Reprise du message précédent :
L'école en bas de chez moi peut-être oui, j'ai pas regardé.
De toute façon quand je mets des trucs au don je passe via facebook !

J'ai vu une boite comme ça chez le coiffeurs où je vais pour ma tonte mensuelle.
Mais c'est typiquement le genre d'initiative que je vois en me disant que c'est une bonne idée et ensuite je l'oublie dans les 10 minutes qui suivent.

Au pire, donne les à une association.

Je, François Villon de Teulé donc.
 
Cannibalisme: Écœurée par certains passages œuf corse, au début du livre, mais
c'est avec humour que Teulé en parle parfois, surtout quand Dogis
dit avoir "bouffé" le pâté contenant la mère de Villon ange:{} !
 
Mais l'histoire est si prenante, si bien écrite et l'époque si bien décrite
que l'on se laisse emporter jadis et que finalement on devient le poète lui-même ! florianl34:5
 
Le passage qui m'a tourneboulé, c'est le viol puis l'enfermement d'une recluse, là Isabelle de Bruyère
la petite amie de Villon -dans une tour de recluse, un reclusoir !- j'en ai des frissons d'horreur.
Tout cela comme rite initiatique au grade d'Écorcheur attitré de la Coquille de Colin de Cayeux.
Un vol, un meurtre avec deux témoins et offrir aux Coquillards ce que l'on chérit le plus ...
 
Bon livre je continue.

Je ne sais pas quoi penser de Jean Teulé  
"Le Magasin des Suicides" ne m'a laissé aucun souvenir   , j'ai apprécié "Charly 9", "Mangez-le si vous voulez"  et "Héloïse ouille !" (bon celui-là m'a un peu embêté parfois car il y a vraiment beaucoup de cul et à force, ça me lasse ) mais "Fleur de Tonnerre" m'a laissé un souvenir plus mitigé.
Les livres sont courts et facilement trouvables (généralement ce sont des prêts) donc je les lis mais il est loin de faire partie de mes auteurs préférés

Le magasin des suicides, j'ai bien aimé.
 
C'est pas le livre du siècle mais la fin fait mal au coeur

J'ai lu presque tout Teulé et si je ne devais en garder/relire qu'un, ce serait Je, François Villon. Les autres ne sont pas du même niveau.

 
Un livre sympathique qui se dévore en quelques heures
 
Problème assez agaçant: comme ça se passe dans le métro de Moscou, les noms des stations en russe, c'est méga-pénible à retrouver sur la carte (carte incomplète en plus)

Lu La constellation du chien de Peter HELLER sur les recommandations du topic  Roman post apo entre actions et retour à la nature. Sympa.
 
Sinon, j'ai achevé hier soir Parasites De Ryu MURAKAMI. L'histoire d'un jeune homme qui vit reclus chez lui, persuadé d'être victime d'un parasite. Jusqu'à la découverte d'internet. Et là, c'est le drame    
Du même auteur, j'avais lu Les bébés de la consigne automatique l'année dernière et j'avais trouvé ça fort, violent et glauque. J'avais été happé par l'histoire de ces deux gamins un peu perturbé   Une vraie plongée dans l'abîme

Parasites est beaucoup plus récent mais épouvantablement daté (écrit au début de l'internet). C'est aussi glauque et violent (l'auteur me semble lui aussi un brin perturbé ) et on retrouve quelques obsessions déjà présentes dans Les bébés. Je suis franchement pas convaincu, c'est vachement moins bien que Les bébés de la consigne automatique...

