Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
1067 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  287  288  289  ..  387  388  389  390  391  392
Auteur Sujet :

[Topik Histoire] Seconde Guerre Mondiale. Infos et debats

n°42706057
Profil sup​primé
Posté le 25-07-2015 à 12:41:08  answer
 

Reprise du message précédent :
Dans band of brothers, on ne voit pratiqiuement pas la bataille de Guadalcanal mais John Basilone qui a su résister à pas mal de Japonais quasiment toute une nuit

mood
Publicité
Posté le 25-07-2015 à 12:41:08  profilanswer
 

n°42706415
Sgt-D
Modérateur
Posté le 25-07-2015 à 13:43:10  profilanswer
 

Hazumaki a écrit :

J'ai une petite question: Je suis en train de lire un ouvrage sur la Débâcle de mai-juin 1940 et je me demandais comment a-t-il été possible d'être mis hors jeu par la seule offensive dans les Ardennes. Pour être plus précis, où était les réserves stratégiques françaises sachant que le pays avait mobilisé sous les drapeaux plus de 5 millions d'hommes (même si certains ont été réaffectés dans les usines et dans les champs) ?
 
J'ai l'impression qu'après l'encerclement dans le Nord, la France ne disposait plus ni d'hommes ni de matériel.


 
Neuf armées, oui, mais essentiellement des dizaines de divisions d'infanterie peu mobiles, une partie accrochée à la ligne Maginot ou dans les Alpes (Plus les effectifs de la Marine et ceux restés dans les colonies). Une fois le front censé inviolable percé, le groupe d'armées Nord s'est fait rapidement encercler, et les armées du Sud n'avaient pas les moyens en vertu de la doctrine défensive de venir les secourir rapidement. A l'été 14 les DI françaises faisaient la course, à pied, avec d'autres DI, pas avec des DB progressant de trente kilomètres par heure.
 
Il n'y avait que six divisions blindées et quelques divisions mécanisées ou motorisées (mécanisées = blindés) côté français. Certes en face il n'y avait que six divisions blindées aussi, mais avec une doctrine d'emploi très différente. Les Panzerdivisionen étaient beaucoup plus mobiles et aptes à l'offensive et à l'exploitation d'une percée, là où les lourdes DB françaises devaient crever un front fortifié style WWI.
 
Chars peu blindés et armés, mais rapides, disposant d'une bonne autonomie, pouvant communiquer entre eux par radio et non par fanions, avec un chef de char occupé uniquement à commander. Logistique bien meilleure, chaque division étant dotée d'ateliers de réparations mobiles,de chars dépanneurs, de camions citernes et de jerricans. Et puis l'infanterie d'accompagnement était bien motorisée, montée sur Hanomag dotés de MG34, là où il y avait à peine un bataillon de dragons portés sur Lorraine par exemple côté français.
 
De plus la doctrine offensive allemande laissait une grande autonomie et une liberté de prises de décisions aux officiers subalternes, ce qui permettait une réactivité très souple des sections et compagnies, là où la manoeuvre française se décide au corps d'armée ou à la division.
 
De fait ces six divisions blindées allemandes (dix à la fin de la campagne), ont quasi enlevé la victoire à elles seules, au bluff, à la limite de la rupture de ravitaillement, complètement coupées du gros de l'armée, ça aurait pu très bien tourner au désastre total si côté français il y avait eu plus de généraux rompus à l'association blindés/aviation, des bombardiers en piqué et une DCA digne de ce nom.
 
Ou même si les DI françaises avaient été mieux dotées en moyens antichar.
 
 
 
Sans compter la politique et la trahison d'une partie des élites françaises, civiles comme militaires.

n°42706488
Zeplusoif
Posté le 25-07-2015 à 13:56:14  profilanswer
 

Sgt-D a écrit :


 
Neuf armées, oui, mais essentiellement des dizaines de divisions d'infanterie peu mobiles, une partie accrochée à la ligne Maginot ou dans les Alpes (Plus les effectifs de la Marine et ceux restés dans les colonies). Une fois le front censé inviolable percé, le groupe d'armées Nord s'est fait rapidement encercler, et les armées du Sud n'avaient pas les moyens en vertu de la doctrine défensive de venir les secourir rapidement. A l'été 14 les DI françaises faisaient la course, à pied, avec d'autres DI, pas avec des DB progressant de trente kilomètres par heure.
 
Il n'y avait que six divisions blindées et quelques divisions mécanisées ou motorisées (mécanisées = blindés) côté français. Certes en face il n'y avait que six divisions blindées aussi, mais avec une doctrine d'emploi très différente. Les Panzerdivisionen étaient beaucoup plus mobiles et aptes à l'offensive et à l'exploitation d'une percée, là où les lourdes DB françaises devaient crever un front fortifié style WWI.
 
Chars peu blindés et armés, mais rapides, disposant d'une bonne autonomie, pouvant communiquer entre eux par radio et non par fanions, avec un chef de char occupé uniquement à commander. Logistique bien meilleure, chaque division étant dotée d'ateliers de réparations mobiles,de chars dépanneurs, de camions citernes et de jerricans. Et puis l'infanterie d'accompagnement était bien motorisée, montée sur Hanomag dotés de MG34, là où il y avait à peine un bataillon de dragons portés sur Lorraine par exemple côté français.
 
