Reprise du message précédent :

Ne mélangeons pas tout, les gars (j'écarte un peu les filles), j'ai lu un peu Matzneff et ce qu'on doit retenir de cette histoire c'est qu'il se tapait surtout des gosses, des enfants et des gamins.

aucunement... C'est pas la seul.e ( ) à avoir mené une carrière brillante avec les mains sales (Papon-proof). Rien d'étonnant donc dans son parcours.

On voit rarement un point Godwin invoqué pour justifier quelque chose.  

qu'est-ce que j'ai justifié  ?

C'est marqué où dans le dictionnaire que "pas étonnant" est synonyme de "pas scandaleux" ?

Belle tentative de me faire dire ce que je n'ai sûrement pas dit.
C'était bien évidemment de l'ironie. Je peux même reformuler : les pires ordures sont pas les derniers à s'en sortir dans leur carrière.

bah si c'est pour sortir des évidences franchement c'est pas la peine.
 
Je te rappelle qu'à la base c'est toi qui m'as fait dire ce que je n'ai pas dit: sur Barzach  je ne réagissais pas du tout au fait que le gynéco était une femme, mais qu'elle était devenue ministre de la santé et présidente de l'Unicef France. Et c'est pas non plus une question de "carrière brillante" hein, on parle de la politique publique de santé et de la protection de l'enfance.

Ouais j'arrête là, c'est pas la peine de discuter, ni le lieu.

Mais encore ?
Mes questions sont sincères. J'aimerais vraiment savoir ce qu'il y a de si choquant dans son comportement à une époque qui remonte à près de cinquante ans dans une période très lâche au sujet des moeurs sexuelles (dans certains milieux disons 'avancés, parisiens', et avec à côté de ça des bouts de législation plus conservatrice en comparaison comme sur la contraception donc) et qui vaille une condamnation morale si forte aujourd'hui ? Je parle bien de la gynécologue et de la situation dans laquelle elle s'est trouvée, Matzneff ne m'intéressant mie. Qu'elle ne soit pas collet-monté et prenne plus ou moins à la légère de telles moeurs, voire qu'elle les considère avec indulgence, ou même les approuve et partage, peut répugner à quelqu'un me semble-t-il sans qu'il y voie motif à condamner ou jeter la pierre.
La seule chose d'illégale par ailleurs fut de lui donner un moyen de contraception sans consulter ses parents. Eût-elle demandé leur accord que la jeune amante se serait peut-être fermée comme une huître, ils auraient été voir ailleurs ou pas du tout - et donc risque de grossesse.
Bref, je ne connais pas tous les tenants et aboutissants du dossier mais en me plaçant dans les chausses de la gynéco et en considérant l'époque, je ne vois rien a priori de si révoltant - quels que soient du reste les moeurs actuelles et les miennes.    

Bon, toujours attaché à en découvrir un peu plus sur le Journal d'Amiel, mais il y a l'air d'y avoir peu de mentions, études, revues qui en sont faites alors qu'à côté de ça il est tout de même considéré comme assez majeur. Drôle d'objet littéraire, l'auteur semble bien trop poético-mystique à mon goût mais il y a de beaux passages vraiment bien chiadés qui m'accrochent.  

C'est plus intéressant que n'en révèle ces citations ? https://citations.ouest-france.fr/c [...] el-12.html Parce que ce concentré de truismes et platitudes empli d'auto-satisfaction laisse penser qu'il a eu raison de ne pas le publier.

Ouais, il y a des passages avec une plume alerte, de la variété, des formules bien trouvées, certain air de conversation bien menée ce qui est ce que j'aime le plus en littérature... (j'ai pas relevé les passages et c'est surtout le premiers sur lesquels je suis tombé j'ai peut-être bien eu de la chance) mais le fond est trop sentimentalo-poétique et pas mal de platitudes du genre hélas (certaines cela dit passent peut-être mieux dans le cours d'une lecture continue, des extraits aussi plats c'est un peu la règle commune dès qu'on va chercher des recueils de citations).

Edit :
Prenons cet exemple : "A vingt ans, on dort où que ce soit, on mange sur le pouce, on a seize heures utiles devant soi.", il est évident que c'est un truisme et ridicule si l'on prétend avoir fait une découverte que l'on va graver pour les siècles des siècles dans les mémoires de ses lecteurs, mais simplement écrit en passant dans le cours du journal c'est bénin.

Peut-être à comparer avec le Journal d'Amel Bent.

Pour moi, la littérature est comme la gastronomie : bien qu'appréciant l'élégante esthétique d'une assiette de chef étoilé, l'essentiel reste le produit; le produit, le produit. Ta réponse me conforte dans l'idée qu'Amiel sait faire de belles phrases mais n'a rien à dire. C'est le lot de la plupart des journaux, tu me diras : un exercice d'écriture égotiste assez vain. Même ce vieux grincheux misanthrope de Léautaud, mon chouchou, devient vite répétitif et en conséquence très chiant.
 
Une rectification, toutefois : les 89 citations de mon lien (oui, je les ai toutes lues) ne sont pas toutes des truismes : certaines sont simplement des inepties.  
 

