Reprise du message précédent :
Faire les poussières sur les étagères de livres c'est pénible. Les microfibres glissent très mal sur les tranches, et puis pour bien nettoyer faut tout déplacer et tout remettre, c'est long.

Je sais pas, j'ai jamais essayé. Je dépoussière le livre que je sors et c'est déjà bien

Le pire ce sont les BD type 48p cartonnées, avec leurs couvertures épaisses qui dépassent entre lesquelles on galère à faire rentrer le chiffon.

Prends un plumeau pour les trucs biscornus non ? (enfin, c'est pas comme si j'y connaissais quelque chose)

Ça marche pas très bien pour ce genre de chose.

Terminé Kitchen de Banana Yoshimoto, dans lequel une jeune fille qui vient de perdre sa grand-mère est recueillie par un ami dont le père est transsexuel. C'est un livre très court, qui parle essentiellement d'amitié, d'amour et de mort ; la vie y est très nocturne, les personnages sont des ados / de jeunes adultes qui ne font pas grand chose (en tout cas leurs activités sont à peine évoquées), mais on sait qu'ils aiment la cuisine ; le livre est d'ailleurs un recueil de deux histoires dont les thèmes sont exactement les mêmes. (La seconde histoire, encore plus courte, s'appelle Moonlight shadow.) Lu avec plaisir mais sans passion ; ça me fait plaisir de trouver des livres de ce genre, de simples histoires qui se passent au Japon, pour changer un peu. J'aurais aimé être un peu plus transporté, ici l'histoire me fait l'effet d'une parenthèse un peu douce, mais j'ai la sensation que beaucoup de livres japonais me font cet effet.
Un détail tout de même, je ne comprends pas bien pourquoi ça s'appelle Kitchen ; oui ça parle un peu de cuisine, oui au début on dit que l'héroine se sent bien à côté de sa cuisine puis de celle de son ami, mais c'est à peu près tout et je me demande pourquoi la première phrase de la 4e de couv est "Que faire à vingt ans, après la mort d'une grand-mère, quand on se retrouve sans famille et qu'on aime les cuisines plus que tout au monde ?" Enfin c'est anecdotique.

Edit : merci archerosmond !

C'est le truc le moins écolo de la terre, mais il faut reconnaître que, pour les livres, le seul truc qui marche vraiment bien sans y passer 3h, c'est les plumeaux genre swiffer.

Souffler ne sert à rien, la poussière redépose, il faut bien remplir ses poumons et aspirer, en commençant du haut vers le bas.

Ca existe aussi en version non-jetable.
 

 
Il ne suffit donc pas de souffler fort pour enlever la poussières ?    

C'est amha nettement moins efficace.

Ça ça fonctionne mal.
Au mieux ça éparpille la poussière que ça soulève (c'est-à-dire pas toute la poussière, déjà). C'est pas inutile, mais il faut ramasser la poussière ensuite.

Ah non, si tu le frottes bien avant ça embarque par effet électrostatique la poussière (qu'il faut ensuite virer ailleurs, évidemment).

Trompé de topic.  

Voyons, un peu de tolérance, il y a des sujets qui sont corollaires à d'autres, genre les piles pour les lampes torches ou les moulins pour les espressos. On peut bien parler livres et poussière

Je pense qu'il a édité un message qu'il devait poster dans le topic BD.

Bien vu.
 
Edit : oh et puis pourquoi pas un cross-post, allez, puisqu'ils ont aussi des livres en tout genre :

Par curiosité je suis aller voir l'extrait, la dame précise bien que son mari disait que c'était mieux de se constituer une biblio au fur et à mesure mais elle voulait pas pour la venue de "AD" (Architectural Digest, que je ne connaissais pas mais on a l'air d'être sur un sacré degré de superficialité).

+1

Idéalement, il faut un aspirateur à filtre absolu, passer un coup d'aspi sur les livres mais aussi derrière.