De plus la doctrine offensive allemande laissait une grande autonomie et une liberté de prises de décisions aux officiers subalternes, ce qui permettait une réactivité très souple des sections et compagnies, là où la manoeuvre française se décide au corps d'armée ou à la division.
 
De fait ces six divisions blindées allemandes (dix à la fin de la campagne), ont quasi enlevé la victoire à elles seules, au bluff, à la limite de la rupture de ravitaillement, complètement coupées du gros de l'armée, ça aurait pu très bien tourner au désastre total si côté français il y avait eu plus de généraux rompus à l'association blindés/aviation, des bombardiers en piqué et une DCA digne de ce nom.
 
Ou même si les DI françaises avaient été mieux dotées en moyens antichar.
 
 
 
Sans compter la politique et la trahison d'une partie des élites françaises, civiles comme militaires.


 
et pourquoi les unités encerclées n'ont pas continué à se battre, avec ravitaillement par la côte?


---------------
If fate doesn't make you laugh, then you don't get the joke
n°42707277
Ryan
Foupoudav
Posté le 25-07-2015 à 15:42:57  profilanswer
 

moggbomber a écrit :

mouais. ils sont tout aussi hollywoodien l'un que l'autre je dirais
le soldat ryan a pour effectivement lui l'intro qui effectivement est marquante mais avec une suite fortement conventionnelle, voir hyper classique du film de guerre US. avec une fin que j'appelle maintenant du "complexe Alamo".
par contre, de mémoire, la ligne rouge a pour lui donc de ne pas avoir cette fin. (mais faudrait que je le rerevois)
 
perso je préfère lettres d'iwo jima
et la série the pacifique
:jap:


 
 
Pas vraiment un film de guerre La ligne rouge en fait, plutôt un film existentialiste qui se sert du contexte guerrier.


---------------
"Nothing ever happens to the knowing with which all experience is known"
n°42707287
panzemeyer
The torture never stops
Posté le 25-07-2015 à 15:44:34  profilanswer
 

Zeplusoif a écrit :


 
et pourquoi les unités encerclées n'ont pas continué à se battre, avec ravitaillement par la côte?

Parce que nous sommes des singes défaitistes qui jetons les armes dès que nous voyons un ennemi.  [:kwartz:1]


---------------
Pour la préservation de l'environnement, n'imprimez ce post qu'en cas de nécessité | Fais du bien à un vilain, il te chiera dans la main.
n°42710159
bukowsky
Au bar.
Posté le 25-07-2015 à 22:40:31  profilanswer
 

Zeplusoif a écrit :


 
et pourquoi les unités encerclées n'ont pas continué à se battre, avec ravitaillement par la côte?


 
La reponse est dans le message :)
 

Sgt-D a écrit :


Sans compter la politique et la trahison d'une partie des élites françaises, civiles comme militaires.


 
Y'a eu un bouquin (ou deux plutot) sur une alternative ou la France avait continué a se battre. Pas mal.
 
trouvé : http://www.amazon.fr/1940-France-a [...] B00EU77CIM

n°42710239
vautrin
I can help
Posté le 25-07-2015 à 22:53:54  profilanswer
 

bukowsky a écrit :


 
La reponse est dans le message :)
 


 

bukowsky a écrit :


 
Y'a eu un bouquin (ou deux plutot) sur une alternative ou la France avait continué a se battre. Pas mal.
 
trouvé : http://www.amazon.fr/1940-France-a [...] B00EU77CIM


 
En ligne, on peut trouver ça (légalement) :
 
http://www.1940lafrancecontinue.org/
 
Ça couvre les années 40 à 43. Je ne crois pas que les auteurs soient allés plus loin. Pour ceux qui n'auraient pas envie d'acheter le livre et qui voudraient quand même jeter un coup d’œil ou pour ceux qui ont le livre et qui pourraient avoir besoin du texte au format pdf.
 

n°42712491
Code 44
La Pugne a raison
Posté le 26-07-2015 à 10:41:42  profilanswer
 

Quelles ont étés les raisons officielles données par l'URSS à l'invasion de la Pologne ? Parce que j'imagine bien qu'ils ont pas balancé publiquement que ça faisait partie de leur deal avec Hitler  :D

n°42712984
Scoinscoin
Posté le 26-07-2015 à 12:36:04  profilanswer
 

Pour protéger les minorités ukrainiennes et biélorusses.

n°42716126
Profil sup​primé
Posté le 26-07-2015 à 18:37:50  answer
 

Et comment a été mis au point l'entraînement des commandos(je veux dire connaître les limites physiques maximales des soldats sélectionnés)?

mood
Publicité
Posté le 26-07-2015 à 18:37:50  profilanswer
 

n°42717825
Zeplusoif
Posté le 26-07-2015 à 21:52:17  profilanswer
 

Code 44 a écrit :

Quelles ont étés les raisons officielles données par l'URSS à l'invasion de la Pologne ? Parce que j'imagine bien qu'ils ont pas balancé publiquement que ça faisait partie de leur deal avec Hitler  :D


il y a eu un communiqué à l'époque. En gros, c'était pour rétablir l'ordre
 

Citation :

Warsaw, as the capital of Poland, no longer exists. The Polish Government has disintegrated, and no longer shows any sign of life. This means that the Polish State and its Government have, in point of fact, ceased to exist. In the same way, the Agreements concluded between the U.S.S.R. and Poland have ceased to operate. Left to her own devices and bereft of leadership, Poland has become a suitable field for all manner of hazards and surprises, which may constitute a threat to the U.S.S.R. For these reasons the Soviet Government, who has hitherto been neutral, cannot any longer preserve a neutral attitude towards these facts... In these circumstances, the Soviet Government have directed the High Command of the Red Army to order troops to cross the frontier and to take under their protection the life and property of the population of Western Ukraine and Western White Russia.