 
Je ne cherche pas non plus la préciosité, ni la belle formule pour la belle formule ; malheureusement le sieur Amiel semble trop prompt à vouloir "clouer de l'esprit à tout propos" et pas de la meilleure eau, au rebours de la première impression que j'en avais eue à la lecture de quelques pages (à une heure nocturne tardive il est vrai) ; j'ai aussi la fâcheuse tendance à m'enthousiasmer trop vite en espérant avoir décroché la pépite littéraire.
Tant pis, je réexaminerai cela un peu plus dans le détail plus tard, j'ai bien d'autres livres à finir en ce moment de toute façon et crois que vais aller un peu tâter de Maurois dans quelque temps - son Histoire de la France et ses Mémoires notamment.  

Pas facile de comparer et de juger selon les époques.

En 2030, je niquerais que les vieilles.

Définis "vieille". Car là, on se dirige vers un sérieux écrêtage des tranches d'âge

Bon je suis arrivé au bout de 4321. On peut pas dire que ce soit mauvais car on arrive pas au bout de 1200 pages si c'est vraiment mauvais mais j'en attendais plus ou autre chose je pense.
On sent clairement par moment qu'Auster en rajoute inutilement pour faire de la longueur, limite on à l'impression qu'il se force à avoir un style particulier. Et puis j'étais séduit par l'idée des 4 vies suivies en parallèle etc... mais au final on s'y perd avec la longueur (et en plus le système de numérotation des chapitres ne permet pas de garder le fil).
La critique l'a vraiment bien accueilli à sa sortie je crois, je comprends que certains aient vraiment aimé mais perso ça restera une bonne lecture sans être inoubliable.

Le dernier Hannelore Cayre, Richesse oblige est jouissif. Je ne peux pas en dire grand chose sans faire de spoilers (d'ailleurs ne lisez pas la dernière de couv', reproduite un peu partout) mais la construction est brillante, moitié roman historique en 1870, moitié roman contemporain, avec la composante polar qui n'apparaît que peu à peu. C'est drôle, incisif, une réussite totale.

 
20-25 ans.

J'avais prévu de le commencer ce soir !

Y a une page du topic consacré aux meilleurs livres que vous avez lu ?

J'ai vu un topic mais il est mort depuis 2013 et qui part vite en débats et autres joyeusetés (Balzac était il misogyne ? )

Il y a le topic des livres qu'il FAUT avoir lus, un topic qui mériterait un meilleur achalandage

Ah cool !
Je vais immédiatement le commander sur Amazon !
 
(Meuh non, je déconne).

Faute de mieux (il est sorti une semaine avant le confinement, c'est le dernier livre que j'ai acheté avant de baisser le rideau), son journal de confinement : https://www.liberation.fr/france/20 [...] in_1782220 et son point de vue d'avocate sur les ordonnances de Belloubet : https://www.liberation.fr/debats/20 [...] es_1783986

J'ai lu vite fait:  
 
-Moi, Christiane F., la vie malgré tout de Christiane Felscherinow (plus connue sous "Christiane F" ).
Sans intérêt, si ce n'est se dire qu'on a pris un coup de vieux, et qu'un drogué le reste à vie.  
 
Et je suis en train de me plonger dans Rainbowman 1967-1980 de Jérôme Soligny. J'en suis au début mais c'est un indispensable pour les fans de Bowie (dont je fais partie). Moins intéressant pour les autres, parce qu'il se consacre exclusivement à la musique (y'a pas les anecdotes savoureuses habituelles des bios de rockstars).

Je note aussi, pour l'après-confinement.  

Note aussi qu’elle écrit des polars, Randall, c’est pas trop ta came en principe - à moins que le confinement ait fait de toi un autre homme

J'ai bien lu l'avis de Bora².
 
Ce n'est pas que le polar ne soit pas ma came, c'est juste qu'il se trouve que je n'en lis jamais, sans pour autant être réfractaire au genre. Je n'ai aucun réflexe d'aller dans le rayon polar, qui est situé au sous-sol de ma librairie ; donc forcément, ça n'aide pas... Ce sera l'occasion  La dernière fois que j'y suis allé, j'avais dû acheter un ou deux Pepe Carvalho. Ça remonte à des années !  
 
/ my life de lézard avec ses habitudes
 
Ce soir, je terminerai en beauté Ulysse avec son dernier chapitre, ze monologue de Molly Bloom  
 
Allez hop ! C'est parti !  
 
Bonne fin de soirée !  
 
   

David Joy.
Là où les lumières se perdent.

 
Du rural noir, et du très bon.
 
Les Appalaches et les bouseux ricains, une histoire d'amour et de crystal meth.
Passage à l'age adulte, lutte entre le destin tout tracé et l'émancipation.
Du classique dans les thèmes, mais très bien écrit.

"Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés", ouais c'est l'ambiance

J'ai découvert que les livres audio Harry Potter étaient disponibles (pas légalement je suppose) sur Youtube. Peut-être que ça peut intéresser des gens.

Surtout Harry Potter.

Entendu une pub pour les livres audio, justement avec un très court extrait d'Harry Potter. Ou plutôt "Harry Potaire", comme c'était prononcé. Donc merci, mais non merci.

J’ai jamais essayé, c’est pas l’idée que je me fais de la lecture. J’imagine que ça peut être sympa dans certaines circonstances (trajet pour aller au boulot par exemple).  
 
Dans ce cas précis (Harry Potter), je pensais plus aux enfants.

O Dios mio, O Dieu, les livres audio seraient-ils odieux ?