Reprise du message précédent :

J'avais beaucoup aimé également et je viens de commander du même auteur  
 
- Le mystère de la patience -
 
Je ferai un CR quand il aura trouvé sa place dans ma pile des livres "à lire"  ( )

Bonsoir,quels livres d'histoire,me conseillez vous sur Alexandre Le Grand et sur Les Croisades ? Merci d'avance,je lis peu et aimerait m'y mettre sérieusement.

J'avais moins aimé que le monde Sophie, le miroir obscur est pas mal aussi sinon.

ajouté à ma liste d'envie merci  

Je viens de finir "le comte de Monte Cristo", grosse claque. Admirablement bien écrit,
Une histoire géniale, une dimension humaine incroyable. Dumas nous emporte loin.

Best book ever !!!

Voici ma modeste contribution à ce fil passionnant avec mes lectures marquantes de 2013 et le résumé recopié sur Amazon :-)
 
 
"LA TETE DES AUTRES" de Marcel Aymé.

 
Très drôle, vif, plein de rebondissements et un cynisme absolument incroyable et jouissif  
 
"Le procureur Maillard rentre chez lui tout content d'avoir obtenu la tête d'un accusé. Sa femme, ses amis, Roberte sa maîtresse, épouse du procureur Bertolier,, se réjouissent de son succès. Celui-ci d'ailleurs s'écrie : " Dites donc, Maillard, c'est votre troisième tête. Pensez-y bien, mon cher. Votre troisième tête. A trente-sept ans, c'est joli. " Mais, coup de théâtre : le condamné à mort s'est échappé et surgit au milieu de la charmante réunion. De plus, il reconnaît en Roberte la femme avec laquelle il a passé la nuit du crime pour lequel on l'a jugé. Roberte ne peut nier... Humour et truculence du ton, réalisme incisif des analyses, sont les caractéristiques les plus évidentes de cette célèbre comédie satirique qui pourfend la justice et ses servants. La Tête des autres, pièce en quatre actes, a été présentée pour la première fois à Paris, au Théâtre de l'Atelier, le 15 février 1952. "
 
 
"LACHER PRISE AVEC SCHOPENHAUER" de Céline Belloq.
 
Magistral, très clair et concis, étourdissant par les concepts développés par le philosophe (notamment la Volonté)... un des livres qui me fera voir le monde différemment mais pas de façon plus gai...
 

 
"La philosophie de Schopenhauer, réputée pour son extrême noirceur, peut en décourager plus d'un... Pourtant, elle a le mérite de lever le voile sur notre " mal de vivre " : pourquoi souffrons-nous ? Comment retrouver de la légèreté ? Comment cesser de nous tourmenter pour des choses qui n'ont qu'illusoirement de l'importance ? Schopenhauer nous propose de mettre fin à nos habitudes sclérosantes, à nos attachements ou attentes, fossilisés en crispations. Sa philosophie fait la chasse à ces fausses valeurs dont nous sommes, à notre insu, encombrés ; elle est une purgation, un traitement par le vide qui nous permet d'être autrement. Les amis du bouddhisme y trouveront des résonances, mais il s'agit d'abord d'une aventure philosophique accessible à tous, qui sait, par son outrance, sa radicalité, son originalité, produire un " lâcher prise " rédempteur."
 
 
"LES BRAISES" de Sandor Marai.
 
Un style proche de Stefan Zweig, très dense, incisif sur la nature humaine et la complexité des sentiments... mon coup de coeur de cette année pour le moment. Et dire qu'on avait failli laisser dans l'oubli cet immense écrivain.
 

 
"Reconnu comme l'un des plus grands auteurs de la littérature hongroise et l'un des maîtres du roman européen, l'écrivain Sandor Marai (1900-1989) s'inscrit dans la lignée de Schnitzler, Zweig ou Musil. L'auteur des Révoltés, des Confessions d'un bourgeois ou de La Conversation de Bolzano n'a eu de cesse de témoigner d'un monde finissant, observant avec nostalgie une Europe mythique sur le point de s'éteindre
A travers la dramatique confrontation de deux hommes autrefois amis, Les Braises évoque cette inéluctable avancée du temps. Livre de l'amitié perdue et des amours impossibles, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, tableau de la monarchie austro-hongroise agonisante, ce superbe roman permet de redécouvrir un immense auteur dont l'œuvre fut interdite en Hongrie jusqu'en 1990"
 
 
"LE CID" de Corneille.
 
Clair et court, simple dans sa trame, une langue facilement compréhensible, des alexandrins qui coulent de source... une agréable surprise car je m'attendais à une pièce soporifique et poussiéreuse alors qu'il n'en est rien. Et que dire du tourment des jeunes amoureux...  
 

