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Auteur Sujet :

Loi Européenne sur les brevets logiciels: Victoire?

n°2805019
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 26-05-2004 à 15:18:44  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

wave a écrit :

Une loi votée est faite pour être appliquée.
 


 
C'est pas tout à fait vrai. Nombre de loi votées n'obtiennent pas de décrets d'application (surtout ces deux dernières années).

mood
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Posté le 26-05-2004 à 15:18:44  profilanswer
 

n°2806033
drasche
Posté le 26-05-2004 à 17:05:20  profilanswer
 

il y a un tas de lois qui ne sont actuellement pas appliquées (ils vont même jusqu'à voter une loi qui dit la même chose pour la mettre en application [:kiki])


---------------
Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
n°2807668
printf
Baston !
Posté le 26-05-2004 à 20:31:02  profilanswer
 

DocMaboul a écrit :


Le libéralisme du XVIIIème n'a rien à avoir avec celui d'aujourd'hui. En une formule, le libéralisme moderne est un liberticide.
 

Citation :

C'est à peu près aussi logique que de développer un forum en C :jap:


 
Dès que j'ai fini ce forum (le lien pour la fin de semaine prochaine), je finis mon texte et je le poste.


 
Je suis d'accord avec toi, sauf que quand je parle du libéralisme, je parle bien sûr du véritable libéralisme, pas de ce qui se fait aujourd'hui, et qui est, je te l'accorde, tout sauf du libéralisme. Donc ça me gonfle quand on parle de libéralisme alors que ça n'en est pas du tout :D En fait, je déteste tout simplement qu'on utilise des mots dans un sens opposé de leur véritable signification [:spamafote] Je ne sais pas si je me fais bien comprendre :D mais en gros, c'est la même chose pour le terme "hacker" auquel beaucoup attachent un sens péjoratif (délinquant ou criminel) alors que c'est justement tout le contraire.
 
 
Concernant ton forum, j'espère que tu n'a pas mal pris ma touche d'humour, car c'est tout sauf une critique ou une insulte :non:
Je suis même impatient de voir le résultat ;)


---------------
Un matin je me lèverai et il fera beau.
n°2868197
sr16
@*#%$*%§!!
Posté le 03-06-2004 à 19:13:41  profilanswer
 

Tiens, une petite info,
 
Microsoft a déposé un brevet sur le double-clic.
 
http://www.presence-pc.com/news/n3990.html
 
On rigole, mais juridiquement parlant, ça permet tout a fait de carrer quelqu'un devant les tribunaux et de lui réclamer du fric le plus légalement du monde.
 
Bientôt, la créativité ça ne sera plus "qu'est ce que je vais bien pouvoir créer ?" mais "qu'est ce que je vais bien pouvoir déposer pour pouvoir tirer des ronds a ceux qui ont le malheur de créer".
 
Evidement, je doute que Microsoft n'intente des procès la dessus. Cela dit, c'est a leur bon vouloir. Personnellement j'ai pas envie de dépendre du bon vouloir de Microsoft. La loi doit nous protéger de ce qui devient purement et simplement de la prise d'otage intellectuelle bête et méchante et surtout, n'en déplaise au défenseurs du brevet, la plupart du temps sans aucun mérite créatif.

n°2868249
sr16
@*#%$*%§!!
Posté le 03-06-2004 à 19:18:38  profilanswer
 

printf a écrit :

Je suis d'accord avec toi, sauf que quand je parle du libéralisme, je parle bien sûr du véritable libéralisme, pas de ce qui se fait aujourd'hui, et qui est, je te l'accorde, tout sauf du libéralisme. Donc ça me gonfle quand on parle de libéralisme alors que ça n'en est pas du tout :D En fait, je déteste tout simplement qu'on utilise des mots dans un sens opposé de leur véritable signification [:spamafote] Je ne sais pas si je me fais bien comprendre :D mais en gros, c'est la même chose pour le terme "hacker" auquel beaucoup attachent un sens péjoratif (délinquant ou criminel) alors que c'est justement tout le contraire.


 
Tout a fait. Ce que l'on fait prendre aux gens pour du libéralisme n'en est absolument pas. C'est effectivement même totalement l'inverse.
 
D'ailleurs laisser des gros "thrusts" avoir assez de pouvoir pour passer des lois qui vont dans le sens de conforter leur monopole c'est déja de l'anti libéralisme.
 
Et par extension, ce que les gens ignorent, c'est que les premiers ennemis du vrai libéralisme ce sont les grosses entités. Parce qu'elles n'y ont pas interet pour de nombreuses raisons.  
 
 

n°2868272
drasche
Posté le 03-06-2004 à 19:21:46  profilanswer
 

peut être faut-il préciser que ce double clic est limité aux PDA.


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n°2868627
gm_superst​ar
Appelez-moi Super
Posté le 03-06-2004 à 20:07:50  profilanswer
 

drasche a écrit :

peut être faut-il préciser que ce double clic est limité aux PDA.