Fini les 3 tomes de Silo, un livre de SF vraiment pas mal du tout. Les 3 en format poche, mais le 3ème venait de chez Babel et j'ai nettement moins aimé le papier (plus rêche) et la "reliure" trop dure qui empêchait d'ouvrir bien le bouquin.
Ca n'a pas empêché le plaisir de la narration, surtout dans les 2 premiers tomes, où l'auteur écrit souvent un chapitre sur 2 à des moments différents du silo.
Je ne saurais le qualifier de post-apo, mais les spécialistes du genre devrait préciser ça

Je viens de finir les mille et une vies de Billy Milligan de D. Keyes (le papa de Des fleurs pour Algernon si il faut une référence) ce n'est pas un roman, pas vraiment. Pas un essai. Enfin, j'sais pas ce que c'est. Un docu-fiction littéraire ? J'sais pas, c'est une histoire vraie, Keyes et Milligan se sont rencontrés à de nombreuses reprises, Keyes a bouché les trous en interrogeant les autres protagonistes, ou avec les comptes de rendu médicaux, de procès. Certaines parties sont romancées (il explique pourquoi au début) le reste est une restitution de la vie de Billy Milligan, un homme atteint (?) du syndrome de personnalités multiples, le premier homme qui a bénéficié d'un non-lieu à cause/grâce à ce syndrome. On retrouve bien la manière que Keyes a de vous faire rentrer bien profondément dans la tête de ses personnages jusqu'à nous forcer à ressentir de l'empathie pour eux. Il décortique le pourquoi du comment B. Milligan en est arrivé à ses 24 personnalités. J'ai trouvé ça parfois un peu long, un peu lourd peut-être justement parce que Keyes a essayé de rapporter la voix de Milligan sans la déformer (ou peut-être parce que la trad n'est pas terrible). En même temps, c'est assez curieux à lire, un peu malsain, l'impression d'être une voyeuse qui rentre dans l'intimité de quelqu'un.
 
Bref, j'm'en va lire la suite : Les mille et une guerres de Billy Milligan.
 
Sinon récemment, Phare 23 de H. Howey, un p'tit huis clos un peu court mais sympathique, assez fluide à lire. A priori, à la base c'était une série de nouvelles, ça se ressent un peu à la lecture.

 
 
j'ai lu le premier avec plaisir, il y a une ambiance "fallout" très sympa, mais je ne suis pas trop tenté par un tome 2.

C'est pourtant le plus intéressant des 3 si tu veux en savoir plus les origines du Silo.

Ah mais c'est l'auteur de Silo, faut que je lise ça alors.

+1 avec toi !
Le 3 m'a moins plu, probablement parce qu'il est au présent.

J'ai commencé "Perfidia" de James Ellroy.
Comme dans mes souvenirs aveec cet auteur, un peu compliqué de bien rentrer dedans, mais je pense que ca va être sympa.
C'est d'ailleurs le seul auteur que je n'ai pas réussi à lire en V.O. (j'ai un faible niveau en anglais)

Terminé Terremer d'Ursula Le Guin, recueil de trois livres du cycle du même nom. Les trois histoires abordent différentes périodes et hauts faits de la vie d'un sorcier du monde de Terremer (essentiellement des îles, comme le nom le laisse imaginer). De la bonne fantasy.
La deuxième histoire, la meilleure à mon avis, m'a pas mal rappelé À la croisée des mondes (que j'avais moins aimé).  
 
J'ai enchainé avec Chien blanc de Romain Gary, un livre manifestement assez auto-biographique dans lequel il est question d'un chien blanc (= un chien entrainé par les américains blancs du sud pour attaquer les noirs) et surtout des problèmes de racisme états-uniens à la fin des années 60. Je l'ai pris parce que je me suis retrouvé loin de chez moi sans mes livres (l'erreur classique ), je connaissais l'auteur et j'avais besoin d'un livre court : c'était intéressant mais ce n'est pas vraiment ce que j'aurais pris si j'avais su de quoi ça parlait. Ça, quand on refuse de lire les résumés, on est parfois surpris.

Il me branche bien celui-là.

En ces temps de débat politique de haute volée ( ) je viens de relire Les Dépossédés de cet auteur. C'était vachement bien, je me rappelais que c'était subtil mais pas autant.

