Paris: Delanoë maître du jeu face aux Verts et au Modem
Il y a 2 heures
 
PARIS (AFP) — Bertrand Delanoë, qui a dominé le premier tour des municipales à Paris, a conclu lundi un accord avec ses alliés traditionnels, les Verts, et envisagé avec le MoDem un "partenariat original" à nouer seulement après le 16 mars.
 
Cette formule, qui exclut un accord électoral d'entre-deux tours, a été immédiatement dénoncée par Marielle de Sarnez, chef de file MoDem à Paris, qui a parlé de "geste de fermeture".
 
M. Delanoë qui avait, en 2001, conquis la mairie de la capitale dominée sans partage pendant 24 ans par la droite, a obtenu dimanche avec ses partenaires de gauche 41,9% des suffrages. Soit 10 points de plus qu'au premier tour de 2001.
 
Après avoir entretenu un long suspense sur ses relations futures avec le MoDem (9,06% à Paris dimanche), le maire a créé la surprise lundi après-midi en proposant un "partenariat original" à la formation centriste.
 
Il a toutefois reconnu que les "divergences rendent difficile la perspective d'une gouvernance commune pour Paris". Du coup, pas question de fusion de listes d'entre-deux tours ou de négociation sur des postes d'adjoint. Les conversations, suggère le maire-candidat, ne commenceraient qu'une fois réuni le nouveau conseil de Paris.
 
"C'est donc à l'épreuve des faits, des dossiers et des travaux de l'assemblée parisienne que devra s'établir cette relation spécifique", a-t-il expliqué dans un communiqué.
 
Mme de Sarnez a aussitôt répliqué en annonçant le maintien de ses trois listes ayant dépassé 10% au premier tour. Soit celles du XIVème qu'elle mène, du VIIe et surtout du Vème où son champion Philippe Meyer (14,33%) détient peut-être la clef du duel Tiberi/Cohen-Solal.
 
Bertrand Delanoë a par ailleurs négocié les mains libres avec ses alliés Verts, partis en autonomes dans un premier tour dont ils sortent affaiblis, perdant la moitié de leurs voix par rapport à 2001 (de 12,35% à 6,78%).
 
Un accord de fusion de listes a été conclu, les Verts se voyant promettre neuf places de conseillers de Paris, alors qu'ils plaidaient pour 12.
 
Ils en avaient 17 dans l'assemblée sortante (et 23 en 2001).
 
Après une nuit et une après-midi de négociations, ils sont finalement tombés d'accord, le seul maire Vert de Paris Jacques Boutault (IIe arrondissement) étant assuré de retrouver son fauteuil.
 
M. Delanoë, tout en se défendant de visée hégémonique, veut "prendre en considération ce que les électeurs ont dit", expliquait-on lundi dans son entourage.
 
La candidate UMP Françoise de Panafieu, abattue par les 27,6% de ses listes (dix points de moins que le total Séguin-Tiberi en 2001), en a appelé à l'électorat MoDem et de droite.
 
Ce qui n'a pas empêché un dissident de droite, Gérard d'Aboville, d'annoncer son maintien dans le XVe arrondissement où, dominante depuis toujours, la droite est désormais fragilisée. François Fillon s'y est rendu lundi.
 
Déjà à la tête de 12 mairies d'arrondissement sur 20, la gauche devrait en avoir davantage au soir du 16 mars.
 
Pour la première fois, elle s'est imposée dès le premier tour dans trois arrondissements qu'elle détenait déjà (IIIe, XIe et XIXe) et a frôlé la majorité absolue dans plusieurs autres (IXe, Xe, XIIIème, XVIIIe).
 
Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu débattront face à face mercredi sur Canal+ de 18H30 à 19H15, a-t-on appris auprès des deux candidats et de la chaîne.
 
Mme de Panafieu a finalement accepté de débattre sur la chaîne de télévision, dans cette plage de diffusion en clair, alors qu'au départ elle souhaitait ce débat sur RTL et LCI.
 
Le maire de Paris avait refusé un débat à quatre avant le premier tour mais avait accepté la proposition de Canal+. En 2001, c'est Canal+ qui avait organisé le débat d'avant premier tour Delanoë-Séguin.
 