Et que c'est pas vraiment un double clic ;)


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Incongru : une FAQ abandonnée sur les Standards du Web - FAQ périmée de blabla@Prog
n°2869402
drasche
Posté le 03-06-2004 à 21:35:10  profilanswer
 

gm_superstar a écrit :

Et que c'est pas vraiment un double clic ;)


oui aussi: laisser le stylet assez longtemps sur la surface pour avoir un équivalent du double clic sur PC [:kiki]
 
ptain ça fait plus de 15 ans que les PDA existent et ils "inventent" le double-clic [:mlc] C'est un autre débat mais ça prouve que MS n'a rien compris à ce qui fait l'ergonomie d'un PDA :D


Message édité par drasche le 03-06-2004 à 21:35:41

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n°2869745
sr16
@*#%$*%§!!
Posté le 03-06-2004 à 22:31:30  profilanswer
 

drasche a écrit :

peut être faut-il préciser que ce double clic est limité aux PDA.


 
C'est a la limite encore plus idiot.  
 
Demain, tu écrit un OS pour une machine du type tablet-pc, tu ne te méfie pas en te disant que c'est vieux comme le monde et que ça fait des années que c'est utilisé sur les machines de bureau. Et ben non, comme ta machine peut s'assimiler a un PDA ça tombe sous le coup du brevet.  
 
Si c'est pas des trucs a se faire piéger ça...
 
Remarquons que dans le même genre on pourait déposer le double clic pour commander les fonctions d'une voiture, d'un frigo. A chaque fois, si ça peut donner un brevet particulier, je ne vous dit pas l'angoisse.
 
A chaque ligne de code... 6 mois de recherche d'antériorité.
 
Vous me direz que dans la pratique personne ne fera autant de procès. C'est vrai, sauf si il y a du pez a vous tirer. Et d'autre part, je n'aime pas l'idée de me retrouver par la force des choses "délinquant malgré moi" a chaque ligne de code que je vais écrire. Car quoi qu'on en dise, il est impossible de faire une recherche parmi des millions de brevets pour chacun des centaines, voir milliers de modules qui composent un soft.
 
Et je n'aime pas l'idée que comme aux états unis des gens se fassent du pognon sur le dos des autres, non par la création, mais par la seule activité du dépot de brevet sans aucune création. Il s'est d'ailleurs créé des sociétés spécialisées dont c'est la seule activité.  
 
Il est evident que légaliser le brevet revient a légaliser une forme de "vol par embuscade" qui pourait être assimilé une sorte d'escroquerie légalisée. Cela n'est pas acceptable.


Message édité par sr16 le 03-06-2004 à 22:38:41
n°2872259
blazkowicz
Posté le 04-06-2004 à 11:02:22  profilanswer
 

c'est un brevet sur un clic qui lance telle ou telle fonction selon la durée, et c'est un clic sur un bouton matériel pas logiciel [:aloy]. c'est pas sans rappeler le "clic long" sur mac (les pauvres qui n'ont qu'une souris à un bouton) et en plus c'est un principe déjà largement utilisé (genre : le bouton cancel sur mon téléphone portable qui sert à le verouiller avec un appui long, le bouton "raccrocher" qui sert à l'éteindre..)
 
La référence au PDA c'est "limited resource computing device". Question : est-ce que quelqu'un a un ordinateur dont les ressources ne sont pas limitées? :o

mood
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Posté le 04-06-2004 à 11:02:22  profilanswer
 

n°2872658
drasche
Posté le 04-06-2004 à 11:44:33  profilanswer
 

déjà je pense que le tabletpc ne peut pas être considéré comme limité en ressources :o  'fin la portée du brevet s'en trouve fortement limitée dans sa définition et on fait un foin pas possible sur un truc que personnellement, je trouve sans intérêt. (mais je suis contre les brevets hein)


Message édité par drasche le 04-06-2004 à 11:45:30

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n°2873344
darkangel
C2FFA
Posté le 04-06-2004 à 12:46:09  profilanswer
 

Sinon on peut payer des royalties sur un freeware :o ? Genre je "viole" (le mot est fort pour certains brevets) des brevets donc en faisant mon freeware gratuit. Je veux bien reverser 75% de mes benefs aux ayant droit du brevet :o

n°2874800
drasche
Posté le 04-06-2004 à 14:47:15  profilanswer
 

ça dépend du propriétaire du brevet, mais dans l'absolu, je dirais que oui, il a parfaitement le droit de te faire payer une license puisque c'est SON idée, c'est son brevet :/


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n°2876903
sr16
@*#%$*%§!!
Posté le 04-06-2004 à 17:54:52  profilanswer
 

Blazkowicz a écrit :

c'est un brevet sur un clic qui lance telle ou telle fonction selon la durée, et c'est un clic sur un bouton matériel pas logiciel [:aloy]. c'est pas sans rappeler le "clic long" sur mac (les pauvres qui n'ont qu'une souris à un bouton) et en plus c'est un principe déjà largement utilisé (genre : le bouton cancel sur mon téléphone portable qui sert à le verouiller avec un appui long, le bouton "raccrocher" qui sert à l'éteindre..)
 
