Reprise du message précédent :

 
Je suis la seule personne à penser que les études sont quand même bien décorrélées des trajectoires professionnelles ?
(Et que les MBA sont là juste pour décorer et justifier rétroactivement une pseudo-légitimité)

Non vous êtes quelques uns mais dans les grosses cogip en général c'est assez corrélé. J'ai vu quelques parachutages sympathiques d'X en actuariat et les managers sont quasiment tout le temps titrés ou avec de bons diplômes d'ingé (c'est un critère à peine caché par les RH, en tout cas dans les 3 grosses cogip que j'ai faite)  
Après dans les petites/moyennes boites, c'est plus ouvert.
 
Pour les MBA, ce n'est pas si simple de répondre. C'est surtout les executives MBA qui rentreraient dans ta définition...en tout cas pour en connaitre venant de l'exe MBA HEC ou ESCP les chiffres de salaire à 300k$ l'années sont complétement faux en France.
Cependant, il y a de petits gap du à des passages directeurs par exemple.  
 
En vrai, le passage directeur en grosse cogip n'est pas simple même en actuariat et je me demande comment le faire sans changer de crémerie.

Preneur d'un éventuel retour d'expérience sur les masters Actuariat en formation continue. Je vois qu'a priori il y a 3 instituts en France qui les proposent:  
https://www.aactuariat.com/post/com [...] -en-europe
 
Si on enlève la formation de l'IRM qui semble ne pas être diplomante, et celle du CNAM qui semble exiger une présence physique chaque semaine, il reste celle de l'ISFA.
Le master en FC de l'ISFA a l'air d'être gérable essentiellement à distance, moyennant un jour de présence par mois, si je comprends bien.
Est-ce que cet enseignement à distance fonctionne efficacement en pratique?
 
Contexte: travaille (dans les assurances, fonction finance) en Belgique, mais aucune université belge ne semble proposer de master actuariat en FC, je prospecte donc vers les pays voisins...
Ce n'est pas un projet immédiat (CFA à finir, suivi d'une éventuelle licence de maths en FC), donc le marché aura sans doute un peu changé d'ici-là. J'avoue que des allez-retours Belgique-Lyon ne m'enchantent pas spécialement, surtout que les masters belges sont à peu près gratuits, eux...
 
Merci

Option de la SOA.

Merci, je ne connaissais pas.
Par-contre les centres d'examens semblent un peu exotiques: Cameroun, Zimbabwe,... mais rien en Europe continentale.  

La question est aussi de connaître les raisons pour lesquelles tu souhaites devenir actuaire.

Si le but est d'exercer en tant qu'actuaire en Europe, alors tu peux passer le titre d'actuaire français (plusieurs possibilités en formation continue comme tu l'as mentionné plus haut). Je ne connais pas le fonctionnement dans les autres pays d'Europe.

Si tu veux exercer à l'étranger (e.g. USA, Canada) alors les examens de la SOA (Society of Actuary) sont intéressants, car le titre y est reconnu. Par contre passer les c.10 examens de la SOA prend au moins 4 ans (et je suis gentil). Et je pense qu'il y a des centres d'examens en Europe continentale.

 
Il y a des centres en Europe, notamment à Paris.

À l’époque où j’étais à l’UCL, il y avait pas mal de gens qui le faisaient en formation continue, en cumulant deux certificats (et pe ut être un petit complément ?) sur 2-3 ans pour avoir le diplôme. J’imagine que ça existe encore, tu t’es renseigné directement aupres du master ?
Si tu veux rester en Belgique c’est quand même le meilleur plan, pour le réseau notamment.

Merci pour vos réponses.
Il me semblait bien que l'actuariat se pratiquait en FC en Belgique, même si ce n'est pas renseigné comme tel dans les 3 masters existants. Je me renseignerai.
Il est quand même bon de savoir que la SOA propose une formation 100% distancielle, ce que j'ignorais.
 
Dans tous les cas je mesure que c'est un gros investissement. Je navigue entre les fonctions Finance/Business et l'actuariat serait un petit plus pour piger certains développements et avoir un vernis de crédibilité en plus. Je n'ambitionne pas de prendre un poste d'actuaire pur.
A voir si le jeu en vaut la chandelle, je ne me lancerai en tout cas pas dedans sans une réflexion profonde et une préparation appropriée.