Reprise du message précédent :
Mon dernier en date : On n'a pas toujours du caviar de Johannes Mario Simmel.
 
J'avais été très attiré par la présentation du livre, l'histoire d'un agent secret pendant la seconde guerre mondiale mais avec certaines particularités : il devient espion malgré lui et c'est un excellent cuisinier qui réalise et imagine ses plus gros coups à table, le fin du fin c'est qu'on a droit aux recettes de ses menus dans le livre    
 
Ce livre a plus de 40 ans, est inspiré de fait réel et a connu un succès énorme mais j'en avais jamais entendu parler. Thomas Lieven est un jeune banquier allemand mais travaillant à Londres au début de la guerre, suite à une magouille de son associé il se retrouve bloqué en France et n'a pas d'autre choix que de devenir agent secret, agent double voir triple. Mais c'est un pacifiste et la patrie, le devoir, la guerre tous ça il déteste donc il n'aura pas d'autre objectifs que d'aider et de sauver son prochain et si pour ça il faut rouler dans la farine les services anglais, allemands, français ou russe il ne reculera pas.
Son objectif restant de quitter ce monde pourri et de prendre du bon temps autour d'un bon plat en compagnie d'une jolie femme.
 
A travers toutes ses astucieuses combines on voyage dans toute l'Europe en guerre, un récit rocambolesque, très rythmé, souvent drôle, sérieux historiquement et avec plein de recettes de cuisines. Et ce ne sont peut-être que ces dernières qui accuse leur âge car le reste de l'écriture n'a pas pris une ride.
 
Je conseille fortement pour le mélange James Bond/Paul Bocuse.

Je trouve ça pas beaucoup moins élégant et surtout vachement plus clair, mais bien sûr c'est perso.

Ah pour le grignotage j'ai des recueils de nouvelles moi.

 
 
   
Le sang partout ne me gène pas en soi, mais j'ai vraiment accroché à ce bouquin (je sais, certains diront que ce n'est pas de la grande littérature etc....).  
Mais en effet, avec les Thiliez et autres, c'est toujours un peu le même style, celui là apportait de la fraicheur dans mes "habitudes" de lecture
 
Par contre Bussi, je sais pas, j'ai lu "n'oublier jamais" sur conseil d'un ami, j'ai trouvé ça très moyen
Déja l'écriture très basique (et pourtant, je ne lis pas des bouquins très complexes en général niveau écriture), et la fin très très (très) tirée par les cheveux

 
Je connais pas du tout, mais rien que le titre me fait bizarre    

sur conseil de l'éditeur, Bussi préférait "oubliez moi".

Ca m'intéresse bien. Plus qu'à le trouver en ebook, pas gagné...

Bussi, je viens de lire Ne lâche pas ma main (je crois ?) et c'est clairement moins bon que Les nymphéas noirs ou Un avion sans elle. Du coup j'hésite à lire les autres.

Je suis le seul à ne pas avoir aimé Bussi? (Un avion sans elle)  

Non !
Pas aimé du tout. J'ai trouvé les personnages pas du tout crédibles, et l'intrigue vraiment très artificielle.
Pas fan du style non plus : bref, on ne m'y reprendra plus
 
(mais visiblement nous ne sommes pas très représentatifs   )

Exactement la même impression, je n'en lirai pas d'autres.
 
J'ai commencé La malédiction d'Edgar de Marc Dugain, pour l'instant ça me plait bien.  
 

L’armée des ombres de Kessel. Hommage à la résistance française pendant la seconde guerre mondiale.

Je reconnais la force de ce qui est raconté dans le livre et tout le contexte associé mais la construction du récit qui est une succession de "morceaux choisis" n'aide pas à s'immerger dans l'oeuvre.
On a évidement un fil rouge avec Gerbier mais j'ai trouvé ce personnage assez impersonnel, il traverse le livre sans laisser sa marque, il faut compter sur certains personnages secondaires pour vibrer un peu.
Au final bon livre, beau témoignage mais très factuel et anonyme, j'aurais aimé un peu plus qu'une compilation pour nous présenter la résistance (bien sur c'est compréhensible quand on réalise qu'il a été écrit en 1943).

