Reprise du message précédent :

Tu mets ton manuel de Pascal sur le compost

Il n'y a surement pas plus d'encre que dans les magazines et prospectus, qui partent dans la poubelle jaune.

C'est pas faux, effectivement...
Mais les botins, clairement, fallait pas les mettre dans une poubelle à recycler.

Un livre de Hulot pollue sûrement moins qu'une boite de Choco Pops.

Sur ce site http://www.economiesolidaire.com/2 [...] lle-jaune/ ils indiquent bien qu'il faut mettre les livres dans la poubelle jaune.
Le site de la ville de Paris précise "tous les papiers" https://www.paris.fr/pages/en-2019- [...] e-tri-6266

 
Faut enlever l'encre avant.

Y a vraiment un débat là pour savoir si on jette les livres dans les poubelles jaunes ?

Non, y a pas de débat. Mais si on peu éviter de devoir dépolluer les livres avant de les recycler, c'est mieux.
Pour les botins, j'avais participé à une animation sur le sujet et le botin, c'était le piège
Maintenant, quand on voit la quantité industrielle de pubs qu'on met dans la poubelle bleue (oui, cheu nous, on a 2 poubelles, on trie plus), heureusement qu'il n'y a plus de botins

 
Ah, good news.
En faisant le rangement, GB a retrouvé genre 30 bouquins énormes d'une ancienne édition de son 1er bouquin fantaisy (qui a été fortement retravaillé ensuite), j'ai suggéré qu'on les donne et je me suis fait engueuler, "Ah non je refuse que quelqu'un lise cette merde !   ", j'avais peur de devoir les garder toute ma vie

Ça peut servir, j'ai eu pendant plusieurs années des meubles en livres ou en planches soutenues par des piles de livres

Ça a ses limites

Je vois bien, on a par exemple en ce moment une pile de bouquin qui remplace le pied d'un meuble (bon c'est des livres "jolis" mais pas intéressants qu'on avait en déco de mariage).  
 
On pourrait en faire une cloison de tous ces vieux "Le Boucher", ceci dit

Moi je les pose sur la poubelle jaune parce que j’arrive pas à les jeter

Boites à livres perso.

Grâce et Dénuement, Alice Ferney
 
Un livre recommandé par ma mère. L’histoire d’une famille de Gitan qu’une bibliothécaire souhaite aider en ouvrant les enfants à la littérature et à l’évasion des belles histoires. Une plongée dans la pauvreté extrême de cette famille gitane regroupant trois générations qui acceptent son sort comme inéluctable, « ce qui se perdait dans la misère c’était aussi le désir et l’élan vers l’avenir ». Un dénuement contrebalancé par l’amour pour sa chair, le lien mère-enfant qui perdure au delà des années et des difficultés.  Un livre très humain, très maternel et qui m’a beaucoup touché surtout de par sa recommandation par ma propre Maman.

Terminé Pyramides de Terry Pratchett, l'histoire d'un enfant envoyé à Ankh Morpork apprendre le métier d'assassin qui rentre dans son pays pour prendre la succession de son (ex)roi de père qui vient de mourir. Je n'avais pas relu de Terry Pratchett depuis plusieurs années, c'est toujours très drôle, farfelu et vraisemblablement très bien traduit ; cela étant dit je n'ai pas trop accroché à toute la partie "égyptisante" du récit, les histoires de pyramides (oui je sais, c'est le titre ), de prêtres et de momies ne m'ont pas passionné. Pas mon livre préféré de la série, mais bon j'en ai pas lu beaucoup non plus.

 
C'est plus que de la traduction dans le cas des Pratchett, c'est un travail d’orfèvre    

Par contre Hullot a pollué plus que 95% des gens (plastiques pour les gels douche Ushaïa, tonnes de kérosène pour faire des photos/videos et dire bonjour aux gens qui voulaient rester tranquilles, ...

Y aura-t-il des amateurs pour L'Enigme de la Chambre 622, le dernier J Dicker qui est sorti aujourd'hui (ou demain) ?
 
Perso, ce sera sans moi... tant de désillusions depuis Harry Québert    
J'ai failli jeter en cours de lecture La disparition de Stéphanie Mailer tellement j'ai trouvé l'intrigue wtf  

 
Oui, mais c'est bien fait pour eux.

Pire livre que j'ai lu Harry Quebert. Ce concentré de médiocrité

Ah. J'avais bien aimé, moi    
 
Le Parisien qui encense JD !
http://www.leparisien.fr/culture-l [...] 323761.php

C'est très très prévisible, pas très original ni bien écrit ça se lit avant de dormir, comme ça si on pique du nez on ne rate rien d'exceptionnel je trouve dans la disparition de Stéphanie mailer l'identité du tueur est évidente 200pages avant la fin, surtout si on a déjà lu deux polars.  

Après l’intéressant Devenir!, le stimulant Jean Barois (surtout pour un athée comme moi), j'ai commencé les Thibault avant-hier. J'aime beaucoup, ça se lit très facilement. Je ne connaissais pas du tout Roger Martin du Gard mais je conseille vivement.

 
Et le scénario ne tient pas debout. Y'a des grosses incohérences et c'est n'imp'
 
Même le Da Vinci Code c'est mieux

Un article intéressant sur Dicker dans le Monde : Le malentendu Joël Dicker. on y apprend entre autres comment un auteur de polars de bas étage a pu recevoir le Grand Prix de l’Académie française. En gros, l'acteur principal de l'attention critique ahurissante envers Dicker a été l'académicien Marc Fumaroli (édité entre autres par B. de Fallois qui a aussi édité Dicker jusqu'à sa mort en 2018), ce qui ne manque pas de piquant quand on connaît les positions du bonhomme (Fumaroli, pas Dicker).  

