Reprise du message précédent :

 
Je me pose une question (oui, une seule à la fois, plus, c'est trop).
Ça veut dire que sur un livre toopoory que chacun se refourgue après deux mois à essayer de le lire (parce qu'il est toopoory) l'éditeur gagnerait des sous à chaque fois, alors qu'un livre bien que tu gardes sur ton étagère douze ans en le relisant tous les deux ans, ben y gagnerait rien. RHO MAIS ça veut dire que si tu arrives à avoir une assez bonne com' pour le vendre la première fois, après c'est infinite money au fur et à mesure qu'il tourne partout    
 
Ou alors j'ai rien compris, c'est possible
 
Mais à ce train-là ça serait plus rentable de faire des livres lockés qu'il faut déverrouiller avec $$ à chaque lecture, sinon comment rémunérer la qualité mon pauvre monsieur.

Il y a tellement d'auteurs d'occasion qui font du neuf.
De toute façon la seule manière de s'en sortir c'est de taxer l'atmosphère.

Faut bien payer le toit en tôle verte à 1milliard de delanoé, les retraites de malade des députés cumulards, les comités théodules, les 36 ministres et leurs suites, les postes d'ambassadeurs bidons,  le champagne, les petits fours, l'arrosage massif de la presse servile et la dette qui en découle puisque tout ça est payé à crédit.

La vraie question c'est comment des mecs qui proposent ce genre de loi arrivent à rester au pouvoir, pourquoi ce genre de loi n'est jamais abrogé lors de l'alternance et pourquoi dans une démocratie ils arrivent à faire passer des lois dont personne ne veut.

Pourquoi vous m'avez lancé là dessus?! Jsuis énervé maintenant  

Ils réutilisent les pratiques déjà bien rodées aux USA : http://www.motherjones.com/politic [...] uses-labor (article en anglais, une traduction était parue sur Courrier International mais elle n'est accessible qu'aux abonnés).
 
Une boîte décidément fort sympathique, vivement que les services fiscaux des divers pays qu'ils enfument leur tombent dessus à bras raccourcis.

 
 
Les libraires sont en train de couler on dirait.
Gibert sur le BoulMich réorganise sans cesse son magasin principal, il y a de moins en moins de livres.

 
C'est pas prêt d'arriver puisqu'on les aide même à s'installer.

Je pense que les gros libraires sont ceux qui souffrent le plus face à Amazon, leur clientèle principale est trop volatile. Du coup la FNAC se met à se diversifier pour essayer de suivre, mais là aussi ils ne pourront pas faire grand chose face à la puissance financière du concurrent, on voit bien sur tout un tas d'articles qu'Amazon se positionne systématiquement plus bas (forcément, quand on paye des clopinettes en impôts on peut se permettre de réduire les marges au minimum). M'enfin j'ai quelques réticences à plaindre la FNAC, ils étaient parmi les premiers à râler à l'époque de la mise en place du prix unique du livre (même si le dispositif peut sembler critiquable il les a bien empêché de broyer les petits libraires).
 
La plupart des libraires indépendants peuvent s'appuyer sur une clientèle plus fidèle, mais ils souffrent quand même aussi pas mal. Les initiatives de commande / vente en ligne qui pourraient les aider (Librest, Lalibrairie.com, etc.) mettent du temps à acquérir de la renommée

 
 
Déjà, Gibert a remplacé les 3/4 de ses caisses par des caisses automatiques.
Pour moi, c'est le signe que l'entreprise cherche à gratter par tous les moyens. Et, pourtant, il y a du monde dans cette librairie !

 
Il faut dire aussi que c'est tellement agréable de se balader à la FNAC vu le monde    
Et sans parler du stock limité, de la chaleur, du videur qui te reluque à l'entrée, de la queue aux caisses, du temps perdu à y aller et à en revenir...
 
C'est pas étonnant qu'amazon fasse un carton : stock très important, plein d'avis de lecteurs, confort maximal pour choisir ses livres, souplesse des horaires.
Lalibrairie.com n'arrive pas à s'aligner : ils sont beaucoup plus lent niveau envoi des colis et leur stock doit être assez limité.

 
On est tellement serrés là bas que c'est même encore pire que la fnac niveau confort de visite  

Requiem pour un paysan espagnol de Ramon Sender.
 
Nouvelle d'une 100ene de page, narrant la courte vie d'un jeune paysan à l'aube de la république espagnol. Ecriture très efficace, très percutante, l'auteur applique avec soin la formule d'en dire peu pour en dire un maximum, et ça marche à merveille. On comprend la chute de la monarchie, le début de la monté de l'extrême droite et des phalangistes et le drame de 36 qui se prépare.
 