La référence au PDA c'est "limited resource computing device". Question : est-ce que quelqu'un a un ordinateur dont les ressources ne sont pas limitées? :o


 
Je suis tout a fait d'accord que le principe est déja largement utilisé. C'est d'ailleurs bien le problème du brevet, c'est qu'on peut quasiment déposer un truc qui est déja utilisé depuis très longtemps en introduisant une variation subtile dans sa définition (principe utilisé sur un organiseur par exemple) de manière a constituer une fausse noveauté.
 
Et même si c'est effectivement "discutable" comme nouveauté, il n'empêche que ça peut donner lieu a un procès.
 
Il faut malheureusement savoir que même si vous êtes dans votre bon droit, un procès coute une véritable fortune rien que pour se défendre.
 
Le problème est agravé par le fait que aucun juge ne sera compétent, ce qui implique moultes frais d'experts et une décision in finé qui peut parfaitement être complètement aléatoire. Et ceci nous l'avons déja constaté dans nombres de décisions de justice ayant trait a internet.
 
Dans la pratique, beaucoup de sociétés aux USA préfèrent payer les royalties que de se lancer dans un procès pour contester un brevet débile.

n°2876930
sr16
@*#%$*%§!!
Posté le 04-06-2004 à 17:57:46  profilanswer
 

DarkAngel a écrit :

Sinon on peut payer des royalties sur un freeware :o ? Genre je "viole" (le mot est fort pour certains brevets) des brevets donc en faisant mon freeware gratuit. Je veux bien reverser 75% de mes benefs aux ayant droit du brevet :o


 
Un brevet n'implique pas forcément que c'est un pourcentage sur la somme que tu aurait touché.
 
Tu peut fort bien te retrouver avec un procès au cul et un plaignant qui te demandera X euros sur chaque copie estimée ou une somme forfaitaire.
 
Aux USA on a vu des auteurs de logiciels libres bien emmerdés.  
 

n°2877354
darkangel
C2FFA
Posté le 04-06-2004 à 18:50:10  profilanswer
 

Bah alors au chiotte tout ça :o

n°2877791
sr16
@*#%$*%§!!
Posté le 04-06-2004 à 19:50:27  profilanswer
 

DarkAngel a écrit :

Bah alors au chiotte tout ça :o


 
C'est clair.
 
Le problème c'est que :
 
-La majorité des sociétés du secteur informatique est contre le brevet.
-La majorité des universitaires sont contres.
-La majortié des cherchers (inria par exemple) sont contres.
-Les études faites sur les sujet sont extrèmement négatives quand aux interets du brevet en europe.
-Les pays qui accordent des brevets logiciels rencontrent de nombreux problèmes.
-De nombreuses études montrent que son application en Europe serait plus catastrophique encore du fait de notre retard en la matière.
-A terme le brevet logiciel empêche le logiciel libre d'éxister en lui interdisant la compatibilité avec les formats de données les plus utilisés (MP3, DVD vidéo, etc..). A terme cela signifierais ne plus rien pouvoir lire. Même pas de textes provenant de word.
 
Mais malgré tout ça, des parlementaires européen sorti d'on ne sait ou ont le cullot de pousser des projets de loi de brevet malgré l'opposition de toutes les parties concernées (chercheurs, professionnels de l'informatique, etudiants, associations, etc...).  
 
Les seuls qui sont evidement pour sont les grands thrusts qui sont aujourd'huis déja en situation de monopole. Car une telle situation leur permetrait de la conforter ad vitam eternam.
 
Mais quand on sait que la femme du PDG de vivendi universal fait partie de ces parlementaires et que certains textes de certains de ces propositions ont été clairement identifiées comme ayant été écrites par un employé du BSA, on sait qui dirige le jeu.


Message édité par sr16 le 04-06-2004 à 19:52:00
n°2878509
sr16
@*#%$*%§!!
Posté le 04-06-2004 à 21:52:19  profilanswer
 

Visiblement le sujet n'a pas l'air de passionner des masses. C'est certainement plus interessant de savoir quelle connerie a sorti la dernière "Loana" de la dernière emission de Télé Poub.. euh... Telé réalité a la mode que de se préoccuper de son avenir.
 

n°2879005
wave
Posté le 04-06-2004 à 22:49:17  profilanswer
 

sr16 a écrit :

C'est clair.
 
Le problème c'est que :
 
-La majorité des sociétés du secteur informatique est contre le brevet.
-La majorité des universitaires sont contres.
-La majortié des cherchers (inria par exemple) sont contres.
-Les études faites sur les sujet sont extrèmement négatives quand aux interets du brevet en europe.
-Les pays qui accordent des brevets logiciels rencontrent de nombreux problèmes.
-De nombreuses études montrent que son application en Europe serait plus catastrophique encore du fait de notre retard en la matière.
-A terme le brevet logiciel empêche le logiciel libre d'éxister en lui interdisant la compatibilité avec les formats de données les plus utilisés (MP3, DVD vidéo, etc..). A terme cela signifierais ne plus rien pouvoir lire. Même pas de textes provenant de word.
 
