Reprise du message précédent :
Mon boulot c'est de faire des devis. Grosso modo.
 
Et sur les 15 miyon de CA, 11 me sont "du".

T'es pre-sales?

Plutôt propre. Donc non.

c'est mauvais
 
t'es commercial alors, sinon je vois pas comment ton job ça peut être de faire des devis sans que tu sois ni commercial ni avant vente

Ben j'étais CdP en presta et je faisais les devis ...
Et si je pars dans la même logique, 100% de ce qui était signé était mon "dû". Mais alors je compte pas tous les devis que j'ai pas transformés en affaire

Après certes j'étais plutôt autour de 1,15M par an que 11,5

ouais enfin du coup vendre que tu apportes 11,5M € de CA quand t'es CdP, la crédibilité est proche du néant amha

Ben ça donne quand même une idée des responsabilités qu'on te confiait ... Un "portefeuille" de 11M par an c'est pas négligeable.

J'avais un consultant comme toi qui faisait ça en presta, c'est pas un peu rébarbatif ?

Je ne faisais pas que ça ... une fois le devis envoyé si on décrochait l'affaire je la gérais.
 
Mais oui faire des devis c'est chiant et faut pas se planter. Surtout quand derrière c'est toi qui te tapes l'affaire

quand t'es CdP ton portefeuille c'est tes projets et donc les budgets des projets que tu gères, pas les devis que tu craches

Oui c'est vrai. J'avais déduis de mon xp perso que l'un équivalait à l'autre.
Ce n'est peut-être pas le cas pour Jay Kay.

Salut tout le monde,
 
Je recommence à passer des entretiens et je me pose une question. S'il y a des personnes qui bossent dans les RH surtout, ça m'intéresse de connaître leur avis.
 
Quand je reçois des e-mails de confirmation pour un entretien, il arrive fréquemment que l'heure indiquée dans l'e-mail ne corresponde pas du tout à l'heure du rdv sur laquelle nous nous sommes mis d'accord.
 
Exemple réel vécu aujourd'hui :
- moi : je décroche l'appel du recruteur vers 15h15
(... échange classique recruteur vs. "candidat" ...)
- lui : "blabla, je souhaite vous rencontrer blabla"
- moi : "d'accord, je vous laisse me proposer un créneau la semaine prochaine."
- lui : "vous ne pouvez pas avant ?"
- moi : "j'ai déjà 3 entretiens prévus demain et 2 vendredi que je considère comme un jour pas idéal pour les entretiens".
- lui : "ah je comprends..."
- moi : "comme je sens que vous êtes embêté, puis-je vous demander où sont situés vos bureau ?"
- lui : "à Boulogne ?"
- moi : "comme j'ai un entretien à 11h à Boulogne, si vous le souhaitez on peut se voir dès 9h"
- lui : "ah mais nous n'ouvrons pas les bureaux avant 9h30"
- moi : "d'accord 9h30 mais l'entretien ne devra pas durer plus d'1h pour que je sois à l'heure pour l'entretien de 11h"
- lui : "ok, je vous envoie un e-mail et je veux bien que vous me confirmiez par retour d'e-mail que vous venez"
- moi : "ok" + politesses de fin d'appel et fin.
 
Et là, mon erreur c'est que j'ai checké son e-mail à 19h15 alors qu'il me l'a envoyé à 15h, et dedans il me confirme un entretien à 15h30.
 
Tout à l'heure je lui ai donc répondu par e-mail que s'il me reconfirmait 9h30 par retour de mail à son tour (*soupir*), comme convenu au téléphone, alors je me pointerai bien pour 9h30, et qu'autrement il faudrait replanifier le rdv en raison du fait que cette erreur instaure un doute et que je ne veux pas me faire refuser à 9h30. Et je lui propose qu'on se voit du coup en fin de journée parce que je sortirai d'un autre entretien à Sèvres à 18h15-18h30.  
 
D'autres ont fait l'erreur aussi récemment mais s'en sont aperçus tous seuls et ont rectifié avant que je le leur fasse remarquer.
 
[u]Ma question est donc : est-ce fait exprès pour vérifier si on "sait lire" nos e-mails ou pour voir si les candidats sont réactifs ?
 

 
Et pour demain matin, que pensez-vous de ma réponse par e-mail ? Aurais-je du consentir à y aller pour 9h30 selon vous ?

Pour vous répondre,

Pour la première, je pense qu'il faut pas être trop parano, le mec a retenu "vendredi il est à Boulogne" et a regardé son agenda. Par contre ça veut dire qu'il écoute pas trop... Pas forcément bon signe pour la suite (process de recrutement un peu bancal, mec trop pressé/pas attentif à tes demandes, etc).
 
