Reprise du message précédent :

L'Annamite, est une autobiographie de l'actrice Dany Carrel, qui a joué des petits rôles, dont certains avec Jean Gabin.
Elle était originaire de l'Annam, qui est une partie du Vietnam.
 
Je l'ai lu et j'ai bien aimé. Les notes sont de 4,5 sur 5 pour 11 avis chez Amazon. Mais peut-être qu'elle l'a déjà lu.

 
Bonjour,
Vous pouvez regarder le catalogue de cette librairie en ligne pour en choisir un.
J'ai commandé la somme de Saint Thomas fin novembre et reçu le livre dans les dix jours. Là, Noël approche...
 
https://www.livresenfamille.fr/
 
Bonne journée!

J'ai relu L'angoisse du roi Salomon, c'est toujours aussi excellent, du grand, très grand Romain Gary  
 
Une amitié inter-generationnelle qui fonctionne, avec un style qui se rapproche beaucoup de La vie devant soi.
 
Je recommande à l'élite bien evidemment  
 

C'est mon préféré de l'auteur, dont j'ai quasiment tout lu.
Mais j'adore Gros-câlin, aussi.
A+,

Je l'ai pas lu celui-là, c'est si bien que ça ?

J'ai trouvé un livre bizarre dans une boite à livre :

J'ai regardé à la lumière, et ce n'est pas un rajout, c'est complètement imprimé comme ça :

En plus, de ce que j'ai pu trouver, le récit (de François Sautereau) et la collection Cascade datent de 1989.
Du coup? C'est quoi? Une maquette? Exemplaire de pré-production?

La jaquette arrière du livre qui se trouve partout est un peu différente :

Notamment la mention "Rageot éditeur - Diffusion Hatier" et le code-barre qui porte un chiffre en haut.
Flemme de déterrer mon lecteur de code-barre d'ailleurs pour savoir si le code-barre au dos du mien à du sens

Ah ouais c'est marrant, ça doit être un tirage limité avant le lancement.
J'adorais cette collection quand j'étais gosse

Idem. Ce livre a mon âge (au mois près ) du coup j'en ai lu plusieurs en biblio et trouvés en VG. C'est d'ailleurs pour ça que je l'ai pris au départ avant même de voir les bandes noires

 
bon anniv à peu près

Merci à peu près  

Pour le style (oral ?) employé par le personnage principal, oui. De longues phrase qui se déroulent, se perdent en chemin... Un exemple.

A+,

Merci à toi Gilou, il va rajouter dans ma P.A.L

Je suis dans l'Homme qui rit de Hugo Délire et... Je suis au spectacle

Ça devait remonter à au moins 10 ans mon dernier Hugo (93 ou les Travailleurs de la mer) et je retrouve la patte du bonhomme, ça balance punchline sur punchline '' la nuit est une, les ténèbres sont plusieurs '' lors de descriptions épiques de tempêtes extraordinaires.

J'ai mis quelques dizaines de pages à quand même reprendre le rythme et le goût pour ce type de lecture, mais une fois qu'on y est, quel plaisir.

Je me frotterai plus tard à Notre Dame ou aux Misérables.

Enfin, il y a quelque chose que je trouve formidable chez Hugo, surtout en le lisant aujourd'hui, à l'époque de l'ironie, des petites phrases et de l'auto centrage, c'est que tous les hommes y sont grands, même dans leur bassesse, ils ont tous en eux quelque chose qui les dépasse et leur donne une forme de dignité...

J'ai commencé ma nouvelle lecture ce matin :
 

 
J'ai dévoré les 150 premières pages    
 
J'y retourne  

J'ai lu un recueil de nouvelles de Fredric Brown "Lune de Miel en enfer" (1958, 1964 pour la trad Fr).
Deux particularités : la majorité des nouvelles sont des "micro-nouvelles" (certains textes tiennent sur une seule page, la majorité sur 4) et c'est humoristique, le côté humour est plus important que le côté SF.
Certaines nouvelles sont d'ailleurs du fantastique et pas de la SF.
 
Et il y avait une chose que je n'avais jamais vu encore (en dehors de livre d'étude de texte/apprentissage).
Une des nouvelles est tellement bourrée de calembours que le traducteur, Jean Sendy, a ajouté le texte original en anglais, avec une petite intro expliquant que les calembours sont intraduisibles
 

J'imagine que le fait que la nouvelle fasse deux pages a aidé, mais c'est la première fois que je vois ça

La démission du traducteur

C'est clair que c'est l'enfer à traduire

Il a quand même proposé une traduction avant, mais clairement en comparant y'a beaucoup de jeux de mots qui passent à la trappe car absolument sans équivalent possible

Y-a-t-il une âme charitable pour partager cet article payant ?
Les dédicaces d’écrivains en supermarché : « Il y a des auteurs qui se débrouillent très bien entre les rillettes et les lessives »

Avec archive.ph tu as essayé ?
Mais en général, ça ne marche pas avec Le Monde.