Aussi rapide à lire que les pensées du prête qui repense au petit Paquito, ça serait un crime de s'en passer. une très bonne lecture.

Le stock est quand même relativement important (ils s'appuient sur l'ancienne centrale d'achat de feu Alapage), le catalogue assez conséquent (celui d'Electre, comme pour la plupart des libraires, il est censé être plus complet dans le domaine francophone que celui d'Amazon, pour le domaine anglophone évidemment c'est bien différent). Il faut garder à l'esprit que le positionnement est un peu différent d'Amazon, le but étant de s'appuyer sur les librairies pour assurer le relais : il n'y a donc pas de livraisons gratuites à domicile, ce qui ne joue pas en leur faveur, mais ils n'ont pas non plus les moyens de jouer sur ce terrain. Je viens de voir qu'ils n'appliquent pas non plus les 5 % de remise permis par la loi, certes ça ne fait pas une grande différence sur la plupart des prix mais psychologiquement ça a sans doute un effet sur une partie de la clientèle potentielle.

 
Je te comprends.  

 
Ils n'ont pas une bonne logistique.
Quand j'avais commandé chez eux j'avais eu mon paquet en 1 semaine chez le libraire, contre J+3 chez moi avec mamazon...

Y'a un moment faut savoir ce qu'on veut aussi. Si tu veux pas engraisser amazon t'acceptes les 3/4 jours en plus et basta.

La horde du contrevent d'Alain Damasio
Je m'accorde le droit de ne pas finir un bouquin par an, même si je déteste ça. Et bien bingo.

Tout le bien que j'en avais entendu  

 
   
 
Et même situation pour Gagner la guerre  

 
 
Le premier intérêt de la librairie "physique", c'est le fait de pouvoir flâner dans les rayons et d'avoir le bouquin tout de suite.
Je pense que les libraires qui misent sur internet en tentant de faire concurrence à Amazon sont sûrs de perdre, ils n'auront jamais la puissance et l'efficacité du géant américain.
Deux clefs (à mon avis):
- le conseil: j'ai découvert avec surprises que Gibert (Jeunes) avait emprunté cette voie, c'est intéressant et j'en ai profité
- le couplage avec l'éditeur: la librairie Eyrolles a l'air plus solide que Gibert (?)
Et évidemment: régler le dumping fiscal d'Amazon. Même si je suis un gros client pour eux.

 
J'ai pensé pareil pour la Horde du Contrevent mais je ne te suis pas pour Gagner la Guerre que j'ai adoré. Et Janua Vera est pas mal aussi.

coucou, me revoilà    
Souvenez-vous, lors du grand schisme des notes, m'étant retrouvé en infériorité, j'avais décidé de me retirer du topic    

Vous vous en foutez, donc passons à l'essentiel :
Pour mon retour sur ce grand topic, je suis revenu aux sources :

C'est en fait des nouvelles extraites des Plaisirs et les jours (un recueil des nouvelles donc) - mais comme il traînait chez moi depuis pas mal de temps j'ai décidé de les lire (je déteste avoir des livres non lus dans la bibliothèque   )
Il est intéressant de remarquer que dès le début des années 90 sont présents chez Proust des thèmes qu'il va longuement développer par la suite : l'habitude, le snobisme, la bêtise. La phrase proustienne est par contre encore en gestation, elle reste sage et contenue, même si on ressent déjà la grande sensibilité de Marcel    
Les nouvelles sont en fait des petits contes avec une morale à la fin. Bref, ça se lit très facilement mais je ne pense pas que ce soit une bonne initiation à Proust puisqu'on est encore assez loin du Proust gigantesque de la Recherche. En bien, ou en mal    
 
 
Sinon dernièrement j'ai lu que des trucs tragiques qui m'ont foutu les boules :
Le désert des Tartares qui appuie là où ça fait mal : le temps qui file et qui ne revient pas, et la mort pour toute conclusion,
Les Faux Monnayeurs qui m'a rappelé à quel point les adolescents peuvent être des monstres,
Le Portrait de Dorian Gray pour finir en beauté, qui m'a consterné du début à la fin.
Mais heureusement   j'avais prévu le coup en me prenant Les trois Mousquetaires que je débute et qui répond pour l'instant exactement à mes attentes.
 
peace  

c'est vrai, Damasio se perd parfois dans ses explications qui étaient de toute manière accessoires, c'est la vraie seule fausse note du bouquin.
Il suffit d'en faire abstraction - surtout que le récit ne s'arrête jamais bien longtemps. D'ailleurs, la Horde du Contrevent est le bouquin que j'ai dévoré le plus vite depuis pas mal de temps. Ses 100 premières pages sont absolument incroyables.
En même temps je sortais de l'Histoire du siège de Lisbonne (ceux qui connaissent sauront), alors c'est pas 2 pages de descriptions qui allaient me freiner

Je viens de terminer Robinson des mers du sud de Tom Neale, conseillé sur ce topic, vraiment bien .
 