Pour les abonnés  

J'avais bien aimé Harry Quebert. je lirai le nouveau commes les autres depuis même si c'était moins bien.

+1 y a quoi dans l'article ?

En résumé très bref : Bernard de Fallois, éditeur estimable et estimé avait déjà un pied dans la tombe et sa maison d'édition allait très mal. Il publie en France le livre de Dicker (qui est aux antipodes de ses auteurs habituels) qu'il a dit avoir aimé, peut-être parce qu'il n'avait jamais lu un polar de sa vie, ou peut-être parce qu'il lui avait été recommandé par son éditeur suisse, un vieil ami (les éditions l'Age d'homme, tout aussi estimable) qui avait lui aussi un pied dans la tombe. Son ami Fumaroli (qui n'a pas pu répondre aux questions du Monde pour raisons de santé, il a lui aussi un pied dans la tombe) fait fonctionner son considérable entregent au sein de l'intelligentsia, principalement droitière, des critiques, jurés de prix littéraires et académiciens (beaucoup sont les trois à la fois et sont aussi auteurs et salariés de maisons d'édition). Fumaroli lui-même en fera un immense éloge dans le Figaro, le comparant à Simenon.  
 
Et c'est comme ça que le petit polar sans intérêt écrit avec les pieds d'un auteur comparable à Musso, Pancol ou Levy s'est retrouvé porté aux nues par l'élite du monde des livres, habituellement mieux inspirée, quoiqu'on en dise. Grand Prix de l’Académie française, retenu sur les listes du Femina, de l’Interallié et du Goncourt (jusqu’au carré final dans ce dernier cas), prix Goncourt des lycéens et élu Meilleur roman français de l’année par le magazine Lire.
 
Cela dit, il y a quand même eu d'autres sons de cloche chez ceux qui n'appartenaient pas au cercle De Fallois/Fumaroli :
 

Hello,
 
Je ne suis pas sûr que ce soit le bon topic pour ça mais je me disais qu'il y avait plus de chances de tomber sur des gens cultivés dans le coin (hum).
 
En fait, j'essaie de retrouver un livre que j'avais lu étant ado, je dirais début des années 90, probablement du genre école des loisirs. C'était écrit à la première personne et on suivait un lycéen qui se prenait pour un détective, et qui vendait des infos sur les filles de son école aux mecs intéressés. Petit à petit, il se trouvait entraîné dans une enquête de plus en plus sombre, impliquant des mafieux et surtout, l'indice capital pour retrouver le livre, une histoire de prof exhibitionniste dont le sexe était comparé à une "sardine".
 
En gros, pendant une grande partie du livre, il est à la recherche d'une mystérieuse photo de "sardine" et ce n'est qu'à la fin qu'on comprend que c'est un prof à poil devant les enfants.
 
Ca vous dit quelque chose ? Ca me rend fou de ne pas trouver

 
 
Merci beaucoup !
L'article du Figaro en question : https://www.lefigaro.fr/livres/2012 [...] uebert.php

Aucun doute que le journaliste n'a pas lu le livre qu'il critique, au mieux il l'a feuilleté.

exhib + sardine, ça me fait penser à ça :

Putain, j'avais pas vu ca !    
 
Pour lequel, Harry Quebert ?
 
PS: Ah oui, je viens de checker.    
 
L'occasion de mentionner Les Bienveillantes de Jonathan Littell, qui m'avait mis une sacrée claque.

Dans le même genre, j'ail longtemps été à la poursuite d'un souvenir de roman policier jeunesse (assez ancien je pense).
Je me souviens que ça commence dans un magasin "vieux campeur", qu'une vieille confond "Abbaye" et "Abeille" parce qu'elle est à moitié sourde mais du coup ça fait avancer l'enquête et qu'il y a une histoire de clocher. Ça m'a rendu assez dingue aussi, mais je pense que je ne trouverai jamais, alors tant pis (sauf si HFR me trouve ça).

Roman écrit dans un français pourri (anglicismes, néologismes, barbarismes etc.), ce qui n'a pas dérangé ces académiciens qui poussent des cris d'orfraie devant le mot autrice (Fumaroli en tête).

L'auteur ne recherchait surement pas la pureté stylistique dans cette oeuvre. Ça ne m'avait pas choqué, de mémoire.

Moi j'avais un bon souvenir de La vérité... du coup je suis allé relire mes notes de l'époque où j'en prenais encore :

Probable qu'il ne méritait pas tant de prix comme vous dites (de toute façon moi et les prix on est fâchés ), mais je trouve la comparaison avec Levy et Musso (j'ai pas lu Pancol) assez dure.  
 
Ça me fait penser que j'ai acheté Le gang des rêves de Luca di Fulvio ; je l'ai entamé mais j'ai trouvé le style plutôt moyen, je sais pas si je poursuivrai. Vous en avez pensé quoi ?

Je précise à GB ne pas du tout être cultivé dans le coin, mais dans les angles.

 
Le français n'est pas sa langue natale, il a justifié ce choix pour prendre du recul par rapport au sujet du livre, et a totalement assumé les anglicismes et autres. Après on n'aime ou pas mais clairement c'est un choix délibéré qui fait partie intégrante de l'oeuvre, donc je vois pas pourquoi on ne pourrait pas récompenser ce choix si on le trouve bon.

J'ai beaucoup aimé l'histoire (facile mais efficace) et le contexte, niveau style oui ça n'a pas spécialement d'intérêt.