Pour la deuxième j'aurais tendance à dire non mais je peux comprendre que tu acceptes. Ma raison pour refuser, c'est que si l'entretien se passe vraiment bien, t'as intérêt à le prolonger. Tu vas construire un rapport qui servira d'autant plus tard. Discuter de ta façon de gérer tes projets, de ta stratégie, aller dans des détails sur tel ou tel projet que tu as pu suivre ou faire, parler de sa boite à lui aussi et de sa stratégie/vision, de son infra, échanger quelques anecdotes... Si l'entretien va plus loin que lecture du cv + 3 qualités + 2 défauts + prétention salariales, c'est du bénef, ça veut dire que tu crées une vraie relation humaine (pro) avec un potentiel futur chef. Et ça me dérange pas si ça dure 2 heures, et je serais déçu de devoir couper court pour courir dans une autre boite à côté. Pas seulement pour les brouzoufs d'ailleurs mais aussi pour voir si vous êtes humainement compatibles.
 
Bon mais mis en perspective avec la première question, il y a de grandes chances que ça ne se passe pas comme ça de toutes façons.

Lorsque vous mettez en concurrence, vous citez le concurrent ?

Dans mon cas je pense que ça peut me servir de le faire, mais je voudrais pas que ça fasse l'effet inverse...

Petite contribution suite à un entretien passé tout à l'heure, premier entretien en externe depuis plusieurs années, un peu rouillé ...
 
J'ai commis deux erreurs de débutant en ce qui concerne le salaire, trop habitué à la transparence forcée des évolutions en interne :  
 
Erreur 1 : j'ai donné mon salaire actuel,
Erreur 2 : lorsqu’ils m'ont demandé mes prétentions pour le poste proposé et que j'ai répondu, j'ai eu le droit à la remarque suivante "ça ne fait pas une grosse différence avec votre salaire actuel"   (passage de 63 à 70 k€ en fixe)
Tenter de se raccrocher au branche après a été difficile !
 
En sous évaluant le salaire potentiel et en étant gagne petit je suis passé à côté d'un beau potentiel ... En résumé, faut pas parler en premier ...
 
(Edit : Erreur 3 => être resté dans une boite qui sous paye aussi longtemps)

 
Ben voyons. You learned the hard way comme on dit Cf le post de Dje, ta seule chance c'est de collecter les offres maintenant. Tu pourras peut-être trouver mieux ailleurs ou faire monter celle-ci.
 
En négociation, l'information c'est le pouvoir. Moins vous donnez d'info, plus vous avez de pouvoir. Mais faut aller la chercher aussi l'info.

On est d'accord. J'essaie de replanifier l'entretien pour lui donner une chance et parce que si je lui avais une confirmation par e-mail plus tôt ça se serait probablement mieux passé, je me dis que les torts sont partagés.
Merci pour ton feedback.

Surtout pas. S'ils y connaissent quelqu'un, il y a toujours le risque qu'ils fassent capoter ton processus en face ou qu'ils s'arrangent pour tirer vers le bas leurs offres.

Mais du coup, comment prouver la véracité  et le sérieux de l'offre concurrente ?

Tu amènes ta démission en même temps

Je cherche pas a évoluer en interne...

Et amener une démission sans avoir signer autre chose, je suis pas encore prêt  

Redface is red

C'est pas faux

Ben non mais ça montre que t'es prêt à bouger et que l'autre offre est réelle

Dans mon cas, il savent que je suis prêt à bouger, donc ça ajouterais pas grand chose.

Si tu la prouves, tu y vas trop fort.
Tout se passe dans le pouvoir de la suggestion, tout en restant poli et inclusif.

Officiellement, les offres concurrentes ne sont que des distractions qui t'écartent de l'évidence que ce poste t'intéresse plus (à n'exprimer que lorsque tu t'es suffisamment qualifié à leurs yeux et qu'ils te préfèrent toi). Ils doivent te venir en secours pour te remettre dans le droit chemin en te faisant soit la meilleure offre, soit une offre inférieure mais améliorée par rapport à leur première intention.

Tout ça n'est pas fait pour les forcer à faire quelque chose qu'ils ne veulent pas faire, mais plutôt pour les encourager à le faire.

En somme c'est de la manipulation seulement si tu arrives à rester sous leurs radars. Sinon tu te grilles et tu commences à recevoir des refus de principe. Ce sera ton indice pour redescendre la pression la fois d'après.

Enfin, s'ils te demandent de prouver la véracité de l'offre concurrente, c'est que ce sont soit des cons (i.e. des gens qui ont une faculté de lecture et d'interprétation des signaux faibles inférieure à la tienne), soit que tu n'es pas crédible à leurs yeux. Dans le premier cas, ça t'évitera de signer avec des bourrins qui ne comprendront plus tard rien d'autre que la dem' en matière de négociation (mais tu es dans le BTP donc bonne chance ).

Genre "Bonjour M. X, je sors d'un entretien chez un concurrent qui m'a fait une proposition plus qu'intéressante. J'aimerais vraiment que vous revoyez à la hausse votre propre offre car c'est votre poste que je préfère."
 