---------------
If fate doesn't make you laugh, then you don't get the joke
n°42721115
Sgt-D
Modérateur
Posté le 27-07-2015 à 10:39:22  profilanswer
 

Zeplusoif a écrit :


et pourquoi les unités encerclées n'ont pas continué à se battre, avec ravitaillement par la côte?


 
Il faut remettre les choses dans leur contexte, chronologiquement.
 
- La génération d'avant avait subi un massacre épouvantable. Tout le monde y avait laissé un père ou un oncle, il y avait des centaines de milliers de veuves qui faisaient vivoter leurs enfants en tenant des bar-tabacs par exemple, chacun enfant avait connu des gueules cassées affreusement mutilées qui ont agonisé pendant des années, et dans chaque compagnie il y avait encore parmi les sous-offs des vieux chibani qui avaient connu les tranchées. Personne n'est parti la fleur au fusil comme en août 14.
 
- Cette même génération sortait tout juste d'une crise économique violente, et commençait tout juste à souffler, profitant des congés payés.
 
- Les dix premiers mois de la guerre ont miné le moral, la Drôle de guerre a consisté à se faire chier, à constater que le matos était obsolète, et à regarder de loin la petite Finlande résister désespérément à l'URSS tandis qu'on restait l'arme au pied. De plus le gros des troupes dans l'infanterie était encore composé d'agriculteurs ; ils avaient raté les vendanges de 39, et ils vivaient dans l'angoisse que les femmes allaient devoir faire les moissons 40 sans eux, et sans les chevaux eux aussi réquisitionnés.
Parmi les officiers, de nombreux instituteurs qui devaient aussi se morfondre d'avoir abandonné leurs élèves.
Et puis à l'époque pour ne rien arranger, 70% des hommes adultes étaient alcooliques... les 30% restants se contentant des boissons hygiéniques servies dans les foyers (càd vin, bière, cidre...)
 
- Mais on était tout de même confiant dans la ligne Maginot.
Or quand ça a pété, ça s'est passé au nord. Malgré le manque de moyens antiaériens, les troupes se sont bien battues, et même très bien. Ça a charclé, et pas qu'un peu, les taux d'attrition ont été comparables à ceux des pires jours de 14-18. L'artillerie avait perdu la part belle (80% des pertes WWI), au détriment des armes légères, mitrailleuses et grenades. Les six semaines de campagne de France ont été très coûteuses en hommes, côté français comme côté allemand.
Mais ensuite, il y a eu la percée blindée. Les troupes qui avaient pénétré en Belgique ont dû reculer. Marches, contre-marches, ordres, contre-ordres, puis retraite sur les routes de l'Exode, il y a de quoi saper le moral.
Et puis à quoi bon se battre férocement, subir les pertes des camarades, et sans cesse reculer, avec un ravitaillement de plus en plus aléatoire, sans vision d'ensemble, pas assez de moyens antichar?
 
Quand la percée blindée a été effective, ordre a été donné d'appliquer la tactique du hérisson : le bataillon ou la compagnie se retranche dans un boqueteau, qu'on hérisse de canons antichars, au lieu d'essayer de tenir un front continu trop facile à crever.
Mais les Panzers n'en avaient rien à foutre, et ils laissaient ces points de résistance derrière eux, comme en 41 ils ont laissé des armées soviétiques entières en retrait. Allez on démonte tout et on essaie de rattraper la blindaille nazie.
 
Peu à peu la retraite s'est transformée en déroute, les unités se sont délitées, on voyait des officiers avec leurs valises prêts à se barrer, alors à quoi bon continuer à porter ce putain de casque ou ce FM qui pèse des tonnes?
 
Week-end à Zuydcoote montre très bien ça, le roman encore mieux que le film. Ou la BD de Tardi sur son père, Stalag IIB.
 
Et à Dunkerque le défaitisme a dû être à son comble, encouragé par la propagande anglophobe des Laval et autres germanophiles ("L'Angleterre a les machines, la France les poitrines" ; "l'Angleterre se battra jusqu'au dernier Français"...)
 
Et de fait, deux oncles de mon père ont vu des soldats français se faire couper les mains à coup de rames par des marins britanniques, parce qu'ils voulaient grimper à bord de canots... Et même ceux qui ont embarqué, ils sont restés un moment en Angleterre avant d'être redébarqués, trop tard, en Bretagne.
 
 
 
Et puis j'imagine les dialogues entre troufions, sous les bombardements
 
-Mais ils branlent quoi à Paris là?
 