HFR
 
Sinon ça fait une éternité que je procrastine la lecture de House of Leaves (le fait que j'ai l'impression qu'il ne doit pas être lu sur liseuse joue beaucoup), je suis tombé sur la vidéo d'alt machin lundi soir et ça a bien aiguisé mon intérêt

 
Le marche de l'occasion dans les pays anglo-saxons est tres peu cher. Dans mes charity shops, je payais les bouquins 0.5£ et 1£ pour les Hardcover.
Dans une des recyclerie a cote de chez moi, je paie 1€/kilo de livres. Donc 400 ou 800 livres, ca va pas chercher bien loin en budget  

Mon calcul est faux bien sûr, cette personne a certainement fait appel à une entreprise dont c'est le travail de fournir de beaux livres pour des étagères.  
(Je doute que cette personne aille dans des recycleries. Mais j'en sais rien. Et pis je m'en fiche un peu : je crois que même là j'aimerais bien vivre dans son monde. )

1€/kilo c'est bon ça
Mais même en France en général, dans les trucs genre Secours Populaire ou Emmaüs, tu est à 50 centimes le poche, 1 ou 2€ le grand format (sauf "jolis livres" ) et quand ils font des ventes spéciales c'est encore moins, dans un Secours Populaire du Limousin ils avaient fait une opération genre 10 bouquins pour 3€   J'étais reparti avec 40 livres ce jour la  

Elle et lui, George Sand, 1859 : de 1833 à 1835, George Sand a vécu un amour passionné et orageux avec Alfred de Musset. Bien des années après, elle revient sur cette histoire (Musset est mort en 1857).  
C’est un livre écrit à froid, on se demande dans quel but ? J’ai l’impression qu’elle a voulu faire le portrait de Musset, d’une part, et justifier son rôle dans l’histoire, d’autre part.
C’est agréable, les pages tournent rapidement. Mais le style de Sand m’indiffère. Et il y a quelque chose de très démodé dans ce livre : pas d’auto-critique, histoire transformée en récit édifiant.
 
Tu aimes trop la littérature, elle te tuera, correspondance entre Sand et Flaubert, 1866-1876 : tout oppose Sand et Flaubert. Ils sont les premiers étonnés de s’entendre si bien. Ils ne sont pas de la même génération, ils ne sont pas du même sexe (à une époque où hommes et femmes vivaient dans des sphères séparées), ils ont des caractères et par conséquent une vie sociale, opposés.
Et là où bien sûr, ça devient intéressant : ils ont des façons de travailler et de concevoir la littérature, opposés et ils s’estiment assez pour débattre en toute bonne foi.
 
Sand et Musset. Le Roman de Venise, José-Luis Diaz, 1999 : le roman de Venise, parce que les épisodes les plus dramatiques de la liaison Sand-Musset se sont déroulés à Venise. Ce livre n’est pas un roman, il rassemble les lettres de Musset, de Sand mais aussi de toutes les personnes qui ont écrit sur le sujet au moment des faits. Diaz a choisi les documents, les a préfacé et annoté. Pour faire la part du vrai et du faux dans cette histoire.
 
La Confession d’un enfant du siècle, Alfred de Musset, 1836 : attention, on trouve deux versions de ce livre, celle de 1836 et celle de 1840, amputée de plusieurs passages à la demande de l’éditeur. Je recommande l’édition du livre de poche annotée par Frank Lestringant, les notes sont éclairantes, sans aucun pédantisme.
Le point de départ de ce livre est également l’histoire avec Sand. Musset élargit le sujet à ce qu’on appellera « le mal du siècle ».
Furieusement romantique. Poésie en prose, tellement saturée de passions, tourbillonnante, qu’elle peut soûler. J’ai lu deux fois ce roman en l’espace d’un mois, c’est tellement riche qu’une seule lecture ne peut suffire à le comprendre. Si on aime le XIXe, il faut lire le 2e chapitre (qui peut très bien se lire séparément), c’est un morceau d’anthologie.
A mon avis, chef d’oeuvre.

Un groupe de lectures thématiques, on dirait
 

 
  jariv
Je pense que je n'ai jamais lu de Musset, à part Lorenzaccio il y a une trentaine d'années. Ton compte-rendu donne envie d'aller voir !
 
Sur Le Roman de Venise, tu restes vague, tu dis :  
 

 
Et donc, l'exercice est-il utile ou pas ? C'était des gros mythos ?

Ces artistes se connaissaient tous, quand tu commences à dérouler le fil, tu te dis que tu n’arriveras jamais au bout de la pelote par ex, l’ex de Flaubert, Louise Colet, a également eu une aventure avec Musset, a également écrit un livre « Lui » en réponse à George Sand (qui pourtant ne fait pas un portrait à charge).

Je reste vague parce que ça n’intéressera que ceux qui se sont auparavant plongés dans cette histoire, je pense.
Aucun des deux n’est mytho.
George Sand est celle qui triche le plus avec son personnage, mais je pense que c’est parce qu’elle substitue la George Sand de 1859 à celle de 1833. Donc on n’en apprend pas beaucoup plus sur Musset, qui s’est fidèlement peint, en revanche les documents éclaircissent le rôle de Sand. Si je préfère sans conteste le livre de Musset, dans la vraie vie, Sand est bien plus intéressante.