Mais malgré tout ça, des parlementaires européen sorti d'on ne sait ou ont le cullot de pousser des projets de loi de brevet malgré l'opposition de toutes les parties concernées (chercheurs, professionnels de l'informatique, etudiants, associations, etc...).  
 
Les seuls qui sont evidement pour sont les grands thrusts qui sont aujourd'huis déja en situation de monopole. Car une telle situation leur permetrait de la conforter ad vitam eternam.
 
Mais quand on sait que la femme du PDG de vivendi universal fait partie de ces parlementaires et que certains textes de certains de ces propositions ont été clairement identifiées comme ayant été écrites par un employé du BSA, on sait qui dirige le jeu.


 
:jap:
 
(up déguisé :D)

n°2879097
darkangel
C2FFA
Posté le 04-06-2004 à 23:01:49  profilanswer
 

Ca commence à me brouter leur histoire, je sens que je vais faire un mega dossier et que je vais le flooder partout par la poste [:trunks]
 
Bon reste plus qu'à maintenant :whistle:

n°2879750
jm1981
- - - - - - - - - - - - - - -
Posté le 05-06-2004 à 00:43:11  profilanswer
 

personnellement, je trouve ces brevets totalement à l'encontre du logiciel qu'il soit libre ou payant
 
et ça va pénaliser tout le monde :fou:


---------------
Lexi lin gua @ traducteurs FR DE ES IT GB
n°2879800
art_dupond
je suis neuneu... oui oui !!
Posté le 05-06-2004 à 01:01:54  profilanswer
 

*ti drapo discret*

n°2882666
sr16
@*#%$*%§!!
Posté le 05-06-2004 à 22:03:20  profilanswer
 

jm1981 a écrit :

personnellement, je trouve ces brevets totalement à l'encontre du logiciel qu'il soit libre ou payant
 
et ça va pénaliser tout le monde :fou:


 
C'est clair. Que le logiciel soit libre ou payant, c'est un énorme frein.
 
Car cela signifie que celui qui écrit la moindre ligne de code prends un risque juridique.  
 
Le brevet logiciel, c'est pour l'avenir une épée de damoclès au dessus de la tête de chaque programmeur. Qu'il appartienne au monde du libre ou au contraire qu'il programme des logiciels commerciaux.

n°2882786
Ciler
Posté le 05-06-2004 à 22:22:54  profilanswer
 

sr16 a écrit :

Visiblement le sujet n'a pas l'air de passionner des masses. C'est certainement plus interessant de savoir quelle connerie a sorti la dernière "Loana" de la dernière emission de Télé Poub.. euh... Telé réalité a la mode que de se préoccuper de son avenir.


Peut etre aussi parce-que, au hasard, bien que ces textes soit passes, on a pas eu droit aux avalanches de proces que les alarmistes ont promis ?


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°2883267
chips-disq​ueman
apt-get update
Posté le 05-06-2004 à 23:12:41  profilanswer
 

Ciler a écrit :

Peut etre aussi parce-que, au hasard, bien que ces textes soit passes, on a pas eu droit aux avalanches de proces que les alarmistes ont promis ?


Attends, ce n'est que le début...
Aux Etats-Unis (où les brevets sur les logiciels ont toujours existé) ces procès sont réels. Et des lobbies là-bas sont en train de faire pression pour réguler ces fameux brevets logiciels. De même que des amendements au célèbre DMCA ont été proposés alors que nous venons d'adopter la LEN... L'Europe a encore et toujours un train de retard.

n°2883279
Ciler
Posté le 05-06-2004 à 23:14:22  profilanswer
 

chips-disqueman a écrit :

Attends, ce n'est que le début...
Aux Etats-Unis (où les brevets sur les logiciels ont toujours existé) ces procès sont réels. Et des lobbies là-bas sont en train de faire pression pour réguler ces fameux brevets logiciels. De même que des amendements au célèbre DMCA ont été proposés alors que nous venons d'adopter la LEN... L'Europe a encore et toujours un train de retard.


C'est marrant, pke des logiciels libres qui viennent des USA, j'en decouvre tout les jours [:meganne]


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°2884873
wave
Posté le 06-06-2004 à 04:45:58  profilanswer
 

Ciler a écrit :

C'est marrant, pke des logiciels libres qui viennent des USA, j'en decouvre tout les jours [:meganne]


Et des petites boites qui se font bouffer par des grosses parce qu'elles n'ont pas la même armée d'avocats aussi. Ou des sociétés qui ferment leur gueule après un arrangement à l'amiable avec bill gates, histoire de récupérer des miettes du gateau, parce que c'est mieux que rien.
Mais bon, c'est pas grave, la "société marche bien"... :sarcastic:

n°2885012
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 06-06-2004 à 10:03:54  profilanswer
 

printf a écrit :

Je ne comprends même pas que des juristes sérieux aient pû laisser passer ça :pfff:


 
Justement, les gars qui font ce genre de brevets ne sont PAS sérieux.  Ils s'assoient sur les principes fondamentaux qui ont prévalu dans le domaine de la brevetabilité, voyant tout l'intérêt qu'ils peuvent en retirer (plein de boulot, plein de pognon). C'est pas un hasard si l'Office Européen des Brevets a tjrs été à fonds pour.
C'est un peu comme si le Conseil des médecins décidaient de laisser tomber le serment d'Hippocrate pour le remplacer par un texte axé sur les moyens d'être rémunérés en exerçant leur profession.


