Reprise du message précédent :

Relire, ce n'est pas tellement du courage, c'est du plaisir, non ?

Hello
 
j'ai vu ce livre dans une librairie rue de Rivoli
http://www.amazon.com/On-Politics- [...] 0871404656
 
Hélas, il ne me semble pas traduit. Est ce que vous savez s'il est prévu une traduction, ou s'il y en a une tout court ? Comment savoir ?
Merci

mes hommages du jour, dame navy, moi je trouve que certains auteurs devraient par contre avoir le courage de réécrire leurs livres.

Il me semblait aussi

ouais enfin un pavé de 900 pages, aussi plaisant soit il, il faut un minimum de courage/volonté pour le RElire, aussi plaisant soit il une fois relancé

Surtout pour ceux qui pensent en parallèle au temps qu'ils "perdent" où ils pourraient lire autre chose

Après une nouvelle de 100 pages bon....

Je me souviens... d´avoir lu le joueur d´échecs de Zweig deux fois de suite...

ouais enfin il se lit en 2H
 
Va faire ça avec les misérables ou Guerre et paix

Je me suis promis qu´un "jour" je relirai "à la recherche du temps perdu"...

C'est pas vraiment une perte de temps dans le sens où pas mal de choses t'apparaissent seulement après une seconde lecture.
Pour beaucoup de bouquins assez complexes, c'est limite une perte de temps de ne le lire qu'une fois car tellement de subtilités vont t'échapper que tu aurais eu meilleur de temps de ne pas l'avoir lu

 
    kwa kwa kwa
       /
   
 
'tention à ce que tu dis
En plus les Misérables c'est un super mauvais exemple, tu peux le rouvrir au hasard pour lire uniquement un des livres, les chapitres sur les égouts, ceux sur le régime politique en 1830  

Ou tu peux tout simplement ne jamais le lire...  

J'ai relu Le seigneur des anneaux l'édition grand format mais couverture souple en plus.  
 
J'aime bien relire mes livres, déjà parce que bon, avec plus de 350 livres (tiens ça ferait un bon sondage aussi : combien de livre possédez-vous?) sans compter ceux que j'emprunte à la famille, j'ai le choix de la relecture, et du coup, reprendre un livre qu'on a pas touché depuis 3/4 ans, c'est un peu comme prendre le foie gras pour Noël : on sait comment ça se présente, mais ça fait plaisir de retrouver le goût    
 
Y'a en plus les référence qu'on saisit à la relecture; soit qu'on soit passé à côté le première fois soit qu'on ait appris des trucs entre temps sur tel point de culture ou telle époque, les livres fouillis qu'on apprécie à la relecture parce qu'on a compris le truc (exemple parfait, L'histoire de Lisey, de Stephen King : c'est un monstrueux bordel, de chapitre en chapitre, on passe de Lisey dans le présent, à Lisey dans le passé en 1977, à Scott dans le passé en 1977, à Lisey dans le présent, à Scott dans le passé mais en 1985, le tout sans jamais indiquer la date en tête de chapitre   ) d'ou une bonne relecture pour apprécier l'histoire au lieu de tenter de la comprendre.

 
Ptain je m'abstiens de commenter sur la Recherche, tout ça pour prendre un tacle    
Ce soir c'est roman feuilleton austro ouzbek sur le topic des citations si c'est comme ça

Bon, j'ai quasi fini les pensées I - VI d'Aurèle... c'est absolument IN...SU...PPOR...TABLE  
 
Autant sénèque arrivait à rendre le mouvement Stoique à peu prêt marrant, même si complètement irréalisable pour 80% des choses dites, autant Aurèle....  
 
T'es mutilé? Pas grâve, t'façon tu allais mourir. Prie les dieux et STFU...
Tu vois quelques chose de grave à mourir dans 1 an au lieux de 30? Bha pourtant t'es qu'une merde devant l'eternité alors 29 ans de difference hein...
Tu comprends rien à la vie? Dommage, y'a les faibles et les forts, les premiers devant servir les seconds. C'est la place choisie par les dieux alors chut.
 
C'est insupportable pendant 120 pages ses merdes, il retire tout sentiment de l'humain, son but ultime c'est une sorte de BOT, insensible à tout, qui est programmé pour sa destiné et n'en bouge pas d'un iota, même s'il est recureur de chiottes. Hautain comme pas permis, pédant jusqu'a bout des ongles, le mec sans aucun humour genre sheldon cooper....
 
 
décidement j'suis mieux avec More et Montaigne. Dire que j'ai acheté ce bouquin pour me DETENDRE en pause ...

Professeur    
Je suis bien d'accord avec vous.
 
