Reprise du message précédent :
À ce compte-là, tu vires carrément la table de chevet et tu empiles les livres à la place

Samedi, pour mon anniversaire, mon mec m'a emmenée dans une librairie et m'a dit "tu as 5 min pour prendre tout ce que tu veux".
 

Une année précédente, il m'a demandé un liste de livres que je voulais pour piocher dedans pour un cadeau. Il m'a tout acheté

Et c'est le premier a râlé (gentiment) car j'ai trop de livres  

Deux étagères de plus de 20 livres chacune, une pile d’une quinzaine de livres au-dessus, et la liseuse pour faire bonne mesure à côté, ça passe crème    

Meilleur.cadeau.ever    

 
ça commence comme ça et après ça dérape

Auto quote car j'ai oublié de vous demander : c'est quoi ce dernier chapitre critique à l'égard d'un ancien président et d'une autre personne que je ne connaissais pas ? Ça manque un peu de contexte ou alors je suis totalement ignare

Putain ce stress.
 
Moi qui prends systématiquement trois plombes pour choisir mes livres (je suis totalement maniaque sur l'état des livres que j'achète. Une page cornée, une rayure sur la couverture peuvent me les faire reposer...   ).

 
Le positif c'est que ça fait faire des économies à l'autre

Et ça fait plus de livres (surtout si occasion) pour ceux qui sont moins crispés dessus
Même si je fais attention à mes livres mais bon quand c'est 50 centimes ou dans une boite à livre, je ne fais pas la fine bouche.

.

Je ne vois pas à quoi tu fais référence. C'est dans L'Appel de la forêt ? (c'est loin la dernière fois que je l'ai lu !)

Je viens de relire Les Indes noires et je l'aime beaucoup mais je le trouve un peu bâclé sur certaines choses. Il est très chouette et très représentatif de Verne sur de nombreux aspects :
- les chapitres scientifiques où on t'explique ce que c'est que le charbon, comment ça se fabrique, quelles sont les principales houillères, quelles sont les projections d'épuisement des gisements ;
- l'aspect positif du progrès industriel, avec l'idée d'une énorme machine industrielle mondiale nourrie de charbon et d'un progrès inarrêtable ;
- le côté utopique avec Coal City ;
- la galerie de personnages assez archétypaux.

Mais je trouve qu'il aurait mérité d'être plus long, pour que l'antagoniste soit mieux relié à l'histoire et qu'on en sache plus sur lui, je trouve très expédiée la deuxième partie avec le voyage à l'extérieur et les tentatives contre la ville. J'aurais bien aimé que le personnage de Nell, l'aspect naufrageurs de navire et le personnage du vilain aient été plus développés au lieu qu'il y ait des trucs qui sortent un peu du chapeau à la fin.

 
Ça a l'air bien  
J'ai jamais lu de Gracq, je sais pas trop pourquoi, mais j'en entends souvent du bien.  
 
Les trois autres ne font pas vraiment rêver
 

C'est le chapitre 7 épilogue "Le chien, ce frère dit inférieur .

J'ai presque terminé Finnegans Wake. C'est beaucoup plus prenant de le prendre au second degré,  de ne plus penser à la difficulté exacerbée du truc. Je prends ce qu'il y a à prendre et puis voilà.  
 
Il y a beaucoup de langues différentes, dont celle de Joyce, et il n'est pas possible - même avec les plus beaux efforts au monde - de comprendre certains mots car même sur internet, ils n'existent pas.  En tout cas, je n'ai pas trouvé de glossaire d'une fanbase. Parfois, il faut même se créer sa propre histoire car il y a des phrases avec des trous.
 
Aussi, il y a de nombreuses références à Giambattista Vico - que j'ai jamais lues -. Donc l'intérêt est forcément moindre.  
 
Tout ce que je viens de dire dans un roman de 930 pages. C'est beaucoup, beaucoup de boulot. Et de ce que j'ai compris - parce que j'ai probablement compris 10% de ce qu'il raconte ^^ -, c'est pas si exceptionnelle comme histoire. (Car oui, comprendre un texte difficile ne veut pas dire qu'il devient subitement bon..)
 
Au final j'ai trouvé ça chiant de rechercher, passer du temps à tourner les mots, pour ne pas être récompensé.  
 