-A Paris? Mon vieux tu retardes le gouvernement est à Tours.
 
-Tu rigoles, il est plus à Tours, Lebrun et Reynaud sont à Bordeaux depuis le 14.
 
-Reynaud? C'est Pétain le Président du Conseil maintenant.
 
-Mais il a 80 piges!
 
-84...
 
 
 
 
Mais ça s'est bien battu, le corps expéditionnaire en Norvège, les ouvrages de la ligne Maginot qui ont résisté bien après l'armistice, les bataillons de chasseurs alpins qui ont arrêté des divisions entières d'Alpini, parfois en servant un FM 24/29 suspendu à une corde de rappel au-dessus d'une vallée, la contre-offensive de la 4ème DCr de de Gaulle, les batailles de chars (Stonne, Hannut), le baroud des cadets de Saumur... Cf. Comme des lions de D.Lormier (un peu trop dithyrambique tout de même).

n°42721853
kotontij
En fait j'ai arrêté
Posté le 27-07-2015 à 11:39:25  profilanswer
 

Sgt-D a écrit :


Sans compter la politique et la trahison d'une partie des élites françaises, civiles comme militaires.

 

+1

 

En cela il y avait aussi une raison, liée au contexte de l'époque
Le Front Populaire, la montée en puissance du PC, le pacte germano-soviétique, ça a fait flipper une partie du pays sur la menace rouge

 

Je pense que, placés devant la défaite, certains cadres politiques et militaires, devant 2 périls ont préféré le nazisme au communisme, vu comme une menace plus dangereuse

 

Ce qui explique en partie le défaitisme et la reddition, et la glissade ultérieure vers Vichy

 

Déjà qu'avant guerre la France, comme d'autres pays européens, était minée par des mouvements d'extrême droite


---------------
"L'histoire est un mensonge que personne ne conteste" N.B.
n°42722033
Sgt-D
Modérateur
Posté le 27-07-2015 à 11:50:26  profilanswer
 

Et il n'y a pas que la peur des bolcheviques, il y a un tout un mouvement pro-fasciste, et pas uniquement l'extrême-droite contre-révolutionnaire classique façon Maurras.
 
Tout l'échiquier politique a été concerné par le défaitisme et la trahison au profit de l'Allemagne nazie. Laval c'était une figure de premier plan de la droite parlementaire, Marquet c'était un ancien chef de file socialiste devenu fasciste... et puis il y a eu les jeunes opportunistes qui ont cru booster leur carrière comme Chautemps.
 
En face ceux qui voulaient résister étaient également de tous bords, gauche parlementaire bien sûr mais aussi extrême-droite germanophobe, groupés derrière une figure de premier plan de la droite parlementaire, Mandel. Et bien sûrs de futurs grands, de Gaulle, Mendès-France...
 
 
Quant à Pétain, il était considéré comme "le seul général républicain" parmi les généraux d'armée, et Weygand inspirait confiance en tant qu'ancien chef d'Etat-Major de Foch...

n°42722068
Profil sup​primé
Posté le 27-07-2015 à 11:52:18  answer
 

Peut-on dire que le Front populaire était un peu trop utopique concernant la politique extérieure?("peace and love" donc ne réfléchissons pas sur le rôle de l'armée, ni des stratégies et matériels à construire)?

n°42722119
Sgt-D
Modérateur
Posté le 27-07-2015 à 11:55:57  profilanswer
 

Clairement pas. Il a été bien trop frileux quant à la guerre d'Espagne, mais c'est bien le Front Populaire qui a commencé à réarmer, même si ça devait bien l'arranger par rapport à la crise économique de booster l'industrie nationale.
 
Quand à la doctrine défensive, gauche et droite confondues s'entendaient dessus. Il ne faut pas oublier que la montée des fascismes pouvait faire peur, mais on ne savait pas encore jusqu'où ça pouvait aller, mais que ça ne pesait pas assez face aux horreurs de la WWI demeurant dans tous les esprits. On n'imaginait pas qu'il pouvait y avoir encore pire, et que les démocraties doivent absolument écraser brutalement toute menace dictatoriale.

n°42726057
Zeplusoif
Posté le 27-07-2015 à 17:16:17  profilanswer
 

Sgt-D a écrit :


 
Il faut remettre les choses dans leur contexte, chronologiquement.
 
- La génération d'avant avait subi un massacre épouvantable. Tout le monde y avait laissé un père ou un oncle, il y avait des centaines de milliers de veuves qui faisaient vivoter leurs enfants en tenant des bar-tabacs par exemple, chacun enfant avait connu des gueules cassées affreusement mutilées qui ont agonisé pendant des années, et dans chaque compagnie il y avait encore parmi les sous-offs des vieux chibani qui avaient connu les tranchées. Personne n'est parti la fleur au fusil comme en août 14.
 
- Cette même génération sortait tout juste d'une crise économique violente, et commençait tout juste à souffler, profitant des congés payés.
 