Je suis bien contente de savoir que je ne lirai jamais le Seigneur des anneaux  

Bonsoir,
J'essaie de rattraper un peu ma culture littéraire en lisant toute sorte d'auteurs connus, et le dernier en date est Simone de Beauvoir avec Le deuxième sexe.
J'en suis péniblement a la page 80, le sujet est en soi intéressant mais je trouve ça bourré de détails "scientifiques" et de répétitions d'idées (ou alors je ne saisis pas les différences subtiles), j'ai du mal a me concentrer dessus (bon faut dire que je lis pas non plus au calme )...
Bref, je sais que les goûts ne sont pas universels, mais est-ce que qqn qui l'a lu peut me dire si ça vaut le coup que je m'accroche?
Merci!

Moi, je ne l'ai pas fini.
Et d'elle, j'ai préféré "Une mort très douce", mais ce n'est pas exactement le même sujet.

Ok, merci pour le retour !
Bon ça m'encourage pas quoi Je vais continuer un peu et aviser

Peut-être que ça ne se lit pas "d'un bloc", mais un bout un jour, autre chose, un bout quelques jours plus tard, autre chose ?
 
Sinon j'ai dévoré en une demi-nuit les Filles de l'ouragan, de Joyce Maynard.
 

 
Le papier de Télérama en parle très bien.
 
Je ne l'ai pas lâché, c'est passionnant, ça évoque subtilement les choses les plus rudes, un vrai plaisir
 
En poche chez 10/18 : http://www.10-18.fr/site/les_fille [...] 59048.html

Lu il y a quelques jours Heart of Darkness (Au coeur des ténèbres, en français dans le texte) de Joseph Conrad, écrit à la toute fin du XIXème siècle.
 

Intéressant à deux niveaux :
D'abord, la super étude du caractère de deux hommes, Marlow et Kurtz, avec l'influence de la présence d'autres hommes et de la civilisation sur la santé morale et sur les différents facteurs déshumanisants qui les affectent chacun de manière différente.
Ensuite, l'étude de la façon dont le colonialisme et les terres d'Afrique ainsi que leurs habitants étaient vus au début du XXème siècle. Il y a plusieurs lectures possibles, à mon avis. Personnellement, j'ai perçu un certain détachement, et une mise entre parenthèse des africains eux-même pour plutôt décrire le continent "Afrique Noire" comme une nature et un environnement hostile, dont les habitants ne sont que l'un des paramètres. Majeur, certes, mais un seul paramètre tout de même, perdu au milieu d'autres paramètres que sont la nature dangeureuse, le fleuve surpuissant et capricieux, l'absence de toute civilisation et loi occidentales...  
 
Intéressant, et assez rapide à finir (100 pages et des brouettes). La lecture anglaise est assez plaisante, un bon vocabulaire pas forcément accessible à tous, mais les constructions sont assez simples. Pas révolutionnaire. A lire pour cette phrase seule, et ce qu'elle représente :

 
 
Je suis ton lien et je tombe sur ça :  
 

 
 
 
Et le jour de la parution de Wilt 5 en plus...

Je viens de finir Un mal sans remède d'Antonio Caballero. J'ai été agréablement surpris. C'est plein de finesse et d'humour. En deux mots, c'est l'histoire d'Ignacio, fils de bonne famille, vivant à Bogota. Mais voilà, Ignacio a un souci : c'est une grosse feignasse. Il ne bouge de son lit que pour se diriger vers son canapé.Parfois il écrit des poèmes, mauvais la plus part du temps. Sauf qu'un beau jour, sa copine fait ses valises. Ignacio doit alors faire face à la vie. Mais sa passivité le mène dans de drôles de situations.
Un agréable moment de lecture !

j'aime bien le pitch, j'ajoute à ma LAL

Tu saurais me dire environ combien de page fait l'edition poche si c'est celle que tu as, j'arrive pas à trouver l'info sur le net

Sinon de mon côté j'ai ENFIN fini, la peau de chagrin de Balzac. Il m'a fallu 3 tentatives étalé sur un an et demi

Dire que j'avais piqué du nez les 2 premiers fois, je me sens sale rien que d'y repenser. Mais lire plein d'autres classiques m'a beaucoup aidé je pense.

C'était vraiment chouette, parfois drôle, cynique, parfois romantique, parfois pathétique. Hormis 2/3 passages ou balzac fait un peu un étalage écrasant de son érudition (je pense notamment au magasin ou au premier diner où il est dur à suivre, surtout quand ils sont bourrés ) c'est du tout bon.

par contre si quelqu'un a compris l'épilogue de 2 pages je suis preneur

ça a l'air bien, en plus lisible en anglais, je crois que je vais me laisser tenter.

c'est vrai que ça a l'air bien, j'aime bien ce "ton" d'afrique noire assez inconnu, comme Verne et son voyage en ballon. En plus 100 pages ça serait con de le louper.

