Reprise du message précédent :
 
Syndrome de la couvade  

 
Les médocs, c'est pas des bonbons, ils ont tous des effets indésirables. Après, ils sont approuvés si les bénéfices dépassent les risques, mais ils ont tous des risques et je trouve qu'on n'est pas du tout informés de ces risques. On fait confiance au médecin, mais souvent il ne sait que ce que le visiteur médical lui a raconté ou ce qu'il a lu dans la revue médicale (financée par les labos, bien sûr).  
 
Combien de médocs ont été retirés du marché parce que trop dangereux ?  
Et combien de gens ont eu la vie bousillée avant que ces médocs soient enfin retirés du marché ? J'ai déjà failli crever à cause d'un médoc auquel j'ai fait une mauvaise réaction et le médecin me disait de continuer le traitement. Je l'ai arrêté de moi-même et peu de temps après, j'ai appris que le médoc a été retiré du marché.  
 
Un médoc, tu le prends uniquement si tu en as VRAIMENT besoin, pas pour "expérimenter".  

Je parle d'experimenter car j'ai besoin d'avoir l'esprit anesthesié sinon c'est une tornade en moi. Donc j'aime comparer les effets des medocs qui m'abrutissent.
Je prends pas ça pour un jeu, c'est vital pour moi.

 

 
Apparemment ta femme attend un enfant, c'est ptêt pas le moment de bousiller complètement ton cerveau et ta santé.

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
Ah, tu parlais de couvade..., my mystake.
Bon bah t'as un gamin de 6 ans, c'est pareil.  
 
J'ai pris plein de médocs, à chaque fois en espérant la baguette magique, je ne te jette pas la pierre. Mais on ne m'a jamais prévenue des risques (et j'essayais de ne pas lire la notice pour ne pas somatiser les effets secondaires). Aujourd'hui je regrette vraiment beaucoup d'avoir écouté les médecins sans remettre en question leurs conclusions et leurs ordonnances...  
En plus, je me suis rendue compte que les médecins ne sont souvent même pas au courant des alertes sur certains médicaments, à plusieurs reprises, c'est moi qui leur en ai parlé

Moi je fais canard en priant que le toubib me drogue sans broncher. Je suis irresponsable. Ces medocs m'aident tellement à ecreter l'emotionnel que sans eux je tiendrais pas debout, vie privée comme pro. Et mourir me fait pas peur, je le vois comme un soulagement. Mais comme mon boulot m'eclate, j'ai encore le gout a quelque chose.

Va falloir essayer trouver celui qui fera le moins de dégâts et qui t'équilibre le plus alors. Mais faut un vraiment bon psychiatre pour ça.

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Super idée ça ! Tu pourras raconter ce que tu as vécu à ton retour ?  
 
Pour le psy, oui, c'est vraiment difficile d'en trouver un bon

Oui avec plaisir. J'ai une vie tres compliquée et remplie, j'en suis qu'a l'etat du projet. Mes vacances sont bouclées jusqu'à l'été donc ce sera surement en automne, pas avant, sauf si au taf y a un coup de mou.

Si ça t'interresse tu as quelques centre spirites sur le link , l'avantage c'est qu'ils essaieront pas de t'enfuler ...
http://www.cslak.fr/liens/centres- [...] tes-france  je sais pas si ils sont tous bon au niveau des mediums , mais c'est mieux que rieng

(nota d'un point de vue "lecteur standard" , ils sont pas la pour lire l'avenir )

 
Y a pas des retraites sur des week-ends sinon ?

 
Personne pour m'éclairer svp ?

Il n'y a pas beaucoup de différences, ce sont toutes les 3 des benzodiazépines, donc avec propriétés anxiolytiques, relaxantes, sédatives. Pourquoi ?

Merci beaucoup de m'avoir répondu megumi.
Je pensais qu'il y avait une plus nette différence.
Dépressive depuis des années.. je suis sous seroplex qui m'a bien aidé à me stabiliser. Mais, quelques malheureux événements à gérer et.. je gère plus, je n'arrive pas à m'en remettre. C'est la tempête intérieure, crise de nerfs, crise de larmes, je suis épuisée.
Mon MG m'a laissé le choix entre lexomil, seresta et xanax. Le xanax ayant bien fait son taf dans le passé, j'ai repris celui-ci. Je le prends selon mes besoins, soit 3-4 par jour depuis vendredi.  
Je veux juste sortir de cet état de crise, retrouver le calme intérieur, arrêter de péter un plomb pour tout, pour rien.
Je dois consulter un psychiatre. Ça me fait peur, la démarche m'est extrêmement difficile.  
Merci de m'avoir lu et je suis désolée pour cet écrit indigeste, je vous demande d'être indulgents, j'ai tant de mal à m'exprimer.  
 
 
 
 
 

20kg quand même ça fait beaucoup. 5-10 aller 15kg en 9 mois ok, mais 20
Après c'est sûr que ça flingue tellement l'organisme que c'est à éviter et à faire constater par une analyse de sang. Mais ça pour le faire comprendre aux médecins vendeurs de bonbons que l'on ne veut pas de traitement de ce genre, c'est une autre histoire.

Il suffit d'une mauvaise journée pour devenir fou
Après tant que tu ne te mets pas à faire un rire hystérique, que tu ne t'habilles pas en violet avec un maquillage blanc de clown, ça passe.

ça peut aider suivant son cas. Pour ma part du temps tranquille passé avec un vrai pote, une petite semaine chez les parents, rien à faire à part un peu de paperasse et du bricolage tranquille, bizarrement je ne me réveille plus qu'une seule fois par nuit, et j'ai du vrai sommeil. Mais j’angoisse et je m'énerve déjà à nouveau quand je pense à la semaine prochaine, le retour au boulot et tout le bordel qui va avec.
Alors que depuis 2-3 semaines je faisais des crises de larmes/catatonie n'importe quand, n'importe où, sous la douche au réveil comme en plein stress du boulot ou le soir en essayant de m'endormir... sans aucun médoc, je dors bien depuis 4 jours. Si on pouvait changer de travail/ville facilement, je le ferais

Tu t'exprimes bien. Chacun est sensible différemment aux benzo, par exemple personnellement le lysanxia (prazépam) ne me fait pas grand chose, et le xanax (alprazolam) va m'assommer... donc peut-être qu'il te laissait le choix parce qu'il pensait que tu en avais déjà pris et que tu avais une préférence.
Tu prends du Seroplex depuis quand ? à quelle dose ? je pense que d'après tes symptômes il faudrait plus envisager une augmentation voire un changement de traitement plutôt que l'ajout d'une benzo qui ne va t'aider que temporairement. Tu prends quelle dose de xanax ? Ça me parait beaucoup 4x/jour, ton anxiété se manifeste comment ?
Pour le psy faut pas avoir honte, la dépression est une maladie comme une autre, qu'est-ce qui te fait peur exactement ?

[q

 
Mais ce n'est pourtant pas compliqué de dire à un médecin que tu ne veux pas de tel ou tel traitement, je le fais régulièrement. Et même si le médecin te le prescrit, il ne va pas venir chez toi pour t'enfiler le médoc au fond de la gorge, tu as toujours le choix de ne pas prendre le traitement !  
 

 
Allez dans ma famille, ça va plutôt me stresser un max
 
C'est vraiment un problème la vie professionnelle, bien souvent elle génère un stress énorme et ça ne va pas en s'arrangeant
 

 
Comme Mégumi, je te conseille vivement d'aller voir un psy, pour le traitement et surtout pour une thérapie. Les médicaments tout seuls ne te guériront pas, ils ne sont qu'une béquille qui te permet de tenir debout. Voir un psy et parler de tout ça t'aidera justement à gérer les événements malheureux.  
Et encore comme Mégumi, je te déconseille vraiment de prendre des benzos, ils sont extrêmement addictifs et ce très rapidement, c'est vraiment galère de les arrêter. Il vaut mieux augmenter la dose de Seroplex, il a un effet anxiolytique.  
Bon courage
Et n'hésite pas à parler ici de ce qui ne va pas aussi !

Merci megumi et ptit soleil.
 
Je reviendrai répondre à vos posts car ce soir je n'ai plus l'énergie.
Pour sur, j'arrête de bouffer du xanax n'importe comment et j'augmente le seroplex. Je prends 10mg le soir depuis au moins 5 ans, et là, j'ai commencé un demi comprimé le matin (je vais voir si ça me suffit, sinon, je le prendrai en entier).  
Merci beaucoup. De vous lire m'a raisonné. Merci, j'en avais besoin.

Quand à 2 généralistes tu dis non, quand à une infirmière au CMP ça te tanne "vous avez pris..." et que tu réponds "non j'en veux pas" alors que l'autre infirmière l'avait compris (celle qui me "suivait" dès le premier contact téléphonique), à un moment ça soûle.  
Car pour me couvrir pour le boulot (où ça demandera dès lundi matin "t'as été voir le toubib ?" ) je leur ai téléphoné pour avoir un papier disant que j'y suis passé mais que je refuse tout traitement (ce qui n'est pas faux dans un sens, car je n'ai pas voulu y aller pour en avoir un). Et là la 2ème infirmière, pro-médocs "mais vous devriez ça peut vous aider en ce moment". Non merci grognasse
Du coup pas de papier, mais osef  

ça tout dépend de la famille. Moi aussi j'ai une partie dès que je les vois j'ai envie de les frapper (ooh tiens, la pièce rapportée suite à un mariage )
Pour la vie pro, même avec ma petite semaine de congé ça me rattrape... d'où d'ailleurs le début de retour du stress qui ne fait qu'augmenter... mais là aussi, plus une envie de frapper qu'autre chose. Car là aussi, je dis non 1 fois, 2 fois, la 3ème... marre.
 
Malakof, pas mieux dit que les autres. Pour être anti-médoc, pouvoir discuter ça aide plus (+).
Mais encore faut-il tomber sur un vrai psy, qui ne va pas te prescrire des médocs à la fin de l'entretien/séance, et "rdv dans 2 semaines".

 
articles liés à Michel Cymes et Carrère d'Encausse
Relaxation et ma^trise des émotions
http://www.allodocteurs.fr/actuali [...] _3312.html
 
Psycho positive  
http://www.allodocteurs.fr/bien-et [...] 20709.html
 
Sophrologie
http://www.allodocteurs.fr/bien-et [...] _1121.html
 
Hypnose et auto-hypnose
http://www.allodocteurs.fr/se-soig [...] ce_58.html
 
Comment gérer son stress
http://www.allodocteurs.fr/actuali [...] _2673.html
 

Mouais enfin la psychologie positive, pour avoir lu pas mal de trucs dessus si t'es vraiment "mal", ça peut au contraire encore plus accentuer ce qui ne va pas

 
Après tu peux toujours prendre l'ordonnance et dire que tu prends le traitement, ils ne vont pas venir vérifier si tu prends bien tes cachets
 

 
Beaucoup de passif dans ma famille, du coup, c'est un peu compliqué avec quasiment tous.  
Pour le boulot, c'est le truc qui marche le mieux dans ma vie, depuis que j'ai commencé à bosser (à part pour le burn-out bien sûr )

Oui mais dire que tu prends le traitement, que tu ne le prends pas et que ça ne pas mieux, que tu cherches de l'écoute et de l'analyse pour (te) comprendre... bah ça sert à rien.

 
[qsg=48563281,47232,740446]Mouais enfin la psychologie positive, pour avoir lu pas mal de trucs dessus si t'es vraiment "mal", ça peut au contraire encore plus accentuer ce qui ne va pas [/quotemsg]
 
@Que veux-tu dire Bardiel?
Que les chantres de la psycho du bonheur te culpabilisent encore plus?

J'ai l'impression que c'est un gros business et que dans certains cas ça ne peut pas suffire. Mais c'est probablement utile pour l'anxiété mineure ou la déprime.

Que ça s'attache à trop favoriser la partie positive sans analyser la partie négative.
Par exemple après un décès, plutôt que de mettre en avant aussi les souvenirs de la personne, en appuyant sur le fait que c'est du passé pour aider à franchir le cap, ça dit "la vie continue toussa" pour faire passer la pilule.  
Idem en cas de rupture amoureuse, plutôt que de mettre en avant les souvenirs, les points forts et faibles de la relation, ça met en avant ce qui va le mieux ailleurs : le boulot, la santé, la famille. Donc ça n'aide pas à analyser le pourquoi ça n'a pas marché et comment éviter que cela se reproduise.
 
Ma dépression actuelle c'est en grande partie dû à ces 2 exemples. Un décès il y a plus d'une dizaine d'année, et une "rupture" récente.
Se souvenir de son passé, l'analyser avec un professionnel (ou des amis ou de la famille), l'accepter comme passé, et faire accepter le présent, ça aide plus pour monter son avenir.

Exactement

 
En fait, faudrait que tu vois un psychanalyste ou un psychologue ou un psychothérapeute, comme ça, pas de médocs qu'on essaye de te fourguer

Bonjour à tous,
 
J'aimerais savoir si sur ce forum il ya des personnes bi-polaires qui ne prennent pas de traitement par choix et comment elle le gèrent?
 
J'ai moi même été diagnostiquée bi-polaire à la suite d'une seule et unique crise maniaque qui m'a valu une hospi en août 2016...je ne supportes pas les neuroleptiques.
 
Je suis actuellement dans une phase de rémission après 4 mois de dépression hard  , je prends juste des somnifères pour dormir ...mais la peur de la rechute est là.
 
Je me renseigne énormément sur la bipolarité...
 
Voilà merci de vos éventuels témoignages

Seulement pas pris en charge par la sécu de ce que j'ai compris. Donc c'est "bouffe tes médocs, sois remboursé et tais-toi"

Vu que le diagnostique de la bipolarité se fait souvent "au petit bonheur la chance", et qu'une certaine frange des psychiatres et psychologues disent que ça n'existe pas... bah
Après par les différents tests que j'ai fait dont chez un généraliste (comme celui-là mais aussi celui celui-là), actuellement je suis plus diagnostiqué avec un syndrome maniaco-dépressif... vu que je reste suffisamment raisonné pour ne pas faire n'importe quoi dans les bons moments, je ne suis pas "bipolaire".
Et pas envie d'être sous médocs à vie, vu comment ça détruit plus que ça n'apporte. Ton exemple avec les neuroleptiques ne m'étonne pas.

 
Voilà, le système ne veut pas que tu ailles mieux et même que tu guérisses, juste que tu consommes des médocs à vie...

 
 
 
@Que veux-tu dire Bardiel?
Que les chantres de la psycho du bonheur te culpabilisent encore plus?[/quotemsg]
 

 
Ok merci je comprends mieux ton point de vue

 
Un ami à moi ,qui a réussi au Japon, n'en a pas pris pendant 10 ans,mais, depuis qu'il est rentré en France le suivi psycho est beaucoup mieux assuré.
Ces neuroleptiques font grossir et donnent envie de dormir 'a-t-il dit
 
la Bipo,je crois qu'il ya des phases up and down si j'ai bien compris:ma voisine  de 65 ans alternait aussi phases de délires joyeux et puis profonde dépression,pleurs et envie de dormir..

Mais pour la bipolarité faut pas prendre de neuroleptiques, plutôt des thymorégulateurs non? genre lithium, acide valproïque, carbamazépine...
Ma psy m'avait prescrit de genre de trucs, alors que je n'ai jamais eu de phase maniaque ou hypomaniaque à ma connaissance...

On peut utiliser dans certains cas des neuroleptiques pour les troubles bipolaires.
Après tu as mis le doigt sur quelque chose... "à ta connaissance". Si derrière ton psy il a vu ou senti que tu en avais, il t'en a prescrit.

Hey y'all
 
Je viens pour de l'aide pour un ami :
 
25 ans... doué pour pas mal de chose.
 
Depuis 17 ans, 1 tentative de suicide, 3 dépressions fortes. Délire (voire des flash sur le mur quand il se sent pas bien).
 
20 ans, en été : allongé sur un muret car pas bien du tout, perte de sensation chaud/froid, plus de sens du toucher (1 h pour enfiler un pantalon et un t-shirt), plus de notion du temps (peut rester 3 heures dans la baignoires sans bouger...).
 
Puis durant 2 ans rien.
 
25 ans : plus possible d'ouvrir une portière de bagnole, impression qu'il est totalement déconnecté, ne peut plus faire de phrase (ça coupe au milieu de la phrase ). Incompréhensible niveau élocution. N'a plus de raisonnement logique....
 
Et après il redevient lui même, avec de fortes capacités mentales. On dirait qu'il est possédé quelques jours    
 
En fait faut l'aider quand il est agité parfois.
 
C'est impressionnant de le voir "planer" de façon étrange. L'impression qu'il est bourré. Ca dure environ 2 ou 3 jours, puis est totalement crevé après..... .
 
Des indices ?
 
 
Et son regard n'est pas le même [...] yeux hyper ouvert, pas de clignements, regard de fou.... là j'ai très peur !

A voir avec un psychiatre et un neurologue là

+1

Ca vous fait penser à quoi comme truc ? franchement c'est louche, il se touche la tête ou fait des mouvements étranges (comme si il cherchait à comprendre quelque chose).
 
De ce fait, il occupe un bon poste en cogip.  

on est pas sur doctissimo en même temps.. tu veux qu'on te dise quoi ?
Qu'il fasse des test et aille voir son généraliste pour commencer