Touroul a écrit :
Salut tout le monde,
Je vais probablement me faire taper dessus par Etendard et Kotler mais tant pis Je suis un ancien élève de l'EURIA maintenant en activité, et je tiens à modérer leurs dires sur l'école.
Personnellement, j'ai trouvé :
1. Que la formation laissait à désirer dans une majorité de matières : cours peu intéressants, profs pas forcément pédagogues... Il y a quelques profs qui sont bons, voire excellents (j'en ai un particulièrement en tête, sur une matière financière justement), mais c'est loin d'être une majorité ;
2. Que le niveau (des cours et des partiels, pas des élèves) était assez faible ;
3. Que l'organisation était mauvaise, la secrétaire de l'école étant un peu abandonnée à elle-même et devant (à l'époque) se débrouiller seule et faire des ajustements de dernière minute selon les volontés des divers intervenants Alors, c'est sûr, comme ça, ça ne fait pas très envie . Ceci étant dit, j'ai cotoyé depuis des ISFA (surtout), des ISUP et des ENSAE (pas d'ULP ni de Dauphine), et pour les deux premières écoles, j'ai eu de leur part des échos assez négatifs aussi des cours. Finalement, on finit tous par apprendre sur le tas, et je n'ai pas l'impression que ça soit mieux ailleurs (et je n'ai pas eu l'impression d'être moins armé durant mes stages et ensuite au boulot que les JD provenant des autres écoles - ENSAE mise à part).
Pour passer aux points positifs de l'école :
1. Ambiance probablement plus familiale, comme ça a été dit auparavant, la structure étant petite ;
2. Brest (et ce n'est pas ironique ). Je ne suis pas de là-bas et j'ai eu un peu de mal à m'y faire au début, mais en fin de compte, pour qui aime les activités de plein air/mer, c'est quand même très sympa (mais y a le ski aussi à Lyon, spas mal non plus ) ;
3. Pas besoin de bosser comme un forcené pour valider (ben ouais, c'est quand même important de profiter ) sauf le mémoire (cf 5.) ;
4. La direction a changé l'année dernière, et le nouveau directeur avait l'air plein de bonnes intentions pour faire évoluer l'école dans le bon sens ;
5. Un GROS point positif : on nous met la pression en 3e année pour que le mémoire soit soutenu avant la sortie de l'école, et on est donc débarrassé pour de bon en sortant. Sur le coup, c'est assez chiant, mais avec le recul, c'est vraiment important, vu le nombre d'anciens ISFA (ça a moins l'air d'être le cas à l'ISUP) qui ne l'ont toujours pas terminé ou soutenu.
Voilà mon point de vue, que je pense être assez objectif. Au final, y a d'après moi pas vraiment de différences de formations entre les écoles (je tiens l'ENSAE à l'écart de toutes ces considérations, c'est un cran au-dessus), et le choix (quand on l'a) ne devrait pas se faire là-dessus mais sur d'autres critères : le réseau d'anciens (et là-dessus, je favoriserais clairement l'ISFA), le lieu d'études et l'ambiance que l'on recherche. Comme ça a été dit (de façon pas forcément très humble d'ailleurs ), je pense quand même que dans la tête d'un certain nombre de recruteurs, les ISFA et ISUP partiront avec un léger avantage sur les élèves des autres écoles, mais renverser la vapeur en entretien n'a rien d'infaisable, tout dépendant des candidats.
PS @ledauphinois : toi pour le coup, t'es sacrément puant dans tes posts Ca m'a l'air d'être une constante commune à pas mal (pas une majorité, heureusement) de jeunes actuaires (ou en passe de le devenir), je ne sais pas si ça résulte d'un bourrage de mou en école ou si c'est le fait d'être très bien payés en tant que JD qui conduit à ce sentiment de supériorité, mais au moins, à l'EURIA, les gens restent plutôt humbles.
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