Je ne peux que vous encourager à lire Au coeur des ténébres.
Pour info, c'est le livre qui a inspiré Coppola pour Apocalypse Now.
  - proof

Ça doit faire un ou deux ans qu'il est en attente d'être lu quelque part dans ma bibliothèque... Vous faites bien de me rappeler son existence...  

Sur le pitch, ça me rappelle un peu la voix royale de malraux. Je ne m'intéressais pas à la littérature à l'époque donc j'en ai entendu que de vagues bribes pour le bac de français... C'est comparable ?

J'avais bien aimé aussi

 
Je viens de finir De sang-froid de Truman Capote.
J'avoue que j'étais passé totalement à côté de ce livre dont j'ai appris l'existence il y a quelques mois.
Capote nous raconte donc sous tous les détails un "crime" (pour pas trop spoiler) qui s'est produit dans les années 50.
L'écrivain a d'ailleurs été tellement obsédé par cette affaire qu'il a fini par rencontrer un des criminels en prison et lui a même payé ses funérailles  
 
Bref je dois avouer que j'attendais beaucoup de ce bouquin qui est souvent présenté comme un chef d'oeuvre.
C'est beau, simple et fluide donc très agréable à lire mais il manque quelque chose. Quoi exactement ? C'est difficile à dire.
Les caractères des personnages un peu trop grossiers peut-être. Ca fait un peu : les très gentils se font tuer par les très méchants.  
Peut-être également le ton un peu neutre de l'écrivain, on obtient un livre assez "froid" et "lisse".
 
Malgré tout je conseille De sang-froid qui pour moi est un très bon livre mais pas un chef d'oeuvre.
 

 
Pour Un mal sans remède, je suis bien heureux que ça te tente. C'est un chouette bouquin, avec des clichés mais amenés avec humour. Ca ne sombre pas dans le pathos alors que l'auteur aborde parfois des thèmes pas faciles. Je n'ai pas l'édition de poche, mais à titre indicatif, mon édition fait 582 pages.
 
Concernant La peau de chagrin, ça n'est pas son meilleur roman, même s'il vaut le détour (comme tout Balzac !). Tu envisages de lire lequel maintenant ?
 

Pour se faire une idée de la complexité d'un bouquin en anglais, pour les non-bilingues, je conseille toujours de voir si des extraits du livre sont disponibles sur Amazon (chercher dans la catégorie "livres en anglais" ). Lire un paragraphe permet en général d'évaluer très vite si la lecture est faisable ou non...

Aucune idée, je vais un peu à droite ou à gauche dans ma liste, du coup j'pense lire d'autres trucs avant de revenir à un balzac, mais j'avais noté les illusions perdues et le père goriot que t'avais conseillé

Cela dit si la peau de chagrin fait partie des moins bons j'ai hâte de lire le reste

D'expérience, quand on commence à lire Balzac, on ne peut plus arrêter. Je me force à laisser 5 ou 6 livres entre chaque Balzac, mais c'est parfois difficile  

J'ai trop d'envies et d'idées pour me cantonner à un auteur
 
Et mon fil rouge pour l'instant c'est Zola, j'ai acheté la curée, mais ça sera lui qui sera entre 4/5 livres ^^

Il parait qu'il y a le même aspect addictif avec Proust. Du coup, j'envisage de réessayer de lire A la recherche du temps perdu. J'avais fait un premier essai il y a des années, mais je n'avais pas accroché. J'pense tenter le coup après le livre en cours.

 
 
Il y a deux auteurs "classiques" que je n'ai pas jamais lire: Balzac et Hugo.

Je viens d'achever la lecture de Le roi des fées de Marc Cholodenko. Ce roman se présente en trois parties : tout d'abord un enlacement de récit de séduction entre un jeune homme et une jeune femme, avec le récit d'un monde féerique, chevaleresque ; puis une partie pornographique, crue, précipitée ; et enfin une ultime partie où se mêlent l'aspect féerique et l'aspect porno.
 
Mes impressions sont mitigées. J'ai beaucoup aimé la première partie. C'était difficile de prendre des repères mais il y avait quelque chose d'agréable à se sentir porter dans ce monde flou, brumeux, dans cet entre-deux. Puis arrive la partie crue, inattendue. J'ai eu la sensation que ça arrivait comme un cheveux dans la soupe. Et à vrai dire je n'ai pas compris l'intérêt. La solution semble se trouver dans la dernière partie, très brève où se fondent les deux aspects. Mais si c'est bien le cas, il demeure une sensation de "tout ça pour ça ?".
 
Bref, je suis bien incapable de dire si j'ai aimé ou non ce court roman. Je pense qu'il mérite une relecture. Mais ce sera pour plus tard.

 
La barrière de la langue, probablement