Reprise du message précédent :
Je ne te juge pas du tout mais j'essaye de comprendre afin de pouvoir t'aider dans la mesure du possible
 
Faire une rechute de dépression, et bien tu devrais reprendre contact avec le psychologue et en parler.
 
Je ne vois que ça... éviter que ça aille trop loin pour pouvoir guérir plus vite.

 
Il y aura toujours des bas, en particulier pour ceux qui ont déjà vécu une dépression.
En revanche, on peut apprendre à vivre avec, à les gérer, pour en minimiser l'impact sur le moral    
 
Même si perso j'ai l'impression d'être au fond du trou et que jsuis condamné à une mort certaine, jme dis toujours qu'un rebondissement est possible et je ne l'exclu pas. Je peux très bien revenir ici mardi après mon rdv et vous dire que je vois un peu les choses différemment.
 
Ne sous-estimons pas la capacité de notre cerveau à s'adapter    
 

 
 
+1 krinok, devriendrais-tu optimiste ?
 
mardi ou mercredi, je ne sais plus, j'étais dans un sale état, mais j'ai pris un peu de distance, même si ce n'est pas si évident pour moi, mais je vais continuer à me battre.
 

 

 
N'exagérons rien  

 
Heu non , tu as mal lu ,il est marqué qu'il ne faut pas le prendre si tu as une tendance suicidaire , il ne provoque pas (je presume que c'est rapproché d'une levée possible des barrieres de sécurité mental qui font qu'on ne passe pas à l'acte ... ce qui fut reproché à certains antidep y'a quelques années )

 
Alors tu devrais prendre rendez-vous d'urgence avec ton psychiatre ou ton psychologue. Ou même les deux, peut-être que c'est effectivement un début de rechute dépressive, et tu sais bien que plus on le prend tôt, plus vite tu surmonteras tout ça  
 

 
Alors ça j'en suis au même point. J'ai vécu tellement de hauts et de bas depuis six ans... Pas les hauts et les bas qu'on a tous, plutôt des hauts "normaux" et des bas "très très bas", du genre au fond du trou. Quand j'ai des périodes de rémission (deux, trois mois d'affilée quand même), les deux premières fois j'ai cru que j'étais guérie, que tout cela était derrière moi. La troisième fois j'ai compris. Je ne guérirai jamais. Alors quand je vais mieux, beaucoup mieux, pas "bien", parce que j'ai toujours quelques symptômes très légers mais qui ne partent jamais, j'attends juste la rechute, je fais le maximum de choses parce que je sais que plus tard je n'en serai plus capable.
 
Je ne me souviens plus de ton parcours, tu as connu combien d'épisodes dépressifs ?
 
Courage à toi
 
Et désolée pour mon message plutôt négatif, il ne concerne que moi. Cours chez les psys (chiatre et chologue), fonce même, et très certainement ça passera très vite !

 
Ok, j'ai fait un raccourcis, mais il n'empêche qu'il ne faut pas oublier que beaucoup de médicaments ne sont pas purement chimiques mais souvent dérivés de plantes, la digitaline par exemple peut être médicinale et toxique, tout dépend le dosage., donc l'ingestion de plantes peut avoir des effets secondaires non négligeables. En plus il faut savoir les reconnaitre, dans mon jardin, j'ai de la cigue qui cotoie de la carotte sauvage.

Comment dire à un psy que l'on a vu deux fois qu'on ne la sent pas du tout avec lui et qu'il vaut mieux en rester la... ?  

 
 
ce que tu as dit, en lui demandant si il en a une à te recommander

 
Mais ça "m'angoisse" de lui dire ça... (mon éternel peur du conflit) Qu'il le prenne mal ou je sais pas quoi...  
 
c'est complètement con comme réaction...  

 
Est-ce la peur qu'il le prenne mal ou l'angoisse de toujours savoir ce qu'on perd et de ne jamais savoir ce qu'on gagne ?

 
Non c'est pas con, on est tous comme ça Prends le truc dans ce sens : s'il le prend mal, ça te confirmera qu'il fallait bel et bien te barrer de là

 
Ma technique : j'appelle pour annuler le prochain RDV en prétextant un déplacement professionnel dans une ville quelconque, en précisant que je n'ai pas la date exacte du retour. Donc que je propose de le rappeler une fois revenu. Et puis je rappelle jamais    
 
Mais jsuis quasi-sûr que la vérité passe sans problèmes, le truc c'est que jsuis comme toi, trop peur de vexer ou qu'il le prenne mal...  