C'est l'histoire d'un excellent physicien théorique qui fait le voyage de sa planète, Anarres, sur celle d'à côté, Urras. Les deux sont peuplées des mêmes types, sauf qu'il y a un peu moins de deux cents ans, à la suite d'une tentative de révolution qui est un peu passée pas trop loin de réussir, les anarchistes ont quitté Urras pour s'installer sur Anarres et ont refusé toute communication avec les propriétariens capitalistes de la planète mère. Ils ont bâti leur utopie, et c'était pas toujours facile, surtout sur une planète à chier où il n'y a que de la poussière et des buissons qui piquent. Et c'est la première fois depuis lors qu'un Anarresti va sur Urras.

Le choc culturel est vraiment bien décrit, les Anarresti ont même inventé une langue pour servir leur idée, donc Shevek, le personnage, tombe sur des trucs qui n'ont même pas de nom chez lui, des concepts qui lui sont complètement étrangers. Et petit à petit on le voit essayer de faire ce pour quoi il est venu, et on nous raconte en parallèle comment il en est arrivé à faire ce voyage et on comprend pourquoi des gens lui ont (littéralement) jeté des pierres dans le premier chapitre : au fur et à mesure, alors qu'il se débat sur Urras dont il essaie de comprendre les codes, la description d'Anarres devient de plus en plus complexe et on comprend ce que les deux systèmes ont en commun ou pas et comment une société sans contraintes légales peut aussi fabriquer sa propre violence.

Plein de sujets y passent : comment organiser une société anarchiste, comment agir dans une société où on ne peut pas se cacher derrière un ordre d'un supérieur, la place des femmes, la réaction des gens aux lois, à la propriété, à l'argent, le prix de l'égalité ou de la liberté, les sacrifices qu'on peut être prêt à faire ou pas, et la place des individus dans le monde, parce que Shevek n'est pas une caricature d'Anarresti mais un individu qui a sa propre identité, plus proche d'Urras par certains aspect et pourtant un pur produit de sa planète, et qui a ses propres aspirations.

Bref, c'est de la bonne. Voilà.

Conférence France Q : Pourquoi il faut relire le Petit Prince.
Bora ?

 

 
Hop, j'achète.

 
Je croyais qu'il était déjà Lu, le petit prince.

Pareil

Edith : han pas dispo en Kindle zut...

Tu le vends bien.  
T'as vu qu'il faisait partie d'un cycle ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_l%27Ekumen

Ouep, mais je n'en ai lu qu'un autre, La Main gauche de la nuit qui est vraiment bien. Bon, après, avec Le Guin, j'ai l'impression qu'on peut un peu acheter les yeux fermés
 
Edit : j'ai envie de relire Barrayar de Bujold pour changer de style, mais je viens de commencer Lune de Sang d'Ellroy.

je lis les misérables de v. hugo

C'est un bon choix

Carrément !  

Je lis mon premier Ian Mc Ewan " Sur la Plage de Chesil " comment dire .... C'est LONG et plat.

Lecture idéale d'entre deux tours "No vote" un manifeste pour l'abstention commis par un certain Bueno aux éditions autrement.

C'est un essai qui démontre que dans notre démocratie actuelle, le systeme électoral et l'offre politique ne permettent pas au citoyen de voir ses idées représentées par le vote et que l'abstention est la seule manière d'exprimer clairement une opinion politique.

Il y a des parties convaincantes, notamment quand il explique que le droit de vote n'est pas à proprement parler une liberté pour laquelle "des gens sont morts", d'autant que ce droit existe dans de nombreuses dictatures

Il l'est moins quand il présente le personnel politique dans son intégralité comme des cyniques tout juste bons à conquérir le pouvoir et non à l'exercer.