Kessel aurait du écrire une nouvelle version après la guerre (enfin si ça se trouve il l'a fait il a tellement écrit).

 
Ce sont les 3 que j'ai lus, et clairement c'est les Nymphéas que j'ai trouvé vraiment bon (et pourtant lu en 2ème).
 
L'avion sans elle j'avais deviné, et Ne lâche pas ma main bof, je me suis pas attaché aux personnages.

Tiens, j'ignorais que le film éponyme était une adaptation d'un roman de Kessel.  
 
De Kessel, je ne connais que L'équipage, qui m'avait laissé un très bon souvenir Mais j'étais très jeune quand je l'ai lu. J'aurais peut-être un point de vue différent aujourd'hui.  

Bon finalement j'ai lu le Murakami (Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil). Je l'avais pris parce qu'il est court et bien noté sur Amazon, en me disant si ça me plaît j'en prendrai d'autres genre 1Q84 puisque c'est son plus connu (enfin j'étais plus attiré par la fin des temps). C'est une lecture agréable, facile, teintée d'érotisme comme on lit partout, mais j'ai vraiment été très déçu par sa fin. Du coup je sais pas si j'en prendrai d'autres.

Vous connaissez d'autres auteurs populaires au Japon qui écrivent de bons livres ?

Bon sinon j'ai enchaîné sur Silo origines et ma première impression (100 pages) est mitigée. Silo c'était un recueil de nouvelles, et déjà dans ce premier tome on sentait que le meilleur était au début du livre, les dernières nouvelles étaient beaucoup plus orientée "action". Là le livre déroule une seule histoire (je crois) sur les origines de Silo, et je ne suis pour l'instant vraiment pas convaincu de son intérêt. Bon c'est pas une lecture désagréable pour autant hein.
Pourvu que ce soit mieux ensuite.

Kawabata Yasunari (prends-en un au hasard, sinon les Belles endormies, par exemple), Inoue Yasushi (pareil, ou sinon, le Fusil de chasse), Mishima Yukio (la Mer de la fertilité), Tanizaki Junichiro (par exemple Svastika)...

Yasushi Inoue j'avais vraiment aimé Le Loup Bleu.

 
Ah cool merci !

Kawabata, son chef d’œuvre est Pays de neige, mais sans de bonnes bases de culture japonaise, on passe totalement à côté (par exemple, un des points culminant du roman est le moment ou la geisha, simulant l'ivresse, boit du thé dans la tasse du personnage principal...)
Pour aborder l'auteur, je conseillerais plutôt Le grondement de la montagne, ou Kyôto.
Pour Inoue, je conseillerais Shirobamba.
 
Et comme auteur, Kenzaburô Ôe et son Dites-nous comment survivre à notre folie, a lire absolument.
 
A+,

 
Oui donc je vais clairement passer à côté.
Le livre que tu recommandes est plus accessible ?

Beaucoup plus
 
A+,

 
biezdomny > ça a l'air intéressant, je l'ai ajouté à ma liste.

Parmi les Murakami que j'ai lus, celui-là m'a déçu aussi (au grand dam de Gilou). J'ai préféré, et de loin, Kafka sur le rivage, La course au mouton sauvage, La fin des temps. Par contre j'ai toujours pas osé m'attaquer à 1Q84.

 
 
Simon était passé par le verger mais, ce jour-ci, les gamins étaient trop occupés à faire du feu (par le feu) sur la plage et ne l'y avaient pas pourchassé.

 
Les Nymphéas noirs est tout simplement exceptionnel.
Un avion sans elle souffre d'un défaut majeur, il te spoile l'intrigue au bout de dix pages et tu peux deviner la fin sans problème.

 

Je vais jeter un œil à la médiathèque, ils n'ont pas la fin des temps mais les autres oui.
 

C'est beaucoup plus clair comme ça je trouve.

 
 
Ha oui, à quel moment il spoile ? j'ai rien vu venir  

 
verger en anglais c'est orchard
 
et un verger c'est artificiel, donc ici c'est pas orchard mais "area of fruit trees"

Ha oui sûrement, pas fait gaffe.  

