Reprise du message précédent :
Ma sœur était fan du Sorceleur alors qu'elle aime pas trop la fantasy habituellement, il faudrait que je lui emprunte les bouquins à l'occasion.

C'est pas Franck Bouysse, "Né d'aucune femme" ?

 
Si tout à fait je me mélange les pinceaux
 
Diane Peylin c'était la Grande roue et c'était nul

j'ai fini la mort à Venise de Mann, c'est la première de œuvre que je lis de lui  
C'est beau mais quand même agaçant toutes ces références à l'Antiquité grecque et à ses dieux , ça faisait un peu disserte de bachelier du XIXe siècle qui balance ses références.  
Mais, y a clairement une ambiance qui se dégage de cette nouvelle, et le personnage principal est finalement touchant.

 
Curieusement, je suis un grand fan du film Mort à Venise, que j'ai vu au cinéma, il y a bien longtemps (en reprise), mais je n'ai jamais lu le livre.

Drap,
 
Le confinement a été propice à la lecture    
 
Le père Goriot : un peu long au début, le temps d'installer des personnages hauts en couleurs, mais ensuite c'est un régal. J'avais parfois envie de baffer le père Goriot à cause de son amour immodéré pour ses filles ingrates.
 
Le rouge et le noir : Un peu mitigé. D'un côté, la description psychologique, la retranscription des pensées des personnages sont excellentes, mais de l'autre côté, les retournements de situations (je t'aime, je t'aime plus, je suis fou de toi, je te hais) toutes les 3 pages étaient un peu gonflantes
 
Madame Bovary : Excellent. La narration et le style sont vraiment très fluides. Je n'avais jamais lu Flaubert avant, on accroche immédiatement aux personnages. Histoire intemporelle, celle d'une femme qui ne trouve pas le bonheur dans sa vie et qui part dans une fuite en avant pour le chercher.
 
Tout s'effondre : Le point de vue d'un membre d'un clan au Nigéria qui voit l'arrivée des premiers colons britanniques et qui va voir son monde s'effondrer. Au final, un roman assez nuancé : une dénonciation de la colonisation, mais sans idéalisation des autochtones, notamment sur les sacrifices humains.  
 
Le bruit et la fureur : Je crois que c'est le seul livre impossible à lire sans avoir lu la préface. Les deux premières parties sont imbitables sinon. Et encore, j'ai eu du mal, je crois que je pouvais sauter une page sans m'en rendre compte. Par contre j'ai accroché aux deux parties suivantes, écrites dans un style plus conventionnel. Au final, cette histoire de déchéance d'une famille du sud des USA est plutôt prenante, mention spéciale à Jason qui transpire l'aigreur et Disley, le véritable pilier de cette famille en ruine.
 
Et là j'attaque Moby Dick.

Que l'on se rassure, les sacrifices humains sont toujours inhumains.

Ah, c'est donc ça : il faut lire la préface.
J'ai commencé ce roman il y a quelques mois, j'ai abandonnée au court de la deuxième partie. Je me suis pourtant fait violence pour le lire (on me l'avait offert) mais le début est vraiment trop imbuvable. C'était épouvantable, j'ai franchement souffert. Je n'en pouvais plus.
Donc, ça vaut le coup de sauter les deux premières parties ?  

Ça me semble indispensable. Je dirais même qu'il faudrait relire les deux premières parties après avoir terminé le livre

Le Bruit et la Fureur, j'ai jamais lu un retour vraiment positif dessus    
Et un jour, moi aussi je viendrai témoigner et dirai sans doute les mêmes choses    
Ca fait un peu partie des livres "passage obligé" pour tout lecteur j'ai l'impression

Madame DE Bivary? Elle a été anoblie?    
 
Sinon, Moby Dick, j'espère que tu aimes la baleinologie    

 
pour rajouter de la confusion il y a des persos qui ont le même prénom si je me souviens bien    

J'ai pas de retour vraiment positif sur Faulkner, de manière générale.  

Quentin !  

Avec les articles possessifs (son/sa/ses) et les pronoms personnels (se) identiques en français, ce qui ajoute encore à la confusion !    

Edité.  
 
Pour l'instant j'aime bien, mais c'est vrai que la description des différentes espèces de baleines entre deux chapitre c'est curieux

Oui, histoire de compliquer encore la chose

C'était un auteur très à la mode.
J'en ai lu plusieurs, minuit m'avait bien plu mais à y penser, romans plus sinistres les uns que les autres (Mont Cinère) et je ne sais pas si je m'y remettrai.
L'année passée dans une librairie bien connue de Bordeaux, je tombe sur son journal et en lis 2 passages au hasard ... disons que c'était moins mystique ...