Un débat entre Françoise de Panafieu, Marielle de Sarnez (MoDem), Denis Baupin (Verts) et Anne Hidalgo, première adjointe PS au maire de Paris, avait eu lieu sur RTL le 21 février.
 
http://afp.google.com/article/ALeq [...] SUSSTsgVqQ
 

Delanoë "choqué" par les alliances du MoDem "à la fois à droite et à gauche"
 
Municipales - Paris - 75 - partis - PS - MoDem 12/03/2008 09:20 AFP P  1' 42"  
 
Le socialiste Bertrand Delanoë, maire sortant de Paris, s'est dit mercredi "un peu choqué" par les alliances du MoDem à Toulouse et à Marseille estimant qu'un centre "à la fois à droite et à gauche", "ce n'est pas sain pour la démocratie".
 
"Quand je vois que le MoDem s'allie à Toulouse avec la droite et à Marseille avec la gauche, je suis un peu choqué", a-t-il dit sur France Inter.
 
"Car le programme du candidat socialiste à Toulouse, Pierre Cohen est le même programme que celui de Jean-Noël Guérini à Marseille, alors ce sont un peu des alliances en fonction des intérêts", a-t-il ajouté.
 
Interrogé sur la stratégie du PS, Bertrand Delanoë a estimé que "le Parti socialiste a vocation à rassembler toutes les forces progressistes et bien entendu à être accueillant pour un centre-gauche mais un centre qui serait à la fois à droite et à gauche ce n'est pas sain pour la démocratie".
 
"Le PS a vocation d'abord à se rénover, à avoir des idées plus claires, plus modernes, plus créative pour son offre politique vis-à-vis des Français", a-t-il assuré.
 
Concernant Paris, il a souligné avoir "beaucoup de respect pour le centre". "J'aurais aimé que le centre-gauche vienne enrichir mon équipe mais cela n'était possible que si nous étions d'accord sur un projet et pour gouverner ensemble la ville", a-t-il expliqué.
 
Dans la capitale, le PS a fait alliance avec les Verts tandis que le MoDem maintient ses candidats dans les trois arrondissements où il pouvait le faire.
 
szb/db

Municipales/Paris-"Finies les vacances", lance Panafieu au XIIe  
 
  FRANCE - MUNICIPALES - PANAFIEU  11/03/2008 22:18 RTR    
 
PARIS, 11 mars (Reuters) - Françoise de Panafieu a lancé mardi un nouvel appel à la mobilisation de l'électorat de droite lors d'un meeting dans le XIIe arrondissement, crucial dans la bataille de Paris.  
 
"Finies les vacances! Fini de tergiverser!", a lancé la candidate de l'UMP après avoir noté que la participation lors du premier tour, qui s'est déroulé le dernier jours des congés d'hiver des Parisiens, avait été de dix points inférieure à la moyenne nationale.  
 
"Allez dire à vos familles, allez dire à vos voisins de palier, allez dire à vos amis qu'ils doivent aller voter!", a-t-elle ajouté sur une tribune nimbée de bleu sur laquelle avaient pris place les deux têtes de liste d'arrondissement, Jean-Marie Cavada et Christine Lagarde.  
 
Ceux, à droite, qui ne sont pas allés voter pour sanctionner Nicolas Sarkozy et le gouvernement "se sont fait plaisir mais ce faisant ils se sont tirés une balle dans le pied" car "le seul et unique sujet" était d'élire un maire de Paris, a ajouté Françoise de Panafieu.  
 
"J'ai trois mots à vous dire: mobilisation, mobilisation, mobilisation", a-t-elle ajouté devant une salle loin d'être pleine, où presque tous les sympathisants s'étaient drapés dans une écharpe bleu ciel en fourrure polaire.  
 
La candidate de l'UMP s'est réjouie à l'avance du débat télévisé qu'elle doit avoir mercredi avec Bertrand Delanoë.  
 
Depuis 2001, "jamais le maire sortant ne m'a invitée ne serait-ce qu'un quart d'heure dans son bureau pour parler de l'avenir de Paris", a-t-elle assuré.  
 
 
INTERNATIONALE OU MARSEILLAISE  
 
"J'attends avec impatience cette rencontre ce sera la première fois que j'aurai l'occasion de lui parler trois quarts d'heure! Si c'est ça l'ouverture, si c'est ça la tolérance!", a-t-elle ironisé.  
 