- Les dix premiers mois de la guerre ont miné le moral, la Drôle de guerre a consisté à se faire chier, à constater que le matos était obsolète, et à regarder de loin la petite Finlande résister désespérément à l'URSS tandis qu'on restait l'arme au pied. De plus le gros des troupes dans l'infanterie était encore composé d'agriculteurs ; ils avaient raté les vendanges de 39, et ils vivaient dans l'angoisse que les femmes allaient devoir faire les moissons 40 sans eux, et sans les chevaux eux aussi réquisitionnés.
Parmi les officiers, de nombreux instituteurs qui devaient aussi se morfondre d'avoir abandonné leurs élèves.
Et puis à l'époque pour ne rien arranger, 70% des hommes adultes étaient alcooliques... les 30% restants se contentant des boissons hygiéniques servies dans les foyers (càd vin, bière, cidre...)
 
- Mais on était tout de même confiant dans la ligne Maginot.
Or quand ça a pété, ça s'est passé au nord. Malgré le manque de moyens antiaériens, les troupes se sont bien battues, et même très bien. Ça a charclé, et pas qu'un peu, les taux d'attrition ont été comparables à ceux des pires jours de 14-18. L'artillerie avait perdu la part belle (80% des pertes WWI), au détriment des armes légères, mitrailleuses et grenades. Les six semaines de campagne de France ont été très coûteuses en hommes, côté français comme côté allemand.
Mais ensuite, il y a eu la percée blindée. Les troupes qui avaient pénétré en Belgique ont dû reculer. Marches, contre-marches, ordres, contre-ordres, puis retraite sur les routes de l'Exode, il y a de quoi saper le moral.
Et puis à quoi bon se battre férocement, subir les pertes des camarades, et sans cesse reculer, avec un ravitaillement de plus en plus aléatoire, sans vision d'ensemble, pas assez de moyens antichar?
 
Quand la percée blindée a été effective, ordre a été donné d'appliquer la tactique du hérisson : le bataillon ou la compagnie se retranche dans un boqueteau, qu'on hérisse de canons antichars, au lieu d'essayer de tenir un front continu trop facile à crever.
Mais les Panzers n'en avaient rien à foutre, et ils laissaient ces points de résistance derrière eux, comme en 41 ils ont laissé des armées soviétiques entières en retrait. Allez on démonte tout et on essaie de rattraper la blindaille nazie.
 
Peu à peu la retraite s'est transformée en déroute, les unités se sont délitées, on voyait des officiers avec leurs valises prêts à se barrer, alors à quoi bon continuer à porter ce putain de casque ou ce FM qui pèse des tonnes?
 
Week-end à Zuydcoote montre très bien ça, le roman encore mieux que le film. Ou la BD de Tardi sur son père, Stalag IIB.
 
Et à Dunkerque le défaitisme a dû être à son comble, encouragé par la propagande anglophobe des Laval et autres germanophiles ("L'Angleterre a les machines, la France les poitrines" ; "l'Angleterre se battra jusqu'au dernier Français"...)
 
Et de fait, deux oncles de mon père ont vu des soldats français se faire couper les mains à coup de rames par des marins britanniques, parce qu'ils voulaient grimper à bord de canots... Et même ceux qui ont embarqué, ils sont restés un moment en Angleterre avant d'être redébarqués, trop tard, en Bretagne.
 
 
 
Et puis j'imagine les dialogues entre troufions, sous les bombardements
 
-Mais ils branlent quoi à Paris là?
 
-A Paris? Mon vieux tu retardes le gouvernement est à Tours.
 
-Tu rigoles, il est plus à Tours, Lebrun et Reynaud sont à Bordeaux depuis le 14.
 
-Reynaud? C'est Pétain le Président du Conseil maintenant.
 
-Mais il a 80 piges!
 
-84...
 
 
 
 
Mais ça s'est bien battu, le corps expéditionnaire en Norvège, les ouvrages de la ligne Maginot qui ont résisté bien après l'armistice, les bataillons de chasseurs alpins qui ont arrêté des divisions entières d'Alpini, parfois en servant un FM 24/29 suspendu à une corde de rappel au-dessus d'une vallée, la contre-offensive de la 4ème DCr de de Gaulle, les batailles de chars (Stonne, Hannut), le baroud des cadets de Saumur... Cf. Comme des lions de D.Lormier (un peu trop dithyrambique tout de même).


 
Merci pour ta réponse.
Je précise que ma question était purement technique, et n'était pas du tout destinée à ouvrir un débat sur un pseudo-défaitisme français.


---------------
If fate doesn't make you laugh, then you don't get the joke
n°42726076
Zeplusoif
Posté le 27-07-2015 à 17:17:31  profilanswer
 

Sgt-D a écrit :

Et il n'y a pas que la peur des bolcheviques, il y a un tout un mouvement pro-fasciste, et pas uniquement l'extrême-droite contre-révolutionnaire classique façon Maurras.
 
Tout l'échiquier politique a été concerné par le défaitisme et la trahison au profit de l'Allemagne nazie. Laval c'était une figure de premier plan de la droite parlementaire, Marquet c'était un ancien chef de file socialiste devenu fasciste... et puis il y a eu les jeunes opportunistes qui ont cru booster leur carrière comme Chautemps.
 
En face ceux qui voulaient résister étaient également de tous bords, gauche parlementaire bien sûr mais aussi extrême-droite germanophobe, groupés derrière une figure de premier plan de la droite parlementaire, Mandel. Et bien sûrs de futurs grands, de Gaulle, Mendès-France...
 
