Goasguen : "Panafieu a fédéré tous les élus UMP derrière elle"
 
Propos recueillis par G. P.. Publié le 22 octobre 2007
 
Actualisé le 22 octobre 2007 : 08h04
 
Le député de la partie sud du XVIe arrondissement reproche au maire de la capitale son « clientélisme ».
 
 
LE FIGARO. - Vous considérez que la droite peut reprendre Paris, n'est-ce pas un optimisme de commande ?
 
 
Claude GOASGUEN. - Non, car Delanoë va devoir s'expliquer sur son bilan, très négatif. Sa politique « antivoitures » est dictée par l'idéologie. Aucune place de parking n'a été créée. Le métro a été négligé. Paris est la capitale la plus sale d'Europe. Delanoë ment admirablement : il s'attribue des réalisations - écoles primaires, crèches - décidées sous la précédente mandature. Il sort de son rôle en organisant une consultation sans fondement juridique sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.
 
 
Les impôts locaux n'ont pas augmenté...
 
 
Ça n'a rien d'un exploit : Delanoë a reçu l'an dernier 870 millions d'euros au titre des droits de mutation ! En 2001, ce pactole, qui dépend du marché de l'immobilier, était trois à quatre fois moins élevé. Quand on bénéficie d'une telle manne sans bouger un stylo, on ne se contente pas de ne pas augmenter les impôts locaux, on les baisse. J'ajoute que Delanoë fait du clientélisme. Les agents municipaux étaient 39 000 en 2001. Ils sont aujourd'hui 47 000.
 
 
Plusieurs affaires politico- financières ont contribué à la défaite de la droite en 2001. Quels enseignements l'UMP en a-t-elle tirés ?
 
Nous prendrons des engagements précis en matière de transparence : élaboration de critères précis pour l'attribution des subventions, affichage sur les panneaux Decaux d'un « tableau de bord » présentant les 20 chiffres fondamentaux sur Paris, audit des finances par un cabinet indépendant tous les deux ans, octroi d'une présidence de commission à l'opposition. Rien de tout cela n'a été fait par Delanoë.
 
 
Panafieu a longtemps paru peu soutenue par les élus UMP de Paris. Qu'en est-il aujourd'hui ?
 
 
Françoise a fédéré tous les élus UMP derrière elle. Seul Bernard Debré continue à l'attaquer. Il ferait mieux de concentrer ses critiques sur Delanoë au lieu de prendre pour cible la candidate désignée par les adhérents de notre mouvement.

Dimanche 21 Octobre 2007
 
4 500 Vélib' aux portes de Paris
 
Par Charlotte LANGRAND
 
 
Le Journal du Dimanche
 
Contactées par le JDD, 22 villes qui jouxtent la capitale affirment qu'elles accepteront l'offre de la Mairie de Paris qui, cette semaine, a proposé l'extension de son système de vélo en libre-service, grâce à une modification du contrat passé entre la Ville et son fournisseur JCDecaux. D'ores et déjà d'autres communes réflechissent à mettre en place leur propre système de vélo en libre-service.
 
 
Cette extension permettra d'installer 4 500 vélos sur trois cents stations en banlieue limitrophe, avec 7 500 points d'attache. L'installation (7 millions d'euros) sera terminée en juin 2008. Le "beau geste" de la capitale envers ses voisins immédiats est bien accueilli, d'autant que déjà 13 % des 100 000 abonnés de Vélib' habitent au-delà du périphérique.
 
De plus, de nombreuses communes déclarent leur intention de lancer leur propre dispositif. "Nous avons lancé un appel d'offres pour un système qui couvrira les huit villes de Plaine Commune", explique Jean-Pierre Dayras, directeur général des services. Le val de Seine (Boulogne et Sèvres) s'y prépare aussi. L'Actep (Association des collectivités territoriales de l'Est parisien) a lancé un questionnaire auprès de 23 communes sur le sujet.
 
 
"Les propositions de la Ville de Paris auront, dans un premier temps, l'avantage de favoriser les flux avec la capitale, estime-t-on à Arc-en-Seine (Issy-les-Moulineaux, Meudon et Vanves etc.). Mais dans un deuxième temps, nous envisageons de couvrir notre territoire en procédant à un appel à la concurrence, voire en s'inscrivant à l'initiative lancée par le conseil général."
 