Je retiens toutefois les grandes connaissances et la maîtrise de James Joyce, car c'est un travail d'orfèvre.  
 
Je ne sais pas si je pourrais le conseiller. Pour une séance de rigolade, ou le prendre au second degré - car oui, il y a beaucoup d'humour -, alors oui. Mais pour une lecture plaisir OKLM, dans son fauteuil, dans son coin ? lol.
 
Édit  
 

Ça devrait te plaire je pense et ça se lit assez vite quoiqu’il arrive !
 
Pour les trois autres, en effet, pas les lectures qui me marqueront le plus cette année. Souriards très imagés  

Hello !
Je ne sais pas si on peut demander ce conseil ici, mais je ne vois pas vraiment d'autre topic...
Je m'intéresse au shintoïsme. Y a-t-il des livres recommandables et recommandés ?
 

On dirait que ce n'est pas dans les versions qu'on trouve en ligne

Est-ce que ce n'est pas un autre texte ? En cherchant « Le chien, ce frère dit inférieur », on trouve L'Appel de la Forêt: Suivi de "Le chien, ce frère dit inférieur" et de la biographie de l'auteur (French Edition)

https://www.amazon.com/LAppel-For%C [...] B08XLNZW1F

Ça expliquerait que ça ait l'air de tomber comme un cheveu sur la soupe

Edit : ah oui des fois c'est collé derrière comme un épilogue, cf ici : http://www.crdp-strasbourg.fr/je_l [...] aForet.pdf

L’Appel de la forêt, un de mes derniers romans, et ça remonte à pas mal d’années. Inoubliable.

Oui voilà c'est exactement cette version que j'ai lu sur ma Kobo.

Le texte après L’Appel de la forêt dont vous parlez « le chien, ce frère dit inférieur », c’est de qui? Une fantaisie de l’éditeur?  
Édit: ah non, c’est le titre de l’épilogue..

viens de finir kip thorne trous noir et distorsion du temps
 
honnetement l'un des meilleurs livres de vulgarisation en cosmologie que j'ai lu
 
à priori un sujet difficile et on arrive a suivre
 
ca retrace toute l'historie des sciences sur le sujet des trous noirs, en partant de la relativité d'einstein pour retracer le long scepticisme des physiciens quant à leur existence meme si on voyait qu'il y avait un couac possible pour les étoiles supermassives
 

Un peu trop gros la couverture.

fixed

Le mois dernier, j'ai lu la série La Bête de David Goudreault. Sans juger de la qualité de l'œuvre (que j'ai adoré modulo le traitement des animaux), j'ai vraiment apprécié pas mal d'expressions et de jeux de mots lors de la lecture. La série étant ma première expérience d'un auteur québécois, je ne sais pas si c'est dû à la langue ou à la plume de l'auteur.
 
Avez-vous des auteurs québécois à conseiller pour pouvoir comparer ?
 
Merci d'avance  

J'avais lu ça il y a près de 20 ans et je confirme. Tres bon livre. On peut preciser que Kip Thorne est un des plus grands experts mondiaux sur les trous noirs.

 
 
prix nobel 2017

J'avais failli le le prendre.
Le problème de ce genre de bouquin d'origine scientifique, c'est que je ne suis pas suffisamment l'actualité pour savoir si, justement, c'est toujours d'actualité, les sciences avançant parfois assez rapidement.

 
C'est à dire?
 
 

 
 
c'est expliqué ici https://en.wikipedia.org/wiki/Chandrasekhar_limit
sinon faut lire le livre

 
Merci! Le wiki est beaucoup trop technique pour moi, c'est pour les spécialistes.
 
Edit: juste une question, car tu m'as l'air spécialiste (je sais c'est HS): Est il vrai qu'il y a un trou noir à 1/2h années lumières de la Terre?

 
 
non je suis pas spécialiste je lis juste un bouquin sur le sujet en ce moment
et ca me semble extremement proche comme truc mais ne suis pas spécialiste

 
Comme moi donc
Je pense avoir lu cela sur le topic "pouic", mais pas sure.

Je viens de finir John King, Prison house. J'ai du passé à côté : narration confuse et pas vraiment d'histoire.
 
Autre roman dans la catégorie chapitre de 40 pages, Vladimir Volkoff, Le montage. Histoire convenable mais sans plus.