Message édité par el muchacho le 06-06-2004 à 10:24:11
n°2885022
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 06-06-2004 à 10:09:37  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :

Oui et non car entre 2 il y a les publications, le travail de recherche de l'université etc. La recherche à l'université ca se vent. L'université touche de l'argent quand elle réalise quelquechose pour le privé.


 
Et une fois que le travail de recherche en université (séquençage du génome), qui sert à faire progresser le savoir pour la communanuté, a été breveté par une boîte privée (hop, j'ai plus qu'à trouver un gène), il est foutu pour la communauté.
 
Le laser a été inventé dans les laboratoires Bell dans les années 60, de même que le transistor par exemple (-> 2 prix Nobel). Marrant qu'ils n'aient pas gardé ces travaux pour eux-mêmes et exigé des milliards de royalties. Avec ce genre de raisonnement, on n'aurait pas eu de laser avant les années 80, et certainement pas de micro-ordinateur.
 
Autre exemple, les labos IBM à Zurich ont inventé dans les années 1980 le microscope à effet tunnel et toute la techno du microscope à champs proche (-> Nobel), innovation majeure s'il en est. Au lieu de publier leurs travaux dans une grande revue scientifique, ils auraient pu les breveter et garder toute la techno pour eux-mêmes. Sympa pour la science sur laquelle ils ont basé leurs travaux.
 
La différence avec les Craig Venter et autres labos pharmaceutiques, qui ne font que s'approprier les travaux des autres, c'est que ces gens-là, ils ont une vraie conscience de scientifique, et pas seulement une logique de marchand de bas étage. Et ils savent faire la différence entre recherche fondamentale, qui est le bien de tous, et recherche privée.


Message édité par el muchacho le 06-06-2004 à 10:20:56
n°2885079
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 06-06-2004 à 10:36:03  profilanswer
 

Ciler a écrit :

Peut etre aussi parce-que, au hasard, bien que ces textes soit passes, on a pas eu droit aux avalanches de proces que les alarmistes ont promis ?


 
Ca vient, ça vient...
 
Premièrement, il y a bcp plus de contentieux qu'on n'en voit, les sociétés préférant régler leurs conflits à l'amiable (à coup de millions de dollars quand même), que de voir un article de presse relater leurs déboires (c'est jamais bon pour le cours en bourse et les client, ça). Les procès ne sont que la partie émergée de l'iceberg.
 
Deuxièmement, les grosses sociétés multinationales ne s'attaquent pas encore complètement ouvertement au monde libre (magnifique contre-exemple, l'affaire SCO contre Linux), parce que devant les tribunaux, les défendeurs peuvent encore arguer qu'en Europe, on ne voit pas les choses sous le même angle, c'est donc que leurs arguments ont du poids. Si tout le monde s'aligne sur la logique des multinationales, l'argument du "veuillez bien remarque qu'on pense différemment en Europe" ne vaudra plus rien. Les multinationales ne vont pas se gêner.
 
Enfin, un magnifique exemple d'abus total : l'affaire SCO, qui a demandé à 500 grandes sociétés américaines de ne plsu utiliser Linux, sous peine de pouvoir les attaquer, parce que Linux enfreindrait so-disant leurs droits. C'est complètement absurde, tout le monde le sait, SCO n'a jamais donné la moindre preuve de leur bonne foi, mais en attendant, l'opération d'agitation d'épouvantail par SCO a bien marché.


Message édité par el muchacho le 07-06-2004 à 16:50:30
n°2893376
Profil sup​primé
Posté le 07-06-2004 à 16:23:17  answer
 

sr16 a écrit :

Visiblement le sujet n'a pas l'air de passionner des masses. C'est certainement plus interessant de savoir quelle connerie a sorti la dernière "Loana" de la dernière emission de Télé Poub.. euh... Telé réalité a la mode que de se préoccuper de son avenir.


Bah tu sais le fil ne donne pas trop envie non plus d'expliquer pourquoi le brevet logiciel existe depuis que le loficel existe (et heureusement !), et que la campagne actuelle n'est qu'une campagne de lobbying classique utilisant Internet pour affoler les foules avec un certain succès.
 
Pour répondre à une autre question (on peut payer des royalties sur un freeware :o ?), il est naturellement possible de se faire poursuivre et condamner pour avoir développé un freeware contrefaisant un brevet.
 
D'ailleurs des éditeurs ont pris des licences pour distribuer des logiciels gratuits. Par exemple Adobe qui déclare avoir pris une licence pour un brevet couvrant l'algorithme de compression LZW pour Acrobat Reader, et déclare aussi posséder 21 brevets couvrant des bouts de ce même logiciel :D (version 5.0).
 
