Bon pour commencer on va reprendre la base faite sur wikipedia
Depuis le 1er juillet 2013 Ernst & Young change de nom et devient EY (prononcé en anglais [i-ouaï] pour les noobs ).
EY est un des principaux cabinets d'audit financier, l'un des Big Four, et le troisième réseau mondial en termes de chiffre d'affaires (après PricewaterhouseCoopers et Deloitte)(2009)
Les activités d'EY sont les suivantes :
- Audit : certification, maîtrise des risques, amélioration de la performance financière, accompagnement et externalisation
- Conseil : performance financière, performance opérationnelle, accompagnement stratégique
- Droit et fiscalité : fiscalité des entreprises, droit des affaires, droit social, mobilité internationale
- Transactions : Due diligences, évaluations, restructuring, fusions & acquisitions
Les revenus par région / secteur d'activité se répartissent ainsi :
Quant au nombre d'employé par région / secteur d'activité c'est là :
Source : http://www.ey.com/GL/en/About-us/O [...] -figures#2
Histoire
La firme telle que nous la connaissons aujourd'hui est le résultat d'une série de fusions entre d'anciennes organisations. La plus ancienne d'entre elles (Harding & Pullein) a été fondée en 1849 au Royaume-Uni. Cette même année, l'Américain Frederick Whinney entre dans la profession et devient associé en 1859, et renommera sa société Whinney, Smith & Whinney en 1894, avec l'aide de ses fils également dans la profession. En 1903, Ernst & Ernst est établi à Cleveland par Alwin et Theodore Ernst et en 1906 Arthur Young & Company est créée à Chicago.
En 1965, Whinney, Smith & Whinney fusionne avec Brown, Fleming & Murray pour former la firme de comptabilité et de conseil Whinney Murray. Whinney, Smith & Whinney a été une alliée proche de Ernst & Ernst depuis les années 1940, et en 1979 Whinney Murray, Ernst & Ernst, et Turquands Barton Mayhew se regroupent pour former Ernst & Whinney, créant ainsi le quatrième plus important cabinet d'audit mondial. En 1989, le numéro quatre fusionne avec le numéro cinq de l'époque, Arthur Young, pour créer Ernst & Young. Ce rapprochement participe à la concentration du secteur de l'audit comptable, ayant vu passer en quelques années les Big Ten en Big Four.
Le réseau a ensuite créé sa propre activité de conseil durant les années 1980 et 1990. La Securities and Exchange Commission (SEC) et ses membres issus de la communauté des investisseurs financiers ont commencé à s'inquiéter des potentialités de conflits d'intérêts entre les travaux d'audit et de conseil. Ernst & Young fut le premier des Big Five de l'audit (avec Deloitte, PwC, KPMG et Arthur Andersen) à séparer formellement ses systèmes d'intégration et ses pratiques d'audit.
EY est l'auditeur de nombreuses entreprises de premier plan, membres du classement Fortune 1000. Parmi elles, on peut noter AOL Time Warner, Wal-Mart, Amazon.com, 3M, Oracle, McDonalds, Google, Intel, Hewlett-Packard, Coca-Cola, et Verizon.
Comme les autres "Big Four" EY est également actif dans le secteur du conseil fiscal. En France EY Law est une société d'avocats fiscalistes faisant partie du réseau global d'EY.
A connaître par coeur
Acquisitions, Cessions
À la suite de l'annonce faite en septembre 1997 par Price Waterhouse de procéder à une fusion avec le cabinet Coopers & Lybrand en vue de former un géant mondial des services d'audit, Ernst & Young annonça en octobre de la même année son intention de faire de même avec KPMG. La fusion proposée fut finalement abandonnée en février 1998 à cause de l'opposition de certains clients, des questions de lois antitrust, des problèmes de coûts et d'une manière générale des difficultés à concilier deux entreprises aux cultures différentes.