 
Tout à fait d'accord, de plus la dépression provoque des peurs, des angoisses que l'on n'aurait pas si nous étions dans un état normal, alors, tu as plusieurs pistes, tu fais comme tu le sens. Courage !!!
 
 

 
Je me suis retrouvée dans ce cas, sauf que je voyais cette psychiatre depuis trois ans Je ne la supportais plus, j'ai donc commencé par faire comme Krinosk, décommander un rdv (c'était pratique avec elle, elle ne répond jamais au tél, c'est facile de dire à un répondeur qu'on annule, sans donner de détails). Puis au bout de deux-trois mois, je voulais chercher un nouveau psy. J'ai repris rdv avec elle pour lui expliquer que je ne pouvais pas continuer avec elle et qu'elle me donne le nom d'un collègue. Elle ne l'a pas mal pris, non, mais elle a éludé la question, m'a dit que tous les psys qu'elle connaissaient demandaient très cher (elle non bien sûr, plus de deux fois le tarif sécu   ), blabla, je me suis retrouvée avec un nouveau rdv avec elle mais la fois suivante a conforté ce que je pensais, je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais je me suis débrouillée pour avoir les coordonnées d'un psy auprès de qqn d'autre. Et je lui ai écrit pour expliquer pourquoi je ne voulais pas continuer avec elle, elle ne m'a jamais répondu.
 
Comme d'hab j'ai écrit un roman  
- un psy n'a pas à prendre mal ce genre de chose, c'est quand même un métier spécial, si tu sens que ça n'ira pas, ne continue pas !
- si tu n'arrives pas à le dire, tu peux l'écrire ? Soit tu lis soit il lit, c'est parfois plus facile.

Merci pour vos réponses
 
Ça me rassure de voir que d'autres se posent les mêmes genre de questions que moi.
 
J'aime bien ta technique Krinosk, ça serait exactement mon style dans ce genre de situation
 
Et tu as tout à fait raison Sansgluten, il a pas à prendre mal ce genre de chose et consciemment je le sais très bien, et inconsciemment ça me "dérange" de dire ce genre de chose.

Ayé je suis dépucelé des psy

Ça me fait bizarre ... J'ai l'impression de sortir d'un entretien d'embauche

 
On peut s'en sortir, il faut cependant être conscient qu'on aura tjs en soi une certaine fragilité, une hypersensibilité à certains évènements. Mais ce qu'il faut, pour s'en sortir sur la durée, c'est vraiment se construire sur des bases solides et qui nous sont propres.

C'est pareil pour moi, j'ai énormément pensé à Lore lorsqu'elle est partie (et pourtant je ne la connaissais ni IRL ni sur le forum, ou à travers quelques échanges sporadiques ici et là), mais de toute manière, un suicide me touche toujours énormément. A une époque, je focalisais sur la mort de Patrick Dewaere, puis ça a été Bérégovoy... bref, c'était irrationnel, et pourtant...

quand vous dites "partie", c'est "partie" "partie" ? je veux dire qu'il n'y a même pas l'espoir que la personne aille bien, et qu'elle soit simplement plus connectée sur internet?

 
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8444_1.htm
 
 

 
 
Bravo, et ça s'est bien passé ?
 

Bah comme dit.

J'ai l'impression de sortir d'un entretien d'embauche.
Sauf que là j'ai dit que je branlais rien au boulot parce que j'étais pas motivé (ce qu'on dit assez rarement en entretien )
J'ai raconté ma vie, il a posé "deux-trois" questions, il m'a dit qu'il n'y avait pas de quoi me donner des médocs. Et il m'a donné un 2e RDV.
Enfin il y a déjà 2-3 trucs bien planqués sous la carapace qui sont sortis, plus que 365494...

Si vous aimez la musique classique:
 
http://www.youtube.com/watch?v=xsGRglp6tvs
 
Sérénade pour cordes de tchaikovsky, ça fait du bien à mon cerveau
 
Et si vous aimez le violon, y a un magnifique film à voir : le violon rouge
 

Tu as été voir quel type de psy ?

chiatre.

