Reprise du message précédent :

 
Pardon ??  

 
Quelqu'un a lu La Mort à Venise de Thomas Mann ?
 
En ce moment je souffre avec Les Mystères de Paris d'Eugène Sue. De bien trop court passage sympathique dans un océan cucul la praline partant dans tout les sens.
 

Eugène Sue expliquant son œuvre.

Roman de guerre ou à gare, ce n'est guère que le train d'une histoire qui vous laisse hagard.

dünor ?

 
Oui, j'ai le souvenir d'un truc intéressant, avec une bonne ambiance de fin du monde, et déprimant. Mais je confonds sûrement avec des aspects du film que j'ai vu pile au même moment.  
 

 
C'est le problème de ce genre de roman. Dans mon souvenir, j'ai préféré Le Juif Errant pour la qualité des méchants.

J’espère que tu vas aimer ! Si après 400 pages t’es dans le dur ça ne sert à rien de continuer en revanche. Néanmoins on est beaucoup à penser que le premier quart du bouquin relève du chef-d’œuvre notamment dans l’installation de l’ambiance et la présentation des personnages.

Ma grand-mère était fan de Stephen King, elle avait pas toujours bon goût mais c'est elle qui m'a fait découvrir Romero et c'était une bonne idée.

J'ai commandé les livres en passant, on verra quand je les ai, en attendant j'ai à finir La Commune de 1871 - une relecture et à lire Dix questions sur l'anarchisme. J'avais aussi racheté Le Bossu pour le lire en voyage et je suis prise d'une envie démesurée de relire Le Comte de Monte-Cristo en ce moment pour une raison qui m'échappe

Edit : je suis bête, la raison ça doit être que c'est un super bon bouquin.

Bon Kawabata c’est pas trop ma came. J’ai du mal à avancer dans Pays de Neige, pourtant c’est pas long. Une fois fini les lectures en court ce sera soit Murakami (Haruki), soit Oe.

 
C'est de la bombe !

- Deon Meyer - L'année du lion

Super roman, c'est plus concentré sur l'aftermath, mais c'était plutôt bien vu :

Ca devient plus vivant après

Mais je plussoie le fleau de King aussi.

Me souviens avoir bien kiffé les Mystères de Paris, mais lu quand j'avais 17-18 ans  

 
Je ne pensais pas que la qualité des chapitres serait si inégale. Au moins je n'ai pas le visage de Jean Marais en tête dès que le bon et noble Rodolphe apparait.

Je ne voulais vexer personne. Malevil est un très bon roman et Merle un excellent romancier, il est du niveau d'un Barjavel. Mais on est loin de la profondeur et de la réflexion qui se cache derrière la plume d'un McCarthy. La route est un livre bouleversant. Ils sont rares ces livres qui chamboulent.
 Après aimer un livre est quelque chose de subjectif. Certains détesteront le style lapidaire de la route, style qui m'a un fait un peu penser au style de Camus dans l'etranger.

Je ne sais pas quel est le meilleur ou le plus profond (à mon niveau je m'en fiche un peu ), en tout cas j'ai passé un bien meilleur moment en lisant Malevil.

Suttree et Méridien de sang si tu ne les as pas lu sont encore un ton au-dessus  

  bien d'accord

Le Château de Kafka : autant le premier tiers est super, autant le second est inintéressant au possible (aller plutôt le 3/5ème) ; c’est la qu’on sent clairement qu’un manuscrit inachevé et non retravaillé c’est quand même pas terrible même pour cet auteur. Espérons que le dernier tiers replonge dans les enjeux initiaux !

 
Je l'ai lu, bien écrit, ok, mais basique quand même. Triste, lent, il ne se passe rien, on avance à l'aveugle... Un beau style certes, mais c'est tout. J'ai été déçu. Je m'attendais à une connexion avec notre sens de survie, même pas, c'était vraiment dénudé d'intérêt de ne jamais savoir le pourquoi du comment nos héros poussaient leur caddie.  
 
Manque d'imagination de ma part sans doute.

Il a plus sorti de bouquin depuis. Et il commence à vieillir

 Certes, c'est vrai. J'evalue la puissance d'une oeuvre à sa capacité à me faire réfléchir et la route fait partie de ces oeuvres. Ce bouquin, en plus d'etre d'un réalisme criant, est une vaste métaphore. Le fait que l'homme et l'enfant n'aient pas de prénoms, leur quête quasi biblique du Sud. Il y a d'ailleurs d'innombrables références à la Bible, à L'ecchlesiaste et au livre de job qui prouvent bien combien McCarthy est puissant, que ce livre a une portée bien plus profonde qu'il n'y parait. Malevil et le fléau sont des purs pages turner bien écrits, haletants, mais plus basés sur de l'entertainement . Ça ne laisse pas la même trace

C'est une drôle de conclusion.