Ciao,
LoneCat

n°2893597
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 07-06-2004 à 16:49:19  profilanswer
 

Adobe qui était (est encore ?) d'ailleurs en procès avec je-ne-sais-plus-qui pour des histoires de propriété intellectuelle sur lun brevet déposé sur les mini palettes flottantes introduites dans Photoshop.
Magnifique, n'est-il pas ?

n°2893601
drasche
Posté le 07-06-2004 à 16:49:42  profilanswer
 

LoneCat a écrit :

Pour répondre à une autre question (on peut payer des royalties sur un freeware :o ?), il est naturellement possible de se faire poursuivre et condamner pour avoir développé un freeware contrefaisant un brevet.


oui.  Une license freeware ne change rien au fait que tu violes un brevet. Faut voir aussi ce que le détenteur du brevet en pense.
 
Mais un exemple pas très connu, c'est que tous les freewares qui font de l'encodage MP3 sont illégaux.... parce que Fraunhofer demande 25 dollars de royaltie sur chaque encodeur distribué (je dis bien "distribué", et non "vendu" ). Alors que pour un décodeur, pas de royaltie si c'est un freeware, mais 15 dollars (ou 5, je sais plus le montant exact) pour un décodeur payant.


Message édité par drasche le 07-06-2004 à 16:50:24

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Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
n°2893625
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 07-06-2004 à 16:52:03  profilanswer
 

Pour donner une idée de l'ambiance qui regne avec les lois américaine sur les brevets logiciels, je vais donner mon témoignage:
J'ai bossé pour une tres grosse boite de logiciel américaine, a San José (la capitale de la Silicon Valley). La règle interne concernant les brevets etait tres simple:
Il y avait interdiction absolue d'acceder a la moindre page web decrivant un brevet logiciel. Il y avait d'ailleurs une surveillance exercée a ce sujet au niveau du traffic web.
Ce afin d'eviter qu'en cas de litige, on puisse accuser la societe, avec des traces par les logs, de plagiat d'un brevet.
Quand on se rapelle que a la base la legislation américaine sur les brevets a ete cree pour diffuser les idées contenus dans les brevets, on voit a quel point l'intention de depart a ete devoyée.
A+,


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There's more than what can be linked! --    Iyashikei Anime Forever!    --  AngularJS c'est un framework d'engulé!  --
n°2893631
Ciler
Posté le 07-06-2004 à 16:52:38  profilanswer
 

el muchacho a écrit :

Adobe qui était (est encore ?) d'ailleurs en procès avec je-ne-sais-plus-qui pour des histoires de propriété intellectuelle sur lun brevet déposé sur les mini palettes flottantes introduites dans Photoshop.
Magnifique, n'est-il pas ?


Tu aurais un lien sur ca ? Parce-que les fenetres MDI c'est windows, rien a voir avec Toshop  [:figti]


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°2893840
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 07-06-2004 à 17:13:54  profilanswer
 

Ciler a écrit :

Tu aurais un lien sur ca ? Parce-que les fenetres MDI c'est windows, rien a voir avec Toshop  [:figti]


 
Adobe a gagné son procès contre Macromedia, 2.8 M$.
http://www.computeruser.com/articl [...] 15,00.html
http://news.com.com/2100-1040-898061.html
Au fait, Adobe peut parfaitement attaquer la FSF car Gimp enfreint ce même brevet.
 
En cherchant, je suis tombé sur ce témoignage écrit par le directeur technique d'Adobe en 1994. Il se pose fermement contre les brevets logiciels. Et il explique clairement que les brevets déposés à cette époque sont destinés à protéger Adobe contre d'éventuelles attaques. Dommage que depuis, le vent ait tourné chez Adobe.
(les mises en gras sont de moi)
 

Citation :


 Adobe - Software Patent Policy
 
Public Hearing on Use of the Patent System to Protect Software Related Inventions
 
Transcript of Proceedings Wednesday, January 26, 1994 San Jose Convention Center
Douglas Brotz, Principal Scientist, Adobe Systems, Inc.
 
Mr. Brotz: Good morning, Mr. Secretary and members of the Panel. My name is Douglas Brotz. I'm Principal Scientist at Adobe Systems, Incorporated, and I am representing the views of Adobe Systems as well as my own. Adobe is a software company based in Mountain View, California. We are most well-known for our PostScript language and interpreter which provides foundation for desktop and electronic publishing.
 
Although I am a computer scientist, I became involved in patents when Adobe was contacted by another company regarding Adobe's possible infringement of a patent. I'm currently Adobe's technical advisor to our patent attorneys.
 
Let me make my position on the patentability of software clear. I believe that software per se should not be allowed patent protection. I take this position as the creator of software and as the beneficiary of the rewards that innovative software can bring in the marketplace. I do not take this position because I or my company are eager to steal the ideas of others in our industry. Adobe has built its business by creating new markets with new software. We take this position because it is the best policy for maintaining a healthy software industry, where innovation can prosper.
 