 
Au pire je rajoute un "et puis bon, en somme, trois ou quatre milles euros, qu'est-ce donc par rapport à un CA de 11M que j'ai "généré" dans ma boite actuelle..."

Je comprends pas, tu penses avoir raté le poste parce que tu ne demandes pas assez par rapport à ton salaire actuel ?
7k€ en plus c'est déjà pas mal, surtout si tu gagnes d'autres avantages à côté (moins de transport, taff plus intéressant, etc ...)

Il faut faire deux choses :

1. Renverser l'ordre de ton argumentaire.
Tu valorises et tu qualifies avant de challenger. Tu ferais pareil avec un subordonné ou avec ton partenaire dans la vie.

2. changer deux ou trois éléments de vocabulaire car ils portent des idées implicites dangereuses pour ta position de force.

"Je sors de" = "je me précipite" => à remplacer par la notion de réflexion posée
"Entretien" = "le processus de sélection n'est pas terminé" => à remplacer par un terme laissant entendre qu'ils ne veulent que toi
"Concurrent" = "quelqu'un de dangereux pour vous" => à remplacer par une idée positive pour toi plutôt qu'une idée hostile pour eux

Tu pourrais donc dire :
"Je vous renouvelle tout l'intérêt que je prête à l'offre que vous m'avez faite. Le poste est très intéressant et porte son lot de challenges.
Néanmoins, j'ai un problème. J'ai reçu par ailleurs une très belle offre qu'il m'est difficile de refuser, même si le poste m'attire moins.
Pensez-vous pouvoir revaloriser votre offre à Xk€+Yk€ ?"

Si c'est à l'oral, tu te fais et tu attends car chaque nouveau mot qui sortira de ta bouche te fera perdre des euros.

Si c'est à l'écrit, tu rajoutes : "Dans l'éventualité où vous aligneriez votre offre, sachez que je ne relancerais pas cet autre partenaire potentiel."
(je ne suis qu'à moitié content de la formulation, il faudrait dire correctement que tu arrêterais de marchander avec eux et que tu accepterais sur le champ)

Edit : j'ai intégré la suggestion de Morningkill consistant à remplacer "Un partenaire potentiel m'a fait une très belle offre" par "J'ai reçu par ailleurs une très belle offre"

+ idéalement tu ne fais pas ça à l'écrit mais à l'oral.
Re-idéalement, tu fais même ça face à face.

Je prends bonne note car en ce moment je passe des entretiens pour obtenir là où je suis le but étant d'avoir une offre ferme pour que ma boite actuelle s'aligne (je suis payé 15% de moins que le marché mais mon employeur l'année dernière m'a augmenté de 2% pour m'encourager => youpi)
 
Sauf que là j'ai potentiellement une offre ailleurs pour 22% de plus ... mais cela m'obligerait à déménager et je suis bien là où je suis (région + employeur)
 
 
 

dJe praÿsident !
 
Merci

Je tique juste sur "partenaire potentiel". Je suis pas convaincu que ca ait un sens vis a vis du remplacement de "concurrent" (d'ailleurs, jaykay voulait il dire concurrent de votre boite, ou concurrent de mon embauche, au final ?)
 

Les deux, en l’occurrence. Autant je suis d'accord avec toi concernant le "partenaire potentiel", autant la formulation concurrent est sans doute à revoir.

Pour moi le "concurrent" est déplacé, mais on peut imaginer des alternatives à "partenaire potentiel", oui
D'ailleurs, si tu as des suggestions, n'hésite pas. Je suis preneur d'un nouveau vocable vers lequel aller par défaut.

Donc, ta phrase est
"Un partenaire potentiel m'a fait une très belle offre qu'il m'est difficile de refuser, même si le poste m'attire moins. "

Peut etre
"J'ai reçu par ailleurs une très belle offre qu'il m'est difficile.."

En fait, je vois pas l'interêt de qualifier la nature du porteur de l'offre en fait, autrement que par "un autre employeur/société/compagnie[pour les québecois]" (si on veut remettre la tournure passive)
je trouve partenaire potentiel trop précis, et flou en même temps : partenaire de qui, potentiellement pourquoi ?

Exact, c'est mieux ainsi !

Ca serait bien de faire sur la 1ere page un résumé de ce genre de phrases.

J'vais pas vous mentir, les propos qui veulent dire A mais on dit B voir C pour sous entendre A, ça me casse les couilles
 
En tout cas je serais recruteur, j'en aurais marre d'entendre ces sous-entendus. J'préfère qu'on m'parle cash, mais ça doit juste être moi...
 
Mais j'entends bien qu'il faut s'adapter, donc bon  
 
Sérieux, y'a des RH qui achètent les "C'est votre poste qui m'intéresse le plus (c'est la vérité vraie, croyez moi siouplais   ) mais...".
 
Dès le premier mot tu sais que c'est du bullshit et que le but c'est de toucher plus de pognon