 
Quant à Pétain, il était considéré comme "le seul général républicain" parmi les généraux d'armée, et Weygand inspirait confiance en tant qu'ancien chef d'Etat-Major de Foch...


Pierre Laval n'était-il pas socialiste?


---------------
If fate doesn't make you laugh, then you don't get the joke
n°42726113
Sgt-D
Modérateur
Posté le 27-07-2015 à 17:22:32  profilanswer
 

Zeplusoif a écrit :


 
Merci pour ta réponse.
Je précise que ma question était purement technique, et n'était pas du tout destinée à ouvrir un débat sur un pseudo-défaitisme français.


 
Pas de quoi, c'est d'ailleurs ouvert à discussion, j'ai tout rédigé de mémoire.
 

Zeplusoif a écrit :


Pierre Laval n'était-il pas socialiste?


 
Apparemment il a commencé comme militant socialiste, mais en tant que Président du Conseil/ministre, il était clairement de droite.
 
Les carrières avaient l'air plus souples à l'époque, on a vu pas mal de grands écarts communiste > fasciste.
 
*edit* il a même carrément commencé à l'extrême-gauche.
 
 
Je me souviens d'avoir fait un exposé sur son procès à la fac, le mec a bossé comme un taré (il était avocat) comme si son cas était défendable...
 
Devant le peloton d'exécution, il a demandé à ce qu'on ne le vise pas au visage. Résultat tout le monde lui a tiré en pleine gueule, son cadavre était complètement défiguré...

Message cité 1 fois
Message édité par Sgt-D le 27-07-2015 à 17:25:13
n°42726214
Scoinscoin
Posté le 27-07-2015 à 17:31:08  profilanswer
 

Sgt-D a écrit :


Week-end à Zuydcoote montre très bien ça, le roman encore mieux que le film. Ou la BD de Tardi sur son père, Stalag IIB.


 
Dans le même genre Le Dernier des métiers de Jacques-Laurent Bost et La Gamelle dans le Dos de Robert Auboyneau et Jean Verdier.
 
Pour le Front Populaire trop frileux sur la guerre d'Espagne, cela ne m'étonnerait pas que le gouvernement craignait que la même chose se déroule en France dans le cas où nous aurions plus massivement soutenu la République.

n°42726467
galaxnordi​st
Posté le 27-07-2015 à 17:56:50  profilanswer
 

Scoinscoin a écrit :

Pour le Front Populaire trop frileux sur la guerre d'Espagne, cela ne m'étonnerait pas que le gouvernement craignait que la même chose se déroule en France dans le cas où nous aurions plus massivement soutenu la République.


 
C'est ridicule, voyons ! Tu penses à quoi ? un général soutenu par une colonie africaine tenterait de prendre le pouvoir ?  :o  

n°42726698
Scoinscoin
Posté le 27-07-2015 à 18:19:53  profilanswer
 

Oui. :o

n°42727590
lakana
Posté le 27-07-2015 à 20:13:03  profilanswer
 

Je suis enfin allé au mémorial de Caen. C'est pas mal mais je suis un peu déçu, c'est clairement orienté grand public et si je comprends tout à fait la légitimité de ce choix je suis un peu resté sur ma faim malgré quelques belles pièces. Par contre mes enfants ont bien apprécié. :)
Bref, un lieu à découvrir mais si on s'intéresse beaucoup à la période on n'apprendra/découvrira pas grand chose.


Message édité par lakana le 27-07-2015 à 20:13:34

---------------
"Au moins, jusqu'au bout il n'aura pas marché." H. Murakami
n°42728017
Sgt-D
Modérateur
Posté le 27-07-2015 à 21:01:32  profilanswer
 

Scoinscoin a écrit :

 

Dans le même genre Le Dernier des métiers de Jacques-Laurent Bost et La Gamelle dans le Dos de Robert Auboyneau et Jean Verdier.

 

Pour le Front Populaire trop frileux sur la guerre d'Espagne, cela ne m'étonnerait pas que le gouvernement craignait que la même chose se déroule en France dans le cas où nous aurions plus massivement soutenu la République.

 

Je note, je note, entre ça et la WWI à cause de toi ma pile est pas prête de descendre :D

n°42728050
Scoinscoin
Posté le 27-07-2015 à 21:03:40  profilanswer
 

C'est deux là sont assez court et facile à lire. :o

n°42729999
Ryan
Foupoudav
Posté le 27-07-2015 à 22:54:38  profilanswer
 

Visite au musée des gros trucs blindés à bastogne, très impressionnant et instructif.

 

Mon beau papa y travaille et il nous a sorti de jolies cartes pour nous faire un exposé des moments clés de la bataille de bastogne, c'est tout de même mieux que les documentaires.

