Reprise du message précédent :
pfff j'ai du mal à lire en 2018    
 
Commencé, mis de côté et repris récemment Les filles au lion, mais sans enthousiasme.
Commencé, abandonné Une colonne de feu.
Commencé, mis de côté pour peut-être plus tard (mais sans doute que non) Les étoiles s'éteignent à l'aube.
 
Je ne sais pas si je ne suis pas trop lecture en ce moment (ça m'arrive par période, mais c'est rare et ça n'avait jamais duré un mois) et donc j'ai du mal à accrocher, ou si je suis sur une mauvaise série de lectures qui freinent du coup mon envie. J'ai quelques volumes dans ma pàl et j'aimerais une lecture enthousiasmante, mais si j'arrête les filles au lion, je pense que je ne le reprendrai pas...
 
Bref, je lis peu en ce moment

Et sinon je ne lis jamais un livre après en avoir vu le film ou la série éponyme, mais là j'ai commencé à regarder The handmaid's tale, grosse ambiance 1984, et du coup j'ai découvert que c'est tiré d'un livre (La servante écarlate en VF). Peut-être que je vais me laisser tenter, mais ça m'agace de projeter dans mon cerveau ce que j'ai vu à l'écran (même si là j'ai cru comprendre que c'est largement adapté).

 
Ah désolé    
 
J'avoue que Tom Robbins c'est vraiment très TRES particulier, complètement foutrarque, clairement l'intrigue il s'en tamponne...
 
Sinon on a beaucoup parlé de "A propos de courage" de Tim O'brien chez Gallmeister, il a été réédité mais sous le titre "Les choses qu'ils emportaient" (qui est le titre de la première nouvelle)

Hello,
 
Je cherche un livre car j'ai lâchement abandonné 1984 de George Orwell
 
Un avis sur Tension extrême de Sylvain Forge ?
 
Je cherche du polar.
 
Merci

Y a un risque que j'abandonne lâchement Là-Bas de Huysmans, tiens

 
Jussi Adler-Olsen ?

Bah, j'étais pas obligé de finir hein.
Là je lis un truc super (conseillé par quelqu'un d'autre) /spoiler

Bon en 2018 je ne lis pas des masses, mais j'ai lu récemment Qui a peur de la mort ? de Nnedi Okorafor et ça m'a laissé une impression mitigée.

Je m'attendais à ce que ça ne soit pas terrible (quatrième de couv) et finalement ça se laisse lire. L'histoire est censée se passer dans « une Afrique post-apocalyptique » mais on ne s'en rend pas tout de suite compte dans la mesure (c'est un peu comme les histoires qui se passent dans un Detroit post-apocalyptique ) où la réalité dans certains pays aujourd'hui n'est pas si différente.

Ici, un choc a eu lieu, suite auquel un certain nombre d'objets technologiques ont disparu. Les Nuru à la peau claire oppriment les Okeke à la peau sombre, et les enfants d'une Okeke et d'un Nuru sont visiblement différents (il n'est écrit nulle part qu'ils sont albinos, mais ils ont la peau très claire et les cheveux couleur sable et on leur jette des pierres). L'héroïne, Onyesonwu, est issue du viol d'une Okeke par un Nuru. Sa mère a souhaité la garder et l'a élevée dans le désert avant d'émigrer vers une ville. Onyesonwu a des capacités magiques et va chercher à faire son apprentissage avant d'entreprendre avec ses amis un voyage vers l'ouest pour affronter son père, lui-même un mage puissant.

L'auteur est américaine d'origine nigériane et apparemment pas mal de choses viennent de là : des mots de vocabulaire, etc. mais je n'y connais rien donc je ne sais pas faire la part entre le vrai et le romancé exotisant, ce qui ne me dérange pas forcément, mais ça rend d'autant plus floue la limite entre le réaliste et le fantastique. Le roman est plutôt bien construit, il y a des retournements de situation un peu bizarres mais je ne me suis pas ennuyée.

Il y a trois choses qui m'ont dérangée, la première moins que je ne le pensais néanmoins. D'abord il y a le côté sexiste (souvent) de la magie en fantasy : les femmes sont censées avoir une magie particulière, en général liée à leur capacité à « donner la vie » voire, de manière plus terre-à-terre, directement à leurs organes génitaux, et Onyesonwu ne fait pas exception, et en règle générale c'est un thème que je trouve merdique et qui est souvent traité de manière douteuse. Heureusement, l'auteur insiste moins lourdement que d'autres là-dessus et certains des personnages ont un point de vue qui évolue, menfin ça reste pas ouf.