De son côté, le département des Hauts-de-Seine estime la proposition de Paris "intéressante mais insuffisante, explique Hervé Marseille, vice-président du conseil général. Nous réfléchissons à un dispositif propre au 92." Dans le Val-de-Marne, on s'apprête à attaquer la phase de concertation des communes. Par contre, certaines communes, comme Saint-Cloud, Montrouge ou le Pré-Saint-Gervais, ne seront pas candidates ou se contenteront de l'extension de Vélib'.
 
"Frénésie" cycliste à l'approche des municipales
 
L'harmonisation de ces projets s'annonce donc très difficile. Les différentes villes étant légalement obligées de passer par un appel d'offres, leurs marchés peuvent être remportés par des concurrents de JCDecaux, posant la question de la compatibilité des systèmes entre eux. On trouverait alors, au gré des villes, des stations de vélos gérés par différents prestataires, forçant les usagers à changer de vélo aux frontières communales.
 
La région, elle, affirme qu'elle a contacté les départements et les conseils généraux pour "leur offrir un support juridique commun, dans le cadre du plan régional de déplacements". Sans succès apparemment: "Il semble que les maires, touchés par une "frénésie cycliste" à l'approche des municipales, préfèrent prendre des initiatives dans tous les sens, poursuit Serge Méry, vice-président du conseil régional chargé des déplacements. Pourtant, il ne peut pas y avoir une solution différente par commune."
 
Certains maires demeurent également sceptiques. "Le dispositif n'aura peut-être pas le même succès là où le relief et les distances ne favorisent pas ce type de déplacements", tempère Bertrand Kern, maire de Pantin (93).
 
En attendant une solution miraculeuse, la Mairie de Paris se tient prête à réfléchir à un "pass vélo" qui serait reconnu par tous les futurs systèmes.

lundi 22 octobre 2007 (14h46) :  
 
L’Oscar des meilleurs effets spéciaux est décerné à Françoise de Panafieu
 
 
Aujourd’hui avec les logiciels de retouche d’images, tout le monde peut à loisir gommer le détail qui tue sur une photo numérique. Va pour le quidam qui ne supporte plus sa verrue ou ses yeux gonflés.
 
Mais qu’en est-il de l’élu municipale qui trafique sa photo ? Là, l’éthique et la transparence de la personne élue sont mis en cause. Allez on arrête la théorie et on passe aux faits. Françoise de Panafieu, la désormais future adversaire de Delanoë aux élections municipales parisiennes de 2008 est inquiétée dans une affaire de photo truquée parue dans le journal du 17e arrondissement.
 
Le Journal du dimanche daté du 5 février affirme en effet que la photo était modifiée. En clair, Françoise de Panafieu, contrairement à ce que laisse entendre le journal du 17e, n’était pas présente lors d’une course à pied locale et n’a pas non plus remis les prix. Mais la Françoise est en photo avec les coureurs comme le laisse croire la photo.
 
Panafieu Qu’en pense la responsable des effets spéciaux ? Rien. (...)
 
Elle (ou plutôt son adjoint car elle n’a pas répondu elle-même ! ) dit juste que, si effectivement elle n’a pas remis elle-même les prix, elle était là juste avant..." Dans l’entourage proche de la Spielberg municipale, on parle de "maladresse de la rédaction du journal du 17e".
 
Morale politiquement correcte de l’histoire, le journal du 17e devrait recruter un meilleur graphiste. Moral politiquement incorrecte, la Panf’ et son éthique au rabais soutiendrait à merveille la candidature de la ville de Paris pour les JO de 2016.
 
 
la photo :
 

 
 

Morale politiquement correcte de l’histoire, le journal du 17e devrait recruter un meilleur graphiste. Moral politiquement incorrecte, la Panf’ et son éthique au rabais soutiendrait à merveille la candidature de la ville de Paris pour les JO de 2016.  

Dimanche 21 Octobre 2007
 
A droite, rumeurs, esbroufe et démentis
 
Par Marie QUENET
Le Journal du Dimanche
 
 Le casse-tête continue pour Françoise de Panafieu. Si les socialistes connaissent désormais les vingt têtes de liste qui mèneront le combat dans les arrondissements, l'UMP parisienne, elle, poursuit son casting. De quoi alimenter les rumeurs. En particulier dans le 12e, un arrondissement clé pour reconquérir l'Hôtel de Ville.
 