Je viens de lire Le petit jouet mécanique de Mary Neuser (une "amatrice", prof d'italien à Marseille).
 
Un court thriller qui se passe en Corse, un style original avec des dialogues directement dans le texte (à la Saramago, ça doit avoir un nom que je ne connais pas), et la narratrice qui vouvoie son personnage principal, une ado qui s'emmerde en vacances dans un trou paumé, et qui s'oppose à sa sœur aînée venue en visite avec son bébé. Le scénario m'a fait penser à Chanson douce de Leila Slimani, même tension et même perversité. Je recommande chaudement.
 
Je recommande aussi de la même autrice Prendre Lily et Prendre Gloria (dans cet ordre !), un vrai-faux polar en deux parties sur un fait divers en Angleterre et en Italie, dont je ne donnerai pas les références pour garder la surprise: je ne pense pas qu'on ait beaucoup parlé de cette histoire en France, histoire pourtant complètement dingue impliquant la décrépitude du système politico-judiciaire italien  

 
   
 
De mon côté belle découverte de Sebald avec "Austerlitz" et surtout "Les anneaux de Saturne", plus dans l'évanescence. Une narration entre mélancolie, mémoire, érudition, ruines, sentiments contradictoires entre l'infinie douleur et la fugace beauté du monde; tout pour me plaire.

Lu Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois (on dirait des faux prénoms non ? ), dans lequel les 2 auteurs, chercheurs en psychologie sociale et Professeurs des Universités, détaillent les mécanismes de ce que l'on pourrait appeler "la manipulation du quotidien". Apparemment c'est un best-seller, il y a plusieurs éditions, le livre est très lu et très apprécié ; je comprends pourquoi, c'est assez intéressant à lire. Je dirais qu'on ne découvre pas grand chose sur ces fameuses techniques, on apprend surtout à les repérer, à connaître les expériences mises en place pour les tester et à mettre des noms dessus (des noms que je trouve impossibles à retenir et très bizarres, comme la technique du pied dans la bouche par exemple. )
La partie plus théorique, "pourquoi ça marche", n'est pas complète (parfois, tout simplement, on ne sait pas vraiment expliquer, ou parfois on s'est planté d'explication pendant 25 ans), et à la limite personnellement ce n'est pas très grave, ça m'intéressait moins. J'ai d'ailleurs moins aimé les derniers chapitres, à propos des amis/marchands/pédagogues/chefs, peut-être parce qu'ils étaient très théoriques justement. La fausse interview à la fin est une manière amusante de terminer le livre.
Je n'ai pas trop aimé le "coup" du faux personnage Madame O. qui raconte sa petite vie d'habitante de Dolmatie, mais il faut reconnaitre que c'est une bonne idée pour faciliter la lecture.
Bref une bonne lecture technique.

Traduction mot à mot, donc nulle, d'une expression anglaise courante : https://dictionary.cambridge.org/fr [...] t-in-mouth Le bouquin entier n'est sans doute que du repompage de bouquins de coaching/développement personnel anglophones.  

Oui c'est indiqué (et il y a un lexique FR-EN à la fin).  
Je ne sais pas si on peut parler de repompage puisqu'il est surtout question des études et des résultats des expériences de X et Y (les conclusions sont donc forcément reprises, d'une manière ou d'une autre). D'ailleurs tu m'y fais penser, c'est un livre assez vieux (87 me dit wikipedia), et ça se ressent un peu à la lecture. Quelques ajouts et modifications de mon édition plus récente tentent d'actualiser certaines choses (les conversions en euros par exemple).

Je viens seulement de percuter, je connais ce livre depuis des années et je l'ai vendu plein de fois. Pas de mon initiative puisque je ne l'ai pas lu mais il a effectivement une bonne réputation. Cela dit le coup d'employer "pied dans la bouche" au lieu de "les pieds dans le plat" dans ce genre de livre, je trouve ça aussi ridicule que l'anglais dans la pub.

Peut-être que Système 1 Système 2 te plairait. Ceci dit ça n'est pas écrit comme un roman et ça peut être pesant à lire d'une traite.

 
Tu peux lire également Influence et manipulation de Robert Cialdini, que je préfère.

 
Les romans se doivent d'être ouvert à tous, avec un déroulé accessible même avec des flashbacks occasionnels, sinon le plaisir de la lecture se limite à une élite intellectuelle.