Ensuite, j'ai un peu de mal à me dire que je lis de la fantasy sur simili albinos qui font de la magie quand, à l'heure qu'il est, des albinos se font découper en tranches dans la vraie vie parce que des gens croient, dur comme fer, qu'ils font de la magie. Je trouve ça d'assez mauvais goût. Soyons parfaitement honnêtes quand même, c'est l'éditeur qui parle d'albinos sur la quatrième de couv et je n'ai pas relevé le mot dans le texte.

Enfin, la traduction du titre en français me laisse perplexe, parce qu'on parle d'une fille dont le nom se traduit par « qui a peur de la mort ». Elle passe son temps, dans le bouquin, à réfléchir à sa propre mort et au chemin qui y mène. Le titre US est « Who fears death ». Et en français on traduit par « Qui a peur de la mort ? » Je sais pas Sherlock, à ton avis ?

Edit : il y aurait une série HBO en préparation, en tout cas c'est ce qui se disait en 2017.

 
 
Je me demande ce que c'est "ne pas lire des masses" pour toi  
Pour le "Qui a peur de la mort" de Okorafor, j'ai une connaissance qui me l'a conseillé et j'ai failli l'acheter samedi. Mais ensuite j'ai pensé à ma petite bibliothèque qui dégueulait de livres non lus  
Il y a eu une campagne (terminée) Ulule pour un recueil de nouvelles de l'auteur https://fr.ulule.com/kabu-kabu/
 
 
Je lis "Dracula" de Bram Stoker J'avais essayé de le lire il y a quelques années mais j'avais trouvé la première partie (quand Harker est dans le château de ce cher Dracula) un peu longue et chiante et j'abandonné le roman.  
Là, j'ai retenté le coup puisque je suis en train de regarder Penny Dreadful (de la bonne came   ) et ça m'a vachement donné envie de lire Dracula, Frankenstein et le Portrait de Dorian Gray.
J'ai presque fini le roman et j'aime beaucoup même si j'ai parfois envie de donner des sacrés coup de pied aux culs de certains personnages (si ce n'est pas à tous)  

Bah ouais...
 
Faut aussi voir qui était Bram Stoker, prêtre catho. D'où la "superbe" image des femmes et les caricatures à tout va.
 
Je l'ai vraiment trouvé mauvais ce bouquin. Heureusement qu'il y avait Keanu Reeves et Wynona Rider dans le film
 
Penny Dreadful j'ai trouvé ça très soigné sur la réalisation et l'ambiance mais ça reste très gore/sexuel pour rien parfois et j'ai laissé tomber

 
 
Ah oui, la pauvre Mina qu'il faut bien ménager et qu'il faut protéger parce que bon, sinon elle va se faire trop de souci la pauvre  
J'ai vu le film hier, d'ailleurs.  Je préfère Gary Oldman à Keanu Reeves tout de même
 
Je viens d'attaquer la saison deux de Penny Dreadful. Pour le moment, l'aspect gore et sexuel ne me semble pas trop présent. A voir avec la suite
 
Edit : tu es sûr que Bram était un prêtre catho ? je cherche peut-être mal mais je vois rien sur le net concernant ce choix de carrière

Je trouve le personnage de Mina plus nuancé que ça, par exemple quand elle prend l'initiative de tout taper à la machine pour faire des rapports et des copies pour tout le monde. Elle a une volonté propre et c'est salué par les autres personnages, en particulier Van Helsing. C'est même plutôt surprenant d'avoir un personnage aussi polyvalent dans un roman de l'époque, même si on est en 1897 si je me souviens bien, c'est plus tard qu'un Wilkie Collins qui est hyper caricatural (encore plus).

 
 
Je parlais plus de l'opinion des autres hommes vis à vis d'elle. Parce qu'en effet, je trouve que Mina est un personnage très intéressant

Ah oui alors le classique préservons-la en surtout ne lui disant rien comme ça elle n'aura aucun moyen de se défendre, ça donne un peu envie de claquer les gens, c'est sûr.

 
Ouais mais ça fait un peu "regardez, elle tape bien à la machine, elle ferait une super secrétaire". Y'a de quoi plus faire vriller avec ça que n'importe quel texte en écriture inclusive

T'es ouf on est même pas en 1900, elle travaille et elle a une volonté indépendante, je trouve ça déjà bien moi

C'est à peu près contemporain de The Yellow Wallpaper par exemple, une histoire horrible dans laquelle une femme, qui fait probablement une dépression post-partum, est séquestrée par son mari dans une chambre en haut d'une maison à la campagne, sans autre distraction que de regarder se décoller le papier peint jaune des murs, parce qu'elle est fragile et qu'il est médecin et il sait ce qu'il lui faut. Spoiler, ça ne se passe pas très bien

Edit : c'est court et ça mérite vraiment d'être lu, en passant.