 
 
De nombreux noms circulent pour reprendre cette mairie d'arrondissement perdue en 2001. "Françoise de Panafieu est en liaison avec un certain nombre de personnalités fortes", assure l'entourage de la candidate. Les pistes sont incertaines. Exemple ? Beaucoup souhaiteraient que Rachida Dati, la populaire garde des Sceaux, se lance dans la bataille. Mais, de l'avis général, la ministre - qui officiellement n'a pris aucune décision - serait plus intéressée par le 7e.
 
A l'UMP, certains évoquent l'arrivée de Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme à Paris. "Elle a appris cela par la presse, rétorque son entourage. Mais elle n'envisage pas d'être candidate dans le 12e." En revanche, la jeune femme, qui a grandi à Colombes (92), pourrait s'y présenter sur la liste UMP. Selon son entourage, "elle n'a toujours pas pris sa décision". Nicole Goueta, maire (UMP) de Colombes, admet que la jeune femme a annulé la réunion, prévue hier, pour la présenter aux élus locaux: "Elle attend que la décision soit prise par le président pour savoir si elle va sur Colombes ou dans le 12e." D'autres parlent d'une candidature éventuelle à Corbeil (91).
 
Autre nom évoqué pour le 12e: la spationaute et ancienne ministre Claudie Haigneré. "Il y a eu un premier dialogue. Elle est intéressée", assure-t-on à l'UMP-Paris. Pourtant, la spationaute n'est pas candidate: "J'ai eu des sollicitations, sur Paris comme sur d'autres endroits. Mais je n'ai jamais eu de contact avec Françoise de Panafieu. Je suis impliquée dans des sujets européens, ce qui mobilise toute mon énergie".
 
Cavada tête de liste MoDem/UMP dans le 12e ?
 
Alors qui ? Les rumeurs concernant un parachutage de Jean-Louis Borloo appartiennent au passé. Le judoka David Douillet a déclaré forfait. Et, selon un responsable parisien, l'hypothèse Jean-Marie Cavada "s'estompe". Même si le député européen est moins catégorique: "Le MoDem souhaiterait que je sois candidat aux municipales. Par ailleurs, on m'a proposé d'être tête de liste, probablement dans le 12e, d'une liste commune UMP-MoDem. C'est une procédure exceptionnelle, comme il y en aura sans doute à Bordeaux. Je n'ai pas pris ma décision car ma priorité, c'est d'aider à la préparation des deux congrès UDF et MoDem".
 
Certains parlent du député européen Patrick Gaubert, président de la Licra. L'intéressé dément: "Le 12e ne m'intéresse pas. Je suis candidat dans le 14e". L'UMP devra trancher: l'ancienne ministre Nicole Guedj est également sur les rangs. Ailleurs aussi, le choix se révèle compliqué. Par exemple, dans le 5e. Si beaucoup assurent que l'hypothèse "Christine Albanel tête de liste, Dominique Tiberi numéro 2" avance, le fils du maire sortant résiste: "Si la succession politique était ouverte, je demanderais, en tant que délégué de la circonscription, soutenu à 86 %, à conduire la liste UMP du 5e".
 
Dans le 12e, un sondage a été lancé cette semaine par l'UMP. Sur place, les militants prennent leur mal en patience : "Nous sommes prêts. Le tout, c'est qu'on ait quelqu'un rapidement pour s'impliquer à 300 %. On ne veut surtout pas revivre les dernières législatives." Arno Klarsfeld avait été battu... après avoir été parachuté moins d'un mois avant les élections. Pour les municipales, les têtes de liste UMP devraient être connues début novembre.