Le XXIIe arrondissement envoie dix conseillers de Paris à l'Hôtel de ville, chargés d'élire le maire de la capitale.  
 
En 2001, la liste de gauche conduite par la socialiste Michèle Blumenthal l'avait emporté d'un millier de voix, faisant tomber huit conseillers dans l'escarcelle de Bertrand Delanoë ce qui avait assuré sa victoire finale.  
 
Dimanche, Michèle Blumenthal a remporté 46,07% des suffrages. La liste Cavada/Lagarde a recueilli 24% des voix. "Une bataille perdue est une bataille que l'on croit perdue", a assuré Christine Lagarde, citant le maréchal de Saxe.  
 
Le MoDem, dont Jean-Marie Cavada faisait partie avant de rejoindre la majorité présidentielle, a obtenu 9,95% des suffrages.  
 
"Aux électeurs du centre dont je connais, et pour cause les aspirations je veux dire (...) vos dirigeants vous ont mené dans l'impasse", a affirmé l'ancien présentateur de télévision. "J'appelle ces compagnons de conviction à ne pas rester l'arme au pied."  
 
A la tribune, la ministre de l'Economie a mis en garde l'éventualité que la mairie tombe à nouveau dans "des mains socialo-communo-vertes".  
 
Avant elle, un de ses co-listiers a rappelé que "le 18 mars 2001, nous avons entendu jouer l'Internationale" pour célébrer la victoire de Bertrand Delanoë.  
 
Le meeting de mardi soir s'est terminé lui par une Marseillaise. "Voilà notre Internationale!", a conclu Jean-Marie Cavada. /LBR

Panafieu (UMP) salue l'accord conclu à droite dans le XVe à Paris
 
Municipales - Paris - partis - UMP 11/03/2008 22:16 AFP  
 
La chef de file UMP aux municipales à Paris, Françoise de Panafieu, a salué mardi l'accord conclu à droite dans le XVe arrondissement, jugeant que "c'est vraiment ce qu'attendait notre électorat".
 
"Cela offre une vraie opportunité à notre liste de gagner et cela met fin à un dizaine d'années de querelles", a déclaré à la presse Mme de Panafieu avant une réunion publique de Jean-Marie Cavada et Christine Lagarde, qui conduisent une liste UMP dans le XIIe arrondissement.
 
L'ex-journaliste Jean-Marie Cavada a lui aussi lancé un appel au MoDem (9,9% des voix dans son arrondissement) et à une autre liste divers droite sur le thème: "Venez travailler avec nous".
 
Philippe Goujon, chef de file UMP dans le XVe, a annoncé mardi qu'un accord avait été trouvé entre sa liste et la liste DVD menée dans l'arrondissement par l'ancien député européen et navigateur Gérard d'Aboville.
 
Le 9 mars, dans cet arrondissement traditionnellement ancré à droite, la gauche emmenée par la première adjointe de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo, était arrivée en tête avec 35,87% des voix, devant celle de M. Goujon (33,94) et de D'Aboville (10,11%).
 
Dans le XIIe où Jean-Marie Cavada n'a fait que 24,3% des voix, contre 46,1% au maire socialiste sortant, Michèle Blumenthal, Mme Lagarde a appelé à la "mobilisation" pour le second tour: "Pas une voix de droite, pas une voix du centre ne doit manquer à l'appel de ce rassemblement où nous vous invitons tous".
 
La ministre a accusé M. Delanoë de viser avant tout la tête du Parti socialiste: "L'Hôtel de Ville n'est pas une fin en soi pour lui. C'est Solférino, un peu plus loin - un peu plus loin des habitants".
 
"Attention aux distorsions de vue, un oeil sur l'Hôtel de Ville, un oeil sur Solférino, il va falloir consulter l'ophtalmo", a ironisé Jean-Marie Cavada.
 