La pollinisation manuelle    
Le canard
 
Je regrette par contre que son troisième séjour, le plus long pourtant, ne soit pas couvert.

Wow, doucement la

 
Oui elle est bien leur librairie, bien fournie, agréable spacieuse, vendeurs pointus mais peu de romans malheureusement.

j'ai lu  
 

 
et je me suis  bien fait chier.    
 
autant les russes savent toucher au génie autant là, c'était aussi passionnant que péter dans son bain.

Cela dit, c'est pas celui que je préfère de Boulgakov, je préfère ceux où il déconne complètement, genre comme t'es communiste t'as pas été payé en vrai argent mais en vin de messe (et ton voisin a été payé en allumettes) alors tu mets ton slip sur ta tête et tu cours à travers toute la ville après un type qui s'appelle Caleçoner.

 
je SAVAIS que tu réagirais          
 
de toute façon, les livres chiants russes, c'est toujours meilleur que la plupart des livres bien écrits ailleurs. le seul truc c'est que morphine, je trouve, souffre de son décalage temporel; aujourd'hui ça n'offre, à mon sens, pas vraiment d'interet. à l'époque c'était révolutionnaire, aujourd'hui y'a qu'à allumer la télé pour voir des médecins complètement détruits et/ou des gens pétés à la schnouf. et c'est bien regrettable.

 
http://www.rue89.com/2013/05/06/co [...] aud-242116

Fini "Sous le volcan" de Lowry, j'en ai chié comme jamais, à chaque fois le livre me tombait des mains au bout de quelques pages... Mais bon comme c'est quand même pas mal même si je ne bitais pas grand chose, je me suis accroché... C'est bien, mais loin du grand livre que l'on présente généralement...
 
La je commence "La théorie de l'information" de Aurélien Boulanger... Histoire de passer à quelque chose de plus cool...

"Au dessous du volcan". C'est juste un des meilleurs livres jamais écrit. Un chef d'oeuvre total.
A+,

Pas mieux que le modo. L'un des plus grands livres qui soit.

Tiens, le modo, tu voudrais pas venir faire un tour sur le topic BT ? y a un appel à contribution !  

Faudra m'expliquer en quoi alors, parce que la littérature nébuleuse sur 500 pages c'est sympa deux secondes...

Je n'ai pas non plus été très emballé, pourtant je trouvais que ça démarrait bien, en laissant présager un délire façon Ulysse de Joyce, mais j'ai eu du mal à le finir.

D'ailleurs James Joyce pour quelqu'un qui lit bien en anglais mais qu'est quand même pas bilingue ça se tente ?
J'ai Ulysse et The Wake sur mon Kindle, on m'a toujours dit que c'était chaud mais je sais pas si c'est au niveau de la langue ou autre chose... (Et j'ai la flemme de commencer si c'est pour me rendre compte au bout de 50 pages que je comprends pas la langue).

This
C'est très bien que ça soit nébuleux d'ailleurs, moi ça m'emmène dans l'espace à chaque fois

Une histoire d'amour magnifique, un récit tragique au possible, marqué par quelque chose qui dépasse les protagonistes, la juste dose d'hermétisme pour que le texte se révèle au fur et à mesure qu'on avance dans sa lecture, tel une épiphanie joycienne (on se balade comme dans Ulysses, on comprend ce dans quoi l'on est plongé comme dans Finnegan's Wake). Presque de la poésie en prose, écrite par un drogué...

Bref, que du bon, ce roman de Lowry.  

Une histoire d'amour? Y a quoi trois jours dans ce livre et il se passe pas grand chose (ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi mais la c'est quand même chiant). Et puis à part le fait que le consul soit alcoolique, on comprend pas grand chose d'autres...

Je propose que vous le notiez pour qu'on ai une idée claire de la valeur mathématique du livre

Seulement ensuite on pourra affirmer s'il est bon ou mauvais

 
 
 
 
Je retenterai à la plage je pense, ça passera sûrement parfaitement