Reprise du message précédent :
Je vois pas non plus l'intérêt de ce genre de classement de type tiercé ou épreuve d'athlétisme. En musique, c'est une obsession entretenue par la presse dont on s'est copieusement moquée à l'époque du topic sur le vide musical.

Professeur à gruger, même, qu'il est le j'enfile.

Je n'ai lu de lui que " Récits du Vieux Royaume", et j'ai bien aimé, le style ne m'a pas heurté, par contre cette manière de gaver le lecteur avec ses descriptions de détails Renaissance en pleine action, ça m'a bien gêné.

C'est pour ça que j'ai calé au début de Même pas mort, j'ai trouvé qu'il y avait un petit côté attends je lis mes fiches et je coche tout ce qu'il fallait que je mette là.

 
Personnellement, je viens chercher un peu la même chose sur le forum: des idées de lecture sympa
C'est sûr qu'un avis sur le forum c'est plus détaillé, mais bon

C'est pas que ça, il y a aussi des choses qui sont des maladresses stylistiques : mélange des niveaux de langues, expressions bizarres (Cette bande armée  [...] soufflait une haleine de mauvais rêve), tournures emphatiques bien lourdes (L'homme que tu achèves, l'animal que tu abats, ils ont le même regard).
Le tout donne plus une impression de langue mal maîtrisée que de véritable intention stylistique. D'un autre côté, l'auteur se fait parfois chier avec un vocabulaire ultra pointu qui t'oblige à sortir le dictionnaire, c'est pas forcément agréable non plus.

 
C'est plus détaillé, et c'est coloré par ce qu'on sait des forumeurs pour certains, en remontant dans les messages tu peux te dire que tu n'as pas les mêmes goûts qu'un tel alors que tel autre t'a conseillé des trucs qui t'ont beaucoup plu.
 
Je me rappelle encore que c'est à cause de Cu Chulainn que je me suis tapé neuf cent pages de The Making of the English Working Class et que ça m'a coûté une fortune en post-it

Je lisais quasiment pas mes livres aux collège et lycée donc je me faisais défoncer en cours de français. Peut-être que si j'avais eu la chance de lire Barjavel je me serais peut-être mis à la lecture avant la trentaine

C'est triste ce que tu racontes, c'est clair que tes profs ont loupé un truc.

J’étais pas particulièrement intéressé non plus, et pourtant je me souviens très bien de cette prof de français qui nous a fait lire Des souris et des hommes… qui ne m’avait pas spécialement intéressé à l’époque. Peut-être que parfois, ce n’est juste pas le bon moment.
(C’est toujours vrai aujourd’hui cette histoire de moment, en ce qui me concerne. )

Moi, je me souviens particulièrement de 3 livres au lycée que j'ai adorés à l'époque, mais dont AUCUN prof n'a fait faire de réel boulot dessus (enfin si, mais pendant 2 semaines... !)
-1- Le rouge et le noir (3ème)
-2- Des souris et des hommes
-3- Le nom de la rose (terminale, en philo, avec les passages en latin des 100 premières pages traduites par le prof (mais après, plus rien !)
 
Et probablement un de Racine, mais je ne sais plus lequel, en tout cas, ça m'avait donné envie de lire du Racine et du Shakespeare, empruntés à la bibliothèque. J'ai lu 2 pièces de chacun en me délectant.
Comme quoi, le hasard, le moment, c'est sûrement le plus important !

Histoire de, les livres de l'école dont je me souviens :
- Le K de Dino Buzzati au collège
- Les Dix Petits Nègres prêté par une prof d'histoire au collège
- Prévert au collège aussi je pense

J'ai pas apprécié du tout le français au lycée donc mon cerveau a tout oublié (je crois que le lycée a temporairement tué mes envies de lectures)

Quand j'étais au collège, ma mère nous emmenait tous les mois à la médiathèque municipale, donc je lisais déjà autre chose que les livres du collège....
A l'époque je m'envoyais tout le rayon SF et policier, je me suis envoyé presque tous les King,Dick, Werber, Agatha Christie...