Au sujet du débat qu'elle doit avoir mercredi à Canal Plus avec Bertrand Delanoë, Mme de Panafieu a ironisé: "En sept ans, ce sera la première fois que je lui parle. Il ne m'a jamais invité un quart d'heure dans son bureau pour parler de l'avenir de Paris".
 
st/ei

Municipales - Voter Modem à Paris, c'est voter PS, dit Dati
 
 FRANCE - MUNICIPALES - PARIS - DATI 11/03/2008 22:11 RTR   1' 20"
 
PARIS, 11 mars (Reuters) - La ministre de la Justice Rachida Dati affirme qu'elle jouera pleinement son rôle si elle est élue dimanche dans le 7e arrondissement de Paris et que voter MoDem dans la capitale revient à voter socialiste.  
 
"Mon rôle est de mobiliser pour le second tour. Si la liste que je conduis l'emporte, je jouerai pleinement mon rôle à Paris", déclare-t-elle dans Le Figaro, à paraître mercredi.  
 
Rachida Dati souligne qu'il lui a manqué seulement 90 voix pour être élue dès le premier tour dans le 7e arrondissement et observe que même Bertrand Delanoë, le maire sortant socialiste, n'a pas été élu au premier tour.  
 
Interrogée sur le maintien de la liste MoDem dans son propre arrondissement, la ministre de la Justice observe que Marielle de Sarnez, chef de file du MoDem à Paris "a appelé à faire un partenariat avec le PS".  
 
"Il faut dire la vérité aux Parisiens du VIIe arrondissement: voter dimanche pour le MoDem reviendra à voter socialiste. Le projet que je porte est celui de la droite et du centre", dit-elle. /GB (Gérard Bon)

A Paris, le MoDem n'a pas assez clarifié sa position avant le premier tour, dénonce Bertrand Delanoë
 
MUNICIPALES - PS - MODEM - PARIS - DELANOE 11/03/2008 21:52 AP P  2' 16"
 
Le maire de Paris Bertrand Delanoë justifie, dans un entretien au "Parisien-Aujourd'hui en France" à paraître mercredi, son refus d'alliance avec Marielle de Sarnez au deuxième tour des municipales de Paris en expliquant qu'il n'avait reçu qu'une réponse "floue" du MoDem à sa demande de "clarification" faite avant le premier tour. Il lui reproche aussi une stratégie "à géométrie variable" au niveau national.
 
"J'ai dit publiquement -et depuis plusieurs mois- que l'actuelle majorité municipale avait vocation à s'élargir au centre-gauche. Cela impliquait donc une clarification de la part du MoDem, avant le premier tour. (...) Or, force est de constater que la réponse du MoDem est restée floue, comme s'il souhaitait conserver deux fers au feu", explique le maire sortant et candidat à sa succession, après les reproches de la chef de file du MoDem à Paris, Marielle de Sarnez.
 
Celle-ci avait dénoncé la veille "l'attitude de fermeture", "presque archaïque", de Bertrand Delanoë qui a refusé "l'ouverture" avec le mouvement démocrate.
 
Tout en reconnaissant que celle-ci a tenu des "propos constructifs", Bertrand Delanoë reproche des "contradictions" dans l'attitude du MoDem, citant le cas du Vème arrondissement où son chef de file (Philippe Meyer, NDLR), en le "prenant pour cible, fait involontairement le jeu de M. Tiberi".
 
"Je sais aussi que des convergences se sont exprimées, et j'entends m'appuyer sur ce socle pour proposer au MoDem, une fois le Conseil de Paris élu, un partenariat conforme à ce que Marielle de Sarnez avait elle-même évoqué", avance cependant le maire socialiste, évoquant de possibles "passerelles" entre les équipes de la majorité et du MoDem.
 
Interrogé sur la position de Ségolène Royal de vouloir faire des alliances "partout avec le MoDem", le maire de Paris fait observer que "le MoDem n'a pas souhaité faire alliance partout avec les socialistes". "La stratégie nationale du MoDem est à géométrie variable", reproche-t-il.
 
Reconnaissant un "succès d'une ampleur inédite" pour la gauche parisienne, Bertrand Delanoë ne crie pas victoire pour autant. "Rien n'est joué", estime-t-il, appelant "les Parisiens à se mobiliser massivement le 16 mars". AP
 
lat/pf

Le XXIIe arrondissement envoie dix conseillers de Paris à l'Hôtel de ville

"Paris ne propose plus de grand rendez vous"

"Il n'y a plus de grand concert à paris"

"Paris manque de grand projet"