Merci pour ces éclaircissements
 
Tu m'as donné bien envie de lire la Confession d'un enfant du siècle, je vais aller gratter mon libraire derrière les oreilles

 
De Musset, c'est toujours intéressant de lire On ne badine pas avec l'amour, même si c'est du théâtre.
 
De George Sand, je n'ai lu que La petite fadette et cela m'a plu aussi.

merci pour tout  
 
J'ai vu hier en librairie la Pléiade des œuvres poétiques de Pessoa   dans ma bibliothèque pour bientôt  

 
Não sou nada.
Nunca serei nada.
Não posso querer ser nada.
À parte isso, tenho em mim todos os sonhos do mundo.
...
(le début de Tabacaria de Álvaro de Campos (un des noms littéraires de Fernando Pessoa))
A+,

Deux dernières lectures :  
 
Miami Vice (Edit : Tokyo Vice en effet   ), de Jake Adelstein : une plongée assez passionnante dans le Tokyo interlope des années 90 qu'à directement connu Adelstein en tant que journaliste là bas. Curieux de voir ce que va donner la série de Michael Mann qui l'adapte.
 
L'heureux retour, de CS Forester : Premier volet (dans l'ordre de parution) de la saga maritime consacré au Capitaine Hornblower. J'ai beaucoup aimé et j'ai été très étonné de constater que, malgré mon ignorance du domaine de la voile et des très nombreux termes techniques qui m'étaient inconnu, ça se lit tout seul et on suit l'action même dans les passages les plus descriptifs. Un bon page turner. Je retournerais probablement lire d'autres épisodes de la série. J'aimerais aussi bien découvrir celle de Patrick O'Brian.

C'est pas plutôt Tokyo Vice ?
 
Ça a l'air intéressant.
Par contre je tombe sur la première critique Amazon, elle est assez dure : https://www.amazon.fr/Tokyo-Vice-Ja [...] 75786081X/ (Insupportable de vanité)
(Et comme j'ai beaucoup aimé Baltimore elle me fait un peu hésiter. )

En effet, je me suis mélangé avec Mann justement.
 
J'ai en effet été un peu surpris par la narration. Peut être même un poil déçu car il n'y a pas tellement le côté suspens qu'on pourrait attendre. Et si parfois on suit l'enquête pas à pas, il y a d'autres fois d'assez importantes ellipses ou des partis qui sont passé très rapidement.  
Mais il s'en dégage quand même une ambiance, assez poisseuse, une plongée dans un certains Japon loin de l'image, tranquille et bien propre sur soi, que j'ai trouvé très intéressant et fascinant. Je ne peux pas comparer avec Baltimore que je n'ai pas lu.  
En tout cas j'ai suffisamment apprécié pour être certains de bientôt me prendre Le dernier des Yakuzas du même Adelstein.

Faudra raconter aussi.
Horatio Hornblower c'est chouette aussi, on en a parlé plusieurs fois ici je crois. J'ai lu que le premier (dans l'ordre de lecture. )

Yes je viendrais faire un retour mais c'est pas pour de suite de suite, puisque là j'ai enfin attaqué un gros morceau qui me faisait de l'oeil depuis longtemps avec le premier volume du cycle de fantasy les Archives de Roshar, de Bradon Sanderson.

Bon j'ai pas tout à fait fini mes cadeaux de Noël (plus que 500 pages ) mais je pense que je vais commander La Confession d'un enfant du siècle et Le Ventre de Paris la prochaine fois que je vais chez mon libraire… c'est-à-dire demain.

J'ai aussi lu Azincourt par temps de pluie. En tous cas je suis arrivé au bout, mais ce fut dur.
Pas inintéressant pour le côté historique (très romancé, mais ça ne me dérange pas).

Par contre, j'ai trouvé abominable le style de Jean Teulé. Un peu comme quand on cause, mais en pire. Si le bouquin n'avait pas été si petit, j'aurais probablement abandonné (et encore ai-je lu certains passages en diagonale pour accélérer).
Il écrit toujours comme ça ? (Que je ne tombe pas dans le piège ).

A toi la vie du poireau sur le marché parisien.

 
Je n'en ai lu qu'un autre, je peux pas te dire. Le libraire, lui, saura.

 
Je passais rue Mouffetard au moment des livraisons de montagnes fruits et légumes chez un primeur l'autre jour, c'est ça qui m'a rappelé que je voulais le lire