 

http://reho.st/preview/self/2cb931bde2baa652dd4293897fbba0d8098f0342.jpg

 

Ambiance steampunk à l'intérieur:

 

https://photos-6.dropbox.com/t/2/AAA8yue-YpFx3pjC2coQpZSB9Rm6ojDxIZMz8ye-VuIlCA/12/206274117/jpeg/32x32/1/1438034400/0/2/2015-07-18%2017.52.42.jpg/CMX8rWIgASACIAMgBCAFIAYgBygC/6MQ3_k3SGfcXMZ2MGoGx9e-zVCcJ6p0SokxhBOtxcts?size=1280x960&size_mode=2

 


Message édité par Ryan le 27-07-2015 à 22:59:58

---------------
"Nothing ever happens to the knowing with which all experience is known"
n°42732538
doutrisor
Posté le 28-07-2015 à 09:48:24  profilanswer
 

Sgt-D a écrit :


 
Pas de quoi, c'est d'ailleurs ouvert à discussion, j'ai tout rédigé de mémoire.
 


 

Sgt-D a écrit :


 
Apparemment il a commencé comme militant socialiste, mais en tant que Président du Conseil/ministre, il était clairement de droite.
 
Les carrières avaient l'air plus souples à l'époque, on a vu pas mal de grands écarts communiste > fasciste.
 
*edit* il a même carrément commencé à l'extrême-gauche.
 
 
Je me souviens d'avoir fait un exposé sur son procès à la fac, le mec a bossé comme un taré (il était avocat) comme si son cas était défendable...
 
Devant le peloton d'exécution, il a demandé à ce qu'on ne le vise pas au visage. Résultat tout le monde lui a tiré en pleine gueule, son cadavre était complètement défiguré...


 
 
Exact. Evitons les saloperies à la Zemmour ricanant du fait que Laval fut un temps SFIO. D'autant plus que le système électoral de la 3ème République favorisait de fait une certaine...souplesse.  
 
 
Ryan : ton lien ne marche pas.
 


---------------
"A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps"
n°42732587
Sgt-D
Modérateur
Posté le 28-07-2015 à 09:53:26  profilanswer
 

Bizarre quand j'ai regardé hier soir on voyait l'intérieur du Pz IV, je me suis même fait la réflexion que les poignées des mitrailleuses avaient l'air d'être en bakélite.

n°42733298
jluc
Nothing else matters ...
Posté le 28-07-2015 à 10:58:27  profilanswer
 

Sgt-D a écrit :

Bizarre quand j'ai regardé hier soir on voyait l'intérieur du Pz IV, je me suis même fait la réflexion que les poignées des mitrailleuses avaient l'air d'être en bakélite.


 
La bakélite me fait penser à Cavanna qui fit sa STO comme un grand couillon mais avec moins d'enthousiasme que Georges Marchais.
A lire, Les Russkoffs, ça parle à un moment de la débandade du printemps 1945 traité d'une façon à la fois tragique et tendre.
https://books.google.fr/books?id=d9jl5ALyibEC&pg=PT10&lpg=PT10&dq=cavanna+russkoffs+bakelite&source=bl&ots=1AGsprWp76&sig=B3bG5oaZmxQ6w-EcPXzZiipVndc&hl=fr&sa=X&ved=0CE0Q6AEwBWoVChMIl869urn9xgIVhVsUCh3EfAZ1#v=onepage&q=cavanna%20russkoffs%20bakelite&f=false


---------------
"Strumming on the porch, a beer in reach", the JJCale meaning of life ♫♫  -  
n°42733413
Zeplusoif
Posté le 28-07-2015 à 11:07:12  profilanswer
 

doutrisor a écrit :


 
 
Exact. Evitons les saloperies à la Zemmour ricanant du fait que Laval fut un temps SFIO. D'autant plus que le système électoral de la 3ème République favorisait de fait une certaine...souplesse.  
 
 
Ryan : ton lien ne marche pas.
 


En l'occurence, Pierre Laval était SFIO de 1903 à 1922, puis non inscrit de 1923 à 1945. Je ne vois pas trop en quoi il peut être qualifié d'homme politique "de droite".


---------------
If fate doesn't make you laugh, then you don't get the joke
n°42733528
RaKaCHa
Posté le 28-07-2015 à 11:15:27  profilanswer
 

Et puis bon, de gauche ou de droite, franchement, qu'est-ce que ça change ... On le voit encore bien aujourd'hui.

n°42733551
Sgt-D
Modérateur
Posté le 28-07-2015 à 11:17:21  profilanswer
 

Citation :

Réinstallé à la présidence du Conseil de juin 1935 à janvier 1936, Pierre Laval tente de remédier à la crise économique par une politique de «déflation» ; autrement dit une baisse autoritaire des salaires. Catastrophe ! Il s'ensuit une chute de la production industrielle de l'ordre de 30%, plus de 500.000 chômeurs secourus... et une victoire électorale du Front populaire en mai 1936.