 
"Dans une Espagne médiévale, héroïque, éclatante, deux jeunes gens se déchirent et s'adorent. Pour laver un affront, Rodrigue tue le père de Chimène. L'honneur et le devoir exigent la vengeance et la
haine, mais elle aime éperdument cet assassin. Une comédie, une tragédie ? Cette pièce, tout le monde le pressent, est le plus beau, le plus vivant, le plus jeune des drames romanesques. C'est un poème amoureux où les sentiments l'emportent sur les convenances et la loi, un chant de désespoir et de révolte. À la création du Cid, le succès fut tel qu'il fallut ajouter des chaises sur la scène. Depuis plus de trois siècles, il fait salle comble. Le théâtre de Corneille est fait de tendresse, d'inattendu, de folie. On commence tout juste à le comprendre aujourd'hui."
 
 
"SIDDHARTHA" de Hermann Hesse.
 
Que dire... religion, humanisme, aventure humaine, concepts philosophiques, le tout mélangé d'une façon incroyablement accessible et qui fait de ce livre pourtant sur la vie de Bouddha un roman qui se dévore de la première à la dernière page; un véritable chef d'oeuvre.
 

 
"Siddhartha semble avoir jailli des doigts de Hesse comme une eau limpide coule peu à peu d'un glacier. Car les étapes de la vie de Siddhartha, fils de brahmane et enfant, adulte et vieillard en quête de pureté, sont autant de perles d'un cycle, celui d'une vie apparaissant aussi logiquement fluide qu'un torrent qui, quels que soient ses remous, finit dans la mer de l'accomplissement. De la spiritualité sans limites au matérialisme le plus corrupteur, Siddhartha, tour à tour apprenti brahmane, ascète fuligineux ou commerçant jouisseur, foule un chemin qu'il croit pouvoir choisir. Mais, création née de la rencontre de l'éducation protestante de Hesse avec les philosophies orientales, notamment le bouddhisme, le chercheur itinérant devra connaître une rédemption toute chrétienne avant d'accéder à la plénitude. Écrivain confirmé (il a 45 ans quand paraît le roman), Hesse accorde son style, une épure généreuse, à la volonté de purification obstinée de son héros. Rendant ainsi son court roman aussi cristallin que les velléités de Siddhartha sont contradictoires, il procure à ses pages une atemporalité expliquant leur succès jamais démenti. Car, même au milieu d'une mer traversée de courants, l'eau du glacier reste claire, la jeunesse occidentale faisant de Siddhartha le miroir transparent et naïf de ses aspirations désordonnées à l'absolu. --Florian Pittion"
 
 
 
 
 

 
Ah je connais ça. Mais généralement je le lis en anglais, "Simon's cat"

c'est bien une couverture mais on sait pas de quoi ça parle si ça te plaît  

d'économie  

L'IRL croisée vide musical/troc de livres, ce sera mercredi :
http://www.doodle.com/w4hhwh3yvpu7hpek

 
Le lieu : La Plume Vagabonde, 32 rue de Lancry, 10ème (M° Jacques Bonsergent)
 
L'heure : 20h. Vous pouvez bien sûr venir traîner avant (c'est un endroit public ) ou arriver après (le rideau ne sera pas baissé, il suffira de faire signe pour que l'on vous ouvre).
 
Qu'amener ? Outre les livres pour ceux qui veulent donner/troquer : quelque chose qui se mange ou se boit, c'est vous qui voyez.
 

Je viens de finir la mauvaise élève (en vo l'Allieva ) d'Alessia Gazzola. Ca se passe à Rome, Alice Allevi est une interne médecin légiste qui s'implique à fond dans la résolution d'une affaire parce qu'elle a croisé une fois la victime qui l'a aidée à choisir une robe. C'est bien écrit, dynamique, enlevé, très romain dans le sens où les marques de luxe sont reines et les surnoms fleurissent. L'héroïne est décrite sur la 4ème de couverture comme "un mélange pétillant de Kay Scarpetta et de Bridget Jones " et même si le côté enquête criminel est vite torché à mon goût (facile le coupable ) il reste les déboires personnels d'Alice. Il me tenterait bien en vo

Lus récemment :  
 
- Une journée d'Ivan Denissovitch A. Soljenitsyne : Le récit simple et court d'une journée au goulag dans les années 50. C'est rapide à lire, et banalise de l'intérieur l'horreur des camps de Staline. La faim qui tenaille et le froid indicible. Indispensable.
 