En cours de français en 2nde, je me mettais au fond de la classe pour lire les livres qui n'avaient rien à voir avec le cours.
Je lisais David Lodge quand on étudiait "Le silence de la mer" de Vercors. Je pense que ce livre est intéressant (je pense le relire, un jour) mais la prof n'était pas très passionnante.
La pire lecture a été "Adolphe" de Benjamin Constant. J'ai essayé de le lire une fois adulte mais c'était toujours aussi nul

En 1ère, j'avais un prof de français génial. C'était sa dernière année avant la retraite mais il était hyper enthousiaste et dynamique. On avait étudié Thomas More, Machiavel, Erasme. Ça reste l'un des cours dont j'ai le plus de souvenirs (+ le cours de latin de l'époque avec une prof cultivée et trop chou)

À part Des souris et des hommes je me souviens d'avoir lu La neige en deuil de Troyat (en cinquième, peut-être ?) et La condition humaine de Malraux (sujet du bac donc c'était en terminale). Je ne relirai pas le second, c'est plutôt un mauvais souvenir, par contre La neige en deuil ça parle de montagne et donc ça m'attire un peu.

J'ai surtout eu des profs qui considérait que seule la littérature classique française méritait d'être lue, le reste étant de la merde crasse.

Donc exit Gary, Pennac, Victor Hugo était à la limite de l'acceptable parce que presque trop récent.

J'ai bon espoir qu'un jour on arrête de se farcir Molière

Oui, je pense aussi que Molière à dix ans c'est un tue l'amour. Et que dire de l'obligation d'assister avec toute la classe à une représentation des "Femmes savantes" ! un gavage mémorable qui a tué en moi et dans l'oeuf tout intérêt pour le spectacle vivant.

Moi j'aime bien Molière Je préfère d'ailleurs le lire plutôt que d'aller au théâtre.
 
Dans mes souvenirs, quoi que ce soit qu'on m'ai fait lire dans un cadre scolaire m'a ennuyé. Je me rappelle clairement ne pas avoir lu Le journal d'Anne Franck parce que c'était des devoirs et donc chiant (pour la petite histoire j'ai eu 14 au devoir sans lire le livre ), comme de ne pas avoir lu "Le prince d'Omeyya" parce que c'était des devoirs et donc chiant (avec pourtant un chapitre intitulé "l'épée de mort" si mes souvenirs sont bons ), ne pas avoir lu La Venus d'Ille parce que c'était des devoirs et donc chiant (et je me suis régalé avec des années après). D'ailleurs je n'avais pas que des classiques, j'ai eu La fée carabine de D. Pennac a lire en 4e (le personnage de Sim le kabyle m'a d'ailleurs valu des brimades de la part de certains de mes camarades de classe pour qui le mot "kabyle" ne devait pas être prononcé) et La main froide de S. Brussolo en seconde.
 
A la même époque pourtant je dévorais plein de bouquins, dont certains comme Marcel Pagnol qui méritent sans doute l'appellation de classiques scolaires, parce que ce n'était pas des devoirs et donc pas chiant

C'est trop bien Molière
On a monté le Médecin malgré lui en 6e, je pense que je me rappelle encore la première scène par cœur
Le problème principal c'est que le vocabulaire est complexe et ancien, du coup les élèves perdent facilement le côté totalement bouffon des situations, c'est dommage.

Bof c'est pas plus difficile à lire qu'une autre oeuvre complexe, c'est juste que je trouve qu'on te le vomit jusqu'à écoeurement, t'as une pièce chaque année de la 6eme jusqu'à la terminale et franchement, y'a quand même plus subtil ou recherché chez d'autres auteurs

Ptain j'ai zéro souvenir de Molière en cours, je me rappelle que le type s'appelle Sganarelle mais ça va pas plus loin

C'est tout le temps les mêmes donc ça fait moins de noms à retenir  

Moi j'aimais particulièrement le théâtre, on y allait souvent au collège et au lycée, donc je garde de bons souvenirs : Molière, Anouilh, Beaumarchais, Shakespeare, Gogol, Feydeau etc.
J'ai eu Dom Juan à l'oral du bac de français, j'ai vu la lumière dans les yeux du prof qui venait de s'envoyer une matinée complète de S en mode "osef du franssé" quand je lui ai parlé de mise en abyme et de présage de la chute à venir  

Et ben moi j'ai eu Love Story à l'oral d'anglais, il fallait démontrer que c'était une oeuvre révolutionnaire, sur le principe : un gosse de riche aime une prolo. Un film d'ailleurs assez gnian² que j'avais regardé sous LSD, tu parles !