Ouais ça doit pas forcément bien se finir et je comprends ta remarque.
 
Mais du coup je trouve ça quand même pénible.
 
J'ai commencé "La belle sauvage" de Philip Pullman, j'ai lu trop peu pour l'instant pour savoir si ça vaut Les royaumes du Nord.
 
Je vais essayer d'avancer un peu entre deux ordinateurs

https://twitter.com/CEDRIK_ARMEN/st [...] 8932098048

amen

Tellement vrai

Spider
narrateur schizophrène, en pleine introspection, Spider essaie de remettre en ordre les événements de son enfance ayant conduit à son internement en asile.
Le lecteur recolle les morceaux entre ce qui est fantasmé, ou perçu de façon déformé... j'ai trouvé ça génial, pas évident de ressentir de l'empathie pour ce personnage et pourtant l'auteur parvient à nous faire partager la vérité de Spider tout en suggérant ce qui a dû "vraiment" se passer.

Pas trouvable en version numérique, dommage

 
 
je suis également sur Une colonne de feu et je dois avouer que j'ai du mal, les autres tomes de la saga était passés facilement mais celui là est assez longuet, j'en suis à la moitié et ça commence un peu à bouger  
 
Pour la prochaine lecture je pense me prendre un bouquin qui me détendra et sera facile à lire, un petit Chattam par exemple (saga autre monde que j'ai recommencé pour lire le dernier dans de bonnes conditions)

Terminé Dieu et nous seuls pouvons de Michel Folco, l'histoire d'une dynastie de bourreaux entre le 17 et le 20e siècle. J'ai adoré.
Le livre est découpé en deux parties : la première raconte l'histoire du fondateur, la seconde le sort des derniers de la lignée. C'est très facile à lire, parfois drôle... et surtout trop court, j'aurais vraiment aimé qu'il développe davantage les histoires des "bourreaux intermédiaires" (genre pourquoi le 3e se fait appeler "Justinien le vengeur" ! )
Je recommande.
(Et merci Groomy pour la référence. )

Catch-22.
C'est comme un mec qui te raconte son histoire avec un sourire en coin permanent, toujours à la limite de la raillerie et qui te laisse dans le flou quant à savoir si ce qu'il dit est vrai ou non, peu importe le nombre de fois où tu lui demandes des précisions. Et qui reprend son histoire en continuant de se foutre allégrement de ta gueule.
Il y a vraiment d'énormes zones de flou sur le pourquoi du où et du comment. Quel était le but du livre, est-ce que c'est vraiment absurde où faut-il y chercher un sens plus profond... J'ai entrevu des prises de position sur l'armée, la morale humaine, la mort, mais ça reste tellement sibyllin. On dirait que l'auteur a pas voulu se mouiller et s'est caché derrière son ironie. Et cette ironie est vraiment étouffante par moment, trop de second degré, trop d'absurde, comme si on te gave de beurre de cacahuète la louche, au bout d'un moment t'es écoeuré ta race.
J'ai éclaté de rire plusieurs fois, ce qui est bien mais le reste du temps je suis resté dans la plus grande circonspection et dans l'attente d'un évènement qui clarifierait tout. Label j'ai pas compris le délire. D'ailleurs jusqu'à la dernière ligne j'ai cru à cette fameuse étincelle qui me ferait me dire " aaaaaah mais évidemment. " Mais bon.
J'ai mis un bon bout de temps à le finir, j'avoue. Une des rares fois où j'ai été tenté de lire deux livres en parallèle.  
J'regrette pas de l'avoir lu parce que c'est intéressant de découvrir des façons différentes de narrer, mais c'est le seul livre du genre que j'me farcirai.  
J'suis certainement passé à côté de beaucoup de subtilités mais tant pis, après tout.

 
Illustration parfaite de ceux qui se complaisent à résumer S.King à un écrivain mineur et sans valeur. Désolant.  

Je savais que j'allais faire sortir notre fanboy local du bois.

C'est moche de pêcher à la dynamite comme ça

Ben après cela dit c'est vrai que l'image ne fonctionne pas super bien, par exemple on sait que le clown est mauvais dès sa première apparition.

Les Arpenteurs du monde de Daniel Kehlmann. Portrait du mathématicien Gauss et de l'explorateur von Humboldt, ils sont contemporains. Les deux personnages ne sont pas très sympathiques, les évènements vont très vite, finalement malgré les compétences des deux héros le livre raconte peu de choses de vraiment intéressants. Comme l'histoire le style est concis et pas très élégant, ça donne quelque chose d'assez froid. Tous ça fait que je n'ai pas beaucoup apprécié ce bouquin alors que c'est un de mes genres favoris (roman historique, en plus avec un aspect scientifique).
 
