tetedeiench a écrit :
cela suppose que la majorité des citoyens soit ouverte d'esprit...
Chuis pas persuadé tu vois...
Surtout que dans ce cas, pourquoi il y a quand même 20% pour Le Pen en france et qu'on arrive pas a faire diminuer ce chiffre ?
Sans oublier que le fait de diaboliser les extrémistes ne fait que leur donner le statut de martyr, statut qu'ils affectionnent particulièrement et qui galvanisent leurs troupes...
non, tu réduis trop la chose
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Euh la majorité de la population est ouverte d'esprit. L'esprit humain est rationnel, mais évidemment si on lui présente des données fausses il a du mal à avancer avec logique.
Je cite un exemple tout bête : j'ai vu un jour un exemple donné par LooSHA d'un même fait divers, présenté par trois organismes différents. J'avais repris l'exemple dans un message sur JoL, le voici :
Le même fait divers, vu par trois sources différentes : le Front National, Le Monde, et La Ligue des Droits de l'Homme.
Citation :
Drame à la Seyne-sur-Mer
Vendredi soir à la Seyne-sur-Mer, un père de famille français de 35 ans a abattu Icham Ziadi un Tunisien clandestin de 22 ans qui avait violé sa fille de 13 ans, puis a été se livrer à la police. Depuis dimanche, la pétition qui circule en sa faveur a d?ores et déjà recueilli plus de 3000 signatures, et cet homme a reçu le soutien de l?Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l?identité française et chrétienne (AGRIF) de Bernard Antony. Mercredi, Marie-France Stirbois, membre du BP du Front National, plusieurs élus, dont le SD du Var, Jacques Tudury, et une quarantaine de militants frontistes se sont rendus devant le palais de justice de Toulon pour réclamer sa remise en liberté jusqu?à son jugement, ce qui a été refusé. Les frontistes ont tenu, « à titre personnel, en tant que pères et mères de familles à apporter leur soutien moral à cet homme « poussé à ce geste, conséquence de la déliquescence de nos institutions ».
Citation :
Après le drame de La Seyne sur Mer
Toulon, le 21 février 2002
Après la tragédie de La Seyne-sur-Mer où un père de famille a tué un jeune homme qu?il soupçonnait d?avoir violé sa fille de 12 ans, la section de Toulon de la LDH s?incline devant la douleur des deux familles.
Nous leur exprimons notre profonde émotion.
Il faut rappeler que nous vivons dans un pays où la justice est rendue par l?État et non par les individus - nous ne sommes pas au Far-West !
Rappelons également que la peine de mort a été abolie en France en 1981 : l?État n?a plus le droit de tuer. La France s?est même interdit la possibilité de revenir en arrière, en ratifiant un traité international en 1986.
Les demandes de rétablissement de la peine de mort sont vaines. Les appels à la vindicte populaire sont dangereux : ils risquent de susciter de nouveaux drames, et par là-même ils entretiennent le « sentiment d?insécurité ».
Citation :
Émotion à La Seyne-sur-Mer après le meurtre d'un homme accusé de viol
Le 5février à 20 h 20, dans un bar de ta Seyne-sur-Mer (Var), Thierry F., un maçon de 35 ans, tuait d'un coup de fusil Icham Ziadi, un Tunisien de 22 ans, qu'il soupçonnait d'être le violeur de sa fille, âgée de 13 ans, avant de se constituer prisonnier. Les enquêteurs cherchent aujourd'hui à éclaircir les circonstances qui ont conduit à ce drame qui a soulevé des réactions passionnelles
Encore sous le choc, cherchant ses mots, Madeleine F. reconstitue « cette soirée tragique ». Son mari était allé chercher leur fille hébergée dans un foyer d'accueil pour jeunes en difficulté, situé à Six-Fours, près de leur domicile de la cité Berthe, quartier seynois où le taux de chômage frise les 30 %. La fillette chahute avec ses deux frères de 15 et 10 ans. Brusquement, « elle s'est adressée à son père : "J'ai été violée par les fesses". Puis elle s?est mise à hurler, s'est jetée dans les bras de mon mari, puis dans les miens. Nous lui avons dit qu?elle n?avait rien à se reprocher.» A ce moment-là, raconte Madeleine F., « tout m?est revenu en mémoire : une nièce et un neveu victimes d?attouchements, et moi-même violentée à l?âge de 14 ans. Mon mari le savait; et ce que disait la gamine c?était comme un coup de poignard ».