C'est malin, moi aussi j'ai envie de le lire cet article maintenant  
 
L'autre jour j'ai vu dans un petit supermarché l'installation prévue pour un écrivain: une petite table genre pupitre d'écolier au bout d'un rayon donnant sur l'allée centrale. J'avais trouvé ça un peu déprimant. Dans le cas de l'autrice en photo dans Le Monde, la séance de dédicace en hypermarché ne semble pas si différente de celle qui se ferait en Centre Culturel.

Ah c'est marrant, je voyais le lire aussi

Anecdote à ce sujet : je me renseignais il y a longtemps pour ce genre de prestations dans un centre culturel, et mon interlocutrice m'a demandé "pourquoi pas mais... vous venez avec vos propres livres ?"
Je n'ai pas bien compris la question (il me semblait évident que non, les livres vendus venaient de leur propre stock) donc elle m'a expliqué : une personne auto-éditée venait régulièrement avec ses livres dans le centre culturel pour les faire dédicacer.  
C'est assez malin en fait, ça fait une animation pour le centre et la personne peut vendre ses livres.  
(Bon, je crois que le centre culturel préfère quand même que les livres vendus viennent de son stock. )

Bonjour le topic, pour Noël je suis à la recherche d'un conseil lecture pour ma belle-mère. Elle ne lit que des choses que je ne lis pas donc aucune idée de ce qui pourrait lui plaire.  
Elle a une passion pour Éric-Emmanuel Schmidt, aime aussi beaucoup Alice Ferney, Jean-Michel guenassia ou Sophie Chauveau.  
Voyez vous un point commun entre tous ces auteurs (en dehors du fait que je ne les lirai jamais) ? Quelqu'un du genre a conseiller?  
Merci

Aucun.

Qu'est-ce que tu appelles un "centre culturel" ? Ils vendent des livres ?

Robert Walser (1878-1956) est un écrivain suisse de langue allemande.
J'ai aimé son petit roman, Der Spaziergang, avec sa traduction en français, la Promenade, publié chez Folio bilingue.
 
Je suis sûr que les Enfants Tanner vont me plaire. Je l'ajoute à ma liste.
 
Autant les livres de Stefan Zweig et Heinrich Heine me tombent des mains, autant ceux de Robert Walser et Franz Kafka m'enchantent et me régalent.

Ça me donne un peu plus de texte à lire mais pas l'intégralité. Merci du tuyau en tout cas

Dans mon hypermarché Leclerc par exemple : dans la galerie commerciale il y a une boutique Leclerc "espace culturel". C'est là qu'ils vendent des livres, CD, DVD, presse et jeux à gratter, etc.

Édit : et niveau contenu c'est bien supérieur à ce que l'on retrouve généralement en rayon dans un hyper. On a un vrai rayon BD bien fourni, les romans sont classés par genre.

C’était au Furet du Nord, ils ont quelques livres oui.

OK, je me disais qu'il y avait confusion sur l'appellation.    Les centres culturels sont des lieux publics non commerçants, il y en a  partout en France. FNAC, Cultura, Furet et autres sont des grandes surfaces culturelles. Du coup :
 

 
Ils préfèrent que les livres vendus viennent de leur stock seulement s'ils estiment que les frais de commande puis de renvoi des invendus seront couverts par les ventes lors de la dédicace. Si c'est un auteur inconnu, auto-édité ou édité à compte d'auteur, qui va péniblement vendre 5 exemplaires dans l'après-midi, autant le laisser dans son coin s'occuper de tout.  

 
Alice Ferney    
A partir de là, j'ai envie de te conseiller du Sylvie Germain ou du Laurent Gaudé.

 
J'étais pas là en 2011 (avec ce pseudo du moins) et ce n'est pas une excuse monsieur l'officier
Edit : une âme charitable m'a offert l'article en privé, c'est pas du C/C du coup si j'en reste là ?

Je viens de terminer"L'île des oubliés" de Victoria Hislop.
Best Seller qui parle de l'ile des lépreux de Spinalonga en Crète où j'étais allé. On peut visiter les bâtiments en ruine.  
 
Je n'ai pas trop aimé, c'est cousu de fil blanc. Avec des personnages assez caricaturaux. Les gentils, les méchants, etc.  
11/20
 

 

Je n'ai pas aimé non plus. L'impression de lire les feux de l'amour chez les lépreux    
 

Pourtant la couverture donnait vachement envie

Ah mais oui pardon !
 

Ou ne s'occuper de rien du tout pendant 3 4h.

flûte
 

Merci! Je vais y jeter un oeil de ce pas

Les enfants Tanner (1907) de Robert Walser terminé.  
 