Le Maître des illusions de Donna Tartt. L'histoire de 5 étudiants américains perpétuellement saouls et drogués qui ont 10 heures de cours par semaine. Je ne sais pas si le scénario est complètement délirant ou plausible. La première partie et l'introduction des personnages, du contexte, de ce cours de grec assez spécial puis la dérive qui va suivre n'est pas mauvaise mais trop de longueurs et de répétitions ensuite. A note que c'est un bon annuaire de noms de médicaments. Dans ce capharnaüm certaines personnalités et relations humaines sont plutôt bien rendus.
 
J'en donc enchaîné 3 livres moyens (tiré d'une liste babelio, je n'ai pas été inspiré sur ce coup-là), faut que j'en trouve un très bon sinon je vais déprimer.

 
 
Mademoiselle Solitude (Pronzini) : j'ai lu ce livre en un dimanche après-midi. Je pensais lire seulement quelques pages et puis j'ai été pris par l'histoire. C'est un gars qui tombe amoureux d'une fille qui disparait/meurt et il cherche à en savoir plus sur elle.
 
Et aussi La Zone B (Hermanson)

Je viens de finir Spire T1 de Laurent Genefort. C'était sympa à lire mais un peu léger.

Dans un futur assez classique de SF, l'humanité s'est étendue dans tout l'espace en utilisant des portes laissées par une civilisation extra-terrestre antérieure et semble-t-il disparue (assez classique j'ai dit). Des sondes explorent et des colonies s'installent, parfois dans des franges hostiles et mal desservies. C'est sur une de ces planètes pourries que suite à un accident terrible deux personnes, sous-traitants d'une grande compagnie de transport, décident de fonder une compagnie indépendante, la Spire, qui se spécialisera dans les colonies aux marges auxquelles personne ne s'intéresse. Enfin sauf quand les grandes compagnies se rendent compte que quelqu'un s'y intéresse, là évidemment tout à coup elles deviennent importantes ces planètes.

Le livre raconte des épisodes de la construction de la Spire, parfois avec des bonds dans le temps de quelques années. C'est presque des tranches de vie et on pourrait avoir un recueil de nouvelles : le jour où sur telle planète il y a eu une révolution alors qu'ils essayaient d'établir un comptoir, etc. De ce fait, les personnages changent : on revoit régulièrement les fondateurs, mais il y a tout le temps de nouveaux pilotes et les personnages n'ont pas le temps d'être détaillés. C'est un début de série, si toute la série est comme ça ce n'est pas très intéressant : on aimerait bien lire les aventures de cette espionne - homme de main qu'on voit passer en coup de vent, en savoir plus sur ce chargement de drogue qu'on a aperçu, etc. L'ensemble est plutôt positif aussi, un peu bisounours par moments, mais le titre y est pour quelque chose (« Ce qui relie » alors que le tome suivant s'intitule « Ce qui divise »). Y a un petit côté startup qui marche trop bien.

C'est peu écrit, assez dans le descriptif et le direct, ça se lit (c'est un ancien auteur Fleuve Noir donc je pense qu'il doit avoir l'habitude d'écrire à la chaîne et de pas faire dans la fioriture). Bref, un space op façon Ligue Hanséatique, français, qui sent un peu la SF à papa mais qui se laisse lire.

Génefort, c'est le meilleur auteur de SF classique français actuel IMHO.
Lis son Omale si tu ne l'as déjà fait.
 
A+,

Pas encore lu, et c'est Spire que j'ai eu gratuitement donc c'est celui que j'ai lu  
 
À quoi ça tient les choix de lecture hein

Lecture du métro: je termine le (très bon) "The Girls" de Emma Cline, et j'enchaine avec une biographie d'Auguste(plutot une études des mythes entourant Auguste apparemment) par Frédéric Hurlet "Auguste, les ambiguïtés du pouvoir"
 

J'ai lâché Là-Bas de Huysmans (le déclencheur a été de voir que ma liseuse n'était pas à la bonne page, vu que j'avais lu quelques chapitres sur ordi. J'ai eu la flemme d'aller retrouver où j'en étais... et puis i' faut que j'lis ).
 
Alors je m'en suis débarrassé et j'ai commencé Voyage au Centre de la Terre.
 
ça a été une décision difficile, je voulais vraiment aimer Huysmans... et le style était superbe. Mais au final, je n'ai rien vu de spécialement intéressant dans la vie de Durtal

Je me suis mis a Nabokov, Lolita d'abord, là Ada ou l'ardeur; j'avais entendu parler de cet auteur pendant longtemps sans jamais juger ce que j'avais entendu suffisament motivant pour le lire, et pourtant, trés bonne surprise littéraire.