Paris 2008: Panafieu défie Delanoë sur l’environnement et l’écologie
 
 24 Octobre 2007 - 15h10
 
 
L’écologie comme mot d’ordre. La candidate de l’Ump au municipales de 2008 à Paris a choisi d’attaquer Bertrand Delanoë sur un des points forts de son bilan municipal en mettant l’écologie et l’environnement au cœur de sa campagne.  
Et Françoise de Panafieu n’est pas avare de propositions. La candidate Ump préconise ainsi d’interdire aux véhicules très polluants l’accès à la capitale, elle veut développer les transports en commun et instaurer un libre service pour les véhicules propres tout en gardant à l’esprit que «les quais de Seine sans voiture, c’est un rêve pas réaliste». Panaf’ suggère encore de mettre en place une aide aux travaux d’isolation thermique et phonique.
Egalement au menu de son programme de campagne, la réduction de moitié de leurs déchets par les Parisiens et une place plus grande du transport des marchandises sur les réseaux ferroviaire et fluviaux. La candidate Ump veut aussi créer trois éco-quartiers et 30 hectares d’espaces verts en plus.
Enfin, si Françoise de Panafieu est élue, elle attend des 163 élus municipaux qu’ils «donnent l’exemple» en adoptant définitivement internet à la place du papier au Conseil de Paris. Dernier objectif pour la municipalité : réduire d’un tiers sur 6 ans la consommation énergétique de la mairie et un parc de véhicules à 100% propres.

Panafieu attendue au tournant du 10e
 
Une candidate très attendue. Françoise de Panafieu a fait une visite agitée hier soir dans le 10e arrondissement. Pour écouter la candidate UMP à la Mairie de Paris, il fallait d'abord passer le barrage du Collectif des mal-logés en colère, posté devant l'hôtel où avait lieu le meeting. La centaine de personnes qui y est parvenue a ensuite assisté à une mini-manifestation d'une vingtaine de personnes aux cris de « Oui à Panafieu, Non à Asmani. Démocratie. » Réclamant l'organisation de primaires pour désigner la tête de liste dans l'arrondissement, ce groupe se dresse contre le fait que « Lynda Asmani, qui a réalisé le score minable de 36,8 % aux législatives, semble déjà investie par Panafieu, puisque c'est elle qui la reçoit dans l'arrondissement ».  
 
« Moi, je ne fais pas de démocratie participative », a assumé Françoise de Panafieu, pour faire taire les récalcitrants. Puis, elle a enfin déroulé son programme sur le thème de la soirée : la circulation, sujet cher à Bertrand Delanoë et ses alliés Verts. Après avoir décrit Paris comme « la seule ville où le maire affiche sa volonté de créer des bouchons », où « 15 % des voitures circulent uniquement pour chercher une place », elle a pris la défense du piéton « qui doit avoir tous les droits ». Pour offrir aux Parisiens « la liberté de choix du mode de transport », Françoise de Panafieu entend développer les transports en commun de banlieue à banlieue, automatiser à terme toutes les lignes de métro, garantir la fréquence des bus, créer des parkings souterrains pour le stationnement résidentiel. Elue, elle expérimenterait la circulation des deux-roues dans les couloirs de bus et créerait 100 km de pistes cyclables. Elle promet aussi de « poser la question » du péage urbain.  
 
 
 
Sophie Caillat - ©2007 20 minutes  
 
 
20 Minutes, éditions du 26/10/2007 - 07h19

25/10/2007 - 16:26
 
Paris: Delanoë renonce à l'affichage
 
L'annonce devrait faire parler dans la capitale: la campagne municipale de Bertrand Delanoë à Paris se passera d'affichage, et ce pour des raisons environnementales. "Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales de 2008 à Paris, j'ai décidé, à titre personnel, de renoncer à tout affichage dans la capitale et j'invite les candidates et candidats, quelle que soit leur sensibilité politique, à opter pour ce même principe", annonce le maire de Paris dans un communiqué. Et d'ajouter: "Pour des raisons liées à des préoccupations environnementales, à la volonté de contribuer à la propreté de Paris mais aussi par respect du personnel municipal chargé d'enlever les affiches sauvages, cette position me semble à la fois légitime et raisonnable." L'affichage officiel reste toutefois de mise. Pour sa communication, Bertrand Delanoë privilégiera des "moyens d'information contemporain". Et Françoise de Panafieu?

Plus d'une trentaine de votes... on est presque à 100 après c'est au tour de Delanoë pour les mêmes questions, puis Baupin, puis Sarnez, puis Debré, puis le candidat Royaliste, puis celui du FN etc ...
 
 
J'irais pas à plus de 100 à chaque fois.