Un jeune garçon, Simon Tanner, 20 ans, demandeur d'emploi, ne veut pas faire carrière; il ne veut pas être lié à un seul métier, il ne veut pas être esclave de son métier, et justement, il ne ressent aucune amerthume. Ce qu'il veut, c'est vivre à sa manière, travailler quand il a besoin d'argent, profiter de la nature, lire des livres et rencontrer des nouvelles personnes.
Le plus loufoque, c'est qu'il a une forte personnalité, un poil arrogant mais bon parleur, sympa et bon travailleur quand il met de l'huile de coude : il piège beaucoup d'employeurs avec sa "tchatche", notamment le libraire qui est sa première proie. Il se fait souvent renvoyer, ou abandonne de lui-même quand ça devient trop éreintant.  
 
Mais ce n'est pas tout, ses frères et sa soeur sont tout autant des marginaux. Sa soeur est institutrice, ses frères sont médecin, peintre et l'autre dans une asile d'aliéné. Sa maman prend une place importante. L'ainé, Klaus, est affligé de l'avenir de ses jeunes frères.  
 
Je ne vous parlerai pas de la postface qui est un énorme spoiler, je m'y attendais pas. Notamment ce qui arrive à un personnage secondaire dans la neige, que Simon Tanner recouvre avec des branches de sapins...  
 
C'était un roman magnifiquement écrit et engageant, avec un ton humoristique, poétique, contemplatif. De plus, c'est un livre qui devient angoissant car il souligne tant de règles castratrices que les êtres humains s'imposent et qui les emprisonnent et les rendent de plus en plus malheureux et frustrés.  
 
Bref, un pur classique comme on les aime. Je recommande très fortement à l'élite  
 

 
Oui, c'est un peu ça.    
 
Ce que j'ai aimé par contre, c'est que ça parle d'endroits où je suis allé plusieurs fois. Mais elle mélange la réalité de l'ile des lépreux, et sa fiction. C'est un peu dérangeant.

Mais à la lecture de cette phrase, Larousse devrait en ressentir...
A+,

Je relis le début des Mystères de Paris
Ce roman m'a toujours fait un effet mitigé.

Il est assez touchant, parce qu'on sent vraiment Eugène Sue dedans, qui se projette dans les personnages et ose même un commentaire personnel en bas de page de temps en temps pour dénoncer des faits sociaux qu'il trouve trop inadmissibles. C'est le même Gégène futur député de gauche qui sera jeté en prison plus tard… par le mec qui avait écrit L'Extinction du paupérisme à peu près en même temps que paraissaient Les Mystères de Paris.

Les personnages sont vraiment caricaturaux, même pour du roman feuilleton à trois sous, et pourtant y en a des bien. Les Pipelet sont passés dans le langage courant, c'est pas pour rien, et il y a Rigolette la grisette, la Louve, et tout un tas de trognes plus patibulaires les unes que les autres. Si seulement Fleur-de-Marie était moins cul

Surtout, les coïncidences sont d'un niveau Hugo hypercube, on ne peut pas rencontrer quelqu'un dans une rue quelconque d'un pays étranger sans que ce soit le jumeau maléfique à ta mère, et si on va se promener quelque part il se trouve que ce sera pile (y a qu'un champ dans ce pays) là où les méchants ont aussi prévu de se retrouver dans dix minutes (pour tuer la sœur à ta mère) (dont tu ignorais l'existence, mais ce n'est autre que la peigneuse de girafe que tu as embauchée hier matin sur petite annonce sans le savoir) (la girafe est ton propre frère jumeau maléfique déguisé mais tu ne le sais pas encore).

Bref. C'est les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans Le Juif Errant je trouve, même si les deux romans sont assez différents. Le Juif Errant est plus contenu, mieux rangé, avec une histoire plus directe, et avec des personnages qui constituent plus une sorte de galerie de portraits de la France du temps (depuis le prince indien d'importation à la fille de général d'Empire en passant par le prêtre, le patron d'usine et l'ouvrier dissipé ILS SONT TOUS COUSINS J'EN PEUX PLUS Y A DIX HABITANTS DANS CE PAYS OU QUOI). Dans Les Mystères de Paris, ça part un peu plus dans tous les sens, on sent plus le côté feuilleton à rebondissements pas prévus la veille, et il est d'ailleurs considéré à tort ou à raison comme un tournant dans l'histoire littéraire avec cette invention du vrai bon gros roman feuilleton à quatre sous.

Je me dis qu'il faudrait que je m'en trouve d'autres dans le genre. Je viens de finir de relire L'Argent des autres de Gaboriau (recommandation HFR) qui est vraiment excellent, pas tant pour les personnages que pour le commentaire autour, où tout le monde en prend pour son grade et il y a de très nombreuses remarques (sur le système bancaire, les journalistes spécialisés, les crypto-bros qui promettent monts et merveilles, les investisseurs cupides, même les commissaires-priseurs escrocs) qui pourraient s'appliquer à des tas de gens qu'on connaît aujourd'hui. Il faudra que j'en lise d'autres.