Terminé Chanson douce de Leïla Slimani dont on a déjà pas mal parlé ici. Il ne suffira pas à me réconcilier avec les prix, mais celui-là, je l'ai bien aimé.
Ça faisait quelques temps que j'avais pas vraiment eu envie de lire un peu plus, que je ne m'étais pas dit "allez encore un chapitre" à des heures déraisonnables ; là j'ai vraiment eu envie d'avancer, de tout savoir, de comprendre pourquoi (pas de spoiler, c'est la première page ) la nounou avait tué les deux enfants. Bon de ce point de vue on peut trouver la fin assez décevante, il n'y a pas d'explication précise, ce qui ne m'a pas vraiment gêné – pour autant je trouve que le livre manque d'une vraie fin. Au delà de ce point précis le livre est court (c'est ma période court ), les chapitres aussi (c'est agréable, mais on a toujours envie d'en lire un peu plus ), le style très direct ; j'ai beaucoup aimé l'humanité (pas au sens de compassion ) des personnages, peut-être un peu trop ancrés dans leur (notre) époque mais du coup assez crédibles (le couple, les gamins. Pour la nounou c'est un peu différent.)
Je voulais le lire depuis longtemps, j'ai pas été déçu. Je recommande.

J'en ai pensé à peu près la même chose que toi, ce n'est pas un chef d'œuvre, mais c'est du joli travail bien fait

 
Un barrage contre le Pacifique est excellent. Mais c'est atypique par rapport au reste, c'est sûr.

 
J'avais trouvé un peu raide l'escalade finale, le "voilà ce qui l'a amené à faire ça", il m'a manqué une petite étape..

 
Après on peut très bien se passer des 2 tomes de nouvelles sur les robots.... et commencer directement par les Cavernes d'Acier.

Oui SuperSic aurait pu être plus précis sur ce point !