 
 
voilà qui confirme qu'il n'est pas là que pour donner des médocs, mais qu'il t'écoute et que lorsque tu lui auras enfin tout déballé (il faut du temps) il saura te guider vers la voie de la guérison.

écouter et entendre sont 2 choses diamétralement différentes  
 

Ha nan mais vu ma situation (que je ne pense pas "aigüe" mais plus chronique et de longue date), s'il m'avait direct filé des pilules, je n'aurais pas accepté le deuxième rendez-vous je crois

 
donc, il a écouté, entendu et compris.

Seulement ce que j'aurai réussi à lui dire.

Tu ne peux pas tout sortir en une fois, c'est impossible, ça sortira au fur et à mesure, si on pouvait tous sortir ce qui nous traumatise, on n'en serais pas là, il y a une forme de honte, de pudeur, de se dire, mais ce que je vais dire là, c'est une broutille, donc, ne juge pas ce que tu dis, dis le, tout compte
 

Je sais bien, mais ça n'en est pas moins frustrant

 
 
Allez, courage, tu as déjà fait le premier pas, les autres suivront
 

De toute manière maintenant que j'ai mis le doigt dans l'engrenage je n'oserais plus refuser un RDV ou le rater

 
Et tu le sauras quand le temps sera venu d'arrêter, mais patience jeune padawan !

P'tain, ça fait plusieurs fois que je vois le pseudo de Lorelei mentionné, mais je pensais pas que c'était carrément elle ! J'aimais beaucoup ses interviews décalées dans New Noise.  
 
 
 
De mon côté, j'avais pris rendez-vous avec un autre psychiatre parce que j'ai pas un bon feeling avec mon psy actuel. Le rdv a eu lieu vendredi. C'était pas mal, je sens que le courant passe un peu mieux. Il a l'air d'avoir une approche plus psychanalytique, ce qui m'avait bien aidé la dernière fois que j'ai eu un psy dans ce style. Malgré tout, je me demande si j'ai vraiment besoin de lui. Ça m'énerve parce que j'ai besoin d'un psy pour me fournir en fluoxétine, mais j'ai l'impression qu'on peut rien faire d'autre, que personne peut m'aider. J'en suis à un stade où la partie rationnelle de mon cerveau a complètement compris ce qui ne tourne pas rond chez moi. Ça n'a jamais été aussi clair. Le problème, c'est la partie émotionnelle qui a pas encore intégré tout ça, on dirait. Et je vois pas comment elle pourrait.
 
Par ailleurs, j'ai commencé la thérapie de groupe dont j'avais parlé, le groupe d'affirmation de soi animé par mon psychiatre actuel (celui que je compte lâcher). La première séance a eu lieu dimanche. J'ai trouvé ça pas désagréable. Je suis surtout curieux de voir la suite, mais je sens que je pourrais y apprendre un truc ou deux pour m'aider à être plus décontracté et en confiance dans les relations sociales.
 
Ah, et je me suis fait tatouer aujourd'hui. C'est presque un pense-bête, pour me rappeler de tout le chemin parcouru, de tous les changements positifs qu'il y a eus dans ma vie.

Bon, je suis vachement dans la mouise là, on est le premier avril, il y en a qui font de l'humour et d'autres non, et je ne sais pas discerner, alors merci de ne pas m'alarmer inutilement.
 

hhp tu pourrais en parler plus de ta thérapie de groupe ?
 
Mon psychiatre m'a parlé de l'art thérapie et du psychodrame, ça fait au moins trois mois que j'ai les coordonnées des personnes à appeler mais pour l'instant je n'ai pas appelé...

sansgluten, j'ai fait de la thérapie de groupe on était 8 environ, et sur 8, on a découvert que 3 avaient été violés enfants (2 femmes et un homme).
 
et qu'on avait des problèmes similaires même si on les gérait différemment, on parlait d'abord, puis on décidait de mettre en scène quelque chose (pas les viols) et on voyait les réactions, ça faisait du bien.
 

Merci seolanne

En fait je n'ai pas eu de traumatisme de ce genre étant enfant (mp si tu veux, je n'ai pas envie de m'étaler ici). Et maintenant, ma dépression est devenue chronique, ou récurrente, j'en sais rien mais le moindre petit événement me fait replonger sans raison évidente

D'après ce que m'a dit mon psy, ce que tu décris ressemble au psychodrame.