Tiens, ça me donne envie de lire les histoires du Decameron pour faire passer le temps pendant le confinement  

Pandemia de Franck Thilliez, thriller sous fond de virus.

Ça parlait Saramago ça m’a rehypé pour lire du Coetzee. C’est quand même largement au-dessus du reste de la mêlée ! Mais faut que je lise Krasznahorkai avant bordel  

Des retours sur l'adversaire  de Carrère ?

Le sujet est bien traité, c'est agréable à lire. Bon livre.

+1
 
histoire hallucinante

Je l'ai trouvé génial pour ma part.

Merci à vous! Je viens de le prendre sur ma liseuse  

Pour ma part, je vais en revenir notamment à mes écrivains préférés.
Parmi eux, John Le Carré. Ce fut un choc quand je lus la taupe, mais vraiment un choc émotionnel. Et il y en a eu d'autres (une petite ville en Allemagne, par ex.) J'ai lu 6 de ses livres, tous parmi les premiers et j'ai fait provision de plus récents pour les temps de guerre, ce qui semble être le cas (plus de cinéma)
Alors, mon immense privilège est le suivant : en septembre dernier, j'ai trouvé sur une brocante son 1er roman paru en livre de poche ...
Une rareté et je la savoure !

Terminé L'étrange voyage de Donald Crowhurst, l'histoire d'un anglais un peu fou qui décida de participer à la premier course autour du monde à la voile en 1968. Je ne spoile pas même si bon, 50 ans plus tard, c'est peut-être un peu idiot, en tout cas c'est une histoire passionnante que j'ai été content de ne pas m'être (trop) spoilée moi-même.
 
Pour bien apprécier le livre il est recommandé de connaître un peu la voile et tout ce qui s'y rapporte (genre, les vents ) ; personnellement je n'y connais rien et ça m'a un peu frustré. Autre point un peu négatif pour moi, toute la partie finale est assez pénible à lire, je préfère quand on parle du voyage lui-même.
 

Un récit intéressant d'une histoire complètement folle.

Amène la bière et les bouqins, Parappa, demain, on s'inscrit pour le Vendée Globe !
 
Ingénieur de base, Crowhurst était un type intelligent, impulsif, mais pas fou au départ. Si on compare son amateurisme et son incompétence à l'expertise évidente de Knox-Johnston, par exemple, on se rend compte à quel point il était en réalité vraiment courageux d'avoir simplement osé. Le fait qu'il soit tombé complètement dingue prouve à quel point la barre était trop haute pour lui et qu'il le savait très bien, mais il a tout de même embarqué. Au-delà du reste, reste une question philosophique qui se pose à tout le monde : à quel moment faut-il renoncer ?
(ce que se demande forcément l'asthmatique en tongs et short au pied de l'Everest)

Pars vite et reviens tard de Fred Vargas, même si ça ne passe pas directement au coeur du pandémie (je spoil pas).
 
Sinon ma collection de livres à lire étant assez limitée, je suis assez content de recevoir un mail de ma grosse librairie qui annonce que les livraisons de livres sont maintenues  
Merci pour les autres suggestions de livres sur une pandémie

Pour rester dans la non fiction, il y a pas mieux que le Journal de l'année de la peste de Daniel Defoe. Et Virus de Richard Preston est très bien aussi.
 
A+,

le hussard sur le toit, de Jean Giono, c'est cholérique, y'a de la diarrhée.  

T'es dingue jamais je pourrais faire une chose pareille !
 
Courageux d'avoir osé, pas sûr. Faudrait regarder la définition de courage.

Ah mais on invite les filles aussi.

Oui je comprends ce que tu veux dire, Moitessier, bon marin, n'a pas passé la ligne alors qu'il gagnait et s'est dérouté vers Tahiti (de mémoire, je peux me gourer); et quand même, partir, du côté de notre roublard c'était tout de même bien couillu, à son niveau.

C'est pas de filles dont j'ai besoin, c'est d'une douche chaude le matin.  
Moitessier est évoqué plusieurs fois dans le livre, faudrait que je lise les siens, de livres, ça me plairait sûrement.

C'est à la fois hyper technique (beaucoup trop, même pour moi qui m'y connait) et très baba-cool. Mais c'est sympa.
 
Sinon, tu liras mon roman quand il sera édité (c'est beau de rêver ), c'est dans la lignée de Crowhurst/Moitessier.

Le Diable au corona ?
Confineor ?
J'irai cracher dans mon coude ?
 
 
Sinon, pour une pandémie d'un autre genre, il y a Rhinocéros.