Alors, j’ai une théorie sur Le Bruit et la Fureur, je pense qu’il ne faut pas essayer de comprendre ce qui se passe dans les deux premières parties. On ressent juste les émotions des personnages - des personnages qui ne peuvent pas raconter les choses dans un ordre rationnel, l’un parce qu’il ne comprend pas, le 2e parce qu’il est, disons, perturbé - et on découvre ce qui s’est passé ensuite.
Et donc je m’insurge   contre l’idée de lire une préface qui raconterait tout dans l’ordre tout bien clair parce qu’alors on rate cet effet « impressionniste ».
Je ne dis pas que c’est une lecture agréable, mais c’est intéressant comme procédé et personnellement, des décennies plus tard, je ne retiens que ces deux premières parties, j’ai complètement oublié l’histoire «rationnelle ».

Attention à ne pas délater sur Faulkner svp.
 
Alors certes, sa narration est rarement linéaire, avec des trames qui s’entremêlent et des narrateurs multiples.
D'où une compréhension des intrigues parfois délicate.
 
Mais putain, ce style, cette prose parfois alambiquée mais tellement riche pour retranscrire les émotions!
 
Après, attaquer Faulkner par Le Bruit et la Fureur, c'est trop ambitieux.
Mieux vaut commencer par quelques nouvelles, enchainer sur des œuvres accessibles comme L'Intrus.
Avant d'attaquer les gros morceaux comme Absalon, Absalon! ou Lumière d'aout.
 
Et ça parlait de Julian Green auparavant, un chapitre d'Absalon enterre toute l’œuvre de Green sur le Sud des Etats-Unis.
 
Donc oui, Faulkner est beaucoup moins accessibles que la plupart des auteurs américains, et son style à l'opposé d'un Hemingway ne conviendra pas à ceux qui aiment la concision et la densité.
Mais quand on parvient à pénétrer son œuvre, c'est assez jouissif.
 
Et Archerosmond a raison, il faut accepter de se laisser porter par le flot des mots et des émotions dans Le Bruit et la Fureur qui est surement un des romans les plus déroutants qui soit.

J'avais essayé Tandis que j'agonise j'ai lâché rapidement pour les même raisons  

 
Dommage.
Après, forcément, un bouquin écrit 100% en monologues intérieurs, c'est particulier.
 
Si tu as le courage de lui donner une deuxième chance, fais le.

Parce que passer à coté de Faulkner en littérature c'est comme se priver d'écouter Beethoven.

 
Bof même lui ne s'écoutait plus au bout d'un moment.  

             
Trop originale la vanne sur la surdité de LVB.

J'avais jamais vu les photos de la bibliothèque de Georges Dumézil

Et devant y a son bureau :

J'imagine que tout l'espace hors champ est pareil.

Rrogntudjûû ! C'est ça qu'il appelle une documentation classée ?!!

j’étouffe.
Et le crucifix pour enfoncer le clou  
Au secours.

Des conseils de classement ?

Son coin bureau  
https://www.gettyimages.fr/detail/p [...] popup=true

Un bonus pour la maquette de Messerschmitt et les boîtes de chloroquine.

D'ailleurs (aucun lien ) c'est quoi le meilleur moyen de se débarrasser de livres ? Ça se met dans la poubelle jaune ?
 
(J'attendrai la fin du brol@covid de toute façon, il paraît que les poubs sont mélangées en ce moment, mais j'aimerais bien savoir. Et je peux garantir que ce sont des livres qui n'intéressent personne, avant qu'on m'accuse d'autodafé )

Si j'en crois *toi* ce serait le bûcher.

tu les fous en pile à la shtawad sur ton bureau.... histoire de ressembler à celui de ton pote !

Y a déjà d'autres livres sur le bureau tu penses je cherche à fabriquer de la place pour mettre les livres qui traînent par terre, si tu veux tout savoir

Papier, donc poubelle jaune, logiquement ? Ou attendre que les boîtes à livres rouvrent pour les abandonner dedans.

et ça montre du doigt le petit vieux bordélique !

Ça serait vraiment un coup de pute, je peux pas faire ça
(C'est des vieux manuels de langages ou de logiciels périmés depuis 20 ans et j'ai plus de meubles à caler là.)

Je les collerai à la poub jaune quand la situation sera un peu plus normale alors.

Les livres qui n'intéressent personne, ça n'existe pas  

Oui ça se recycle

Merci

Nan, nan, nan.
C'est comme les botins, il y a trop d'encre, alors on les met dans la poubelle "normale", celle où tout se fera incinérer.

Tu mets ton manuel de Pascal sur le compost