Analyse des transports parisiens
La municipalité sortante a mené des actions visant à diminuer la place de l’automobile au profit d’autres modes : programme Mobilien (couloirs de bus en site propre), quartiers « verts » (réduction de la vitesse à 30km/h dans les quartiers résidentiels), inauguration du tramway T3 sur le Boulevard des Maréchaux initié par la mandature précédente, et plus récemment Vélib’. Certains résultats peuvent être considérés comme positifs

Municipales à Paris: Panafieu inaugure son QG de campagne
29/10/2007
 
PARIS (AFP) — Françoise de Panafieu, candidate UMP à la mairie de Paris, a inauguré lundi son QG de campagne au 66 rue Saint Antoine (IVème), "à une station de métro de l'Hôtel de Ville" et a présenté son site de campagne où elle donne un "rendez vous presque quotidien aux Parisiens" avec sa "PanafTV".
 
Présentant à la presse ces locaux en rez-de-chaussée et sous-sol, dans un ancien show room où s'est déjà installée la fédération de Paris de l'UMP (35.000 adhérents), Mme de Panafieu a affirmé que "ce n'est pas forcément le favori de l'automne qui est le gagnant du printemps". Elle a rappelé que six mois avant les municipales de 2001, "Philippe Séguin était à 62% et Bertrand Delanoë à 28%".
 
Selon un récent sondage, les listes du maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) recueilleraient 47% au premier tour des municipales dans la capitale, contre 33% à celles de Mme de Panafieu (UMP).
 
Cette dernière "espère bien" que le président Nicolas Sarkozy "s'impliquera" dans la campagne.
 
Les têtes de liste parisiennes UMP seront connues "le 7 novembre" après la commission des investitures, a indiqué Mme de Panafieu, précisant: "on n'impose pas. Les choses se font en bonne intelligence".
 
Ces têtes de liste, a-t-elle précisé, seront "à parité" et marquées par "le renouvellement et la féminisation", avec des personnalités de la société civile. Mais, a-t-elle dit, "je ne sais pas si la population a follement envie de paillettes. Les gens veulent de vrais élus qui se consacrent à eux".
 
Elle a souligné que l'UMP donnera des "arrondissements gagnables" à des femmes, alors que "les nouvelles candidates socialistes sont envoyées au feu".
 
La candidate UMP a précisé qu'elle renoncerait à ses mandats de maire du XVIIème et de député si elle est élue à la mairie de Paris: "maire de Paris, c'est un super temps complet", a-t-elle estimé.
 
Quant à Bernard Debré, qui avait mis en cause son leadership, "c'est une histoire terminée et classée", a-t-elle répondu.
 
Son site www.panafieu2008.fr complètement réactualisé comporte une "PanafTV" avec des vidéos et beaucoup d'interactivité, comme par exemple des clips apportés par des Parisiens auxquels la candidate répondra, ainsi qu'une "photo de la semaine".
 
Le budget de la campagne de Mme de Panafieu sera de 800.000 euros.

Tours à Paris: les études présentées à la mi-novembre, les élus partagés
30/10/2007
 
PARIS (AFP) — Les études d'architectes sur la construction éventuelle de tours dans trois sites parisiens devraient être rendues publiques à la mi-novembre par la mairie de Paris, alors que la question des "hauteurs" dans la capitale divise toujours les élus.
 
Trois sites susceptibles d'accueillir des immeubles de grande hauteur ont été retenus à la périphérie parisienne: porte de la Chapelle (XVIIIème), Masséna-Bruneseau (XIIIème) et Bercy-Poniatowski (XIIème).
 
Jean-Pierre Caffet, adjoint (PS) à l'urbanisme du maire de Paris, a pris soin de préciser mardi que les "esquisses de bâtiments" de grande hauteur qui seront présentées mi-novembre pour ces trois sites sont "totalement virtuelles, au sens où aucun de ces projets ne sera retenu tel quel".
 
S'il n'est pas question de hérisser Paris de tours comme Londres, Moscou, Hong Kong ou Shanghai, la mairie envisage la possibilité d'immeubles de grande hauteur circonscrits à la périphérie.
 
Le plan local d'urbanisme (juin 2006) limite les hauteurs à 37 mètres dans Paris, alors que 63% des Parisiens s'étaient déclarés hostiles aux tours.
 