J'ai apprécié un paquet de livres à l'école.
"Le Horla" et "La Peau de chagrin" m'ont clairement donné le goût au fantatsique. Je ne sais combien de fois, ado, j'ai lu "Le Horla" dans mon lit le soir. Cela m'avait fait acheté derrière du Poe, du Wilde etc. Et cela ne m'a jamais lâché.
En 6ème on avait eu "Bilbo le Hobbit" que j'avais adoré puis je me suis fait le "Seigneur de anneaux" par la suite durant le collège par moi-même. Bon le goût de la fantasy m'est passé depuis.
Agatha Christie, découvert aussi en 6ème, qui m'a toujours accompagné depuis (mon péché mignon). Derrière cela m' ammené à lire beaucoup de livres d'enquête (Doyle, Leroux etc.) puis les romans noirs même si ils n'ont plus grand chose à voir avecx Christie.
En 6ème j'avais eu aussi un livre sur l'histoire de Philippidès que j'avais adoré. J'avais rapidment fait une recherche il y a peu mais impossible de le retrouver.
La découverte de Dumas aussi avec les "Trois Mousquetaires". Molière (quand j'étais à Evry, on allait voir des pièces sur Paris).  
Steinbeck aussi. Gros souvenir de " La Perle". "Puis Stevenson ! "L'île au Tresor" et "Dr Jekyll et de M. Hyde"    
 
Je ne fait pas parti de ceux qui se plaignent que l'éducation nationale les a dégoutés des livres, au contraire.
J'ai aussi des auteurs que je n'ai pas aimés, comme Prevert par exemple. Que je n'aime toujours pas. Ou un mauvais souvenir des "Confessions" de Rousseau.
 
 
 

Je doute fort qu'un élève ait trépigné de bonheur avec Rousseau.

Alors c'est un cas vraiment particulier mais moi si, parce qu'au bac en philo j'ai eu le choix entre dissertation (et je déteste la philo) et commentaire d'un texte de Rousseau, donc j'en ai profité pour me faire un peu plaisir à dire du mal de lui.

Pareil ici à propos de Molière, j'en ai eu plusieurs et je n'aimais pas ça. Faudrait que je les rouvre pour voir, ils doivent trainer chez mes parents, comme tout le monde.

Perso pour avoir essayé bien après, pour moi le problème de Molière c'est le format "pièce de théâtre" tu as l'impression de lire la description d'un film par un enfant de 6 ans qui te décrit TOUT, pour moi c'est impossible de m'immerger dans le livre comme ça.
Alors que niveau comédie, à voir au théâtre ça marche parfaitement bien, mais clairement niveau lecture ça peut être rebutant.
 
Quand à mes lectures de cours, je ne m'en souviens plus, en dehors du Parfum qui m'a laissé un souvenir effroyable

 
C'est l'Education Nationale qui fixe les programmes, hein. Et le programme de lettres, ça a toujours été d'étudier principalement de la littérature "patrimoniale" française dans toute sa variété.    
 
Par exemple, dans les programmes actuels de 2nde GT, il faut étudier 4 oeuvres intégrales + 2 groupements de textes et proposer 3 oeuvres en lecture personnelle, sachant qu'à la fin ça doit couvrir toutes les formes (poésie, théâtre, roman/nouvelles, littérature d'idées) et toutes les périodes de la littérature francophone du Moyen-Age à aujourd'hui et que les oeuvres étrangères sont limitées aux 3 lectures personnelles.  
 
En 1ère, c'est même encore plus cadré dorénavant puisqu'il y a une liste d'oeuvres (https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo5/MENE2036974N.htm)

J'aurais fait pareil

Molière c'est quand même dans les trucs les plus cools qu'on m'a fait lire au collège / lycée, personnellement

Perso, Molière, j'ai adoré à l'école.  
Du Cm2 à la 2nde, j'en ai lu un par an.
j'adorais lire à voix haute en classe, n'importe quel personnage !
 