The problems inherent in certain aspects of the patent process for software-related inventions are well-known, the difficulties of finding and citing prior art, the problems of obviousness, the difficulties of adequate specifications for software are a few of those problems. However, I argue that software should not be patented, not because it is difficult to do so, but because it is wrong to do so.
 
The software marketplace requires constant innovation regardless of whether the computer programs can be patented or not. Indeed, the fundamental computer programs and concepts on which the entire industry is based were conceived in an era when software was considered to be unpatentable.
 
For example, when we at Adobe founded a company on the concept of software to revolutionize the world of printing, we believed that there was no possibility of patenting our work. That belief did not stop us from creating that software, nor did it deter the savvy venture capitalists who helped us with the early investment. We have done very well despite our having no patents on our original work.
 
On the other hand, the emergence in recent years of patents on software has hurt Adobe and the industry. A "patent litigation tax" is one impediment to our financial health that our industry can ill-afford. Resources that could have been used to further innovation have been diverted to the patent problem. Engineers and scientists such as myself who could have been creating new software instead are working on analyzing patents, applying for patents and preparing defenses. Revenues are being sunk into legal costs instead of into research and development. It is clear to me that the Constitutional mandate to promote progress in the useful arts is not served by the issuance of patents on software.
 
Let me illustrate this burden with some figures. The case Information International Incorporated v. Adobe, et al., was filed five years ago. Last year the trial court ruled for Adobe, finding no infringement. In December the Appeals Court for the Federal Circuit unanimously affirmed that judgment. Yet, in that time, it has cost Adobe over four and a half million dollars in legal fees and expenses. I myself have spent over three thousand five hundred hours of my time -- that's equivalent to almost two years of working time -- and at least another thousand hours was spent by others at Adobe. The Chairman of the Board spent a month at the trial. This type of company behavior would not be high on anyone's list of ways to promote progress.
 
This state of affairs might be acceptable if there were a corresponding benefit for patents in the software industry. However, I see none. Companies that have trumpeted their fundamental software patents are not leaders in software innovation. Conferring monopoly positions in an industry that was already the most innovative of all will promote stagnation rather than increased innovation. When companies turn from competing by offering the best products to earning money by the threat of patent litigation, we will see our best hope for job creation in this country disappear. An industry that still generates tremendous job growth through the start-ups of two guys in a garage will not continue to grow when a room for a third person, a patent attorney, needs to be made in that garage.
 
There does exist a perfectly adequate vehicle to protect creator's rights in this industry, the Copyright Law. The nature of software is that it is a writing, an expression of mathematical ideas. The copyright law protects this expression, and it does so without requiring costly and time-consuming proceedings. For people working in the fast-paced software industry, the way a copyright is created is idea. While feverishly working to meet deadlines, there is no need to explain what you've done to a government agency. The very act of writing the software confers the copyright on it.
 
Furthermore, the copyright law confers the correct level of protection on computer software. Regardless of what current regulations may say, the fact is that all computer programs express mathematical algorithms. Every part of every computer program manipulates numbers with logic. Any software that performs any task does so through mathematics. It is inconsistent to hold that mathematic algorithms are unpatentable while granting patents on systems composed of software.
 
If the Patent Office were truly following the law it would recognize the inherent mathematical nature of software and it would not grant patents to software-based inventions. In the last decade the Patent Office has been granting patents on software and algorithms regardless of superficial attempts to cast claims as systems methods or processes. The Supreme Court did not say in Diamond v. Diehr that pure software inventions are patentable. By adopting this position in its recent practice, the Patent Office has made a dangerous step that could decimate the very industry it wishes to protect.
 
Whenever the Patent Office grants a software patent, it grants a right to the patent-holder to devastate innocent businesses. Due to the arcane nature of this technology, our courts find it very difficult to distinguish frivolous software patent lawsuits from legitimate ones. As a result, a frivolous plaintiff is in a very strong blackmailing position, where a defendant can look forward either to an extortionate settlement or enormous legal costs. An excellent remedy would be to change our law to allow a successful defendant to recoup legal costs in patent cases. Until that day arrives, at least our Patent Office can refrain from granting these dubious patents.
 
We have heard today from proponents of software patents who will claim that these patents can protect the independent inventor. This belief is a delusion. The expensive patent process protects large, methodical corporations that can afford to apply for scores of patents much more than it protects the poorly-capitalized lone inventor, and when that inventor tries to produce his invention he may well find that those large corporations can ruin his own business with their large software patent portfolios.
 
In summary, these are my main points:
 
    * the software industry thrived without patents, creating its fundamental base in an era of no software patents;
    * software patents harm the industry, with no corresponding benefit;
    * software embodies mathematical algorithms;
    * the law, starting with the Constitution, argues against patents for software-related inventions;
    * and last, the proper form of protection for software is copyright.  
 
As a postscript to the figures on the patent lawsuit that I discussed before, the final figure is actually not in. Although Adobe has been successful twice already, the plaintiffs are asking for reconsideration of the unanimous appeal judgment against them. These kinds of festering sores are what our country can ill-afford when we are trying to lead the world in creative industry.
 
