le_testeur | Baah comme si c'etait une nouveauté diabolique de Chavez :
- Nestlé fait la pub de son chocolat en poudre Nesquick et de ses céréales sous prétexte de présenter un petit déjeuner équilibré. - Opération Kellogs dans les écoles maternelles, etc. - Colgate-Signal fait sa pub sous prétexte d’éducation à la santé : brossage des dents et prévention des soins dentaires. - Danone a conçu un coffret pédagogique “ alimentation plaisir ”. - McDonald’s est présent jusque dans les cantines. - Liebig propose son kit sur les légumes et l’équilibre alimentaire, etc. - Renault propose un kit d’éducation à la sécurité routière.
- Candia : opération “ capital génétique, alimentation et santé ” par le biais des professeurs de biologie de 3e (215 000 enfants touchés) ; - Texas Instruments et Casio organisent des stages pour l’utilisation de leurs calculatrices toujours plus sophistiquées ; - Coca-Cola propose un dossier “ découverte de l’entreprise ” ; - placards publicitaires dans les plaquettes de présentation des établissements (avec l’aval du ministère de l’Éducation nationale) ; - mallettes pédagogiques sponsorisées (jeux, CD ROM, etc.) ; - distribution gratuite (1996) d'agendas truffés de pubs ; - distributeurs de boissons, de barres chocolatées, etc. (pourquoi ne pas leur préférer des fontaines d'eau froide ou de lait ?) - mobilier scolaire sponsorisé par des marques (poubelle de classe) ; - spectacle gratuit offert par des marques assurant leur promotion : spectacles Ronald McDonald’s, voyage Disneyland, etc. ; - opérations “ citoyennes ” (sic) parrainées par des entreprises ; ex. : journée environnement dans les écoles primaires avec Leclerc. Les enfants sont vêtus, à cette occasion, d'un maillot avec la mention “Leclerc défend l'environnement” avec un bon gros logo ; puis organisation d'un goûter collectif avec les produits de la marque ; - racolage à proximité immédiate de l'école :
- distribution de produits, de bons de réduction, etc. ; - Journée de l'enfance de l'UNESCO, parrainée par McDo ; - Gaz de France organise un concours d’affiches sur le thème du transport du gaz naturel ; - multiplication des accords entre l’USEP et des marques ; - distribution de produits de marques et de documents sur l’hygiène alimentaire dans le cadre de la restauration scolaire ; - parrainage de soirées étudiantes par des fabricants d’alcool ; - journaux gratuits truffés de pub déposés dans les écoles ; - la banque CIC organise un jeu-concours boursier des “ Masters de l’économie ” : l’objectif est d’initier les jeunes lycéens à la bourse en formant des clubs de 5 élèves encadrés par un parrain (enseignant).
Citation :
Pour rappel, la pub est interdite dans les écoles en Belgique, France, Allemagne, Grèce, Portugal, Luxembourg ; elle y est autorisée (à cause d’un vide juridique) en Irlande, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Danemark, Suède, Finlande, Espagne. Si la situation doit être « harmonisée », on peut craindre un danger de nivellement par le bas ! Les manœuvres de la Commission européenne, de l’OMC, de l’AGCS et de la directive Bolkestein vont dans le sens d’une plus grande libéralisation des services publics, y compris l’enseignement.