Par contre, après l'école, je n'en ai jamais lu ou relu.
(j'ai vu quand même la pièce avec Smaïn (L'avare ??) qui était bien nulle !)

C'était le Bourgeois Gentilhomme avec Smaïn

Coup de gigot en 4 ème  
 
Ma lecture du moment : Bourlinguer de Cendrars  

Pêche de boîte à livres du jour :

• Madame Bovary de Flaubert (Pocket) : jamais lu, c'est l'occasion de parfaire ma culture
• Alice's Adventures in Wonderland and Through the Looking-Glass, Lewis Carroll (Penguin Classics) : j'aime beaucoup Alice, mais la dernière fois (il y a 10-15 ans) j'avais été déçu : j'avais dû lire "Through the Looking Glass" qui m'avait paru une version écourtée de l'histoire d'origine. C'est l'occasion de ne pas refaire la même erreur En plus, le bouquin lui-même est assez chouette visuellement parlant (et est en bon état).
• The Constant Gardener, John le Carré (Pocket Star Books) : Tinker Taylor Soldier Spy m'avait ennuyé à mourir, mais j'aime bien les romans d'espionnage, alors je retente
• Trafics et crime sous l'occupation, Jacques Delarue (Le livre de poche) : j'avais eu connaissance de ce livre pendant des recherches pour un projet de roman sur la 2e GM, je n'aurais jamais cru tomber dessus. J'ai pris

J'ai lu Loin d'Alexis Michalik. C'est l'histoire d'un garçon bien sous tous rapports qui part à la recherche de son père qui a quitté le domicile familiale il y a des années. Il part en voyage à travers le monde avec sa sœur et son meilleur ami, narrateur de l'histoire. J'ai pas aimé du tout, c'est encore un de ces livres qui m'a énervé.
 
C'est typiquement un livre de vacances, un truc simple à lire mais un peu long quand même (pas loin de 800 pages). Le sujet me plait beaucoup mais le style m'a tellement gêné* que ça a tout gâché. Après j'étais prévenu, ce narrateur qui s'adresse à son lecteur dès les premières pages, ça m'avait un peu fatigué. J'ai voulu tenter quand même... je regrette un peu je dois le reconnaitre. Le voyage est trop artificiel pour moi ; l'histoire du père a du potentiel, l'auteur a bien monté son truc, mais beaucoup de passages m'ont fait m'exclamer intérieurement "comme c'est pratique" ou "oh non il va pas oser, ah si". Quant aux trois héros, leur fil est tellement banal que là aussi j'ai été un peu gêné.  
 
* Comme je ne sais jamais définir précisément ce qui me gêne, voici la dernière page, par exemple :
 

 
C'est un peu ridicule non ? Moi je le lis à voix haute et j'ai un peu honte de dire des choses comme ça.
 
La couverture dit Époustouflant. Un roman qu'on jurerait écrit par un Dumas contemporain. Alors je n'ai lu que les 3 mousquetaires, mais vraiment je n'ai pas compris la référence.

Un procédé que je déteste, autant en littérature que dans les films, au point que j'arrête tout de suite la lecture ou le visionnage.
 

 
Le Fig' Mag, quoi. Fumaroli y comparait Joël Dicker à Simenon.  

Je n’aime pas non plus. Je n’aime pas quand les auteurs t’assènent de Grandes Vérités sur l’Humanité du genre le danger c’est l’aventure, je trouve ça parfaitement ridicule. J’aime les auteurs plus sceptiques et ironiques.
Mais le pompon pour moi, c’est de reposer sa tête contre un hublot, c’est pas très douillet, un hublot, en plus c’est un peu décalé avec le fauteuil donc j’imagine le mec se contorsionner pour s’appuyer au hublot    
 
Je m’aperçois qu’il suffit de lire la première page + un paragraphe par ci par là pour savoir si un livre va me déplaire. Depuis le confinement, j’ai pris l’habitude d’acheter en ligne (déstockages Gibert) et donc de zapper cet échantillonnage que je faisais en librairie : le résultat c’est que je le fais chez moi et qu’il y a des livres que j’ai revendu ou donné sans même les lire