Pareil.   Tant mieux, je me suis régalée jusqu'au bout ! Mais pas autant qu'avec les Nymphéas noirs...  

Je vais peut-être jeter tout de même un oeil aux Nymphéas noirs alors...
Juste une question : les personnages sont-ils aussi "particuliers" que dans Un avion sans elle? (Je dirais même "caricaturaux" )...

C'est pas loin de celle que j'avais donné :
Simon avait traversé la zone aux arbres fruitiers, mais aujourd'hui, les petits avaient été trop affairés au feu sur la plage pour venir l'y pourchasser.
Je préfère ma zone aux arbres fruitiers a verger (qui fait trop entretenu/cultivé), j'aurais même bien mis "le coin aux arbres fruitiers" mais ça me semblait un style un peu trop familier.  
Par contre, j'aime bien l'emploi gamins pour rendre le littluns (j'aurais bien employé petiots ou pitchoune(t)s, mais ça me semblait un poil trop familier) mais dans le contexte bu bouquin, ou on oppose bigguns à littluns, j'ai pensé que ça se rendait mieux par une opposition les grands / les petits.
 
A+,
 

Je foncerai sur ces Nympheas si je n'avais pas lu N'oublier jamais
Là du coup il passe dans le bas de ma liste à lire :-/

J'ai bien aimé, bizarrement plus que Dark Places mais moins que Gone girl.
Sinon, j'ai vu Dark Places au cinéma et j'ai trouvé ça pas terrible. Non pas qu'ils prennent trop de liberté par rapport au bouquin mais je l'ai trouvé d'un chiant.
/blaseee_grande_critique_s'il_en_est      

Then They Started Shooting : Children of the Bosnian War and the Adults They Become par Lynne Jones.
http://blpress.org/books/then-they-started-shooting/

Des entretiens avec un groupe d'enfants serbes et bosniaques en 96, 2002 et 2012 (pour la dernière édition).

C'est très intéressant, cela permet de comprendre les réactions diverses des enfants face à la guerre, en fonction du "côté, de leurs expériences personnelles, de leur propre façon de réagir.
Il y a également une courte étude historique qui reprend, depuis la seconde guerre mondiale, les différents paradigmes qui ont prévalu dans la communautés des médecins quant à la façon dont on considérait les enfants ayant vécu une guerre.

Après vous avoir lu vous m'avez donné envie, sur amazon j'ai pris les nymphéas noir, un avion sans elle et un autre dont me rappelle plus du tire du même auteur, j'espère que c'est vraiment bien

Pukhtu: Primo de DOA , l'histoire se situe en 2008, un virage important dans la guerre Afghane, on suit un leader pachtoune, des pilotes de drones américains, des trafiquants de drogues, bref un méli mélo de personnages et de situations différentes en plein conflit. Une vraie pépite écrit avec virtuosité comme l'était en 2007 Citoyens clandestins.
 
Quatrième de couverture:
Le terme pukhtu renvoie aux valeurs fondamentales du peuple pachtoune, l’honneur personnel – ghairat – et celui des siens, de sa tribu – izzat. Dire d’un homme qu’il n’a pas de pukhtu est une injure mortelle. Pukhtu est l’histoire d’un père qui, comme tous les pères, craint de se voir privé de ses enfants par la folie de son époque. Non, plutôt d’une jeune femme que le remords et la culpabilité abîment. Ou peut-être d’un fils, éloigné de sa famille par la force du destin. À moins qu’il ne s'agisse de celle d’un homme cherchant à redonner un sens à sa vie. Elle se passe en Asie centrale, en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe et raconte des guerres ouvertes et sanglantes, des conflits plus secrets, contre la terreur, le trafic de drogue, et des combats intimes, avec soi-même, pour rester debout et survivre. C’est une histoire de maintenant, à l’ombre du monde et pourtant terriblement dans le monde. Elle met en scène des citoyens clandestins.

 
ça m'interpelle tout ça, je note dans ma liste de bouquins à lire

3 d'un coup, t'as pas peur ! J'ai lu un avion sans elle, pour moi le bouquin à lire en vacances, pas désagréable mais sans intérêt. J'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps. Je ne pense pas lire un autre livre de cet auteur.