 
On n'est pas vraiment dans le keynésiamisme ni le progressisme...

n°42733569
jluc
Nothing else matters ...
Posté le 28-07-2015 à 11:18:48  profilanswer
 

RaKaCHa a écrit :

Et puis bon, de gauche ou de droite, franchement, qu'est-ce que ça change ... On le voit encore bien aujourd'hui.


 
c'est moins fréquent quand même
à l'époque, le choc de la première guerre (pacifisme ou nationalisme renforcés), le choc des bolcheviques, le congrès de Tours, tout ça a dû contribuer à changer les convictions de certains


---------------
"Strumming on the porch, a beer in reach", the JJCale meaning of life ♫♫  -  
n°42733597
Zeplusoif
Posté le 28-07-2015 à 11:21:31  profilanswer
 

jluc a écrit :


 
c'est moins fréquent quand même
à l'époque, le choc de la première guerre (pacifisme ou nationalisme renforcés), le choc des bolcheviques, le congrès de Tours, tout ça a dû contribuer à changer les convictions de certains


bah, la ligne a toujours été fine entre le centre gauche et centre droit, ou entre le socialisme national et le national socialisme


---------------
If fate doesn't make you laugh, then you don't get the joke
n°42733603
RaKaCHa
Posté le 28-07-2015 à 11:22:01  profilanswer
 

Sgt-D a écrit :

Citation :

Réinstallé à la présidence du Conseil de juin 1935 à janvier 1936, Pierre Laval tente de remédier à la crise économique par une politique de «déflation» ; autrement dit une baisse autoritaire des salaires. Catastrophe ! Il s'ensuit une chute de la production industrielle de l'ordre de 30%, plus de 500.000 chômeurs secourus... et une victoire électorale du Front populaire en mai 1936.

 

On n'est pas vraiment dans le keynésiamisme ni le progressisme...


Et 80 ans plus tard on applique la même recette, droits dans nos bottes [:tinostar]
La différence c'est que la Commission est là pour veiller à ce que le FP ne revienne pas :o

Message cité 1 fois
Message édité par RaKaCHa le 28-07-2015 à 11:24:04
n°42733663
Sgt-D
Modérateur
Posté le 28-07-2015 à 11:27:02  profilanswer
 

RaKaCHa a écrit :


Et 80 ans plus tard on applique la même recette, droits dans nos bottes [:tinostar]


 
Ptêtre qu'on espère une même solution à la crise économique [:vitom][:silicium:3][:cyberjack][:akhnotpierrot][:paul frogba:4][:faluja:5]  
 
 

n°42733811
Zeplusoif
Posté le 28-07-2015 à 11:38:33  profilanswer
 

C'est sûr qu'il existe une recette miracle qui permet à un état de dépenser plus qu'il ne gagne indéfiniment, sans faire exploser l'inflation. Cette recette, c'était le programme de Tsipras. C'est aussi le programme de Marine. Malheureusement Tsipras ne l'a pas appliquée. Je me demande à quel moment les Français vont comprendre que si tant d'hommes politiques la promettent, et pas un ne l'applique finalement, c'est peut-être que cette "recette" n'existe pas. L'équilibre des comptes, c'est pas une question d'austérité ou de pas d'austérité, pas une question d'Union Européenne ou pas, pas une question d'être gentil ou méchant, ni même une question de gauche ou droite, c'est une question de bon sens. 2 + 2 = 4, pas 5 malgré les promesses.
 
[/HS]


---------------
If fate doesn't make you laugh, then you don't get the joke
n°42733874
RaKaCHa
Posté le 28-07-2015 à 11:42:23  profilanswer
 

T I N A.

n°42737877
Profil sup​primé
Posté le 28-07-2015 à 16:57:46  answer
 

@zeplussoif: justement, la théorie du multiplicateur keynésien prétend qu'une dépense peut engendrer, au final, plus de revenu , selon la propension à consommer des agents.
 
problèmes: la contrainte extérieure(= les importations)+ si l'appareil productif n'est pas en mesure de répondre à la demande

n°42748505
doutrisor
Posté le 29-07-2015 à 15:52:57  profilanswer
 

Zeplusoif a écrit :


En l'occurence, Pierre Laval était SFIO de 1903 à 1922, puis non inscrit de 1923 à 1945. Je ne vois pas trop en quoi il peut être qualifié d'homme politique "de droite".


 
 
J'ignorais que le régime de Vichy était socialo-communiste, merci de nous l'apprendre. Et depuis 1945, assez curieusement, les nostalgiques de Pétain et Hitler se trouvent rarement à gauche, on se demande bien pourquoi !   :sarcastic:  
 
 
 
 
Bon, si les admirateurs de Pétain et de Thatcher pouvaient arrêter de polluer le sujet.....
 


---------------
"A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps"
n°42748661
RaKaCHa
Posté le 29-07-2015 à 16:04:59  profilanswer
 

doutrisor a écrit :

J'ignorais que le régime de Vichy était socialo-communiste, merci de nous l'apprendre.


C'est pas du tout ça qui est dit  [:fegafobobos:2]


Message édité par RaKaCHa le 29-07-2015 à 16:05:07
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  287  288  289  ..  387  388  389  390  391  392

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
[Topik officiel] Bonne année 2007Topik des Commerces ou commerçants sérieux
[Topic Unique] Le Maroc[ce soir sur France 3] Le grand tournoi de l'Histoire
Corne de l'Afrique : Somalie , Ethiopie , Kenya , pirates ...[POGNON] Épargne / Placements - Exposition aux banques et assureurs
Cherche infos sur ABSFatah-Hamas, vers une guerre interpalestinienne
Elections (Infos et intox) 
Plus de sujets relatifs à : [Topik Histoire] Seconde Guerre Mondiale. Infos et debats


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR