Reprise du message précédent :

L'idée c'était d'exprimer le fait que c'est plus simple avec un diplôme qu'une "simple formation".

Le niveau du diplôme permet "juste" d'ajuster la rémunération sur le premier emploi, au delà d'un certain niveau ça n'a plus autant d'importance.

Mais ce sera toujours utilisé contre toi pour te faire une offre plus basse.

 
 
Je suis ingénieur dans un domaine où ya quasi aucun diplômés.
Loin de moi de penser que tu peux atteindre le niveau de compétence d'un ingénieur en 6 mois...
Mais faut arrêter avec le "ingénieur sinon rien", sauf si tu veux plaire aux services RH des grosses ESNs qui sont bien connues pour leurs qualités.  
 
 
Ya plein de cas de figure, et des fois ce gatekeeping m'ennuie un peu, surtout pour une communauté dév censé être bienveillante et accueillante.      

1/ J'ai testé la reconversion à 40+ ans.
2/ J'ai (beaucoup) galéré pour revenir sur le marché de l'emploi.
3/ J'ai testé en petite ESN, en (très) grosse ESN.
 
Je donne mon avis, qui peut paraître tranché, libre aux futurs reconvertis de ne pas partir sur une formation académique... pour une bien belle galère.
Perso j'en suis sorti et je ne le souhaite à personne.
 
   

Tu as fais quoi exactement comme formation ?  
 
Puis franchement, on va pas se voiler la face ça dépends grave de ce que tu as fais avant en réalité...
 
Tout les avis sont tranchés tkt

Ouais c'est chaud. Après 4 ans smicard, je vais enfin décrocher un CDI sur un poste d'ingénieur sécurité informatique, ça en valait la peine.

Mais bordel heureusement que j'ai pas d'enfant et que l'immo est pas cher dans le coin.

Je re-drape Ici.
 
J’en peux vraiment plus ; la crise du COVID me fait prendre conscience de plein de choses, et notamment que se lever tous les matins pour brasser du vent, ce n’est plus possible.
 
Mon profil ? Une licence en informatique, et développeur « pro » depuis 2007. Tout y est passé, la SSII, la PME, les startups, et aujourd’hui, toujours développeur, dans un des Fat Three.
 
Au final un boulot que j’ai jamais voulu faire, mais au début des années 2000, quand tu savais te servir d’un ordinateur, et même le programmer, y’a voie était toute tracée ...
 
Aujourd’hui je me retrouve au même point qu’il y a presque 20 ans, à l’orée de mes études ... que faire de ma vie ?
 
Je vais me la vert dans un bilan de compétences je pense, et commencer à démarcher certains prestataires du coin.  
 
Quelles questions poser pour être sûr de choisir le bon ? Vous avez des retours à faire sur ce genre de prestation dans le 78 ?

Sa race le coup de vieux que je viens de prendre en lisant ça.

J'ai fait un bilan de compétences il y a longtemps, j'avais assez peu hésité sur le choix du prestataire à l'époque, il me semble que j'avais trouvé quelque part une liste de prestataires agréés pour que le bilan puisse être pris sur mon DIF, et j'avais simplement choisi le plus près de chez moi.

Sur le site moncompteformation, tu as la liste des centres.

je vais commencer par là.
 
Est-il imaginable de faire un bilan de compétence « à temps plein » ? J’ai la possibilité de prendre un congé sabbatique de quelques mois, est-ce nécessaire ?

Ça peut être une bonne idée si tu as les finances pour toi. Ça te permettra de tester des boulots éventuellement et de construire un projet long terme viable.

Pour commencer, non, je ne pense pas. De mémoire, c'était plusieurs demi-journées, le truc que j'ai fait, avec des pauses entre-temps où je bossais normalement. Ça permet de réfléchir, c'est bien, je trouve.

Et prendre un temps partiel ? Ça te permettrait de garder pied et de mûrir ton projet pour ne pas « gâcher » en congé sabbatique et le prendre seulement quand tu auras un peu cerné ce que tu veux faire.

Chez moi c'est comme ça que ça s'est passé, j'ai fait un bilan de compétences, sur le moment je n'ai pas bougé, et quelques années après j'ai pris un temps partiel et j'ai eu un jour par semaine pour réfléchir avant de démissionner. J'ai trouvé que c'était intéressant de dégager un temps « neutre » dans la semaine pour réfléchir ou bosser sur autre chose, et ça permet d'évoluer dans la durée. Si j'avais pris un congé, j'aurais probablement passé mes journées à jouer à Diablo

Les bilans, au maximum c'est 24h sur plusieurs séances, donc non ce n'est pas intéressant de le faire à plein temps.  

La question c'est plutôt qu'est-ce qui peut bien ressortir de ce genre de bilan ?

 
D'après mes souvenirs (j'ai la flemme d'aller rechercher le dossier) il y a trois composantes principales, en tout cas c'est comme ça que ça s'est passé pour moi. Attention, c'est loin, j'oublie peut-être des trucs. Il y a des entretiens avec un consultant, où tu racontes ta vie, pour te faire réfléchir un peu et prendre du recul. Il y a des questionnaires avec plein plein de questions, dont certaines se recoupent pour confirmer/infirmer ce qu'on répond, qui visent à cerner tes domaines d'affinité. Et il y a des rencontres avec d'autres personnes qui sont aussi en train de faire un bilan, pour voir d'autres parcours et d'autres situations.  
 
À la sortie du bilan, le gars m'a fait des recommandations de métiers qui pourraient me convenir, mais je n'ai pas eu l'impression que c'était très productif, j'ai plutôt eu l'impression que c'étaient les métiers qu'il tendait à recommander à tout le monde à ce moment-là. Et puis le gars (ou la dame) t'a vu quelques après-midi, il va pas changer ta vie. Et puis on te remet un dossier avec des bilans, un bilan écrit qui reprend et paraphrase en gros ce qui s'est dit dans les entretiens, et un bilan d'affinités professionnelles en rapport avec les questionnaires.  
 
Comme je disais plus haut, sur le moment, je n'ai pas agi en conséquence du bilan. De toute façon je n'en avais pas la possibilité à cette époque de ma vie. Mais j'étais dans une période difficile et j'ai apprécié de pouvoir prendre le temps de me poser et de faire le point, et d'avoir une personne neutre à qui parler. Et le graphique d'affinités qu'on m'a rendu correspond étonnamment à ma personnalité. D'une part, il m'a permis de valider des choses que je pouvais ressentir, en particulier le fait que si on n'a pas d'affinités pour tel domaine, ce n'est pas mal, c'est que c'est pas notre truc et on doit faire avec. D'autre part, il correspond parfaitement à ce que j'ai fait au final quand j'ai démissionné, des années plus tard, alors que je n'y pensais même plus. J'ai retrouvé le truc après et je me suis dit ah oui, c'était bien vu

Le mi-temps serait possible, oui.
 
Merci pour tout ça, je vais creuser un peu les centres agréés autour de chez moi

Je mets mon drapeau, reconversion pro dans l'informatique web (développeur web et web mobile), après 15 ans dans l'informatique de gestion. (ca fait plus mention complémentaire que reconversion pro)

Titre de niveau bac + 2, accessible après le bac.
Bon, on était 16, âgés de 19 à 48 ans.

2 ont déjà abandonné.
3 ont un niveau très faible, 5/6 avec un bon niveau, 5 avec un niveau moyen.

On en est à la 5ème semaine, et la formation est particulière, c'est "voilà les cours (en PDF), voilà les exercices, démerdez vous".
Et au bout de 3 semaines, ca a été embrouilles sur embrouilles, pire que dans une cours d'école

A la fin, stage de 10 semaines, je pense que pour les autres stagiaires, ce sera très dur de le trouver

Mmm je sais pas (pour la dernière phrase), il y a des SSII, pardon, des ESN, qui chassent justement sur ce terrain-là. Des gens reconvertis, avec une formation relativement rapide par-dessus, qu'ils vont pouvoir vendre au même taro que des développeurs tradi tout en les payant moins cher parce qu'ils sont « pas tout à fait comme des vrais qui ont fait ça toute leur vie tu comprends ». Il y a des pertes en cours de route, certains s'accrochent et font une carrière correcte ensuite, et d'autres sont broyés par la machine.  
 
(Ça vient de mon expérience en prod, qui est tout de même un environnement particulier par rapport au dev, mais quasiment tous les gens qui sont passés dans mon équipe avaient ce genre de profil. Ça et quelques ingés info tout juste sortis d'école, mais ça faisait pleurer l'agence au moment de sortir la thune pour les sous-payer, c'était encore trop cher )

Je connais quelqu'un qui a fait une formation comme ça et qui n'y connaissait rien. Il a appris les bases de html,...
Il a réussi à être formateur dans une autre formation.
Il y connaît rien mais récite un cours appris par cœur.

 
Formateur qui forme des futurs formateurs ... qui eux même formeront ...
 
Une espère ce pyramide de Ponzi
 
Un peu comme toutes les matières et filières à la con de l'enseignement supérieur qui n'ont aucun débouché professionnel autre que prof

 
J'ai oublié de préciser que je suis en bouzie profonde
 

 
Limite le formateur est comme ca, j'ai dépatouillé une stagiaire aujourd'hui, le prof a pas pu l'aider

 
HEY §§§
 

 
J'ai eu un chargé de TD comme ça en école d'ingé, quand on lui demandait si telle solution alternative pouvait marcher, il répondait « JE FAIS COMME IL A DIT DE FAIRE ! » et c'est tout
 
C'est triste ce que tu décris. J'ai fait un peu le même genre de formation mais dans un contexte différent : on avait déjà été embauchés par la SSII qui nous envoyait recevoir un bon coup de vernis avant de nous vendre. Je ne sais pas si c'était dû à ces circonstances, mais malgré, comme pour toi, une très grande hétérogénéité de niveau (des informaticiens et des non-informaticiens complets) il y avait une très bonne ambiance et beaucoup d'entraide. Il y avait un ou deux tire-au-flanc ou bons à rien mais tout le reste y mettait de la bonne volonté et les projets de groupe à la fin se sont bien passés. C'est du gâchis de se pourrir la vie et de pourrir la vie des autres pour ce genre de choses.

Je comprends pas trop le sens de ta dernière phrase, mais c'est pas grave

Sinon à titre perso, la situation commence à me peser. A vu de nez j'ai 2 semaines d'avance sur les autres; et depuis qu'on a commencé la programmation avec JS et JQuery, je sens la différence d'expérience entre moi et les autres.
J'essaye de m'expliquer: l'expérience fait que, lorsque je fais les TP, je sais me débrouiller pour trouver les solutions via internet; je comprends ce que je fais, mais je suis incapable d'expliquer aux autres pourquoi je fais certaines choses comme ca (surtout quand ca fait 10 jours que j'ai fait le TP)
Et surtout quand ils m'appellent et que je n'arrive pas à les aider, ca m'agace, j'ai l'impression de passer pour un tocard
C'est assez frustrant comme situation

 
Elle était pas pour toi Tu parlais du comportement des autres personnes qui suivent la formation et qui cherchent l'embrouille, le côté cour de récré, je trouve dommage qu'il y ait des gens qui foutent la merde et arrivent à pourrir la formation à la fois pour eux-mêmes et pour les autres.

C'est dur ça, quand on t'a proclamé expert bidule, et que t'arrive pas à aider devant un truc d'apparence triviale  

Enfin là il n'est que stagiaire qui joue le rôle de formateur de remplacement parcque le titulaire est vraiment une bille.