La fillette révèle que les faits remontent à l?été dernier sans qu'elle puisse en fixer la date. Elle dit ne pas connaître son agresseur mais indique à son père qu'il fréquentait les bars du port. Thierry F. lui demande de l'accompagner dans sa recherche. Au préalable, ce chasseur passionné prend un de ses cinq fusils. Bientôt, sa fille désigne celui qui aurait été son violeur. Le père s'avance vers lui, lui lance : « Sors, on va voir ce que tu as fait à ma fille... Sors ! » Icham Ziadi refuse, tente de s?échapper. Thierry F. fait feu, le blessant mortellement dans le dos. Le jeune Tunisien, né à Evry en 1980, était retourné en Tunisie à l?âge de 4 ans. :Nanti d'un diplôme de pâtissier mais sans titre de séjour, il était de retour en France depuis décembre 2000, en quête d'un emploi. Il n'était pas connu des services de police et menait une vie discrète. Son père, resté en Tunisie, pourvoyait à ses besoins en espérant « qu?il pourrait faire sa vie en France ».
« Incohérences »
Madeleine F. se souvient que son époux lui a téléphoné du commissariat : « Il m'a dit : "Ça y est, j?ai fait ce que j'avais à faire". J'étais effondrée mais je sais que mon mari n?est ni un assassin ni un justicier : il a défendu notre enfant comme l?aurait fait n?importe quel père » . Déféré au parquet le 17 février, mis en examen pour homicide volontaire avec préméditation, Thierry F. a été présenté au juge des libertés et de la détention, qui a décidé de le maintenir en prison, malgré une pétition de soutien à ce « papa honnête et intègre qui a voulu défendre sa fille ».
Lancée par la famille au lendemain de l?homicide, cette pétition, qui a obtenu plus de 3 000 signatures à ce jour, a été mise à la disposition des nombreux badauds, en face de l?Hôtel de ville, et distribuée sur le marché ou sur le parvis du tribunal. Les mots « viols », « pédophilie », « justice », « vengeance », « peine de mort » rebondissaient dans les conversations, que les représentants de l?extrême droite, Bruno Mégret et Marie-France Stirbois, tentèrent de récupérer sans succès avant d'être priés par les proches de Thierry F. de quitter les lieux. « Ca n'est pas une démarche raciste ; nous ne voulons pas de rétablissement de la peine de mort, mais seulement la libération de mon mari avant son procès » martèle son épouse.
Alors qu'un comité de soutien à 1a famille est en cours de constitution, à1'initiative d'un patron de bar, ami d'enfance de Thierry F., les enquêteurs du commissariat de La Seyne et de la police judiciaire de Toulon travaillent à résoudre ce que l?un d?eux qualifie d' « incohérences ». Les enquêteurs cherchent à mieux définir la personnalité, le profil psychologique de cette adolescente paraissant cinq ans de plus que son âge, qualifiée par sa mère de «garçon manqué, passionnée de rugby, traînant toujours en survêtement » mais qui n?était pas autorisée à « sortir seule le soir »
Le juge d'instruction chargé du dossier devait par ailleurs entendre, mardi 26 février, un jeune homme qui fut colocataire de Icham Ziadi, et qui devrait éclairer la justice sur la personnalité de celui-ci et ses fréquentations. Pour sa part, après avoir erré dans les rues de La Seyne en attendant le corps de son fils, qu?il a ensuite ramené à Nabeul (Tunisie), Kader Ziadi a essayé de comprendre, sans y parvenir : « mon fils n?a pas pu faire cette chose-là. Et s?il l?avait faite, il fallait qu?on le mette en prison, pas dans un cercueil... ».
J'en passe et des meilleures. Evidemment, si les choses sont présentées de cette manière, on n'a pas fini. Interdisons la mauvaise foi
Le 20%, c'est à cause de ce genre de chose. Egalement à cause de politiques économiques et sociales délirantes depuis une trentaine d'années, le jour où on a laissé dire des gens que pour favoriser l'emploi, il fallait autoriser les licenciements boursiers, ou alors que le marché était bon, omniscient, et réglait les problèmes. Que les mecs sans morales, on ne ferait pas d'affaires avec, etc...
Bref, le jour où on a commencé à reprendre des thèses délirantes, qui étaient considérées comme rétrogrades.
On a de la chance : le discours commence (enfin) à changer.
Diaboliser les extrêmes ne leur donne pas forcément un rôle de martyr : les ligues d'extrême droite avaient été dissoutes en 1936, et elle avaient parfaitement disparu. N'eut été la guerre, on aurait réglé le problème populiste pour un bon moment.
Aujourd'hui, on a dépassé le stade où l'on pouvait facilement interdire le FN (par exemple au moment de la scission avec le MNR), par manque de volonté politique. Mais l'arsenal légal existe, lui
citation a écrit :
les derniers grand dictateurs sangunaires ont eus accés au pouvoir grace au systeme democratique.
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Source ?
Message édité par Profil supprimé le 02-01-2004 à 23:49:41