Il se contredit également parfois lorsqu'il dit à juste titre que le vrai pouvoir est don democratique car aux mains des institutions européennes, mais que dans le même temps il fustige le vote fn qui serait une catastrophe de par la sortie de l'ue (qui nous rend plus forts) reprenant ainsi les arguments des europeistes.

Mitigé donc, il y avait peut être mieux à faire que ce manifeste qui reste finalement coincé entre Proudhon et Macron, entre élections piège à cons et acceptation de la doxa du système.

jusqu'où irons nous pour un Kinder Bueno ?
Si bon, qu'on en deviendrait méchant !

Des livres des lumières à conseiller ?

J'en ai lu plusieurs de Voltaire et j'avais bien aimé Jacques le fataliste et son maître de diderot. J'ai trouvé chez mes parents le contrat social de Rousseau qui devrait être fini dans 1 à 2 semaines.

J'en ai entendu parler comme d'un chef-d’œuvre (notamment par François Busnel, à La Grande Librairie) mais j'hésitais à le lire, d'après le pitch. J'hésite encore plus du coup !
De cet auteur j'ai lu (une partie de) Expiation, réputé pour être son chef-d’œuvre, justement. Et j'en ai eu marre, j'ai arrêté au bout d'une centaine de pages. Par contre, son dernier, Dans une coque de noix me tente bien : le sujet est original.
 

 
Des retours ?

 
Les confessions de Rousseau. Le Leviathan de Hobbes, mais c'est plutôt de la philo politique.

En ce moment, je suis dans la trilogie Spin de Robert Charles Wilson.
Le premier tome (Spin) est très bien.  
Mais je trouve le second (Axis) assez ennuyeux.
Le troisième (Vortex) vaut le coût ? Ou bien je m'arrête là ?

 
Plus tardif car on est déjà bien dans la Révolution, j'ai adoré lire Les Droits de l'homme et Le Siècle de la raison de Thomas Paine. Le premier est une réflexion sur la raison des révolutions et dans quel contexte elles sont justifiées. Il examine les contrats implicites passés entre une génération d'ancêtres et ses dirigeants et discute de leur légitimité et de la validité d'un engagement pris pour toi par des types qui vivaient il y a des siècles. Le deuxième est très drôle, il y démonte le christianisme de manière très sarcastique, avec beaucoup de lectures de passages de la Bible au premier degré et une indignation sans bornes, on a l'impression de le sentir bouillonner.
 
Si je me souviens bien, Paine était un des ces anglais fascinés par la Révolution, qui a d'ailleurs fini par fuir en France et être condamné par contumace en Angleterre. En France, il a été un élu révolutionnaire avant d'être collé en taule et je crois que c'est la mort de Robespierre et la fin de la Terreur qui l'ont sauvé de la guillotine. Il a ensuite fui en Amérique où il a aussi eu des problèmes  
 
Je traînais du côté du parc Montsouris il y a peu, j'ai trouvé cool qu'il y ait une statue de lui.  
 

Sur le topic SF le premier est plutôt apprécié, les suivants clairement moins. A ta place je passerais à autre chose (d'ailleurs je n'ai lu que le premier).

J'en ai lu 3 dont Expiation et Amsterdam et à chaque fois, même réflexion : super pitch, ça donne envie, on s'y met et le résultat est d'une platitude affligeante. Je sais pas si c'est un problème de traduction ou si c'est simplement chiant mais on m'y reprendra pas (j'aime me faire du mal mais y'a des limites   )

Bonjour,
 
Je relis tous les romans de Tom Clancy.
Toujours étonné par ses "prédictions" géopolitiques à plusieurs années de distance. Notamment l'attentat du 11septembre2001.

Merci. Trouvé en anglais sur Amazon en version Kindle gratuite. En espérant que le vocabulaire ne soit pas trop ancien.

Le troisième est un peu spécial. Il est encore plus ennuyeux que le deux mais j'ai néanmoins bien aimé le final et ça a le mérite de clore la série.

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