Thank you.  


 
http://lpf.ai.mit.edu/Patents/test [...] imony.html
 
Voilà un texte à envoyer à nos parlementaires européens.


Message édité par el muchacho le 07-06-2004 à 17:45:12
n°2893862
drasche
Posté le 07-06-2004 à 17:16:34  profilanswer
 

gilou a écrit :

Quand on se rapelle que a la base la legislation américaine sur les brevets a ete cree pour diffuser les idées contenus dans les brevets, on voit a quel point l'intention de depart a ete devoyée.


ah je savais pas ça. Et euh... quelqu'un aurait un site sous le coude qui explique l'évolution des patents aux USA? :whistle:


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n°2894063
GregTtr
Posté le 07-06-2004 à 17:35:04  profilanswer
 

Et pour ma part, les instructions qu'on m'a confie pour les brevets dans mon departement, c'est "identifier tout ce qu'on peut, et comme on n'a pas les moyens de tout deposer, bloquer les concurrents sur les points-cles par lesquels ils seront obliges de passer, et pour le reste, tout publier dans des revues pour qu'a defaut d'empecher les autres de se sevrir du truc, au moins les autres ne puissent pas nous en empecher nous."
 
Vachement constructif comme attitude. L'objectif affiche n'est pas du tout de proteger la nouveaute, mais de mettre des batons dans les roues en brevetant ce qui est le moins novateur, le moins creatif possible, parce qu'un truc creatif, ca a moins de chances d'etre utilise par les autres qu'un truc terriblement evident, et donc pour tuer les concurrents, la bonne politique est de breveter les trucs les moins creatifs.
 
A part ca, LoneCat trouve ca tres bien, et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
 
Bizarrement, moi quand on me donne comme instructions d'empecher les autres de se servir de ce qui est evident pour tous et n'est certainement pas une creation, et de laisser tous ceux qui dupliqueront notre derniere idee vraiment originale le faire parce que de tte facon, c'est trop pointu pour que ca vaille le coup, j'ai tendance a etre un peu sceptique sur l'interet du brevet logiciel...

n°2894110
Profil sup​primé
Posté le 07-06-2004 à 17:39:13  answer
 

gilou a écrit :

Pour donner une idée de l'ambiance qui regne avec les lois américaine sur les brevets logiciels, je vais donner mon témoignage:
J'ai bossé pour une tres grosse boite de logiciel américaine, a San José (la capitale de la Silicon Valley). La règle interne concernant les brevets etait tres simple:
Il y avait interdiction absolue d'acceder a la moindre page web decrivant un brevet logiciel. Il y avait d'ailleurs une surveillance exercée a ce sujet au niveau du traffic web.
Ce afin d'eviter qu'en cas de litige, on puisse accuser la societe, avec des traces par les logs, de plagiat d'un brevet.
Quand on se rapelle que a la base la legislation américaine sur les brevets a ete cree pour diffuser les idées contenus dans les brevets, on voit a quel point l'intention de depart a ete devoyée.
A+,


Exact. Mais ce n'est pas tant sur le fond que sur la procédure US qui est vraiment naze, en particulier lors de l'exploitation des droits c'est à dire lorsqu'un brevet est opposé à un tiers prétendument contrefacteur.
 
La consigne de ta boite était complètement parano, mais avait le mérite d'éviter de nombreux problèmes. Il y a des méthodes nettement moins parano d'éviter ces problèmes. Enfin bon, chaque boite a sa politique en la matière. Le problème est d'ailleurs exactement le même pour tout domaine d'activité, ça n'a rien de spécifique au logiciel.
 
Sinon sur le fond, il n'y a pas d'énorme différence entre ce qui est brevetable aux USA et en Europe (obtention des droits).
En pratique il y a moins de brevets logiciel pourrites en Europe, mais ce n'est pas forcément un bon indicateur non plus.
 
Ciao,
LoneCat

n°2894222
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 07-06-2004 à 17:48:30  profilanswer
 

En pratique, cela veut dire qu'il faudrait breveter chacune des classes qu'on écrit, voire, à l'extrême, pratiquement chaque ligne...

n°2894266
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 07-06-2004 à 17:51:38  profilanswer
 

LoneCat a écrit :


Sinon sur le fond, il n'y a pas d'énorme différence entre ce qui est brevetable aux USA et en Europe (obtention des droits).
En pratique il y a moins de brevets logiciel pourrites en Europe, mais ce n'est pas forcément un bon indicateur non plus.
 
Ciao,
LoneCat


 
Juste une cinquantaine de milliers aux dernières nouvelles dont une majorité déposée par des boîtes US, prêts à être utilisés, mais ce nombre va sûrement exploser dès que la loi va passer.
Ca va être sympa, la programmation, bientôt. Pour chaque programmeur, il faudra un juriste spécialiste des brevets pour lui dire de supprimer telle ou telle ligne de code.


Message édité par el muchacho le 07-06-2004 à 17:54:58
mood
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