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COMPTE RENDU D’UNE CONFÉRENCE-DÉBAT À BRUXELLES ET À LIÈGE "L’école et la peste publicitaire" est disponible ici: http://www.ecoledemocratique.org/a [...] rticle=321
Ce qui nous preserve temporairement d'une situation qui existe depuis plus de 15 ans aux etats unis, et la evidemment ca ressemble a une page sombre de l'histoire non ? Rapide apercu :
Citation :
Les écoles américaines récoltent 750 millions de dollars par an via la pub. Mais à quel prix ? Nous donnerons quelques exemples : - les élèves ont l’obligation de regarder des séquences de publicité à l’école en échange de gros paquets de dollars pour leur établissement. Cette télévision (Channel One) existe, depuis 1990, dans tous les états, sauf ceux de New York et de Californie. La société Primedia installe gratuitement télévisions, magnétoscopes et antennes satellites et, en contrepartie, les élèves de 11 à 17 ans doivent regarder, pendant au moins 90 % des jours scolaires, un journal télévisé de dix minutes comprenant deux minutes de pub. L’impact est tellement fort que le séquence de trente secondes est commercialisée 150 000 dollars. Cette expérience concerne déjà plus de 40 % des lycées et collèges. Les lycéens qui se sont révoltés ont été sanctionnés, voire conduits au poste de police pour… non-respect du règlement intérieur ; - des marques obtiennent, en échange de leur sponsoring, le droit de faire figurer leur logo sur les murs des lycées, dans les cours de récréation, sur le sol des gymnases (vêtements de sport) ou sur les rideaux des réfectoires (producteurs d’aliments ou de boissons), etc. ; – l’apprentissage à la lecture ou au calcul se fait souvent avec des personnages emblématiques de marques ou des mises en situation impliquant la consommation de produits de marque, il existe une profusion de mallettes pédagogiques:
Exemple d’un exercice tiré d’un ouvrage de mathématiques utilisé dans de nombreux états américains pour les élèves de CE2 : “ Will fait des économies pour s’acheter une paire de Nike à 68,25 dollars. Si Will gagne 3,25 dollars par semaine, pendant combien de semaines devra-t-il économiser ? ” etc. ; - la soupe Campbell distribue un programme d’initiation à l’arithmétique qui permet de calculer combien sa soupe est plus épaisse que celle de ses concurrents (sic) ; - General Mills propose de distribuer des bonbons pétillants de sa marque pour expliquer aux élèves le phénomène des sources géothermiques ; - plus de 200 écoles maternelles américaines sont équipées d’une méthode d’apprentissage de lecture publicitaire sous prétexte que les petits savent identifier les logos des entreprises dès l’âge de deux ans ; - des classes sont sponsorisées par des marques qui leur fournissent “ gratuitement ” des produits “ pédagogiques ” labellisés, des jeux, des cassettes vidéo, des cahiers d'exercices et des échantillons gratuits, etc. ; - des établissements imposent le port d’un maillot avec le nom ou le logo d’une marque, certaines écoles les imposent aux enseignants avec, au-devant, le nom de l’école et, au dos, celui d’une boisson ; – des écoles ont remplacé les bonnes vieilles images et bons points par des bons d'achat ou de réduction offerts par des marques ; – les affiches publicitaires sont présentes dans les couloirs ; - Pizza Hut a lancé son programme “ Book It ! ” avec l’agrément du ministère de l’éducation. Les enseignants fixent des objectifs de lecture. Les élèves qui réussissent sont accueillis par le gérant d’un Pizza Hut qui leur offre autocollants, médailles, diplômes et une part de pizza gratuite. Plus de 300 millions d’enfants, du jardin d’enfants au CM2, ont déjà participé à cette opération ; plus de 175 millions de parts de pizza gratuites ont, également, été distribuées ; - Kellog’s organise un jeu-concours “ éducatif “ pour les élèves des écoles primaires qui doivent collecter des symboles de la marque. La marque verse 10 cents l’exemplaire au profit de l’établissement. L’école participe à un tirage au sort pour obtenir du matériel scolaire ; - Domino Pizza distribue gratuitement des manuels scolaires dans les écoles mais proportionnellement au nombre de pizzas commandées à la cantine ; – les établissements scolaires signent des contrats d’exclusivité avec des géants du soda prévoyant des objectifs de vente, par exemple 50 canettes minimum par an et par élève ainsi qu’un nombre minimal de distributeurs dans les couloirs, etc. Des écoles et universités s’engagent, aussi, à vendre une marque, ce qui aboutit à ne plus offrir d’autre choix même dans les cafétérias ; - développement de la publicité dans les autobus scolaires ; - “ Journée Coca-Cola ” (“ Coke Day ”) : des établissements organisent des journées à la gloire de la marque. Mike Cameron, étudiant de Greenbrier High School, à Evans, au Colorado, a été suspendu car il portait un polo “ Pepsi “ le jour du “ Coke Day ” “ ruinant ” ainsi une photographie à la gloire de Coca sur laquelle les élèves habillés en rouge et blanc formaient le mot “ Coke ”. Cette journée devait rapporter 10 000 dollars à cet établissement ; - organisation de simulations d’entretiens d’embauche avec des représentants de sociétés : un élève, ayant expliqué à un gérant de McDo qu’il ne comptait pas travailler dans une entreprise “ qui ment aux consommateurs et ravage la forêt amazonienne ” a dû présenter publiquement des excuses ; - opération Nuit des profs : les profs aident les équipiers McDo pendant quelques heures, les écoles empochent 20 % de la recette sur les ventes de ce jour, etc. ; - voitures d’instituteurs couvertes d’autocollants publicitaires pour des céréales (General Mills versait 250 dollars par instituteur) ; - General Mills organise dans les écoles des dégustations d’échantillons de ses produits lors des cours de sciences. - programme d’Education Market Ressources (EMR) : il s’agit de contrats de partenariat entre des écoles et des sociétés de marketing spécialisées dans l’étude du comportement d’achat. Les élèves sont “ loués ” à des sociétés spécialisées pour former des panels ce qui permet de les utiliser/exploiter comme précurseurs de tendance. Avec étude scientifique de leurs comportements d'achat. Tout ceci bien sûr durant les cours. Jusqu'à 10 % du temps scolaire.
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http://ecolesdifferentes.free.fr/ANTIPUB.html
Le plus incroyable etant sans conteste l'obligation de regarder channelOne :
Citation :
Les groupes comme Nabisco, Pepsi, Proctor & Gamble (annonces sur la crème pour le visage Clearasil ou sur les chips Pringles par exemple), les studios de cinéma ou l’Armée américaine (à des fins de recrutement) paient le prix fort pour toucher les huit millions de téléspectateurs de Channel One: jusqu’à 200 000 dollars pour un spot de 30 secondes. La chaîne souligne d’ailleurs dans son argumentaire à l’intention des annonceurs que son émission «est vue par plus d’adolescents que n’importe quel autre programme de télévision» et qu’elle est «la manière la plus astucieuse de toucher les 9-14 ans», une tranche d’âge très convoitée. «Les enfants, et notamment les adolescents, sont souvent une cible difficile pour les annonceurs», constate Gary Ruskin, directeur de Commercial Alert. Aussi les vendeurs vont-ils là où sont les enfants, là où ils sont forcés d’être: à l’école.»
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http://www.unesco.org/courier/2000_04/fr/apprend.htm
Citation :
Mais Carlotta Maurer, 14 ans, élève d’une école de l’Ohio, a décidé de se rebeller (en 2001). Un beau matin, elle est sortie de la classe en disant qu’elle n’était pas d’accord de regarder la télé et de d’appeler ça « école ». Cela a causé un grand branle-bas dans la hiérarchie de l’institut, alarmée par la rébellion de cette adolescente et on a pris des mesures drastiques. Moitié comme avertissement moitié comme punition, Carlotta a passé une journée au Wood County Juvenile Detention Center, maison de correction de la contée, en fait elle a passé une journée en prison.
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Citation :
Des plans décennaux permettent aux écoles d’encaisser des millions de dollars en assurant la distribution du coca-cola. Ces contrats fournissent également des bonus substantiels en cas d’augmentation des ventes, et par conséquent on assiste au spectacle des directeurs et des professeurs qui encouragent l’habitude aux boissons gazeuses, même en classe, qui placent les distributeurs bien en vue, qui éduquent les élèves à défendre « leurs entreprises ». Ce procédé aussi a eu son héro. En 1998, Mike Cameron, 17 ans, élève à la Greenbrier High School de Evans en Georgie, décida que ça ne lui plaisait pas de fêter le coke-day, la journée dédiée au sponsor, durant laquelle tout le monde, élèves et enseignants, chantent les louanges des petites bulles qui apportent de l’argent à l’école. Il se présenta à l’école avec un t-shirt de la marque Pepsi. Et bien il fut expulsé. Un cas exemplaire sur comment rendre privée une école publique.
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http://impassesud.joueb.com/news/u [...] nsommation
Tous ca pour dire que je prefere la marque Chavez aux autres pour le moment. ---------------
Une nouvelle galerie 2009
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