S'il devait y avoir dérogations ponctuelles au PLU, "une concertation serait menée en amont et des enquêtes publiques seraient nécessaires", explique M. Caffet, ajoutant que "des concours internationaux d'architecture seraient organisés" par la Ville.
 
Les Verts sont toujours opposés à ces "projets pharaoniques" et rappellent "l'échec retentissant de l'urbanisme des tours et des barres des années 70".
 
Au contraire, Pierre Mansat au nom des élus communistes récuse "l'idée qu'il soit interdit de penser l'avenir au nom d'un plafond de hauteur". Il accueille favorablement l'idée de "tours écologiques, autosuffisantes en énergie et aux usages mixtes" sur la couronne.
 
A l'UMP, on dénonce "les contradictions du maire", qui a fait adopter un PLU en se donnant la possibilité d'y déroger.
 
Les ébauches de projets ont été partiellement divulguées dans la presse ces derniers jours.
 
Ainsi au cabinet Jacques Ferrier, on se propose de "donner du relief" à des zones périphériques comme Masséna-Bruneseau avec trois tours écologiques (deux côté Paris et une côté Ivry) de 120 à 150 mètres de haut (entre 30 et 40 étages). Il s'agit de "lutter contre l'étalement urbain" et de faire des "bâtiments vivants, avec commerces et restaurants au rez de chaussée, voire boîte de nuit, spas et restaurant au dernier étage".
 
Les tours abritant logements et bureaux seraient coniques, revêtues "d'une résille brun-doré aidant à la régulation thermique et accrochant la lumière le soir", explique-t-on.
 
Dans le XVIIIème, à la Chapelle, le cabinet Brenac et Gonzalez propose lui un projet de "colline artificielle" pour recouvrir le périphérique afin de relier Paris et sa banlieue. Trois tours végétalisées de 90 à 150 mètres, ayant la forme de plateaux empilés, y seraient construites.

Un blog parodique sur la campagne de Françoise de Panafieu pour la mairie de Paris
 
Ecrit par blogonautes le 30/10/2007 - 11h46 - Catégorie : Revue de blogs  
Parallèlement au site officiel de campagne (en travaux) de Françoise de Panafieu, tête de liste de l'UMP à Paris pour les élections municipales de 2008, a été lancé un blog parodique assez réussi.
 
Dans le premier billet, daté du 12 octobre, la fausse Françoise de Panadieu écrit : "Je ne vous promets pas encore le grand soir, mais juste des chiffres et de la dignité."
 
Le lendemain, le blog propose la vidéo diffusée par le Petit Journal de Canal + dans laquelle on voit la candidate UMP tenter (sans grand succès) de s'incruster ("I'm very close to Nicolas Sarkozy" ) dans une discussion entre le maire de Chicaco et Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris.  
 
 
 
 
 
Le blog excelle d'ailleurs à dénicher des vidéos plus ou moins gênantes pour Françoise de Panafieu, comme celle où Bertrand Delanoë cite son adversaire (sans la nommer, mais tout le monde comprend de qui il s'agit) qui lui avait dit en plein conseil municipal : "Vous ne connaissez rien à la famille, d'ailleurs, qu'est ce que vous pouvez connaître à la famille ?"
 
La fausse Françoise de Panafieu s'extasie aussi sur le succès de son ouvrage : "Mon livre choc “Mon Paris Gagnant” continue de faire frémir le milieu de l’édition ! Il est déjà en 517 106ème position des ventes sur Amazon !" Elle réagit après avoir été chahuté dans le 10e arrondissement : "Alors je peux vous dire, à part héberger quelques gares je ne vois pas vraiment à quoi il sert ce Xème arrondissement ! Des bobos sur le Canal Saint-Martin, des pakistanais partout, des malades en stade terminal à l’Hôpital Saint-Louis, et un ramassis d’improductifs entre Goncourt et Belleville. Alors franchement, gardez-le votre maudit arrondissement !"
 
Ou elle s'énerve qu'une journaliste ose l'interroger sur le régime de retraite des députés : "Vous savez que je voue une passion sans commune mesure pour la liberté de la presse. Mais il faut quand même pas pousser la Panaf’ dans les orties ! Une auto-nommée journaliste est venue m’importuner pendant la chouette fiesta des entreprises. Moi je suis là pour m’amuser et dire Vive les entreprises, pas pour polémiquer !"