- La fin des temps H. Murakami : poétique et sensuel (enfin... je trouve) parallèle entre deux mondes, réaliste et onirique. C'est aussi plein d'humour (que j'aime) et de références littéraires et musicales (que je trouve un peu téléphonées, mais bon...). C'est mon premier Murakami, et je m'attendais à une lecture un peu difficile (pourquoi ?). C'est pourtant facile à lire et entraînant, le style -ou la traduction- est un peu naïf, et c'est une belle invitation à l'introspection. Le premier, donc, mais sans doute pas le dernier !
 
Je viens de commencer Les frères Karamazov...    
   
 
Je n'aime pas les préfaces, elles sont en général dispensables, ou pire ! J'en ait donc encore fait abstraction. Cependant, celle-ci est de S. Freud. Pensez-vous qu'elle apporte quelque chose ? Quitte à la lire après l’œuvre...

"Une journée d'Ivan Denissovitch" je le trouve loin d'être indispensable perso... Pas trop aimé. Je trouve qu'il n'apporte pas grand chose en fait.

J'ai pas non plus trop accroché, beaucoup aimé Le Pavillon des cancéreux par contre.

Je viens de finir Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti
 
à fuir si vous n'êtes pas une ménagère de moins de 50 ans avec du temps de cerveau disponible entre deux pubs

tient bha en parlant de bagne j'ai fini (reste 10p ) Souvenirs de la maison des morts de Dostoïevski.
 
C'est celui de lui que j'ai le moins aimé. C'est bien, mais je trouve que l'ensemble rend assez mal l'ambiance du camp, il digresse trop, ça part dans tout les sens, ça manque de structure.
 
C'est bien quand même hein, ça reste dosto, mais c'est en retrait du reste selon moi

 
Quelqu'un m'a dit il y a quelques mois que c'était le meilleur roman qu'il ait jamais lu (mais c'est quelqu'un qui lit pas énormément de fiction en fait, donc qui n'a pas forcément beaucoup de points de comparaison)... du coup, je me dis que je le tenterai un de ces quatre, en plus c'est pas comme de s'enfiler Guerre et Paix.

 
Mais... il faut le lire !

la suite est encore pire

ah ba je suis peut-être passé à côté hein...
j'ai eu du mal à le finir... mais suis quand même allé au bout.
il est relativement court, donc ça se tente.
 
Je veux bien ton avis

 
C'était donc ça

Je viens de terminer Anna Karénine, j'ai plutôt bien aimé, je l'ai trouvé facile à lire en fait, je m'attendais à bien pire! Par contre c'est long, les 200 dernière pages, ça n'en finissait plus!

Oui, il se lit très vite !

Un de mes bouquins préférés

J'avais jamais lu de littérature russe avant, c'est pas mal pour commencer je pense, je vais essayer d'en lire d'autres!

 
 
Guerre et Paix  

Crime et chatiment

Je refuse de rentrer dans ce concours de c'est qui qui a la plus grosse pleureuse
 
(Tfaçon le mien est déprimé et morphinomane, je gagne )

 
Tellement grosse qu'elle est pas passée en entier  

D'ailleurs je me demande d'où vient cet a priori que la littérature russe est chiante et difficile à appréhender    
 
Alors que tout ce que j'ai lu des grands classiques (et +) était passionnant et tout à fait accessible  

Les personnages ont des noms à coucher dehors, on mélange tout  

J'suis en plein dans Les âmes mortes de Gogol là

 
Ah justement, il me faut un avis.
 
Si on a commence Dostoïevski avec "l'Idiot" et qu'on s'est fait chier comme un rat mort (pas fini, j'ai honte). Est ce que ça peut être rattrapable sur un autre de ses romans?

J'ai pas tout lu de dosto, mais l'idiot ou karamazov c'est clairement pas ceux conseillé pour commencer.

En nouvelle t'as les nuits blanches, 100 pages de romantisme sublime, et bien sur crime et chatiment, qui reste pour l'instant ce que j'ai lu de plus simple en dehors de la nouvelle. Après t'as souvenir de la maison des morts dont je parlais quelques posts plus haut, mais j'ai trouvé ça peu intéressant en comparaison du reste de son oeuvre.

Crime et chatiment est le meilleur pour commencer ce génial auteur. Mon frère pas porté sur les livres l'a littéralement dévoré, c'est dire que c'est moderne dans le déroulement. Une fois qu'on a saisit les variantes du nom des personnages, c'est un vrai régal.

Merci    
 
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Le Joueur est très accessible aussi, il me semble (lu il y a longtemps).

Faut juste éviter une journée d'Ivan Denissovitch
 
 
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