La branche consulting fut vendue en mai 2000 au Français Cap Gemini pour 11 milliards de dollars (cash et actions): la nouvelle entité, d'abord baptisée Cap Gemini Ernst & Young, fut par la suite renommée Capgemini. En 2002, Ernst & Young France absorbe la branche française d'Arthur Andersen.
Quelques chiffres
15 bureaux (plus 9 en Afrique francophone)
4 500 collaborateurs répartis entre les trois métiers de l'Audit, du conseil, de la Transaction et du Droit avec pour ce dernier 500 avocats intervenant dans les domaines juridiques, fiscaux et sociaux.
CA : 794 millions d'euros en 2007/2008.
1er des Big Four en termes de gros mandats (23 sur le CAC40).
1 820 collaborateurs répartis entre 11 lieux : Aarau, Baden, Bern, Bâle, Lausanne, Lugano, Lucerne, Genève, Zug, Sankt-Gallen et Zürich.
CA : 510 millions CHF en 2010/2011.
1 335 collaborateurs (au 30 juin 2011) répartis entre 12 bureaux : Bruxelles, Charleroi, Courtrai, Gand, Hasselt, Leper, Liège, Mons, Roeselare, Ronse, Saint-Nicolas, Tournai, Turnhout.
CA : 163,6 millions d'euros en 2005/2006.
1100 collaborateurs.
CA: environ 125 millions d'euros en 2011.
L'activité porte essentiellement sur l'audit de banques, d'assurances et de fonds et sur le conseil en fiscalité.
arese a écrit :
Je me permets de te corriger sur ces deux points. Ce sont bien les heures travaillées qui sont comptabilisées dans le système, pas les jours. Quand le projet commence, une charge de travail prévisionnelle y est attachée, et cette charge est ensuite "consommée" par les consultants par le biais de leurs feuilles de temps. Les heures supplémentaires ont donc une incidence directe sur la mesure de rentabilité du job. L'unité de facturation est loin d'être systématiquement l'heure. On vend quantité de missions "au forfait" où le montant facturé est fixe, indépendant des quantités de travail effectuées et déclarées. Exemple: L'accord avec le client stipule que le travail sera rendu en 15 jours de boulot (provision initiale 15x8 = 120 heures), à prix fixe. Cas n°1: L'équipe fait le boulot en 12 jours mais travaille en fait 10h/j. 1.1 L'équipe charge au réel. Elle a consommé 12x10 = 120h et l'économie du job ne sera pas affectée (c'est quand même bien parce qu'elle va pouvoir faire autre chose, possiblement facturable, pendant les 3 jours qui restent) 1.2 L'équipe charge 8h / jour. Elle a virtuellement consommé 12x8 = 96h. Lle job a amélioré sa prévision, la rentabilité est bien améliorée... Le manager est félicité par le Partner mais l'équipe est quand même frustrée de n'avoir aucune reconnaissance pour ses heures sup' Cas n°2: Le boulot est délivré en 15 jours (comme prévu), mais l'équipe a travaillé 10h/j 2.1 L'équipe charge 10h/j. Elle a consommé 15x10 = 150h et le manager se prend une soufflante du Partner. 2.2 L'équipe charge 8h/j. Elle a virtuellement consommé 8x15 = 120h comme prévu. Le manager est peinard et l'équipe est frustrée. À long terme, forcer les gens à ne pas déclarer toutes leurs heures est dommageable pour tout le monde: - Pour les consultants qui s'épuisent et sont frustrés par la quantité d'heures sup' effectuées non payées non reconnues - Pour les managers contre lesquels le courroux des consultants s'accumule - Pour les partners qui perdent toute capacité à juger si leur charge initiale planifiée était correcte, si les managers savent bien gérer leurs jobs, et si les consultants ont vraiment fait beaucoup d'heures sup (vu qu'elles ne sont comptabilisées nulle part, tout le monde croit avoir bossé plus que tout le monde) - Pour la firme toute entière quand les consultants dégoûtés du système viennent dégobiller leur rage sur des forums comme ici.
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Message édité par speedboyz30 le 13-10-2015 à 08:52:03