Elle  

Les formations en ligne en bigdata
Ça permet d'avoir du boulot ?

Bah le big data c'est la mine d'or à condition d'avoir des choses pertinentes à montrer.

En pratique c'est savoir faire une requête sur 3 tables et sortir le tout dans un joli graphique powerbi quoi

Je tombe sur ce topic, j'ai toujours adoré l'informatique, le web sans pour autant avoir la logique mathématique pour en faire. 10 ans que je bosse dans la vente, à 35 ans on se remet en question avec un "tiens pourquoi pas un bilan de compétence + reconversion".
 
Puis je vous lis, douche froide  

Ben pourquoi ? Y a aussi des gens qui font le trajet inverse et qui en sont très contents

Sans parler des gens qui adorent leur métier et qui n'ont pas envie de se reconvertir (mais pas trop le sujet ici )

Le sujet du changement de titre du topic revient régulièrement ; avec le temps on a vu des tas de gens qui changeaient de carrière sans que ce soit de l'informatique vers autre chose.

Perso, c'est pas tant l'informatique que je fuyais, c'était les bullshit jobs corporate en grosse COGIP qui détruit mon travail et mon énergie. D'ailleurs je fais plein d'info maintenant, mais je m'en sers comme deuxième corde à mon arc et surtout j'ai pas à faire des KPI merdiques pour le COPIL de la COGIP afin de valider ce que dit la BI des Bs&Cs sur l'activité ticketing de la DSI.

J'ai essayé de piocher ici et là mais là reconversion en informatique sans aucune base relève de l'impossible malheureusement  

Je peux t'assurer que non. La formation que j'ai intégré ne demande aucune base en info.
Après c'est sur que si tu n'as pas la logique, c'est plus dur

En environnement de prod/exploit', j'ai bossé avec un prothésiste dentaire, un éthologue, une ingénieure en chimie et un plombier-chauffagiste… qui faisaient tous de l'info

Edit : l'équipe était très hétérogène (il y avait plein d'autres gens aussi, de parcours divers) et tout le monde n'avait pas « la logique », c'est sûr. Mais plein de gens s'en sortaient bien et apprenaient des trucs en cours de route.

Je suis parti de zéro, j'ai bac+5 en info maintenant. J'ai fait un BTS en dix mois dans un Greta, trois ans d'alternance ensuite et j'ai commencé en CDI lundi dans la cogip où j'étais alternant.

Ça peut se faire

Dans toutes les entreprises y'a des trucs chiants et des managements plus ou moins bon, ça n'empêche pas de pouvoir y trouver son compte malgré tout.

 
Ça se fête (avec distanciation sociale )

Ça me rappelle que j'ai eu un gars dans mon équipe qui avait atteint un certain niveau de compétence dans sa carrière précédente (genre un équivalent bac+2 « maison » de là où il était) mais sans avoir de diplôme. Il faisait le CNAM pour essayer de valider un titre d'ingénieur, en cours du soir tout ça, mais je pense qu'un rythme comme tu le décris lui aurait beaucoup mieux convenu ! Je ne sais pas s'il a fini par l'avoir, c'était très difficile et il avait un rythme compliqué par ailleurs (famille, habitait loin, etc.).  
 
Mais c'était aussi quelqu'un qui n'avait aucune logique et aucun bon sens, c'était à se taper la tête sur la table des fois c'était difficile de travailler avec lui à cause de ça (alors qu'il était super gentil par ailleurs) et j'avais régulièrement d'autres gars qui devaient rattraper ses erreurs.
 
Mais c'était vraiment un cas isolé et j'ai surtout croisé des gens vachement débrouillards, adaptables et curieux, et beaucoup avec qui ç'a été un plaisir de travailler. Je repense souvent à eux d'ailleurs

Quand tu veux au prochain passage parisien sans couvre-feu

 
Sur quel BTS es-tu parti ?