Dantiste | azymantiop a écrit :
Un portrait de Raoult du Monde, pour abonnés je mets quelques extaits :
https://www.lemonde.fr/planete/arti [...] _3244.html
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Le journaliste Hervé Vaudoit, ancien de La Provence, auteur d’un livre sur le sujet (IHU Méditerranée Infection. Le défi de la recherche et de la médecine intégrées, Michel Lafon, 2018), raconte l’avoir un jour interrogé sur son changement de style, ses cheveux longs, sa barbe, sa bague de biker : « Il m’a souri et m’a répondu : “Parce que ça les fait chier.” »
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Il quitte l’école en 2de, passe un bac littéraire en candidat libre et l’obtient de justesse. Il part deux ans sur les mers à bord de navires de commerce à la façon du Marius de Pagnol. Puis rentre à Marseille et débute, contraint par son père, des études à la faculté de médecine.
Goût pour la polémique et la bonne formule
« Les médecins que je fréquentais ici voulaient tous être le meilleur de Marseille, a-t-il glissé, un jour, au Provençal, qui l’interrogeait sur son attachement à sa ville. Moi, je voulais être champion du monde, à Marseille. » Controversé, fort en gueule, haut en couleur et incontrôlable, le professeur de médecine est aujourd’hui convaincu d’être devenu le « champion du monde » de sa discipline. Et même si ses pairs ne partagent pas tous cette conviction, il est loin d’être le « docteur Maboule » moqué par certains. Microbiologiste de renommée internationale, il a des travaux majeurs à son actif. A commencer par ceux conduits sur les virus géants, découverts en 2003 en collaboration avec le généticien Jean-Michel Claverie (CNRS). Une percée susceptible de redessiner les contours du monde vivant, et qui a généré de très nombreux travaux en virologie, en génétique, en biologie de l’évolution. Dans les années 1980, ses travaux pionniers sur les rickettsies – de petites bactéries intracellulaires – lui ont également valu une grande reconnaissance.
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Dans sa chronique au Point, il a annoncé la fin du changement climatique à plusieurs reprises, sans succès : en 2013 (« Les prédictions climatiques sont absurdes ! »), puis en 2014 (« La Terre ne se réchauffe plus ! »), avant d’enchaîner sur plusieurs textes climatosceptiques. Il a aussi revisité de façon toute personnelle la question du trou dans la couche d’ozone, assurant que celui-ci était la cause d’un… refroidissement du climat.
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C’est là l’un des secrets du système mis en place par Didier Raoult : publier à tout prix. Selon la base de données Scopus, il totalisait, mardi 24 mars, 3 062 articles de recherche publiés dans la littérature scientifique. Un chiffre phénoménal : une grande part des chercheurs publient au cours de leur carrière moins d’articles que le professeur marseillais en quelques mois (plus de trente depuis le début de l’année). Ce qui en fait le microbiologiste le plus cité au niveau international — le « champion du monde », aurait-il peut-être dit s’il avait répondu à nos sollicitations avant le bouclage de cet article.
Là encore, le professeur Raoult est son propre et plus redoutable ennemi. Car, dans la communauté savante, l’énormité de tels chiffres ne fait plus guère illusion : « Comment croire qu’un scientifique puisse participer réellement à des recherches débouchant sur quasi une publication par semaine ? », interroge à son propos le biologiste et journaliste Nicolas Chevassus-au-Louis, dans son dernier ouvrage (Malscience. De la fraude dans les labos, Seuil, 2016). En outre, plusieurs centaines de ses articles scientifiques ont été publiés dans des revues gérées par ses propres collaborateurs.
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Des stratégies de publication qui finissent par occulter ses études parues, dans des conditions normales, dans les meilleures revues internationales. Au point qu’en 2018 l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et le CNRS ont retiré leur label aux unités de recherche de son IHU. « Quand Agnès Buzyn est devenue ministre de la santé, Didier Raoult a été un des premiers à monter au créneau pour dénoncer un possible conflit d’intérêts du fait de la situation de son mari [Yves Lévy], directeur de l’Inserm, assure Hervé Vaudoit. Et, au moment où Lévy a voulu être prolongé, il est remonté au créneau. L’IHU a perdu le label Inserm dans la bataille. »
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Les prochaines semaines diront s’il avait raison de plaider pour un maillage du territoire français par des structures consacrées aux maladies infectieuses, comme celle qu’il dirige. Elles seront cruciales, pour lui et son institut. Soit les essais cliniques lancés lui donnent raison sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine et conforteront sa stature de savant précurseur et incontournable. Soit ils le démentent et le ramèneront à un statut de simple bateleur qu’il ne mérite pas.
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Ernestor a écrit :
Ca rejoint bien ce qu'on pouvait percevoir : quelqu'un de brillant mais en mode électron libre anti-système avec un besoin de reconnaissance qui le fait sortir des clous s'il le juge nécessaire mais qui peut le desservir.
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Soyons honnête, et reconnaissons-lui son profil unique dans le microcosme assassin de la recherche scientifique : il a des couilles, et il les met sur la table, en mitraillant sans faire de détails, l'intelligensia et le mari de Buzyn au sommet du tas de purin.
Un original, un iconoclaste, un fils légitime des emmerdeurs qui polluent l'oligarchie en leur chiant dessus. Ca dérange parce qu'il ne suit pas la cohorte des premiers de cordée dans le peloton de tête du troupeau de moutons, un empêcheur de bêler en rond. S'il rend service à la communauté nationale avec ses travaux tant mieux. S'il se plante tant pis pour lui. Qu'il secoue la bouffonnerie des bonimenteurs anxiogènes et tout pour leurs poches, j'en redemande à gogo. S'il a bon avec la chloroquine, je demande ici solennellement à ce qu'il se présente à la mairie de Paris sous le label Lrem
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Mariupol, heroes forever. - Zelensky, Dudaev. - Boum !
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